samedi 22 juin 2013

Urgent : Sélibaby/ Une femme égorge deux jumelles

Une femme nommée Toutou a tué deux fillettes qui venaient juste d’être mises au monde par sa propre fille. Cette découverte macabre a été rendue possible par des chiens qui ont déterré et ramené les deux malheureuses déchiquetées, tout proche des habitations environnantes de la criminelle. Alertées, les autorités ont mis la main sur la femme qui n’a pas tardé à avouer son crime. Interrogé par les agents chargés de l’enquête, la jeune mère des nouveaux –nés qui répond sous le nom de Zeinabou affirme n’être au courant de rien et qu’elle s’était évanouie juste après l’accouchement ; La scène macabre s’est passée dans le quartier de Nejah-est.Selibaby. le dossier se trouve entre les mains de la juste... Affaire à suivre.
Malik jallo.

Lettre Ouverte: Objet : Plainte adressée aux autorités administratives et sécuritaires du Tagant

« Je me nomme Issa Ould Jowv Ex planton à la Direction Régionale à l’action sanitaire du Tagant. Je suis un paisible citoyen qui s’est toujours soucié d’entretenir de bons rapports avec les autres. A Tidjikja où je suis né et où je réside, je ne me rappelle pas d’y avoir, une seule fois, eu maille à partir avec quelqu’un et mes relations avec mon entourage et mes collègues de travail ont toujours été de bonnes relations. Seulement, je viens de subir la pure injustice de ma vie qui m’a été infligée par un grade en service au GR8 de Tidjikja. Ce dernier a attendu mon départ à Nouakchott pour s’introduire chez moi et abuser de ma fille. Cette dernière a , d’ailleurs, donné naissance à un enfant dont il est le géniteur. L’année dernière mon fils Sidi Ould Issa Ould Jowv est venu, à maintes fois, se plaindre auprès de l’ancien commandant du GR8 pour lui demander d’interdire son élément de fréquenter mon domicile, mais en vain. Le brigadier chef Sy et le brigadier actuellement à la retraite Houmbar, peuvent témoigner, eux qui ont toujours été saisis de cette affaire. Dés mon retour à Tidjika, j’ai, moi-même, saisi la justice pour me plaindre du tord subi par ma fille mais le juge d’instruction a réfusé de convoquer l’intéressé pour l’entendre. Je suis pratiquement à bout de patience et je n’aimerai pas me faire justice moi-même. C’est pour cette raison que je viens auprès des autorités compétentes pour leur faire part de l’injustice dont je suis victime et de l’attitude incompréhensible et paradoxale adoptée par le juge sensé pourtant instruire cette affaire et qui, contre toute attente, se permet de me chasser de son bureau sans autre forme de procès. D’ailleurs aux dernières nouvelles j’aurai appris que l’affaire est classée au nez et à la barbe de la partie plaignante. Je suis persuadé que le Mauritanie nouvelle prônée par son excellence le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz est une Mauritanie où l’injustice sera bannie à jamais. L’attitude affichée par le juge d’instruction auprès du tribunal de Tidjikja est inacceptable et je tiens à mettre en garde contre tout dérapage qui pourrait résulté de cette affaire si elle continue à être gérée de la sorte. »

Zone franche de Nouadhibou : Les journalistes du nord mécontents

Le débat organisé dans la soirée de lundi par TVM à propos de la zone franche de Nouadhibou n’a pas été au goût des journalistes de la Willaya de Nouadhibou. Considérant -à juste titre- qu’ils sont assez bien placés pour discuter de ce projet d’institution et poser des questions à propos, du fait qu’ils résident dans la capitale économique, les journalistes du nord n’ont pas apprécié qu’ils n’aient pas été sollicités pour participer au débat de la soirée. Une fois encore, les hauts responsables et les journalistes animateurs de Nouakchott ont uniquement fait recours aux hommes des médias résidant à Nouakchott. Et pour exprimer leur courroux, les journalistes de Nouadhibou ont décidé d’enclencher une série d’actions de protestations, dont des sit-in devant la Willaya de Nouadhibou, des marches en direction des grandes entreprises du nord. L’objectif est d’amener les responsables régionaux à les prendre en compte dans la diffusion de l’information, mais aussi à les associer dans des événements comme les débats et discussions qui tournent autour de questions relavant de leur cité. Il faut dire que Nouadhibou compte autant de journalistes que Nouakchott. En effet rares sont les institutions de presse de Nouakchott qui ne comptent pas des correspondants dans cette ville. Radio Mauritanie qui y a ouvert une station radio depuis quelques années, doit désormais compter avec la concurrence avec la politique de décentralisation adoptée par les télés et radios privées qui comptent s’installer sur place. Mais plus que tout, la ville de Nouadhibou compte, comme Nouakchott, de supports médiatiques qui lui sont propres, dont des journaux et des sites électroniques.
Denah.