
Le président de la République Moha
med Ould Abdel Aziz va présider ce jeudi 24 décembre le festival des Villes Anciennes. Cette 6e édition se tiendra à
Ouadane. Du 24 au 30 décembre prochain,
Ouadane, dans la wilaya de l’
Adrar, abritera la sixième édition du festival des villes anciennes.
Après avoir abrité l’évènement en 2012, la cité ancienne, qui fait
partie des quatre localités classées patrimoine mondial par l’Unesco,
revient à l’honneur.
Ouadane promet une édition mieux élaborée.
La ministre de la Culture et de l’Artisanat, Madame
Hindou Mint Aïnina, était ce week-end sur les lieux :
« Tout est fin prêt, avec les autorités administratives, politiques et les différentes parties prenantes de l’évènement », confie la ministre. Une assurance sur les préparations menées depuis des mois par des équipes affectées à cette tache.
Après le succès des précédentes éditions, qui se sont tenues depuis 2010 à Ching
uity, Tichitt, Oualata et
Ouadane, sous l’impulsion de président de la République
Mohamed Ould Abdel Aziz, ce festival des Villes Anciennes est devenu la grande messe culturelle attendue chaque année.
Ce qui oblige à d’avantage d’améliorations :
« Le défi, poursuit la
ministre de la culture et de l’Artisanat, c’est surtout d’imprimer à ce
festival une originalité. Et pour ça, des innovations ont été apportées.
Nous donnerons à voir des choses repensées, avec plus de créativités,
mais qui demeurent parfaitement encrées dans nos valeurs ».
Qu’il s’agit de l’art, de la musique, des expositions ou même des joutes poétiques, tout a été conçu dans la lecture de la
« revitalisation de notre patrimoine nationale ».
Aucune surprise sur cette insistance, si l’on sait que le Département
de la Culture a lancé le 7 décembre dernier au palais des Congrès, sous
la supervision du Premier Ministre
Yahaya Ould Hademine, son Programme national pour la Revitalisation du Patrimoine des Valeurs.
C’est là une œuvre qui tendra à la pérennisation de la mémoire de notre
histoire. Il en va ainsi de tous les aspects relatifs au patrimoine
matériel et immatériel. Et, en la matière, notre pays a beaucoup à
offrir.
Les visiteurs qui se rendront à
Ouadane, pourront non seulement redécouvrir le passé de cette cité, mais aussi s’imprégner de ce que furent
Chinguity, Tichitt, Oualata et d’autres sites de mémoire non encore classifiés par l’
Unesco.
Notre rôle dans le rayonnement de la culture islamique sera revisité,
tout comme notre statut de peuples de brassages et de culture
singulièrement portée sur la paix et la tolérance. La
Mauritanie, par son rayonnement, fut un lieu de brassages, de transmissions culturelles et religieuses.
D’où l’intérêt que lui accordent les fins connaisseurs des vestiges
historiques. Autant dire que toute la période, allant du 24 au 30
décembre, dans cette ville symbole la culture, résonneront à tous les
coins de rues nos épopées et la grandeur de nos traditions. Œuvres et
efforts ayant fait la construction de cette nation respectée par ses
voisins et visiteurs. Et ça, c’est un immatériel plus qu’important !
Le rendez-vous de
Ouadane sera alors celui des
symboles. Des infrastructures de santé et hôtelières ont été rénovées,
pour l’accueille des hôtes, des délégations ministérielles, des
diplomatiques, mais également de tous les Mauritaniens amoureux de leurs
patrimoines, puisque toutes les régions du pays auront droit à leurs
espaces d’expositions et d’animations.
Sans oublier de belles nuits avec des envolées poétiques, des
cantatrices et autres artistes du patrimoine ; des journées de
conférences avec des temps forts sur notre Histoire avec des écrivains,
historiens, universitaires et chercheurs. Il ne faudra pas manquer
Ouadane, qui sera belle et brillera de tous les sons !
MCA