lundi 20 juin 2011

Honorable député nous ne comprenons pas votre silence.




Beaucoup de kaédiens qui connaissent le député Camara et tant d’autres habitants de la région du gorgol se posent ces genres de questions quand ils sont autour d’un thé, dans les salons dans les places publiques : -Avez-vous une fois entendu le député intervenir à l’assemblée nationale ?

Le député a-t-il une certaine formation intellectuelle ? Pourquoi n’expose t-il pas les problèmes que connaissent notre région ? Et pourtant les sujets qui préoccupent ne manquent dans une région comme le gorgol où l’engagement de l’état dans les processus d’un développement sérieux n’existe pas dans la plupart des cas, tardent ou se voient stoppés en cours de réalisations au profit d’autres.

Le député Camara dit Gaston n’est pas n’importe quel kaédien pour la simple raison de résider à Kaédi en permanence au cours des dernières décennies, d’y mener sa fonction professionnelle d’enseignant, d’y pratiquer la riziculture, d’y vivre l’évolution de la situation politique et sociale de la région et du pays…

Les différentes sessions parlementaires auxquelles il est presque présent lui offre des occasions de s’exprimer s’il se considère comme un représentant légitime et digne de sa région. Par exemple devant les ministres de l’éducation il pourrait évoquer la situation désastreuse que connaît l’école mauritanienne en général (nous rappelons qu’il assurait la direction d’une école qui en ruine suite aux fortes pluies se l’hivernage passé avant son accession accidentelle au poste de député).

Devant le ministre de développement rural il peut poser les multiples problèmes des exploitants agricoles auxquels il est sensé être bien édifié. Le député Samba donne l’impression d’être averti et sensible à tous les problèmes des populations de sa région quand vous l’entendez ou quand vous rencontrer les gens qui lui sont proches. Il donne par la même occasion l’impression qu’il plaidera un jour les causes de la population. Il attend et il fait attendre toujours sa région.il donne l’impression de quelqu’un qui vous met dans une salle d’attente où vous n’attendez rien.

Une chose est certaine ; aux élections législatives, si elles se tiendront et s’il se présenterait, les populations l’attendront et l’entendront.




www.cridem.org


Source :
Wone Abderahmane

Urgent/Les jeûnes manifestent contre la commune à Kaédi




Dans la matinée du lundi 20 juin, des jeunes ont manifesté au marché de la ville de Kaédi. Ils se sont ensuite dirigés vers la Mairie pour continuer leurs protestations. Cause de ces manifestations : Il aurait été attribué à un Monsieur une place stratégique du marché municipal de Kaédi. Ce monsieur serait un proche du wali du Gorgol.

La place en question est celle qui était occupé il y a quelques années par de vieux vendeurs de perles. L’attributaire de cette place y a érigé un hangar qui a été démoli ce matin par les manifestants composés essentiellement, selon nos informations, de jeunes du quartier de Touldé et de commerçants.

La police a dispersé la manifestation à coup de gaz lacrymogène et a procéder à quelques interpellations. Les jeunes interpellés ont été libérés. Le Wali aurait ordonné la suspension de toute occupation de la « place des vendeurs de perles » en attendant le retour à Kaédi du maire.

Le marché municipal fait en effet partie du patrimoine de la commune. Et, l’attribution des places y relève de prérogatives de cette commune.


khalilou Diagana pour Cridem

Nouadhibou : la population plébiscite le député Ould Bellali aux prochaines consultations électorales




C'est un attroupement de citoyens déterminé qui a répondu, ce vendredi 17 juin dans l'après-midi, à l'appel du parti El Wiam qui tenait sa première activité politique depuis sa création à la maison des jeunes de Nouadhibou.

Il faut reconnaître que la mobilisation était au rendez-vous, si l'on s'en tient à cet incontestable baromètre de l'opinion politique de la capitale économique qui s'est illustré par la présence massive des autochtones, des jeunes, les catégories socioprofessionnelles, les négros africains ainsi que la présence de plusieurs cadres et personnalités de différentes régions de Mauritanie.

Autant de groupes et de sensibilités, situés bien au- delà de la base sociologique des partis politiques.

Ce rendez vous politique était fort attendu depuis que le député ould Bellali a intégré le parti El Wiam , A la même occasion, le président Boidjel Ould Homoid qui présidait la cérémonie, en compagnie de plusieurs personnalités du parti dont notamment de député baba ould sidi, a déclaré dans une allocution que le député Ghassem sera officiellement le porte étendard du parti El Wiam à la prochaine élection municipale et parlementaire qui se déroulera octobre prochain.

Le succès de cette sortie du parti El Wiam tient au moins à deux facteurs déterminants : Le premier est d'ordre moral car la population de Nouadhibou estime que le député ould Bellali a été écarté de la commune d’une façon délibérée et qu’ il est temps de le réhabiliter pour qu’il soit à nouveau le porte parole et le protecteur des faibles et des démunis qui vivent une situation alarmante car tous les services publics ( santé , hygiène) sont défaillants et nul autre que Ghassem ne peut y faire face grâce notamment à son expérience passée à la tête de la commune .

Le deuxième facteur est qu'avec son nom, sa notoriété, son franc parler , défenseur acharné des droits des pauvres ‘’ destruction de eljedida’’ . Ould Bellali ratisse large, bien au-delà des partis politiques et même ceux de la majorité qui n’arrivent pas à émerger, et pour cause les querelles intestinales qui sévissent surtout au sein de l’union pour la république (UPR) . Il suffit pour s'en convaincre de poser la question même aux habitants de Nouadhibou qui ne s'intéressent pas à la politique pour s'en convaincre.

Notons cependant, que le député ould Bellali est le favori incontestable pour briquer le poste de l’édile de Nouadhibou en octobre prochain et qu' il est la seule personnalité qui porte les aspirations de cette population meurtrière.

www.cridem.org


Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

L’UNEM accuse l’Institut de Rosso de faire la source oreille a ses revendications


L’Union nationale des étudiants de Mauritanie (UNEM) a vivement dénoncé ce qu’il a qualifié de « situation difficile » de l’Institut supérieur des études technologiques (ISET) de Rosso.

Dans un communiqué dont une copie est parvenue à Sahara médias, l’UNEM déclare qu’il était prévu que cette la « gestion unilatérale de l’Institut par la désignation d’une équipe administrative globale et la possibilité pour le Conseil d’administration de jouer son rôle d’orientation et de contrôle ».

L’UNEM a également appelé à revoir les moyennes de passage très élevée, jugeant qu’en leur état actuelle, elles constituent « une épée de Damoclès suspendue sur la tête des étudiants ». Elle a aussi demandé la « généralisation des bourses à tous les étudiants dont le nombre réduit doit faciliter une mesure allant dans ce sens"
saharamédias