mercredi 30 mai 2012

Boghé : Un camion remorque écrase un enfant âgé de 8 ans

C’est un accident horrible et tragique qui a eu lieu le 28 mai 2012, aux alentours de 19 heures à proximité du Pélican hôtel de Boghé. Le camion remorque qui transportait du bétail en partance sur Nouakchott a écrasé le jeune garçon répondant au nom de Mohamed O Abdel Kérim, âgé seulement de 8 années. Le jeune traversait la route goudronnée avec un pneu lorsque le camion l’a fauché mortellement en broyant presque une bonne partie de son corps. Excepté la poitrine et la tête, tout le reste du corps de la victime a été broyé par les roues du camion. Les premiers qui étaient présents sur les lieux au moment du drame, ont éprouvé toutes les difficultés pour rassembler les parties du corps complètement déchiquetés par le camion. Les parents et bonnes volontés ont éprouvé toutes sortes de difficultés pour accomplir la toilette mortuaire, vu l’état dans lequel se trouvait le corps. L’enterrement a eu lieu dans la soirée en présence du père de l’enfant, Abdel Kérim O M’Bareck, un ex-militaire qui était sous le choc comme tous ceux qui étaient présents au cimetière. Sur les lieux du drame, quelques ossements trainaient encore au sol avant d’être ramassé plus tard et enterrés. Sur les circonstances de l’accident, un témoin oculaire qui s’appelle Limam Dia (propriétaire du cheptel qui était à bord du véhicule) et qui était lui-même dans la voiture raconte que le défunt traversait effectivement la voie goudronnée en passant sous un autre camion mal stationné sur la route. C’est lorsque le gosse est sortie de la carrosserie du camion avant de traverser définitivement la route que le véhicule l’a fauché mortellement en toute vitesse. Un autre témoin, un commerçant qui habite le coin affirme avoir vu le conducteur entrain de causer avec une autre personne dans la cabine au moment où il est tombée sur gosse. Donc à en croire ce dernier, il y’a eu un manque de vigilance de la part du chauffeur qui était distrait au où il est tombé sur l’enfant. En tout cas, cet accident relance de plus belle, le débat sur la nécessité ou pas de remettre les gendarmes couchés sur la route goudronnée. La mairie avait érigés des dos d’ânes mais à la veille de la visite présidentielle, les autorités en haut lieu ont demandé leur suppression. Alors que le médecin chef de Boghé dans un récent entretien avec la presse disait que les gendarmes couchés avaient réduit considérablement les accidents dans la ville. Des promesses avaient été faites de réaliser des ralentisseurs goudronnés à la place des ralentisseurs en béton. Mais on ne voit rien encore venir. En attendant, Minettou Mint Saleck, la mère du jeune garçon pleure son enfant qui lui été fauché à la fleur de l’âge. Jules Diop Cp de L’Eveil Hebdo au Brakna