mardi 31 janvier 2012

La gendarmerie de Boghé saisit du chanvre indien



image manquante Les éléments du poste de gendarmerie de Mabrouk à 18 kilomètres de la ville de Boghé ont découvert, à la suite d’un contrôle de routine, une quantité de 3,3 kilogrammes de chanvre indien soigneusement dissimulés dans les bagages d’un passager en partance pour Nouakchott. Le dealer est un sénégalais de plus de trente ans répondant au nom de Mamadou Bocar Ndiaye. Le trafiquant a été aussitôt retourné à Boghé et mis au frais en attendant l’engagement de la procédure judiciaire de son déferrement devant les tribunaux. L’axe Kaédi/Boghé/Nouakchott est souvent très usité par des bandits de tout acabit pour entreprendre toutes sortes de trafics allant de la drogue à celui des personnes en provenance de l’Afrique subsaharienne.
Le Calame

Festival de Ouadane : Début d’une renaissance de la culture Mauritanienne ?




La réussite l’année dernière de la 1ére édition du festival des villes anciennes à Chinguetti et la ferme volonté affichée du Président de la République à couronner de succès la 2éme édition, cette année à Ouadane, ont libéré plusieurs initiatives publiques et privées qui, en les cumulant et les traduisant dans le style du concret mettraient la Mauritanie sur l’orbite d’un chantier de rayonnement culturel sans précèdent..

Les connaisseurs professionnels venus des quatre coins du pays ,profiteront de cette manifestation annuelle pour exhiber au grand jour, les facettes pluriethniques (Ouolofs, Soninkés, Peuls, Maures) de notre riche culture.

Il semblerait justement que des distinctions honorifiques seraient décernées à certaines personnes et/ou institutions qui ont fourni des efforts de mérite citoyen.

Trois noms sortent du lot.

Dans leur ensemble ces initiatives visent à : Restaurer les anciennes cités : Abeir, Tinigui , Koumbi Saleh ; Les classer en plus d’ Azougui., Aoujeft au statut de villes historiques anciennes ; . Repeupler Tichitt, Oualata , Ouadane et Chinguetti par un désenclavement poussé et une incitation à y résider ;

Faire connaître et cultiver l’amour de visite aux musées et bibliothèque nationaux ; Construire un musée moderne répondant aux normes de consistance architecturales sahariennes à Toueyzekt, ; Répertorier et valoriser le patrimoine culturel au niveau de toutes ses autres composantes (plusieurs créativités et innovations dans les domaines : sauvegarde des manuscrits, artisanat, folklore,poésie, recettes culinaires, habillement, jeux traditionnels etc..)

Au stade actuel des fuites d’information, trois noms se détachent des supposés promus aux distinctions. Le respectable patriote Mohamed Ould Ebnou qui, pour désenclaver Ouadane et Chinguetti, au prix de mille et un sacrifices, a forgé une route dans la très difficile montagne Nouatil, se consacre aujourd’hui à restaurer l’ancienne cité Abeir « mère » de Chinguetti. ; Le conservateur du musée de Toueyzekt, le talentueux El Khalil Ould Sidi Ould Dah qui a réussi au fil du temps à collectionner et sauvegarder 6.000 pièces par lesquelles est décrite toute l’histoire du peuplement de la Mauritanie.

El Khalil qui s’est détaché activement ces derniers temps, en soutien inconditionnel de la politique culturelle du Président de la République sous prétexte que le musée de Toueyzekt ( décoré en France , très estimé en Allemagne, Arabie Saoudite etc..) n’a été officiellement agréé que pendant l’ère Aziz. ;

Et puis l’archéologue et professeur Serge Robert qui a sacrifié une grande partie de sa vie à diriger les fouilles de Aoudaghost. Avec ses équipes et autres chercheurs, il a sorti des dunes de sable toute une cité avec sa mosquée à trois étages (trois minarets l’un au dessus de l’autre), du mobilier en or, des pièces de monnaie datant de l’époque Almoravides etc. .Comme Monod il a aimé et s’est investi pour notre pays jusqu’à la limite de ses aptitudes.

Une grande manifestation en haut lieu!

Les organisateurs semblent avoir tout préparé méticuleusement. Une grande place est aménagée sur le plateau au voisinage de la vieille ville. D’abord la cité hôte présentera un stand qui mettrait le visiteur dans le contexte où Ouadane était à son apogée de lumière. : caravane de sel, rue de quarante savants,commerce transsaharien, pèlerinage à la Mecque, Twiza de confection de tentes et nattes, danse festive ou Degdaga, phenicyculture et variétés de dattes, recettes culinaires à base de Blé et orge Echeilal (chadouf).. Puis apparaît le stand des trois autres villes anciennes Chinguetti , Tichitt, Oualata .

Dans la pavillon latéral Les institutions à vocation culturelle s’alignent : musée de Toueyzekt, Office national du tourisme , BRGM, musée national ,Fondations , associations, ONG, etc. Puis la boucle se ferme par la village culturel dans lequel , les exposants affichent toute sorte de richesses culturelles..

Tout autour et alentours de la grande place de la manifestation principale , plusieurs dizaines de tentes et autres contre soleil abritent, les bivouacs , service de santé, de communication et servitudes diverses.. Plus loin les terrains de jeux sportifs : course de chameaux, tir à la cible, jeux de sable divers.

Ely Salem Khayar..




Source :
Adrar-Info (Mauritanie)

samedi 28 janvier 2012

Nouadhibou : Les négociations sur la convention collective des gens de mer reprennent.




Elles avaient été bloquées lorsque patronat et syndicat suit à un diffèrent sur le déroulement des travaux : La FNP voulait une renégociation de toute la convention ‘ point par point’ alors que les 21 syndicats insistaient sur l’article 66 relatif aux salaires. ' Nous voulions une garantie' , explique un syndicaliste.

Face à ces positions visiblement inconciliables, l’administration avait suspendu la séance. Mais en coulisses l’on s’activait pour ne pas ‘faire capoter’ ces négociations. Finalement, elles ont repris ce jeudi après que chaque partie ait fait quelques concessions.

Il a été décide de rediscuter toute la convention. A l’issue du premier round 31 articles ont été révisés. Deux articles ont fait l’objet d’amendements. Il s’agit des articles 8 et 27.Le premier stipule que les négociations sur la convention auront lieu tous les quatre ans. Quand au second il fixe les conditions d’accès à l’emploi avec établissement d’une liste paritaire.

Cette fois –ci, les négociateurs semblent avoir adopté un code de bonne conduite : Le climat est moins tendu et les tons conciliants de part et d’autre. Le deuxième round des négociations est prévu le mercredi premier février 2012. Notons que la précédente convention collective des gens de mer remonte à octobre 2006.


www.cridem.org


Source :
La Voix de Nouadhibou

vendredi 27 janvier 2012

Où sont les pontes de Kaédi ?




Quand le Capitaine abandonne le bateau le premier, il y a de fortes chances que le navire chavire. Également quand les pontes, les grands intellectuels, les grands fonctionnaires et les hommes d’affaires abandonnent leur bercail, il n’en demeure pas moins que les riverains et les nouveaux venus s’en accaparent.

En effet, Kaédi, ville phare de la Mauritanie est en train de connaitre une phase sombre de son histoire. Partout ailleurs au monde, ce sont les fils du terroir, aussi les plus grands, les plus respectés et les plus instruits qui œuvrent en vue du développement économique et social de leur contrée. A Kaédi, tel n’est pas le cas !

Pourtant, au temps de Maawiya, les hommes en question, sans en nommer, étaient et faisaient semblant de porteur d’espoir à Kaédi ; pourtant ils le pouvaient, mais en vain. Actuellement que le « changement » se produit, on a comme impression que cette ville à laquelle nous devons beaucoup, est complètement délaissée, désertée et abandonnée par ces gens-là.

Notre désarroi, notre inquiétude, est que, quels sont les valeureux Hommes et les valeureuses Femmes capables que nous pourrions avoir à la tête de notre Commune et Département. Il ya vraiment de quoi à se prendre la tête. Quand il s’agit d’hommes, c'est-à-dire ceux qui peuvent et veulent contribuer au développement par leur capacité intellectuelle, leur probité et leur intégrité.

Il ya un proverbe qui dit que la nature a horreur du vide. Tout simplement, quand on abandonne la place qui nous revient de ‘ droit ‘, une autre personne l’occupera sans pour autant être capable d’assumer ses responsabilités. De ce point de vue, nous demandons à nos frères, cousins, oncles, épris de clairvoyance et de raison, de bien vouloir réfléchir à nos doléances.

En toute franchise, ça ne va pas tant que cette situation de représentativité n’est pas résolue. Kaédi mérite le Leader qu’il faut et qui soit à la hauteur de ce que la Communauté lui aurait confié. Donc, on a besoin d’un homme averti ayant beaucoup d’expériences dans le domaine du développement, de l’administration ; un homme de relation qui est en dehors de tout besoin matériel.

A mes frères, amis, mes honneurs !

Kayhaydiyen- Mauritanie
www.cridem.org


Source :
Kayhaydiyen

Adhésion de jeunes du Guidimakha au Parti El Wiam




Le parti de Boydiel Ould Houmeid se renforce dans la wilaya du Guidimakha. El Wiam a vu jeudi soir ses rangs grossir avec l’arrivée de jeunes originaires de Guidimakha.

Dans leur déclaration d’adhésion, lue devant leur tout nouveau Président, tout content de les accueillir, ils se sont engagés à respecter et à se conformer aux textes qui régissent El Wiam, à faire valoir les intérêts du parti devant toute autre considération, à passer du simple statut d’adhérents au stade des militants en donnant le meilleur d’eux-mêmes pour le mériter.

Ils ont ensuite demandé, toujours dans leur déclaration d’adhésion, à leur parti d’étudier la possibilité de faire des missions de terrains à Guidimakha pour mobiliser leur base et la renforcer.

Les nouveaux militants d’El Wiam ont félicité les instances dirigeantes de leur parti d’avoir participé au dialogue national qui traduit, selon eux, un courage politique mais aussi et surtout un sens élevé de l’amour de la patrie.

De son côté, Boidiel Ould Houmeid s’est dit honoré de leur adhésion tout en espérant qu’ils défendront les couleurs d’El Wiam au niveau de la wilaya du Guidimakha.
Cridem

Affaire Raja : le marocain Rachid Al Khatib expulsé vers son pays




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, les autorité mauritanienne ont expulsé, jeudi, vers son pays, le jeune marocain Al Khatib auparavant arrêté et libéré dans le cadre de l’affaire « Raja ».

Le correspondant de l’ANI a précisé que Rachid a été expulsé, par voie terrestre, à partir d’un poste frontalier entre les deux pays.

Rachid Al Khatib était arrêté , en même temps que Zeini Ould Limam Chavî et Bedr Ould Mohamed Ould Abdel Aziz, suite à un coup de feu tiré sur la jeune femme Raja Mint Esyadi.

Après avoir été entendu par le procureur, les trois jeunes hommes ont été libérés jeudi. Après sa remise en liberté, le jeune marocain a été conduit directement vers la frontière pour être expulsé vers son pays.



Source :
ANI (Mauritanie)

mercredi 25 janvier 2012

Mederdra : Un centenaire sous le signe du développement local.



La ville de Méderdra a organisé le 20 et 21 Janvier 2012 une table ronde sur le développement de la Moughataa sous la Présidence d’honneur de Mohamedhen Ould Mahmouden, avec l’appui technique de Mederdra today et sur financement exclusif des élus et cadres de la Moughataa.

Cette manifestation qui a vu la participation de plus d’un millier de cadres inaugure ainsi la première d’une série d’activités célébrant cette année les cent ans d’existence administrative de Méderdra. A cette occasion Méderdra a fait étalage de ses potentialités :

Ses ressources humaines symbolisées par la première école de ce pays avec ses 18 élèves dès 1915, un taux de scolarisation avoisinant les 85% dans les années 70, un accès à l’information universelle par cette première communication téléphonique en 1917. L’art, la musique de cette cité sont connus comme une composante incontestée de notre richesse culturelle nationale.

Méderdra c’est aussi le potentiel physique : une ressource hydrique quasi intarissable dont la qualité fait fleurir aujourd’hui plusieurs usines d’embouteillage d’eau minérale dans la zone. Les ressources halieutiques, les ressources ligneuses, l’agriculture, l’élevage ne sont pas en reste. C’est à partir de ce socle que Méderdra veut bâtir son développement.

A cet effet, la table ronde a débouché sur un portefeuille de plus de 20 projets pouvant être porté par les communautés de base. Mais, surtout et surtout, les participants à la table ont demandé et appelé de tous leurs vœux le bitumage de la route Tiguent – R’Kiz qui constitue pour tous le véritable projet libérateur.

Abdallahi Diarra



Cridem

De Néma, Ould Daddah appelle la jeunesse à œuvrer pour le changement.




En cet après-midi du 22/01/2012, la coordination de l’opposition démocratique a clos son périple à l’Est du pays par un impressionnant meeting populaire dans la ville de Néma.

Cette tournée a englobé l’Est de la région du Brakna ainsi que les régions de l’Assaba, du Hodh El Gharbi et du Hodh Echarghi où les délégations de la COD ont fait l’objet d’accueils populaires enthousiastes et des rassemblements tout aussi impressionnants ont été tenus dans toutes les localités situées sur la route de l’Espoir depuis Magtaa Lahjar et jusqu’à Néma.

Au cours de ce meeting de clôture de la tournée, le chef de file de l’opposition démocratique et président du RFD, Mr. Ahmed Ould Daddah a fustigé la gestion infamante des affaires du pays par le régime du général Mohamed Ould Abdel Aziz, particulièrement son incapacité à faire face aux effets délétères de la sécheresse qui frappe notre pays depuis quelque temps et dont les premières victimes ne sont autres que les habitants des régions agropastorales de L’Assaba et des deux Hodhs

S’agissant des forces armées, Ould Daddah a déclaré « Nous respectons nos forces armées et apprécions hautement leur rôle prépondérant dans la défense de l’intégrité territoriale et la préservation de la sécurité intérieure et extérieure du pays. Et pour autant nous lui concédons, dans le cadre de l’exécution de sa noble mission, de disposer des moyens humains et matériels nécessaires et suffisants pour mener à bien ses tâches, pour autant nous nous opposons à toute immixtion de celles-ci dans le jeu politique interne tout comme à son instrumentalisation dans toute guerre par procuration hors de nos frontières. »

Ould Daddah a également exprimé son entière solidarité avec la famille du gendarme enlevé, Ely Ould El moktar, et a demandé à ce qu’on entreprenne les actions ou démarches nécessaires à sa libération dans les plus brefs délais. Il a également stigmatisé la détention arbitraire dont sont victimes certains cadres, plus particulièrement Moulaye El Arby Ould Moulaye M’Hamed et a exigé leur libération immédiate.

En conclusion de son allocution, Ould Daddah a exprimé son optimisme suite à la réussite du meeting de Néma et plus généralement toute la tournée dans son ensemble comme il a formulé les vœux que la sortie réussie de l’opposition ouvre pour la jeunesse - qui représente les deux tiers de la population du pays – de nouvelles perspectives pour un changement constructif où il n’y a plus de place pour les dictatures militaires anachroniques.

De son côté, le vice-président de l’UFP, Mr. Mustapha Ould Bedereddine, a déclaré que, suite à la visite des dirigeants de la COD dans la région, le gouvernement enverra très certainement et très prochainement des aides aux victimes de la sécheresse ; mais que cette aide ne sera pas suffisante ni en quantité ni en qualité.

Il a également qualifié Ould Abdel Aziz de menteur car il a promis que la pluie tombera et on a connu l’une des pires années de sécheresse ; il a promis de combattre la gabegie et il est désormais évident qu’il est le plus grand des prévaricateurs ; il a promis de combattre la pauvreté et il a appauvri tous les mauritaniens…

Quant au président du parti Tawassoul, il a illustré son intervention par un hadith du prophète (PSL):« Au jour du jugement dernier, le plus proche des humains à Dieu est un Imam juste – et Aziz ne l’est pas – et le plus loin de Dieu est un Imam injuste – ce qu’est aziz » .
A la fin de la réunion, les cadres du RFD ont organisé une soirée artistique en l’honneur du président du parti et de la délégation qui l’accompagne où des séquences du folklore traditionnel ont été présentées.

Direction de la Communication

lundi 23 janvier 2012

Nouadhibou : 965 mille euros saisis par la douane




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, citant une source informée, une somme de 965 mille euros a été saisie, lundi, par le poste de douane sur la frontière avec le Maroc.

De même source, on précise, que cet argent a été saisi sur une commerçante répondant au nom de Fatimettou Mint Elkory, en partance pour le Maroc.




Source :
ANI (Mauritanie)

Cas d’esclavage à Ain Farba: « Mes enfants étaient bien des esclaves d’Ehel Khanvour à Agharghar » dixit Mbarek, père des huit présumés esclaves.



Dans une déclaration aux défenseurs des droits de l’homme, notamment Boubacar Messaoud, président de SOS-Esclaves et Aminetou Mint El Moktar, présidente de l’Association des Femmes Chefs de Familles (l’AFCF) Mbarek, le père des neuf enfants esclaves dans l’affaire Ain Farba, rencontré à Aioun, a reconnu sans détours que ses enfants (quatre garçons : Mohamed Lemine, Taleb Jiddou, Mohamed El Moktar, Cheikh Oumar et quatre filles : Zeinebou , Ainna, Lveive, Aichatta ) sont bel et bien des esclaves comme leur mère Salka Mint Elemine de Lettou Mint Gardi Ould Taleb Ely dont le mari Mohamed Nouh Ould Khanvour est conseiller municipal dans la commune d’Ain Farba. Le père des enfants a déclaré aussi que les maîtres leur infligeaient, parfois devant lui, toute sorte de mauvais traitements. Aussi, Mbarek a rappelé qu’il a épousé Salka après avoir souscrit à la condition des maîtres de celle-ci, qu’elle ne rejoigne pas le domicile conjugal.

La mère des enfants Salka est devenue malade mentale à cause de leur séparation suscitée par les colportages et fausses informations. Pour les responsables des droits humains, cette histoire révèle bien un cas d’esclavage avéré pour au moins les quatre caractéristiques suivantes :

- Salka a été mariée à Mbarek par ses maîtres sur la base de conditions auxquelles il a souscrit dont principalement l’exigence de rester auprès d’eux dans le village d’Agharghar.

- Sa fille Zeinebou s’est mariée sans son consentement. Son tuteur est Mohamed Nouh Ould Khanvour, l’époux de Lettou Mint Gardi Ould Taleb Ely, la maîtresse de sa maman Salka. Son père ne connaît même pas le montant de sa dot.

- Salka, sa femme habitait dans un taudis à côté de ses maitres pour qui, elle travaillait sans contrepartie et ses enfants servaient à toutes autres occupations comme bergers, domestiques.

- Tentative de Mohamed Nouh Ould Khanvour de convaincre Mbarek de lui donner une procuration attestant que ses enfants ne sont à sa charge que pour leurs bienfaits en contrepartie d’un montant de 150.000 UM et d’aller avec lui le déclarer officiellement au Wali et de dessaisir son fils ainé Mohamed Lemine qui a porté l’affaire devant les tribunaux de cette question. Mbarek a porté plainte pour l’exploitation de ses enfants et de sa femme.
LE CALAME:

Communiqué de presse : Le Fonds des Nations Unies pour les interventions d’urgence octroie plus de 4 millions de dollars US à la Mauritanie.




Dans le cadre de la réponse à l’appel lancé par le Gouvernement pour faire face au déficit en production agricole et pastorale enregistré en 2011, le Fonds Central des Nations unies pour les Interventions d’Urgence (CERF) vient d’approuver une requête soumise par le Système des Nations Unies en Mauritanie pour un montant global de 4.005.272 dollars US.

Cette requête a pour objectif d’appuyer les efforts du Gouvernement visant à réduire l’impact négatif de la situation que traverse le pays sur les groupes vulnérables, notamment les enfants de 6 à 59 mois atteints de malnutrition aiguë modérée et sévère, les femmes allaitantes, ainsi que les ménages d’agriculteurs et d’éleveurs.

Au total, 119 938 personnes, dont 33.428 enfants âgés de moins de cinq ans, répartis dans les régions du Gorgol, du Brakna, de l’Assaba et du Guidimakha, seront concernées par cette assistance.

Cet appui, objet de la requête, s’articule autour des projets initiés par les agences du Système des Nations Unies en Mauritanie, à savoir la FAO, l’OMS, le PAM, l’UNFPA et l’UNICEF. Il s’agit d’interventions complémentaires qui feront l’objet d’une mise en œuvre coordonnée afin de répondre aux besoins prioritaires déterminés en commun accord avec les autorités nationales. Le PAM recevra 2 millions de dollars pour l’appui nutritionnel et l’approvisionnement des stocks alimentaires villageois de sécurité.

La FAO se verra octroyer 600 336 dollars pour apporter une assistance aux communautés d’éleveurs. L'UNICEF recevra 596 230 dollars US pour la prise en charge de la malnutrition aigue et le renforcement des capacités. L’UNFPA sera dotée de 426 911 dollars US pour la fourniture d’équipements et le suivi des femmes enceintes et allaitantes. Quant à l’OMS, il bénéficiera de 381 656 dollars US destinés notamment à l’acquisition de médicaments essentiels et de consommables médicaux et au renforcement des capacités de suivi-évaluation du programme.

Le CERF, qui est géré par le Bureau des nations Unies pour la coordination humanitaire (OCHA), a été créé en 2005 par l'Assemblée générale de l'ONU. Il a accordé une assistance multiforme à la Mauritanie au cours des cinq dernières années.

Rappelons que la Mauritanie accuse un déficit alimentaire structurel de 30% en moyenne par rapport aux principaux besoins alimentaires essentiels de sa population. L’année 2011 est marquée par un déficit pluviométrique important. Les prévisions de récoltes céréalières font ressortir une baisse de 48% de la production céréalière brute et de 64% pour la production nette selon les estimations de la mission conjointe CILLS/FAO/FEWS-NET/Gouvernement/PAM réalisée en octobre 2011.

Face à cette situation, le gouvernement mauritanien a mis en place un programme d’intervention sectoriel dénommé « Emel » en vue d’atténuer les effets de cette conjoncture exceptionnelle sur les populations et le cheptel. Ce programme comporte deux volets et vise à lutter, d’une part contre la pauvreté à travers le sauvetage du cheptel et, d’autre part, à garantir la disponibilité des produits de première nécessité en faveur des populations nécessiteuses, contribuant ainsi à diminuer l’impact sur l’état nutritionnel et de santé des enfants.

Il convient de mentionner qu’outre cette réponse commune des agences du Système des Nations Unies à travers le CERF, les agences concernées entendent apporter des réponses plus structurantes comme cela apparaît dans le plan d’action de l’UNDAF 2012 – 2016.

Nouakchott, 22 Janvier 2012.



Source :
UNDP

Brakna : s'adressant à la population de Wouro Aly Guélél le maire de la commune de Dar El Barka Mr Kane Amadou Tijane pèse ses mots dans son discours




C’était ce 21 janvier 2012 à l’occasion des inaugurations des réalisations faites de l’ong APEM dans les 3 communes du département de Boghé (à Dar El Avia, Ould Birom et Dar El Barka)

L’ong APEM est sous la direction de Mr Sow Moctar Aliou et dont la présidente est Madame la 1ére dame en RIM a occupé le poste de ministre Aissata Kane dite Kadia Mame. Les maires de Boghé, Dar El Avia, Ould Birom et Dar El Barka ont tous assisté à l’événement. Ici, à Wouro Aly Guélél, il était question d’inaugurer un poste de Santé, construit par APEM, pour la Population de ce village et ses alentours.

Des centaines d’individus, des jeunes à cheval pour accueillir la délégation de l’ong APEM, afin de leur signifier l’acte et l’action combien salutaires chez eux.

L’ambiance était au rendez vous, des tambours battants, la cadence et le rythme se confondaient avec les cris de joie de cette population qui se déplaçait au paravent des km et km pour aller se soigner. Face à cette foule immense Mr le Maire Kane Amadou Tijane a dit dans son allocution qui restera là longtemps ancré dans les esprits de ces vieux, vielles, jeunes de toutes ces localités de Toro.

Après les salutations, le maire affirme : « nous voici à nouveau réunis aujourd’hui pour une inauguration. Tout le plaisir est pour nous de vous revoir, chers concitoyens de Wouro Aly Guélél, également vous ONG qui nous accompagnez quotidiennement dans l’exaltante mission que la loi confère aux élus locaux à savoir l’animation du processus du développement économique et social d la commune mais aussi vous souhaiter la bienvenue et remercier ceux qui viennent de se joindre à nous malgré un calendrier personnel chargé.

Mon plaisir est d’autant plus grand aujourd’hui que la rencontre intervient à quelques jours de l’inauguration du regroupement des écoles à Foodé Mayel et L’Wiam, symbole de notre volonté d’œuvrer à l’épanouissement et au développement des populations et notre attachement à leur bien être et à leur santé.

Je suis d’autant heureux que cette construction Est à l’initiative de Moctar Sow devrai-je dire L’APEM dont la présidente est Aissata Kane connue comme Kadia Mame et Manos Unidas partenaire louable. Je ne vais pas me priver de me glorifier vous informant que je suis membre fondateur de APEM et son vice président attiré.

Je suis fier encore parce que cette cérémonie se déroule à Wouro Aly Guélél village symbole de cette contrée, Wouro Aly n’était t-il pas le passage le plus sur pour rallier les deux rives quand les crocodiles étaient maîtres du fleuve de Elidiambo à Mondouwaye ? N’est ce pas le premier de nos ports où l’on échangeait nos produits avec Dar-Guédj ? N’est ce pas Aly Guélél que les matériaux destinés à Amar aoiun étaient débarqués des bateaux solac, Mauritanie et Bou Elmoghda ? »

Je me réjouis surtout de savoir ne plus revoir grâce maintenant à la médecine préventive, l’image de cet enfant titubant étouffant d’une quinte de toux. Il s’appelait DEMFODJI. Il était le fils de ma tante Coumba Aissata qui vivait ici à Ali Guélél. Quelques semaines plu tard j’ai lu une forte tristesse sur le visage de ma mère : la ilaha ila allah disait elle Demfomdji est mort ! La il laha ila allah, il était emporté par la coqueluche.

Je n’ai pas évoqué ce passé que pour symboliser notre attachement, notre détermination et enthousiasme à asseoir une politique de santé louable et de proximité dans la commune.

La réalisation, que nous inaugurons aujourd’hui est une consécration de notre politique de santé dont l’objectif est de rapprocher les soins et rendre le médicament disponible auprès d la population. C’est à ce titre que nous avons réhabilité toutes les unités de base de santé de la commune, que nous avons formé les auxiliaires de santé de Sinthiane –Diama et Diatar suscités de manière participative la création de la mutuelle communale de santé de Dar El Barka.

Je réitère encore maintenant, grand merci à APEM, je tiens à remercier Monsieur le Hakem, qui n’a pas pu nous honorer de sa présence à cette cérémonie pour raison de calendrier pour l’attention particulière qu’il accorde à notre commune. Je vous remercie. »

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP Le Véridique au Brakna.
www.cridem.org


Source :
Albert camus Diop

L’immobilisme Politique en Assaba qui dure depuis la nuit des temps:




En 1959, le premier parlement mauritanien dérivé de l’ex-UPM (Union progressiste mauritanienne) des années quarante, a vu le jour. La quasi-totalité de « ces honorables pères de la nation » n'est plus dans ce monde. Que Dieu les accueille en son Saint paradis. L’adage populaire ne dit-il pas que « la mort choisit toujours les meilleurs » ? N’est-ce pas ?

Aujourd’hui, avoisinant un âge indéfini estimé à cent ans ou plus, ceux qui sont toujours en vie parmi « les pères du nation » ne doivent- ils pas être fréquemment dans les mosquées, chapelet à la main et faire partager avec les nécessiteux une partie quelconque de leurs biens au lieu d’être d’éternels candidats à des postes de maire, sénateur ou membre de la CNI tout en se livrant en permanence, par le recours aux vieilles méthodes, à la sale besogne de dénigrer gratuitement autrui, proche ou lointain, par haine noire et égoïsme inné, croissant au rythme des cent ans de leur vie, sans œuvre utile, aucune.

La wilaya de l’Assaba, selon les observateurs avertis, parait être la plus grande victime de ce fâcheux héritage d’un certain passé lointain. Quel défi menaçant le changement constructif, vieux rêve des générations !.

Cette monotonie fade et étouffante ne s’apparente-t-elle pas désormais à une véritable incitation à la révolte aux risques majeurs ?

A Kiffa, ceux qui pensent à tort ou à raison représenter cette deuxième ville du pays au sein de notre respectable gouvernement se considèrent avant tout « les élus » des notabilités d’antan, sans avoir évidemment à cœur la République et ceux qui l’incarnent !Quelle dérive !




www.cridem.org


Source :
khewlabrahim

Zoueratt : un juge et partie.




Les discours du Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz lors de sa campagne électorale avaient suscité beaucoup d’espoirs pour les mauritaniens particulièrement les pauvres et les couches vulnérables qui l’avaient porté au triomphe à 52 % au 1er tour. Il avait alors promis la réforme de la justice en mettant l’accent sur la formation des juges, la moralisation de la profession, la transparence et l’indépendance de la justice.

Mais certaines pratiques des professionnels de la justice entravent les intentions du Président Aziz à réformer ce secteur vital pour faire régner l’équité et la probité morale dans le troisième pallier de l’Etat. Ainsi, un juge qui était en service au tribunal régional de Zoueratt au lieu de résoudre un litige foncier s’y est enfoncé.

Au cours d’une randonnée nocturne, des individus ont remarqué une affaire ahurissante : des maçons qui construisaient dans la pénombre dans une place sise à l’est de l’Entreprise Mohamed Lemine Ould Banemou voisine des locaux de la Mattel. Le regard de ces promeneurs leur a rappelé la réalité des « gazras », une place qui était utilisée pour le dépôt d’ordures et où il n’y a qu’une baraque et un grillage.

Après beaucoup d’interrogations sur les agissements de ces maçons et sur les propriétaires de cette place, il a été remarqué que ladite place faisait l’objet d’un litige entre des personnes et son dossier était parvenu au juge d’instruction qui avait servi ici. Selon une source bien informée, au lieu de trancher, le juge a acheté le terrain en litige avec l’une des parties. Après cet acte, le juge a trouvé des maçons pour lui construire la clôture du terrain en toute clandestinité.

Compte rendu Djibril Sy
CP/ Tiris Zemmour.



www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Atar / Assainissement : Un modèle à réaliser dans les capitales régionales…et Nouakchott.




Le maire d’Atar peut s’enorgueillir aujourd’hui d’avoir bien négocié avec l’Etat et les partenaires au développement et obtenu la totalité de financement d’un projet d’aménagement de voirie puis de l’avoir réalisé le premier dans sa commune.

En effet, à mi chemin de la fin de cet important chantier, qu’exécute le groupement d’entreprise Macoba-Tp (du groupement Azizi) et Franjuàn (Entreprise Espagnole), réalisé avec matériaux, main d’œuvre et prestataires de services à 100% locaux, Atar donne déjà l’aspect de la plus belle capitale du pays.

Le Projet d’aménagement de voiries dans le centre ville d’Atar comporte : l’Assainissement des eaux pluviales, le Pavages des trottoirs et l’Aménagement de places publiques. Il a nécessité.

1. la construction d’un réseau de drains (613 mètres linéaires pour les principaux avec une section de 1.4mX 1m, et 3410 mètres linéaires pour les secondaires d’une section de 1mX0.7m ) Ces drains sont constitués de caniveaux en béton armé, pour la collecte des eaux pluviales dans la zone du centre ville et leur évacuation vers l’exutoire indiqué.

2. la construction d’un pavage en pierres locales, sur une surface globale d’environ 47.000 m2 avec 12 000 mètres linéaires de bordures , répartie sur plus de 10 rues (tronçons) principales. Ce pavage est posé sur un remblai compacté, avec un lit de sable assurant une pente générale du terrain.

L’épaisseur minimale des pierres utilisées est de 10 cm jointée par un mortier de ciment. Ce pavage contient des motives variables qui ont pour objectif l’amélioration de l’esthétique du pavage fini. En général la pente de pavage est dirigée vers les caniveaux, afin d’en cheminer les eaux pluviales vers les drains, ce qui permet d’éviter la stagnation de ces eaux .

3. L’aménagement de 6 placettes au niveau du centre ville. Ces placettes seront munies de poteaux revêtus en pierre qui serviront de supports d’éclairage avec une grille métallique clôturant chaque placette. Certaines de ces placettes seront équipées avec : Des banquettes (similaire à celles existantes). Cheilale. Panneau d’affichage en béton armé, habillé avec des pierres. Allées pavées. Le boisement (palmiers) de certaines artères et de certaines placettes.

Pour réaliser ces chantiers, le groupement d’entreprise Macoba_Tp (du groupement AZIZI) et Franjuàn (Entreprise Espagnole), a mobilisé un parque d’engins composé de :2 camions toupie pour le transport de béton., 2 camions bennes pour les agrégats et remblai., un camion remorque , des chargeurs pour le décapage. une tractopelle pour les tranchés., des compacteurs. un camion citerne, un camion grue pour la manutention., 4 grandes bétonnières pour la fabrication de béton., 4 véhicules 4X4. ett un lot des machines pour le façonnage de bois et de ferraillage.

Le projet fait travailler environ 500 personnes venues, en grand nombre des Moughataa d’Atar, Aoujeft, Chiguetti et Ouadane, réparties sur les postes suivants : Extraction des pierres au niveau des carrières ; Equipe de remblais ; Equipe de gravier et sable ; Maçons poseur de pavage ; Maçons spécialistes des bordures et jointoiement ; Equipe de ferrailleurs ; Equipe génie civil ; .Equipe de logistique. Et bien évidemment l’encadrement et administration.

Ce projet qui a démarré effectivement le 15 Août 2011 et qui doit s’achever le 31 Mai 2012 est réalisé à 44% aujourd’hui . Les responsables locaux : un ingénieur Mauritanien et un ingénieur Espagnol estiment qu’il n’y aura pas de retard dans son exécution, car- disent-ils , « les 5 mois à venir , (vue l’expérience des mois précédents et la célérité d’enchaînement des travaux actuellement) , sont largement suffisants pour terminer les 56 % de travaux restants ».

Grâce aux impacts directs et indirects de ce projet,(salaire des travailleurs, achat des provisions, carburants, vivres et circulation d’argent) , les habitants d’Atar en particulier et de l’Adrar en général, ont réussi à surpasser relativement bien la conjoncture très difficile (manque de pluie, hausse des prix, chômage) que vivent les populations des autres régions du pays.

N’est ce pas ,les maires des communes,les élus locaux, les autorités régionales et les pouvoirs publics doivent s’inspirer du modèle de la commune d’Atar pour que nos autres villes, à l’intérieur du pays se modernisent davantage ?

Ely Salem Khayar


www.cridem.org


Source :
Adrar-Info (Mauritanie)

dimanche 22 janvier 2012

Le centenaire d’une ville.




Mederdra vient de fêter ces jours-ci ces cent ans. Bien sûr qu’elle en a plus, mais c’est une occasion à commémorer, surtout à rassembler et à réfléchir au passé et à l’avenir. L’occasion pour quelques souvenirs de revenir à la surface… souvenir d’une Mederdra – l’attachement que nous avons pour ce bled nous le fait concevoir avec les attributs que notre société, machiste, accorde aux femmes : tendresse, délicatesse, fascination…-, de cette Mederdra que l’on surnomme entre nous «Sanga», «Eddechra» (La ville tout simplement)…

Dans le temps, trois quartiers divisaient Mederdra en plus du centre-ville, une sorte de cœur où l’on retrouvait le siège du Cadi, la mosquée centrale, le marché, la rue commerçante. Au sud, s’étendait le «quartier malgache» appelé ainsi probablement pour avoir accueilli les premiers tirailleurs originaires de Madagascar. Au début des années soixante, on se demandait déjà pourquoi cette appellation.

On retrouve dans ce quartier, la vieille école dite «Ecole de garçons, Monsieur Folenfant», les premières familles haratine émancipées et laborieuses qui sont venus s’installer fuyant ou non la servilité, et dès le milieu des années soixante, c’est un quartier où seront installées, pêle-mêle, familles de grands lettrés, de grands griots, de grands artisans… en somme une miniature de la société de l’Iguidi.

Au nord du cœur de la ville, se trouve la Médina. C’est, au début de son histoire, un quartier où se retrouvaient les migrants qu’ils viennent de près (exode rural), ou de loin (auxiliaires de l’administration, familles de prisonniers). Puis, à partir du début des années soixante, la famille émirale Ehl Sidi Ould Mohamd Lehbib vient s’installer, un moment dans un campement appelé «Lahwash» certainement d’inspiration Ehl Cheikh Sidiya, avant de construire les premières belles demeures privées de la ville.

Les deux demeures sont toujours là. Elles ont vu passer des hommes et des femmes dont le souvenir est encore très fort dans les esprits de ceux qui ont vécu l’époque. Ce choix a fait de Médina un centre plus ou moins «autonome».

A l’est, s’étend «El Gawd», une sorte de vallée encaissée entre les deux grandes dunes qui dominent l’univers dans la région. C’est là où l’on trouve le service local de l’élevage, les vieux puits, les vieilles familles de propriétaires traditionnels…

Toute cette configuration a été bouleversée par l’exode rural vécu ici dès 1968. La modernité a signifié d’abord l’engagement profond de la jeunesse dans le militantisme kadihine de la fin des années 60 et du début des années 70. C’est une ville où l’on faisait la lecture collective des œuvres de Marx, Lénine, Mao et où on célébrait aussi le mouvement hippy à travers la reprise de chansons-cultes.

Je me souviens encore de la fin des années 60 où la génération Rajala, Ahmed Hababa, Oumar Sy, Bilal Werzeg, Ken Buggul, Diallo… animait des soirées avec des ballets engagés, des reprises de chansons «rock lislam»… Et plus tard, lé génération qui est la mienne, celle des Beddah, Rajil, Moulaye, Hemett, Amadou, Tah Zeyn, Bolli… verser dans la culture francophone classique… Un peu nous suivant, la génération Hendaya, Hamed, Latef, Blal… s’investir dans le nationalisme arabe. Jusqu’aux années 90, pas un vide.

…Et vint le PRDS, avec lui les listes pour les municipales, la haine, l’absence de débat, la fracture interne… La ville déjà prise d’assaut par le temps en prit un coup de plus. Abandonnée par les siens, Mederdra fut lentement ensevelie dans un linceul fait d’oubli et d’indifférence. La manifestation actuelle peut-elle lui rendre un coup de splendeur ? Espérons.

Mohamed Fall Oumeir






Source :
Oumeir Blogspot (Mauritanie)

samedi 21 janvier 2012

Maghta-Lahjar: "Nous sommes venus pour déboulonner Aziz"



"Nous sommes venus pour déboulonner le président Ould Abdel Aziz du pouvoir" c'est en ces termes que Mohamed Moustapha Ould Bederdine, s'est adressé aux habitants de Maghta-Lahjar.

Prenant la parole, lors du meeting de la COD,organisé ce jeudi,après-midi,le vice-président de l'Union des forces du progrès,Mohamed Moustapha Ould Bederdine, a informé les habitants de cette ville, que le pays connait une situation difficile.

Ould Bederdine a d'ailleurs dit à l'assistance, qu'ils sont à Maghta-Lahjar, pour voir comment ils vont se séparer d'Aziz et son entourage.

ALAKHBAR

Kiffa : «Patriotes libres contre l’arbitraire», une initiative commune contre Mohamed Ould Abdel Aziz


La capitale de l’Assaba, Kiffa, a connu hier vendredi, la naissance d’une nouvelle initiative qui se veut militante des droits de l’homme. Il s’agit de «Patriotes libres contre l’arbitraire».


L'appel de Moustapha Limam Ould Chavi'i à un front commun de toutes les formes d'opposition au régime actuel semble porter ses fruits
La constitution de cette initiative a été décidée en marge des meetings que la Coordination de l’Opposition démocratique (COD) organise depuis deux jours dans les wilayas de l’est. Elle a été rendue publique suite aux meetings de la COD à Guérou, le fief de Moustapha Ould Limam Chaf’i, et à Kiffa.

D’après le maire de la commune d’Oujeft (Adrar) et président de l’initiative, Mohamed Moctar Ould Hmeïne A’mar, «la formation de cette initiative vient en réponse aux demandes pressantes de la famille de Moustpha Ould Limam Chaf’i de défendre la cause juste de celui-ci».

L’initiative est composée de :
- Président : Mohamed Moctar Ould Hmeïne A’mar (UFP), maire de la
commune d’Oujeft.
Membres :
- Biram Ould Dah: président d’IRA-Mauritanie.
- Wane Abdoul Birane : président de TPAMN.
- Saleh Ould Hanenna, député et président de HATEM (PMUC).
- Yacoub Ould Moïne, député RFD.
- Moustapha Ould Bedreddine, député et vice-président de l’UFP.
- Saleck Ould Sidi Mahmoud, député Tawassoul.
- Nanna Mint Cheïkhna, députée RFD.
- Habou Sylla, députée UFP.
- Ahmed Ould Khattry, du Parti de l’Alternance démocratique.

L’initiative comprend également des représentants de la communauté mauritanienne en Europe et en Amérique.

Mechri Ould Rabbany
Noor Info

vendredi 20 janvier 2012

a veillée à Sélibaby




Bien que le recensement soit un peu plus souple, les conditions restent difficiles pour se faire recenser. Il faut affronter pour cette période le vent, la poussière et faim pour les résidents à Selibaby. Les populations souffrent car il faut quitter chez soi à partir de 19h pour espérer obtenir le ticket pour le lendemain.

J'attire vraiment l'attention l'autorité en place et celle de Nouakchott pour qu'elles trouvent ensembles des solutions rapides pour soulager nos pauvres citoyens.

Ceux de Selibaby souffrent beaucoup à plus forte raison que les populations qui sont obligées de voyager pour sur lieux à des heures impossibles et dans des conditions difficiles et couteuses pour leurs faibles revenus.

Une solution provisoire au moins peut être envisagée pour le moment qui consiste seulement à les laisser entrer dans la cours qui très vaste; ainsi elles seront à l’abri du froid ,de la poussière, des chiens errants et peut-être même des serpent et scorpions.

Merci

www.cridem.org


Source :
kommen2

mercredi 18 janvier 2012

Fondé Mayel / Darel Barka : L'inauguration d'une école se transforme en rififi entre le commissaire de police et le commandant de brigade de gendarmer




Dimanche 15 janvier, les populations de trois localités (Reghbe 1, Reghbe 2 et Reghbe 3) qui ont opté pour la création d'une école de regroupement avaient pris rendez-vous avec les autorités locales et régionales ainsi que les partenaires au développement pour justement l'inauguration de l'école de regroupement El Wivagh située à 11 kilomètres du village de Darel Barka.

Aussitôt après l'arrivée de la délégation officielle dirigée par M. Ahmedna O Mohamed Lemine, Hakem de la Moughataa de Boghé, une vive altercation éclate entre les deux principaux responsables en charge de la sécurité dans l'arrondissement de Darel Barka. En effet, Abdou O Abass, commissaire de police de Darel Barka, somma en vain, publiquement le Commandant de Brigade Sidi Mohamed O Ejmeîli de quitter Fondé Mayel qui affirme t-il relève territorialement de sa compétence.

Plus grave encore, il intima l'ordre à ses subordonnés de dégager le gendarme de force des lieux. " Aarnouh, Aarnouh !' s'écriait le commissaire s'adressant à ses hommes. Le Hakem intervient en essayant de tempérer le policier mais en vain.

Même si l'endroit sur lequel se trouve le gendarme relève de sa zone de compétence, ce dernier y est pour les besoins d'une cérémonie inaugurale a fait remarquer le Hakem. Mais le policier furieux refuse d'écouter le message de son chef en lançant à l'endroit de ce dernier "ce sont mes compétences ce n'est pas toi qui m'a attribué ces prérogatives ".

Le Commandant de brigade était débout avec les officiels gardant son calme et son sang froid, le commissaire s'avança pour tenter de l'empoigner. Et, c'est là que certains individus s'interposent entre les deux hommes pour éviter le pire au moment où le commissaire ordonna à ses subordonnés de le dégager manu militari des lieux.

Face aux agissements du policier, un grand désordre s'installe dans la foule, le préfet somma les deux hommes de tenue de quitter les lieux et de rejoindre leurs postes de travail à Drael Barka. Le commandant de brigade s'exécute immédiatement, le commissaire de police refuse d'obtempérer. Et cette scène s'est déroulée en présence de plus de 200 élèves, parents d'élèves et cadres de l'Etat Mauritanien et des partenaires au développement de notre pays.

Même les villageois qui ont organisé la cérémonie inaugurale ont dénoncé auprès des parties belligérantes des intentions malveillantes de vouloir saboter délibérément l'évènement. Une source digne de foi cependant, raconte que les deux hommes s'étaient vivement chamaillés le 19 novembre 2011 dans le village de Loboudou (commune de Darel Barka) en présence d'une délégation étrangère. Ils en étaient venus encore aux mains raconte la même source.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Zoueratt : Débrayage dans le secondaire.




Les enseignants du secondaire ont entamé ce mercredi un arrêt de cours pour protester contre les conditions difficiles d’habitat dans la cité minière. Selon les organisateurs, le mouvement a ainsi touché les quatre établissements de la ville à des proportions suivantes : 100% au collège 1, 100% au collège2, 67% au collège3, soit un pourcentage total de 87% de grévistes.

A son tour le DREFP, Ali Ould Alada a déclaré que le taux de présents avec le personnel d’encadrement qui a enseigné est chiffré à 45% alors qu’il est de 32,39% sans le personnel d’encadrement donc 67% de participation.

A Rappeler que les fonctionnaires de l’Etat de façon générale et les enseignants de façon particulière souffrent de problèmes récurrents de logement à Zoueirat où les prix de location montent en flèche sans arrêt.

Dans la cité Snim, une chambre de ¾ se loue 15 000 um, d’autres chambres à 20 000UM, soit 50000, 60000 ou 70000 UM la maison. Les enseignants déplorent aussi « l’utilisation faite des logements sociaux de la Snim où des agents de la société font des contrats de location avec des commerçants et hommes d’affaires véreux, qui, à cause de l’appât du gain, font de la spéculation des prix de location ». A noter enfin que les professeurs ont promis d’entreprendre d’autres actions, si leurs doléances ne trouvaient pas de solutions.

Compte-rendu Djibril SY/ CP Tiris ZEmmour.


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

mardi 17 janvier 2012

09:17 Don au profit des enfants nécessiteux de Nouadhibou




Le quartier périphérique « laweyna » a connu un engouement la matinée du samedi 07 janvier 2012. Une forte délégation (57 personnes) composée spécialement de citoyens allemands membres de l’association Dust- and- Diesel, de partenaire de l’ong AEPN (Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux) a effectué une visite des locaux de la dite ong et des salles de classes ouvertes au profit des enfants issus de familles démunies.

Les partenaires allemands ne font pas le déplacement les mains vides. Ils ont offert beaucoup de cadeaux composés de vêtements, chaussures, fournitures scolaires, matériel médical…

Apres la cérémonie de réception des dons, le convoi s’est ébranlé pour se rendre dans un autre quartier périphérique nommé « Base » où l’ong AEPN dispose de deux lots fruits du partenariat avec l’ongAllemande.

Cette dernière s’engage à valoriser ces lots en prenant entièrement en charge la construction et l’équipement d’un orphelinat et le début des travaux est prévu en fin de l’année 2012. Des matchs de gala étaient aussi au programme durant l’après-midi. Les vainqueurs ont été primés.

L’AEPN a offert un dîner à la délégation pour finir cette journée en beauté. L’antenne de l’ong AEPN à Nouakchott recevra les visiteurs allemand ce jeudi matin 12 janvier. Sur recommandation des partenaires allemands l’AEPN ouvrira prochainement une antenne régionale à Kaédi

Abou Ba

cridem

Aux kaédiens !




Sans distinction de race, de sexe, d’âge et d’appartenance politique, j’interpelle mes concitoyens à bien regarder et voir le chantier partout à kaédi : la construction de la route dans le cadre du PDU.

Un chantier du genre (la route goudronnée reliant l’aéroport à l’abattoir frigorifique) avait eu lieu depuis les années 70s, au temps de Feu, Youssouf Koita. Combien de décennies sont écoulées ?

Si la même chose devrait avoir lieu, nous qui étions un peu conscient au moment de cette première réalisation, devrons saisir l’occasion pour que l’exécution et le travail en cours soient effectués dans les règles de l’Art. Car, à quand la prochaine ?

Nos mamans, nos sœurs ,nos frères, oncles ,grand pères et épouses qui, chaque matin s’approvisionnent au marché de Kaédi, sans bien sur, négliger nos ressortissants des villages environnants ,qui, d’ailleurs animent le commerce dans cette localité, en regardant à droite, à gauche, devant et derrière, ne verront que les terrassements des travaux sur la direction de la Place Mama N’Diaye.

Mais l’allure des travaux au point M (Mama N’Diaye) donne le présage de mauvaise finalité. Car la ligne tracée fausse totalement le paysage de la dite Place. La seule et unique raison en est que, la route ayant été utilisée à des fins égoïstes par la construction d’une fosse et autres….

Depuis quand, même au temps de la grande gabegie, peut on permettre à un individu de s’approprier de la voie publique ? Des maisons, des boutiques, des marchés, etc… n’ont-ils pas été démolis à Nouakchott ? A Kaédi, par les temps qui courent, la même chose n’a-t-elle pas été faite dans tous les autres quartiers de la ville? Et alors pour quoi les mêmes règles de justice ne sont pas appliquées à tous ?

C’est pour cela, nous croyons à l’existence de la corruption qui est encore très loin d’être abolie chez nous ; une bagatelle de 6.000.000(Six Millions) de nos Ouguiyas aurait été versée pour que les regards et les langues surpassent les édifices illégalement élevés dans la voie publique. Mes chers kaédiennes et kaédiens restons soudés à jamais pour que la Place Mama N’Diaye, au lieu de devenir la Perle de Kaédi ne devienne le dépotoir des ordures et eaux usées de kaédi.

kayhaydiyen


www.cridem.org


Source :
Dimbe Dior

Teyfour : Le ridicule ne tue pas.




Mi-décembre dernier un homme bien connu dans le milieu politique de Rosso, annonçait au cours d’un diner organisé à son domicile son ralliement sans conditions à la coordination de l’UPR dirigée par le député Slama Ould Meïne.

Ce dernier, ainsi que le maire Fassa Yerim et le député Ould Moutaly et de nombreuses personnalités étaient bien entendu aux premières loges. Mohamed Vall Teyfour avait alors décliné (en prenant à témoin plusieurs imams et érudits invités pour la circonstance) les raisons de son ‘divorce’ avec l’autre tendance : celle du sénateur Mohsen.

Pendant la cérémonie, certains observateurs ont laissé entendre que Teyfour ne faisait que de la surenchère : selon eux il cherchait juste à se faire ‘acheter’ par Mohsen et ses partisans mais certaines personnes qui voulaient bien croire qu’il restait un minimum de dignité à cette ‘vieillerie’ ont affirmé que l’homme avait franchi le rubicon et ne pouvait plus retourner sa veste.

Ils se sont lourdement trompés. Teyfour, le comédien et dirigeant de la fameuse troupe ‘Sbeyniyatt’ a bien retourné sa veste pour retrouver Mohsen et cracher son venin sur Slama O. Meïne, Moutaly, le Pr. Fassa et leurs amis politiques. Cela n’étonne personne même si beaucoup sont indignés par le comportement de quelqu’un qui après plusieurs décennies dans la politique devait avoir acquis un minimum de sagesse ou au moins un peu d’amour propre.

Autant l’homme est grand (au sens propre), autant il est petit, léger et inconséquent. Moins de deux semaines après avoir marché en première ligne contre le mouvement dit de la ‘rectification’ il était aux premières loges dans un meeting pro Abdoul Aziz. En fait il a habitué les rossossois à des retournements spectaculaires.

Comme on dit en Pulaar :‘O mo waawi ndiayam’ (C’est un bon nageur) mais il est temps qu’il comprenne qu’aux yeux de bien des observateurs il n’est plus qu’un minable clown d’une légèreté indicible. Un clown politique qui mérite plus de pitié que de mépris car plus personne ne lui fait confiance. Ceux qu’il rejoint se demandent toujours quand il va quitter et ceux qu’il quitte poussent un ouf de soulagement….

D. Aboubakry




www.cridem.org


Source :
rjtcd2011

lundi 16 janvier 2012

Quand la "colère" de la COD suscite l' ire des Imams .




Le vétéran des Imams des mosquées de Nouadhibou , a vivement critiqué le meeting que la coordination de l’ opposition démocratique( COD ) vient d’ organiser samedi dernier dans la capitale économique , sous le thème de la "colère" .
Selon l’Imam, l’islam interdit la colère qui n’engendre que les violences et les misères pour les peuples. Il a ajouté que le prophète Mohamed ( PSL), assimile la colère ( El ghadab ) au péché et qu’un fils de marabout comme Ahmed Ould Daddah , est mieux placé que quiconque pour le savoir . Au lieu d’exhorter les populations à la colère qui mène à la dérive, il devrait organiser un meeting pour leur apprendre l’endurance ( Essabr) , la bonne conduite et le respect du souverain ( weli El Amr) .
Ahmed Ould Daddah a pris le micro en plein meeting , pour répliquer à l’Imam du tic au tac, en précisant que l’immixtion de la religion dans la politique est justement à l’ origine des misères sociales.
Bedre Essine et Mohamed Ould Maouloud ont précisé tour à tour , que la politique n’est pas un système de croyances, mais une idéologie sociale. C’était donc , plus une sorte de conclave franc-maçonnique, qu’un meeting populaire de politiciens Mouslimin sincères , à la recherche de l' intérêt général . La COD a raté le train en marche et se limite aujourd’hui aux théories surannées comme ses députés périmés. Bedre Eddine , ente vem ! Est-ce pour courtiser la France- Afrique qui se dessine à l' horizon , après les prochaines élections d' avance perdues pour Sarkozy ? En tout cas, cette démarche ne lui vaudra jamais une place au soleil ! L'islam est une référence immuable et la malhonnêteté intellectuelle , suscite la colère de Dieu , le tout puissant plus que celle de la COD ! Cependant , ce meeting nous apprend au moins que cette coordination de l' opposition , est une génération ante- islamique (Asr El jahilia ) , dont il faut se méfier désormais.
. .
Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

dimanche 15 janvier 2012

URGENT : Opération spéciale Ouadane 2012 avec Point Afrique




A l’occasion de la 2e édition du Festival des Villes Anciennes qui se tiendra cette année à Ouadane du 4 au 10 février, le gouvernement mauritanien, via Point Afrique et Maurice Freund, organise un vol Paris / Atar / Paris du 5 au 8 février et finance le vol en intégralité.

Des circuits Atar / Ouadane / Chinguetti / Atar, en 4×4, hébergement en auberges ou sous tentes aménagées, sont proposés au public. Une simple participation aux frais est demandée :

150 euros + 97 euros de taxes d’aéroport.


Les visas seront délivrés à l’arrivée et probablement gratuits (organisation en cours).

Au-delà d’une simple action promotionnelle du Festival des Villes Anciennes, il s’agit là d’un geste fort de solidarité avec les populations de l’Adrar mauritanien qui subssent de plein fouet, et dans une indifférence quasi-générale, les dramatiques conséquences de l’arrêt brutal et total du tourisme.

La participation demandée est dérisoire en regard des frais engagés et des risques financiers encourus par tous les acteurs de cette opération. Seul un engagement moral est attendu des participants à ce voyage « pas comme les autres » : participer à la promotion de la saison 2012/2013. Car votre présence sur le terrain, vos témoignages à l’issue du voyage, les récits que vous ferez à votre entourage, les souvenirs, les photos que vous partagerez… seront le plus beau plaidoyer en faveur d’un pays qui nous a tant donné…

Les précisions pratiques nécessaires et modalités d’inscription seront disponibles dès lundi sur le site web de Point-Afrique ou par téléphone au : 04 75 97 20 40

Certains diront que c’est peu, que ce n’est rien… ou juste ridicule, un avion, comme ça, à Atar, pour quelques jours même pas une semaine…

Ceux qui ont vu la détresse cachée au fond des yeux des gens de l’Adrar savent… ils savent qu’on ne peut laisser un cri de désespoir se fondre et s’éteindre et se perdre… La réponse est loin d’être parfaite, c’est vrai. Mais c’est une réponse, une main tendue…

Je laisse bien sûr le dernier mot à Maurice Freund : « Il y a un engagement quand même… Ce n’est pas une promo. C’est, je l’ai déjà dit, un cri de désespoir… un besoin de croire que la Mauritanie n’est pas totalement abandonnée. »



Source :
Adrar-Info (Mauritanie)

Production minière: SNIM réalise un record "historique"




La Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) a réalisé un chiffre d'affaires de 415 milliards d'ouguiyas (1 milliard 439 millions $) en 2011 grâce à un volume de vente de 11,02 millions de tonnes de minerai de fer, selon un communiqué de cette entreprise.

La société a précisé dans son communiqué , qu'au 31 décembre 2011, le bilan des opérations au titre de la même année a enregistré " un record historique de la production minière (terrassements) à +105 millions de tonnes, soit 21% par rapport à 2010 ".

Pour l'Administrateur Directeur Général de la SNIM, Mohamed Abdellahi Ould Oudaâ, "l'année 2012 doit être dédiée à la qualité des produits et des services, comme elle doit être marquée par une gestion rationnelle des ressources de l'entreprise et la maîtrise des coûts de production ".
Alakhbar

IRA à Aioun, altercation !




Nos camarades emprisonnés par la gendarmerie de Ain Farba ont été transférés ce matin a Aioune pour être entendu par le procureur et ils sont assister par deux avocats dépêchés par IRA , qui sont Maitre Zayed El mislimine et maitre Bah Ould Mbarek.

les autorités sont donc déterminés à détourner l'affaire de l'esclavage avéré vers une affaire qui oppose la gendarmerie a l'IRA ( Arafat 2) ... et les esclavagistes ne sont inquiétés. ils ne sont même pas envoyer pour enquête, la justice a donc entière confiance a la gendarmerie qui ont bien savourés leur Mechoui chez les bourreaux.

Ce matin devant le tribunal d'Aioune il ya eu une altercation entre les sympathisants de IRA a Aioune et les parents des esclavagistes venu feter leur impunité garantie par le pouvoir raciste de Mohamed Ould Abdel Aziz , il ya eu plusieurs blessés des deux cotés et la situation est chaotique a ce moment ....(affaire a suivre)




Source :
IRA Mauritanie

Meeting de la COD à Nouadhibou : Pourquoi les négro-mauritaniens l’ont-ils boudé ?




De l’avis de plusieurs observateurs, le meeting de la colère organisé ce samedi 14 janvier dans la capitale économique est un véritable succès en termes de mobilisation des populations. En effet, de nombreux citoyens se sont rendus au lieu où a été organisé ce rassemblement politique.

Au cours de cette rencontre avec leurs militants et sympathisants, les différents membres de la conférence des présidents de la COD, de Saleh Ould Hanena à Ahmed Ould Daddah en passant par Ahmed Ould Sidi Baba, Me Mahfoudh Ould Bettah, Ould Bourbos, Ould Bedreddine et les autres, s’en sont violemment pris au régime de Ould Abdel Aziz qu’ils ont qualifié de tous les noms d’oiseaux et qu’ils ont accusé d’être à l’origine de tous les maux dont souffre le pays.

Les chefs de file de la COD ont également demandé à Ould Abdel Aziz d’entreprendre au plus vite des réformes sinon de plier bagages.

Si la Coordination de l’opposition démocratique a réussi faire drainer beaucoup de monde au meeting de la colère, il n’en demeure pas moins qu’une grande interrogation a effleuré bon nombre d’observateurs qui s’interrogent sur les raisons de la faible affluence des éléments négro-mauritaniens à ce rassemblement politique.

Certains expliquent cette faible présence du fait qu’il n’y a de figure charismatique au sein de la COD issue de la communauté négro-mauritanien, le seul parti dirigé par un ressortissant de la communauté noire en l’occurrence le PLEJ que dirige monsieur Bâ Alassane, du reste à la tête de la présidence tournante de la COD ne jouit pas d’une réelle assise populaire dans la capitale économique, d’autres avancent comme arguments que les barons locaux de cette communauté, à l’image de Ba Abdoulaye, directeur général de la SMCP, tiennent fortement leurs bases majoritaire dans la ville et donc ont réussi à mener une contre campagne demandant à leurs troupes de ne pas se rendre au rassemblement de l’opposition.

De notre CP à Nouadhibou
Bâ Ismaila



www.cridem.org


Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Sur instructions du président Aziz, 3.000 hectares de terres cultivables seront aménagés au profit des rapatriés.




La Mauritanie accueillera le 25 mars prochain, à Rosso, le dernier convoi de rapatriement volontaire organisé des réfugiés mauritaniens au Sénégal. La date du 25 mars symbolise la Journée de réconciliation nationale en Mauritanie.

En effet, cette commémoration arrive trois ans, jour pour jour, après la Grande Prière de Kaédi qui a vu la participation du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a convié l’ensemble des Mauritaniens à sceller la réconciliation nationale et à transcender, dans un élan de foi religieuse et de solidarité patriotique, les vicissitudes, les rancœurs, la tristesse, les ressentiments et les douleurs nés de deux décennies d’injustice.

Avec la reprise des mouvements de rapatriement le 29 novembre dernier, les observateurs ont remarqué l’engouement des réfugiés à regagner la Mauritanie, permettant ainsi le rapatriement de 22011 personnes, regroupées au sein de 5287 familles, en 94 convois.

« En plus d’un retour organisé et digne , les 22 011 personnes rapatriées ont eu à bénéficier de la disponibilisation pour chaque famille de parcelle d’habitat, la mise en œuvre des programmes sociaux de base (construction de six nouveaux forages, extensions d’adduction d’eau, construction de 54 mosquées, construction de 69 salles de classe et équipement de 14 écoles, réalisation de plusieurs aménagements agricoles.…), la mise à disposition au profit des familles des programmes d’activités génératrices de revenus, l’achat de 41 136 têtes de bétail dont 20 284 vaches laitières suitées et d’aliments de bétail, la fourniture d’éléments pour embouche ovine et l’aviculture familiale, la création et l’approvisionnement de 101 magasins communautaires en produits alimentaires, l’ouverture de 12 dépôts pharmaceutiques et leur fourniture en médicaments de base, l’achat de 91 moulins à grain et de 12 décortiqueuses pour les coopératives agricoles, la fourniture de matériel de teinture pour les groupements coopératifs féminins, l’achat de 27 pirogues équipées pour la pêche fluviale, la réalisation de 14 parcs de vaccination… » précise Mohamed Ould El Kory, directeur de la communication à l’Agence Mauritanienne d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) avant d’ajouter : « l’ANAIR a déjà commencé, comme elle en a reçu l’instruction du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, la réalisation du programme d’aménagement de 3.000 hectares de terres cultivables au profit des rapatriés.

Notre agence a déjà remis à plusieurs coopératives agricoles de rapatriés des périmètres hydro- agricoles. C’est le cas, à titre d’exemple, des populations du village de Médina Salam, commune de Tékane, au Trarza, avec un périmètre hydro-agricole d’une superficie brute de 57 hectares (50 hectares nets cultivables). Ce périmètre dont les coûts d’aménagement et de mise en valeur au cours de la dernière campagne agricole de contre-saison se sont élevés à soixante cinq millions six cents vingt cinq mille huit cents quatre vingt seize Ouguiya , entièrement supportés par le budget de l’ANAIR, bénéficie à une population totale de cent trente-huit ménages dont quatre vingt dix-huit ménages de rapatriés.

Au cours d’une première année d’exploitation, réalisée conformément aux techniques culturales modernes, et sur la base d’un rendement moyen prévu de 8 tonnes de paddy par hectare, la production globale dégagée par ce périmètre a été de quatre cents tonnes de paddy, la meilleure au niveau national.

Dans le même temps, l’exploitation de ce périmètre a produit plusieurs centaines de tonnes de sous produits agricoles (paille et son de riz), ce qui permet de couvrir largement les besoins alimentaires du cheptel du village pendant une période de soudure, estimée à quatre mois », conclut le directeur de la communication de l’ANAIR.



www.cridem.org


Source :
Mauritanie 24

Sous le linceul de l’abandon.



Nouadhibou… je n’y suis pas allé depuis plus de deux ans. Reprendre une route que je connais par cœur, arriver dans une ville qui est pour moi le résumé d’une Mauritanie que j’aime : celle du labeur, de l’enracinement et de la modernité… Plus de deux ans…

J’y suis parce que la ville vient de perdre l’un de ses fils prodigues, l’une de ses personnalités-clés, en même temps symbole d’une vertu qui a survécu aux flétrissures du temps, à la voracité de la loi du marché qui a façonné des générations, un homme qui s’appelle Moustapha Ould Ghallawi et qui vient de quitter ce monde.

Une vie remplie de bienfaits, de culture de l’abnégation, de culture de la vertu, de la mesure… Avec son épouse Aziza Mint Sbai, ils ont pu élever leurs enfants dans une atmosphère faite de bonté et de respect de l’autre.

Ils ont su inculquer quelques-unes des plus belles valeurs qu’ils ont héritées de leurs environnements respectifs… La perte d’un tel homme est l’occasion de faire ce déplacement pour présenter des condoléances que je réitère ici à tous les habitants de la région, aux familles restreintes Ehl Ghallawi et Ehl Sbai, aux enfants, aux petits-enfants…

Nouadhibou affiche une profonde tristesse malgré ses rues grouillantes. Le premier interlocuteur va vous parler de la crise économique… vous pourrez vous dire : «ces Mauritaniens qui se morfondent toujours. Toujours à se plaindre. Toujours à parler…» Il va pousser pour vous dresser un tableau noir de la situation… un diagnostic sévère qui n’implique cependant rien sur le plan de la vie de tous les jours. Ni révolte, ni grève, ni contestation exprimée au grand jour… pourtant nous sommes bien dans la ville de la contestation, «la ville frondeuse» comme on l’appelait du temps de Ould Taya…

Cette ville croule aujourd’hui sous la poussière et l’odeur fétide dégagées par les cinq usines de farine de poisson. Cinq usines fonctionnelles… sur un total de 37 agréments qui devraient bientôt se concrétiser. Ce sont des usines qui collectent la sardinelle pour la transformer en farine destinée aux marchés européens d’aliments de bétail et d’engrais.

Ailleurs, ces usines ne traitent que les déchets des prises. Ici, c’est bien le poisson en entier qui est transformé parce que, plus il y a de protéine, plus le prix est élevé. Ailleurs, toute usine qui s’installe doit répondre aux normes environnementales. Ici, aucune disposition n’est prise pour protéger l’environnement et les hommes.

Les odeurs pestilentielles dégagées par les cinq usines en activité font courir énormément de risques aux populations déjà affectées par des maladies respiratoires qui prennent l’allure d’épidémie. L’environnement, n’en parlons pas…

Nous sommes à cinq usines… et si toutes les usines prévues étaient en marche ? Et puis pourquoi cette ruée vers la production de la farine ? Il y a quelques années, la FAO a demandé aux pays producteurs de mettre fin à cette activité qui détruit une source importante de l’alimentation des hommes dans les pays concernés.

La FAO a réussi à amener le Maroc à démanteler une trentaine d’usines qui détruisaient ainsi la protéine dans un pays dont la population en a besoin. Toutes les usines démantelées au Maroc ont trouvé des partenaires en Mauritanie où elles ont commencé à s’installer. Nouadhibou en souffre avec cinq usines. A Nouakchott on en compte une.

Mohamed Fall Oumeir




Source :
Oumeir Blogspot (Mauritanie)

samedi 14 janvier 2012

Troubles, reconstitution, reconversion et réconciliation.



Voilà plusieurs années que l’UPR au Trarza, traverse une situation très difficile, lamentable Voire catastrophique. Certes, les autorités politiques leaders endossent la responsabilité de cette situation désastreuse.

Il y a lieu de signaler les débats et les assises de l’incontournable Ahmed Fall Tayfour, ont permis de faire l’historique des nos hommes ; c'est-à-dire le parcours politique durant ses cinq dernières années. Toutefois, le contenu de ces discussions nous incitera d’avoir de nouvelles visions et d’opinions à Rosso.

Par ailleurs, les débats du week-end dernier riches en enseignements, occasionneront certes des consultations curatives au sein de la section et de la sous section, conformément aux souhaits du président Mohamed Ould Abdel Aziz , dont le choix favorise la démocratie qui garantie la stabilité dans un esprit de groupe homogène pour une Mauritanie constructive.

Amadou Mokar Diop

UPR Rosso

www.cridem.org


Source :
Amadou Moktar Diop (UPR, Trarza)

Zouerat : La police saisie 2 kilogrammes de drogue.




2 kilogrammes de drogue, dissimilés dans le pneu d’une voiture de marque Nissan, ont été saisis, vendredi 13 janvier 2012, par la police à Zouerat dans la Wiliaya de Tiris Zemmour (nord Mauritanie). Le trafic opéré par une bande de jeunes.

Auparavant, la police avait arrêté, toujours à Zouerat, d’autres trafiquants qui transportaient une quantité de drogue dans un bidon de vingt litres.




www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

IRA – Mauritanie : Note d’information sur l’état de santé des détenus de Ain Farba se détériore.




Les militants de l’IRA (Dr Ely Ould Rava, Lehbouss Ould Amar, Abdallahi Abou Diop, et El Mehdi Ould Ahmedou) qui étaient parti assister un adolescent qui a fui l’esclavage et s’est adresser a IRA-Mauritanie, pour pouvoir porter plainte contre ses présumés bourreaux et libérer ses petits frères mineurs encore sous le joug de l’esclavage par ascendance, dans la localité de Agharghar, au centre-est de la Mauritanie, sont toujours incarcérés par la gendarmerie de Ain Farba pour leur deuxième jour consécutif.

L’ état de santé de ses militants d’IRA se détériore de plus en plus après qu’ils aient observé une grève de la faim en protestation contre leur arrestation arbitraire et le refus des autorités d’enclencher la procédure juridique en vigueur pour libérer les enfant esclaves et sanctionner les esclavagistes, la famille Ehel Khanvour.

Les conditions de détention des militants anti- esclavagistes sont inhumaines car ils sont menottés et torturés physiquement en plus de la torture psychologique et l'humiliation dont ils font objet depuis leur arrestation lorsqu’ils ont entamé un sit-in de protestation pacifique contre l’impunité accordée par les autorités à la famille coupable en flagrant délit de pratiques esclavagistes.

IRA – Mauritanie , s’engage jusqu’au bout du sacrifice dans cette affaire et,

- Alerte l’opinion publique nationale et internationale sur le régime de détention inhumain et pouvant conduire à la mort ou à de fortes dégradations de la santé des détenus

- S’élève encore une fois contre la stratégie de l’Etat mauritanien qui s’en prend aux plaignants contre l’esclavage au lieu de punir ceux qui en sont coupables ;

- Lance un appel pressent aux organisations et organismes nationaux et internationaux, aux défenseurs des droits de l’homme et aux partis politiques, pour faire pression sur le pouvoir du général Aziz pour qu’il applique la loi 0048 /2007 incriminant l’esclavage, sur ce cas de pratiques avérés d’esclavage et bien d’autres pendants devant la justice et pour libérer les quatre militants d’Ira :le journaliste El Mehdi ould Lemrabott, le Dr Ely ould Ravee, Lehbous ould Omar et Abdallahi Abou Diop ;

Nouakchott le 13/01/2012

La commission de communication

Don au profit des enfants nécessiteux de Nouadhibou


.

Le quartier périphérique « laweyna » a connu un engouement la matinée du samedi 07 janvier 2012. Une forte délégation (57 personnes) composée spécialement de citoyens allemands membres de l’association DUST- AND- DIESEL.De partenaire de l’ONG AEPN (Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux) a effectué une visite des locaux de la dite ONG et des salles de classes ouvertes au profit des enfants issus de familles démunies.

Les partenaires allemands ne font pas le déplacement les mains vides. Ils ont offert beaucoup de cadeaux composés de vêtements, chaussures, fournitures scolaires, matériel médical… Après la cérémonie de réception des dons, le convoi s’est ébranlé pour se rendre dans un autre quartier périphérique nommé « Base » où l’ONG AEPN dispose de deux lots fruits du partenariat avec l’ONG Allemande.

Cette dernière s’engage à valoriser ces lots en prenant entièrement en charge la construction et l’équipement d’un orphelinat et le début des travaux est prévu en fin de l’année 2012. Des matchs de gala étaient aussi au programme durant l’après-midi.

Les vainqueurs ont été primés. L’AEPN a offert un dîner à la délégation pour finir cette journée en beauté. L’antenne de l’ONG AEPN à Nouakchott recevra les visiteurs allemand ce jeudi matin 12 janvier. Sur recommandation des partenaires allemands l’AEPN ouvrira prochainement une antenne régionale à Kaédi.

www.cridem.org


Source :
Abou Bâ
| Education, Culture, Littérature, Musique
| Lus : 58

jeudi 12 janvier 2012

Rosso : Ould Teyvour tergiverse au sein de l’UPR.




Il y a certains hommes politiques qui sont tellement instables au point qu’il est difficile, voire impossible, de les ficher dans un cadre politique précis. C’est le cas de l’ancien député de Rosso et actuel président de la troupe artistique des « Sbeyniyatt » Mohamed Vall Ould Teyvour.

En effet, cet homme qui depuis l’avènement du parti UPR a toujours été l’un des piliers du sénateur Mohamed El Hassen Ould El Hadj dit Mohssen jusqu’il y a deux semaines, précisément le jeudi 15 décembre 2011 date à laquelle il a boudé le sénateur.

Ainsi, il a le plus simplement du monde organisé un dîner chez lui au profit de la tendance UPR dirigée par un autre ancien député de la ville non moins connu répondant au nom de Slame Ould Meine, avec lui l’actuel maire de Rosso Fassa Yérim et l’actuel député Ould Moutali.

Au cours de ce dîner, Ould Teyvour n’a pas manqué d’éloges à ses hôtes tout en s’attaquant sans retenue au sénateur et sa tendance. Il a enfin annoncé son ralliement, sans conditions, au groupe du maire. Nous avons eu la malchance de titrer dans le site CRIDEM « La coordination UPR de Rosso enregistre un ralliement de taille ». Mais nous ne sommes pas restés longtemps sans nouvelles de Teyvour.

Il a vite retourné sa veste pour revenir dans les bras du sénateur au profit duquel il a réorganisé deux dîners successifs le jeudi et le vendredi derniers. Sans surprise, Ould Teyvour prend la parole pour dire ceci : « je n’ai jamais cherché à me séparer de Mohssen car c’est mon frère et nous sommes inséparables.

J’ai organisé la dernière fois un dîner au maire et au député tout en annonçant mon ralliement à eux c’était juste un leurre à travers lequel je voulais exprimer un petit mécontentement contre mon frère Mohssen parce que mon fils a poignardé un jeune garçon, j’ai été emmené à me déplacé à Nouakchott pour rester au chevet de la victime, mon frère Mohssen ne m’a pas rendu visite, alors je me suis fâché.

J’ai alors invité Fassa et Moutali mais ils savent dans leur fort intérieur que je ne suis pas avec eux. Moutali est un milliardaire mais il ne peut jamais rendre un service à quelqu’un ni même à un artiste quelque soit la prestation de ce dernier. Dans sa maison, il ne reçoit pas les pauvres, il ne rend visite à personne. Par contre Mohssen est l’ami des pauvres, il leur donne son argent, il leur rend visite, il les reçoit comme des frères chez lui.

Il a fait de Rosso ce qu’elle est aujourd’hui, la politique à Rosso n’a pas de sens sans Mohssen car il n’a pas besoin de nomination, son père était un grand commerçant à Rosso et il a toujours été du côté des faibles : tel père, tel fils. Donc Mohssen n’est pas comparable avec Fassa et Moutali qui ne valent pas grand-chose et n’ont personne derrière eux… »

Tels étaient les propos de Mohamed Vall Ould Teyvour le vendredi 6 janvier dernier dans sa maison à Ndiourbel dans laquelle il avait reçu trois semaines auparavant Fassa, Slame et Moutali avec tous les honneurs d’hommes respectables.

Jiddou Hamoud Derdeche


www.cridem.org


Source :
SneibaMohamed.over-blog (Mauritanie)

Les autorités mauritaniennes tentent de camoufler l'affaire de trois victimes d'esclavage à Teintane



Communiqué de presse d'IRA-Mauritanie

Une Importante délégation de l’IRA MAURITANIE est actuellement en sit in dans les locaux de la Brigade de gendarmerie d’Ain Farba dans le département de Tintane, wilaya du Hod el Gharbi. Pour cause le commandant de Brigade de Ain Farba Adjudant Boubout, qui était semble-t-il informer de leur déplacement est en train de jouer sur le temps certainement pour camoufler cette affaire d’esclavage avéré >. Depuis l’arrivée de la mission cette après-midi a Ain Farba le commandant de brigade n à cesser de les intimider, il a même porté la main sur le journaliste rédacteur en chef de elmuchahid .net, qui accompagne la délégation. Il est en train de chercher a convaincre le plaignant de laisser tomber cette affaire au lieu d’aller chercher les esclavagistes et les victimes.

Tout a commencé quand Med Lemine Ould Mbarek Ould Laghdhaf est venu demander à IRA de l’aider a libéré ses deux frères (mineurs) Taleb Jidou et Mohamed El Mokhtar, et sa sœur (mineure)Aynna mint Mbarek, tous tenues en esclavage par Mohamed Nouh Ould khanfour et son épouse Louty mint Gardy qui habitent dans la commune de Agharghar.

IRA Mauritanie met en garde contre l’agissement des autorités dans le département de Tintane et exige l’enclenchement de la procédure visant à libérer ces esclaves et arrêter les esclavagistes, ceci en application à la loi 0048/2007 .

Nouakchott le 10/01/2012

La commission de communication

le 10 janvier 2012

COD : Invitation.




La Commission de Communication de la COD invite les représentants de la presse nationale et internationale à assister au meeting que la Coordination organise

Le samedi 14 janvier 2012 à 17heures,

Place de la tribune officielle à Nouadhibou.
www.cridem.org


Source :
COD via Idoumou Mohamed Lemine Abass

Réouverture en septembre prochain de l’Ecole agricole de Kaédi, en Mauritanie, après 16 ans de fermeture.



L'Ecole nationale de formation et de vulgarisation agricoles de Kaédi (ENVA), en Mauritanie, rouvrira ses portes en septembre prochain après 16 ans de fermeture, a annoncé mercredi à Nouakchott le ministre mauritanien du commerce, de l'industrie, de l'artisanat et du tourisme, par intérim ministre du développement rural, Bamba Ould Dermane.

Une enveloppe de 1,5 milliard d’ouguiyas (5,1 millions de dollars américains) a été ciblée pour couvrir les investissements nécessaires à la remise en marche de l’ENVA, a précisé Ould Dermane à l’ouverture d’un atelier de sensibilisation et de concertation à ce sujet avec les partenaires du secteur du développement rural, mercredi à Nouakchott.

Il a ajouté qu’une requête relative à ce montant a été soumise à la Banque mondiale pour l’intégrer dans le Projet d’appui à la formation professionnelle, financé par l’Agence internationale de développement.

Créée en 1962, l’ENVA a formé de nombreux cadres techniques qui ont joué un rôle capital dans le développement du monde rural en Mauritanie. Sa fermeture en 1995, due à une vision brouillée chez les décideurs de l’époque, selon le ministre, a causé le délabrement d’un grand nombre d’installations et d’équipements agricoles.

www.cridem.org


Source :
Agence de Presse Africaine

RPC forme sur les techniques d'animation et de communication.




L’auberge de Bababé abrite du 11 au 14 Janvier un séminaire de formation en techniques d'animation et de communication externe au profit des organisations membres des réseaux locaux de Kaédi et Bababé Celle formation réunie une trentaine de participants.

Organisée par RPC ( réseau pour la promotion de la citoyenneté ) , cet atelier de quatre jours après celui de Kaédi en est aminé par Malal samba Guisset consultant en développement communautaire.

Rappelons que le projet RPC que coordonne Mme Salimata Sow est en partenariat avec junta de andalucia et intermon oxfam. Il vise à renforcer la société civile locale pour participer et contribuer efficacement au suivi et à l’évaluation des plans de développement de quatre communes de Mauritanie ( Rosso, Boghé, Bababé et Kaédi ).
www.cridem.org


Source :
Ba Basf

Bienvenue au festival nomade.




Depuis 2009, le Festival Nomade a lieu chaque année, en Mauritanie et… au Canada. L’objectif de cet événement d’envergure est double : célébrer la culture nomade mauritanienne dans ses dimensions humaines, culturelles et économiques; et faire mieux connaître les richesses de ses traditions dans le pays lui-même ainsi qu’à l’étranger.

Fidèle aux valeurs nomades, le Festival parcourt la planète à la rencontre de l’Autre. Point de convergence de personnes et de groupes d’horizons divers, il favorise les échanges culturels et le partage des connaissances et pratique un écotourisme respectueux de l’environnement et des coutumes et traditions locales.

Le cinquième Festival Nomade se déroulera du 24 janvier au 5 février 2012 en Mauritanie. Cette année, les activités accorderont la priorité à l’écotourisme et au développement durable dans la région d’Ividjaren :

Consultation des populations locales pour déterminer leurs besoins; Plantation d’arbres, installation d’une pompe à eau solaire, développement maraîcher et fruitier en prévision de la sécheresse estivale; Déploiement d’un projet pilote d’énergie solaire pour l’éclairage et la production alimentaire; Construction de maisons en sacs de sable selon une conception moderne inspirée des ressources locales et de techniques architecturales de lutte contre la désertification.

Une flamboyante course de chameaux (le 28. janvier) à laquelle sont conviés les nomades du monde entier! Les participants vivront également la vie des nomades en caravane pendant plusieurs semaines. Ils apprendront à monter les chameaux et parcourront le désert à la recherche de pâturages pour leurs animaux.

Pour en savoir davantage: Atigh Ould +1 514 948 9993 atighs@gmail.com www.nomadefestival.com

Historique des éditions passées

À l’hiver 2009, pour la première édition, des nomades ont afflué des quatre coins de la Mauritanie pour célébrer le dynamisme de leur culture : jeux traditionnels, musiques, danses – et une course de chameaux qui a rassemblé plusieurs centaines de participants! Cet événement, dont le rayonnement a dépassé toutes les espérances, a été organisé en collaboration avec le ministère du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme et le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports de la Mauritanie, la Mairie de Tingadesh ainsi que les élus et l’ensemble des collectivités de la wilaya de Trarza.

En janvier 2010, le Festival installe de nouveau sa khaïma en Mauritanie : une caravane du sel (ravgue) emmène les participants à dos de chameaux depuis le village d’Ividjaren jusque dans les sebkhas de l’Inchiri, puis retour à Nouakchott. Cette épopée se conclut par une exposition avec danse d’accueil de la caravane, dégustation de plats traditionnels du Québec, après-midi de contes et tours de chameaux au Centre culturel français Saint-Exupéry.
En octobre 2010, pour la première fois de son histoire, le Festival Nomade plante sa tente en terre nordique. Au menu de cette grande première montréalaise : débats (en collaboration avec le Département d’anthropologie de l’Université McGill), projections de films, concerts, soirées de méditation, gastronomie, contes en plein air… Venu expressément de Mauritanie pour le Festival, le griot Jemal Oud Abba séduit l’auditoire de ses chants évoquant la vie dans le désert. Le Festival consacre une journée aux femmes nomades, et une autre aux réfugiés ainsi qu’aux migrants.

En décembre 2011, la deuxième édition montréalaise rassemble sous une khaïma déployée en pleine ville des universitaires et des artistes autour de thèmes nomades : panels de réflexion, bazars, soirées de musique, danse, contes et parole, improvisation musicale... Comme à chacune de ses éditions, le Festival perpétue avec bonheur la tradition d’hospitalité des nomades : chaque soir, les participants et le public sont invités à un grand repas collectif qui met en valeur les spécialités mauritaniennes.

En 2012, une édition double Du 24 janvier au 5 février 2012, le Festival reprend le chemin de la Mauritanie. Cette année, les activités accorderont la priorité à l’écotourisme et au développement durable dans la région d’Ividjaren : consultation des populations locales pour déterminer leurs besoins; plantation d’arbres; installation d’une pompe à eau solaire; développement maraîcher et fruitier en prévision de la sécheresse estivale; déploiement d’un projet pilote d’énergie solaire pour l’éclairage et la production alimentaire; construction de maisons en sacs de sable selon une conception moderne inspirée des ressources locales et de techniques architecturales de lutte contre la désertification.

Les participants vivront également la vie des nomades en caravane pendant plusieurs semaines. Ils apprendront à monter les chameaux et parcourront le désert à la recherche de pâturages pour leurs animaux. Le Festival Nomade-Mauritanie 2012 se terminera par une flamboyante course de chameaux à laquelle sont conviés les nomades du monde entier!

La même année, renouant avec les latitudes nordiques, le Festival Nomade redéploiera sa khaïma à Montréal, au Canada. Le public sera invité à des conférences sur le nomadisme, des expositions et des spectacles de musique, de danse et de paroles. Bâtissant sur le succès des éditions montréalaises antérieures et sur la réputation qu’il s’est acquise auprès du public canadien, le Festival proposera cette année une programmation encore plus étoffée qui lui permettra de sensibiliser un auditoire encore plus nombreux et diversifié aux questions nomades ainsi qu’à la culture et aux traditions mauritaniennes.

À suivre…


www.cridem.org


Source :
Ould Abdallahi El Atigh