mardi 17 janvier 2012

Teyfour : Le ridicule ne tue pas.




Mi-décembre dernier un homme bien connu dans le milieu politique de Rosso, annonçait au cours d’un diner organisé à son domicile son ralliement sans conditions à la coordination de l’UPR dirigée par le député Slama Ould Meïne.

Ce dernier, ainsi que le maire Fassa Yerim et le député Ould Moutaly et de nombreuses personnalités étaient bien entendu aux premières loges. Mohamed Vall Teyfour avait alors décliné (en prenant à témoin plusieurs imams et érudits invités pour la circonstance) les raisons de son ‘divorce’ avec l’autre tendance : celle du sénateur Mohsen.

Pendant la cérémonie, certains observateurs ont laissé entendre que Teyfour ne faisait que de la surenchère : selon eux il cherchait juste à se faire ‘acheter’ par Mohsen et ses partisans mais certaines personnes qui voulaient bien croire qu’il restait un minimum de dignité à cette ‘vieillerie’ ont affirmé que l’homme avait franchi le rubicon et ne pouvait plus retourner sa veste.

Ils se sont lourdement trompés. Teyfour, le comédien et dirigeant de la fameuse troupe ‘Sbeyniyatt’ a bien retourné sa veste pour retrouver Mohsen et cracher son venin sur Slama O. Meïne, Moutaly, le Pr. Fassa et leurs amis politiques. Cela n’étonne personne même si beaucoup sont indignés par le comportement de quelqu’un qui après plusieurs décennies dans la politique devait avoir acquis un minimum de sagesse ou au moins un peu d’amour propre.

Autant l’homme est grand (au sens propre), autant il est petit, léger et inconséquent. Moins de deux semaines après avoir marché en première ligne contre le mouvement dit de la ‘rectification’ il était aux premières loges dans un meeting pro Abdoul Aziz. En fait il a habitué les rossossois à des retournements spectaculaires.

Comme on dit en Pulaar :‘O mo waawi ndiayam’ (C’est un bon nageur) mais il est temps qu’il comprenne qu’aux yeux de bien des observateurs il n’est plus qu’un minable clown d’une légèreté indicible. Un clown politique qui mérite plus de pitié que de mépris car plus personne ne lui fait confiance. Ceux qu’il rejoint se demandent toujours quand il va quitter et ceux qu’il quitte poussent un ouf de soulagement….

D. Aboubakry




www.cridem.org


Source :
rjtcd2011

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