jeudi 31 décembre 2009

Distribution de Kits Scolaires et Concert de Musique




L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Mauritanie a organisée le mardi 29 décembre à Tounguen (près de Rosso) une cérémonie de distribution de kits scolaires au profit des élèves de ce village (voir photos plus bas).

Les kits se composent de sacs-à-dos, de fournitures scolaires, et de T-shirts.

Par la même occasion les habitants du village dont des rapatriés venus récemment du Sénégal ont profité d’un concert de musique Bluegrass organisé par un groupe de musiciens américains du nom de Big Hillbilly Bluegrass Band (BHB), en visite dans notre pays depuis quelques jours.

Cridem

Info source :
Ambassade des Etats-Unis d’Amerique

mercredi 30 décembre 2009

Mauritanie : Ne laisser aucun enfant sur le bord de la piste

Kaedi, 30 décembre 2009 (IRIN) - Arrivés dès les premières heures du jour en charrette tirée par des ânes dans le village de Nima, à plusieurs heures de piste de Kaédi, dans le sud de la Mauritanie, le long du fleuve Sénégal, quelques volontaires du Croissant-Rouge mauritanien frappent à toutes les portes du village pour inviter les familles à faire dépister leurs enfants pour la malnutrition.

Equipés d’une toise, d’une balance et d’un brassard, les volontaires examinent les enfants, enregistrent les données, posent des questions aux accompagnants – souvent les mères - et réfèrent les enfants au centre de santé lorsque cela s’avère nécessaire.

Cette activité routinière est organisée de village en village depuis 2008. « On reste deux jours dans chaque village pour être sûr qu’on n’oublie aucune famille, même celles qui sont parties travailler dans les champs », a expliqué Samba Racine Diallo, superviseur de l’équipe de dépistage dans le périmètre de Nima.

Un véritable travail de fourmi, mais essentiel dans une zone où, selon la dernière enquête menée par le ministère de la Santé et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en juillet pour évaluer la situation nutritionnelle des enfants en période de soudure, les taux de malnutrition aigue globale atteignent 16,8 pour cent.

L’un des principaux objectifs de ces campagnes de dépistage au porte-à-porte, soutenues par la Croix-Rouge française, est donc de « récupérer tous les enfants » souffrant de malnutrition, a expliqué M. Diallo, y compris ceux qui sont encore au stade modéré.

Des campagnes de dépistage de la malnutrition sont régulièrement organisées au niveau des centres de santé, mais les familles ne viennent pas toujours jusque là. Pourtant, même si de nombreux facteurs autres que le dépistage et la prise en charge influent sur les taux de malnutrition – éducation, facteurs socio-économiques –, la Croix-Rouge comme d’autres organisations humanitaires estiment que la prise en charge de la malnutrition dès le stade modéré a très probablement une influence sur les taux de mortalité liés à la malnutrition sévère.

« Parfois, les familles savent [que l’enfant est malnutri] mais elles ont honte d’aller se montrer au poste de santé, surtout si [le soignant] est une personne plus âgée », a-t-il dit à IRIN. « Ou alors l’enfant est malade mais la famille ne [réalise] pas que c’est lié à un problème de malnutrition, elle se dit que l’enfant va finir par guérir ».

C’est ce qui est arrivé à la petite-fille d’Aminetou Gemoul. Lorsqu’il y a trois mois, sa fille est venue la voir avec l’enfant âgée de 18 mois parce que cette dernière était « très malade, mais sa maman ne savait pas pourquoi », Mme Gemoul, qui a reçu une formation d’agent de santé communautaire, a immédiatement compris et référé l’enfant au dispensaire de Koundel, à trois kilomètres de là, qui traite la malnutrition.

« L’enfant a été sevrée tôt parce que sa maman est retombée [enceinte], elle mangeait seulement de la semoule et du riz », a-t-elle raconté. « Quand je l’ai vue arriver si faible, j’ai cru qu’elle allait mourir ». La petite va mieux et est toujours suivie aujourd’hui.

D’autres raisons expliquent que les familles n’aillent pas toujours au dispensaire. « Les gens ont beaucoup de préoccupations », a dit Aminata Diack, ‘mère-relais’ dans le périmètre de Nima, dont le rôle est entre autres de sensibiliser les villages sur les questions de malnutrition ou encore d’hygiène, de les préparer aux campagnes de dépistage et de faire le suivi des enfants malnutris.

« Ils travaillent dans les champs, donc parfois ils oublient le jour du dépistage au centre ou du rendez-vous pour la prise en charge, ou alors ils sont occupés avec des travaux pénibles, comme aller puiser de l’eau. Ils sont aussi très pauvres, ils n’ont pas toujours les moyens d’aller jusqu’au [dispensaire] ».

C’est le cas de Khadiatou Ba, mère de trois enfants, dont le plus jeune âgé de deux ans vient d’être dépisté lors d’une autre opération porte-à-porte organisée le même jour dans le village de Tokomadji, à quelques kilomètres de Nima.

« Le petit est toujours malade, il ne mange pas bien et il n’a pas de poids, mais je n’ai pas les moyens d’aller au [dispensaire] », a dit la jeune mère de 25 ans. « Mon mari ne travaille plus : il faisait du transport de passagers et de marchandises avec sa charrette, mais maintenant les voitures peuvent venir jusqu’ici et les gens ne veulent plus de la charrette ».

La malnutrition est prise en charge gratuitement – grâce à un financement ECHO (Office d’aide humanitaire de la commission européenne) du projet mené par la Croix-Rouge française en partenariat avec le Croissant-Rouge mauritanien, le Programme alimentaire mondial et l’UNICEF - tout comme des pathologies telles que le paludisme et la tuberculose, prises en charge par l’Etat. Les consultations sont également gratuites, mais les familles doivent prendre en charge les ordonnances pour les autres soins.

La mise en place d’unités de prise en charge de la malnutrition a aussi considérablement facilité la tâche des dépisteurs : les familles font dépister beaucoup plus facilement leurs enfants sachant qu’ils seront pris en charge s’ils sont malnutris, a dit M. Diallo. « Dès l’ouverture [des services de prise en charge], on a pu récupérer des enfants sévèrement malnutris, maintenant ils sont sortis guéris et on les suit ».

« Les femmes sont vraiment très contentes, parfois elles dansent quand leurs enfants sortent guéris », a dit Mme Diack.

Les campagnes de dépistage porte-à-porte permettent aussi de localiser précisément où se trouvent les enfants malnutris, et de pouvoir assurer le suivi. « Lorsqu’un enfant continue à perdre du poids ou quand il ne se présente pas pour la prise en charge, je vais à domicile voir ce qu’il se passe, [vérifier] si la bouillie pour l’enfant est bien préparée, ou si l’hygiène est bien respectée : si ce n’est pas le cas, j’explique et je montre », a dit Mme Diack.

S’il est encore trop tôt pour évaluer scientifiquement l’impact du dépistage et de la prise en charge de la malnutrition, les données de l’enquête SMART indiquent que les taux de malnutrition dans les zones d’activités de dépistage et prise en charge sont largement inférieurs à la moyenne enregistrée dans cette région du sud de la Mauritanie – environ 12 pour cent, contre 16,8.

ail/



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Info source :
IRIN News - département d'informations humanitaires des Nations Unies

Partenariat Bruguière/Thialgou : Satisfecit réciproque et perspectives prometteuses.




Entre le village de Bruguière (France) et ceux de Thialgou et de Dioulom (Mauritanie) l’idylle a bien commencé. C’est toute une succession de rencontres et d’échanges fructueuses qui ont accouché d’un beau partenariat dont les fruits ont tenu la promesse des fleurs.

La dernière rencontre a consacré de manière spectaculaire la volonté de l’association AREMAU qui a piloté cette relation de traduire en actes concrets les liens entre des communautés décidées d’échanger, au-delà de leurs diversités et en dépit des distances géographiques.

En tout cas les populations des villages mauritaniens ont commencé à tirer les bénéfices de cette généreuse relation avec leur partenaire du nord. Il y a quelques semaines des containers de matériels divers d’une grande valeur ont été réceptionnés à Dioulom et à Thialgou dans une ambiance festive qui n’a pas laissé insensibles les hôtes français.

Les villageois ont su montrer qu’ils peuvent eux aussi en retour (malgré la modestie des moyens), offrir l’hospitalité légendaire mauritanienne. Après un séjour de quelques jours consacré à la consolidation des acquis de cette coopération exemplaire, le président de l’Aremau a, au nom de tous les partenaires ayant participé à la collecte de ce matériel depuis la France remercié tous ceux qui ont joué un rôle dans la réussite de cette opération humanitaire.

Monsieur Etienne Rivoire a loué l’esprit de collaboration et le sens de responsabilité qui a caractérisé cette action collective menée en commun entre les différentes volontés de part et d’autre. Au sujet de l’usage de ce bien précieux, M. Etienne a souhaité que les populations auxquelles il est destiné puissent en faire le meilleur emploi pour améliorer ses conditions de vie. Aremau selon son président ne compte pas s’arrêter là.

Cette association ambitionne de poursuivre ses actions et d’élargir les réseaux de ses relations pour pouvoir mieux répondre à ses projets. Les populations de Thialgou et de Dioulom ont à leur tour dit toutes la reconnaissance qu’elles ont pour cette aide de grande envergure qu’elles ont obtenu d’Aremau et de ses partenaires.

Des dons qui vont sans doute développer les coopératives villageoises et les performances scolaires. Au nom de tous ceux qui ont sacrifié leur temps et parcourir de longues distances pour apporter leur contribution aux populations mauritaniennes les responsables des villages bénéficiaires ont réitéré leur « On Ndiaraama » à leurs partenaires.

Les voix humaines ont répondu aux voies de l’humanitaire dans la fraternité et la confiance réciproque entre les peuples. Des valeurs qui se reflètent à travers cet idéal poétique de BA Amadou président d’honneur d’Aremau :

"Les ethnies s’entrelacent
Les ethnies se fondent
Le soleil illumine les cœurs

La chaleur humaine se partage
L’hospitalité se vit
De la dune au fleuve
De l’océan à la forêt"

Amadou Diaara



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Info source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

Mobilisation des cadres de Tidjikja et El Ghoudia en faveur de l’UPR




L’initiative de sensibilisation des cadres de Tidjikja et Ghoudiya organise un meeting de mobilisation en faveur de l’Union pour la République (UPR). Ce meeting se tiendra jeudi 31 décembre à 17 heures l’Hôtel «El Khater».

Placé sous le haut patronage de M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine président de l’UPR le meeting s’inscrit -annonce ses organisateurs- dans le cadre de l’appui au programme du président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz notamment le redressement du pays, la lutte contre la gabegie, la priorité accordée aux préoccupations des populations modestes ainsi que la mobilisation autour des objectifs principes et règlements de l’UPR.

Les superviseurs de l’Initiative M. Sidi Mohamed Ould Cheibany et Mme Fatimetou mint Iyaye, tous les deux membres du conseil exécutif de l’UPR , entendent faire adhérer à ce parti les individus et groupes issus de milieux contestataires et neutres, leur donner l’occasion d’exprimer leur adhésion et permettre à la direction du parti d’évaluer les efforts entrepris en ce sens.

Pour contacter les superviseurs de l’initiative

Tel : 644 65 24 / 631 93 62

Info source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Séyène (Gorgol) : Un éleveur tue un agriculteur à coups de hache

Dans la matinée du mercredi 30 décembre, à Seyène, village (commune de Ganki) situé à une quinzaine de kilomètres à l’est de Kaédi, une altercation entre un agriculteur de ce village et un éleveur à tourné au drame.

L’éleveur a donné un coup de hache à l’agriculteur qui, après avoir été conduit à l’hôpital de Kaédi, a rendu l’âme.

Cause de l’altercation entre les deux hommes, selon des témoins, les animaux de l’éleveur pâturaient dans le champ de l’agriculteur.

Khalilou Diagana
Pour Cridem



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mardi 29 décembre 2009

Lutte contre la désertification Lancement à Tidjikja du Programme d’actions concertées pour les oasis



Un atelier sur le lancement du Programme d’actions concertées pour les oasis (PACO) vient de se tenir à Tidjikja le 28,29 et 30 décembre. L’ouverture officielle de l’atelier a été présidée par le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires administratives Cheikh Ould Meddah accompagné du Hakem de Tidjikja Sid’Ahmed Ould Houweîbib, du commissaire de police de Tidjikja, le commissaire N’Diaye Al Housseynou, du Chef de Brigade la gendarmerie et de l’intérimaire du commandant de la garde de Tidjikja.
Organisé par l’ONG Tenmiya point focal en Mauritanie du Réseau Associatif du Développement durable des Oasis, cet atelier était une occasion pour sensibiliser les participants (responsables des quatre ADP de Tidjikja) sur les enjeux du RADDO et du PACO et sur le rôle des Oasiens dans la lutte contre la désertification. Le RADDO qui est un réseau Maghrébin des ONG intervenant dans le milieu oasien, est composé de la Mauritanie, la Tunisie, le Maroc et l’Algérie. Ce réseau est géré par un Comité permanant de suivi (CPS) constitué de quatre points focaux : L’Ong ASOC pour la Tunisie, APEB pour l’Algérie, ALCESDAM pour le Maroc et Tenmiya pour la Mauritanie. Ces ONG Maghrébines sont appuyées par des partenaires Européens : les ONG Françaises CARI et CCFD et l’Ong Espagnole CIVES MUNDI. D’ailleurs le PACO est financé par CAIXA (une Fondation d’une banque privée Espagnole) et par le Ministère Français de la coopération.
Les participants à l’atelier ont reçu d’amples informations sur les enjeux et le fonctionnement du partenariat qu’ils auront avec l’ONG Tenmiya et ils ont suivi avec intérêt les communications faites par les cadres de cette ONG : Sidi Aly Ould Zeine, Madwoury Tandia et Sidi Ould Ahmed Chein. Ces communications ont porté essentiellement sur la gestion communautaire des associations Oasiennes, la présentation des outils de gestion communautaire, le rôle des oasiens dans la lutte contre la désertification, les échanges sur la lutte contre la désertification en milieu oasien expérience d’ici et d’ailleurs et sur le système oasien face aux nouvelles formes de citadinité.
Il convient de souligner que l’accent a été mis particulièrement sur la gestion de l’eau dans le milieu oasien une préoccupation largement partagée. D’ailleurs, une première expérimentation sur l’irrigation basée sur la gestion technique, financière et l’économie de l’eau sera introduite comme première activité pour une gestion optimisée de cette ressource de base.
Cette activité sera suivie par d’autres interventions visant toutes le développement du milieu oasien et l’amélioration des conditions de vie de ses habitants.
A la fin des travaux de l’atelier, les organisateurs et les participants ont visité certains sites oasiens de Tidjikja dans un cadre expérimental de certains aspects du PACO.
Khalil Sow CP/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr


Encadré
Les Objectifs du PACO
- La communication entre oasiens et vers l'extérieur afin d'échanger l'expérience et le savoir-faire,
-L'accès aux droits et le soutien au désenclavement (territorial, social, institutionnel...) des oasiens,
-L'ouverture du milieu associatif oasien aux autres acteurs sociaux et politico-institutionnels du développement durable,
-Le renforcement et la qualification du milieu associatif oasien de façon à consolider ses compétences techniques, institutionnelles et financières pour agir sur le développement local dans les oasis,
-L'appui à la formation, appui institutionnel, renforcement de la concertation entre les associations et les universités.
Les volet thématiques du PACO
-L'amélioration de la production de semences adaptées aux milieux oasiens : création d'une parcelle de démonstration, rétablir la production de semences locales non hybrides, mise en place de programme de sensibilisation.
-L'appropriation et la diffusion des innovations dans le domaine du traitement et conservation des dattes : mise en place de session de formation sur les techniques de récolte et de transport, sensibilisation des agriculteurs, échange d’expérience.
-Le développement des pratiques et des techniques de gestion économe de l'eau dans le milieu oasien : amélioration des techniques culturales et économie de l'eau (amélioration du système d'irrigation, installation de pompe solaire.), amélioration des structures d'organisation notamment par la formation.
-La formation à une agriculture motivante pour les jeunes, et plus en phase avec l'environnement et le concept d' « agro-écologie » y compris une approche labellisée : création d'un centre de formation à l'agroécologie, formation de formateurs, formation des fellahs, développement d'un label oasis.

Arrivée à Rosso aujourd'hui de 259 rapatriés du Sénégal

Un nouveau groupe de nos citoyens rapatriés du Sénégal, qui se compose de 259 personnes reparties sur 57 familles a été accueilli, lundi à son arrivée à Rosso, par le wali mouçaid du Trarza chargé des affaires administratives, M. Cheikhani ould Mohamed Saleh et Mme Oumou Kelthoum Mint El Yassa, directrice adjointe de l'Agence Nationale d'accueil et d'insertion des citoyens rapatriés du Sénégal.


Le groupe a été hébergé provisoirement dans des tentes pour permettre à ses membres de recevoir leurs pièces d'état civil en attendant d'être transférés définitivement dans leurs lieux d'origine à Rosso-ville, Sanay et Dar Selam où l'Agence nationale d'accueil et d'insertion des citoyens rapatriés du Sénégal leur disponibilisera tous les services nécessaires à la vie (habitat, eau potable, scolarisation des enfants, produits alimentaires...).

ANI

Un mort et quatre blessés grièvement par l’explosion d’une mine

Selon le correspondant de l’ANI à Dakhlet Nouadhibou, un homme a été tué et quatre autres blessées, lundi, par l’explosion d’une mine antichars dans la zone tampon de Ghandahar sur la frontière entre le Maroc et la Mauritanie.


L’explosion a eu lieu au passage d’une voiture de type « Mercedes 190 » avec cinq passagers à bord dans cette zone frontalière ente les deux pays.
Les blessés furent évacués sur l’Hôpital de Nouadhibou où le chauffeur Didi Ould Aimar a succombé à ses blessures.
Selon des sources militaires, cette zone est connue pour être truffée de mines terrestres de tous genres. Ce qui, par le passé, a été à l’origine d’explosions pareilles au passage de voitures qui quittent, souvent, les axes routiers fréquentés pour échapper aux check-points.
ANI

Nouadhibou : Arrestation de 18 candidats à l’immigration clandestine




La marine nationale a intercepté, au large de Nouadhibou,18 candidat à l’immigration clandestine , pour la plupart originaires du Ghana, dans la nuit du lundi au mari, au large de Nouadhibou, à bord d’une petite embarcation.


Selon le correspondant de l’ANI à Dakhlet Nouadhibou, ces clandestins tentaient de rejoindre l’Espagne, avant d’être arrêtés par les marins et conduit au centre de rétention d’immigrés clandestin de Nouadhibou, où ils doivent subir les formalités nécessaires, avant leur refoulement vers leur pays.
Nouadhibou constitue une destination de choix pour les candidats, africains et asiatiques, à l’immigration clandestine à destination de l’Europe.

ANI

lundi 28 décembre 2009

Démarrage d'une session de formation dans le domaine de la gestion au profit des coopératives dans la wilaya du Tiris Zemmour




Une session de formation dans le domaine de l'organisation et de la gestion au profit des présidentes et des trésorières des regroupements et coopératives bénéficiant des programmes générateurs de revenus financés par le commissariat aux droits de l'homme, à l'action humanitaire et aux relations avec la société civile a démarré dimanche matin à Zouerate.

Dans un mot prononcé pour la circonstance, le wali mouçaid chargé des affaires économiques a indiqué que cette formation s'inscrit dans le cadre de la nouvelle voie suivie en Mauritanie et qui fait de la rigueur et de l'honnêteté dans la gestion une méthode, soulignant que cette méthode concrétise le programme électoral du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz visant à améliorer le niveau de vie des populations et notamment les couches pauvres.
Les participantes auront à entendre, au cours de la session, durant deux jours, différents exposés présentés par l'expert chargé de la formation, M. Mohamed Ould Saber sur les méthodes de gestion et d'organisation.
76 femmes venues des 3 moughataas de la wilaya profitent de cette session.
ANI

La poudrière commence à exploser à Tékane !

Entre vrai propriétaires terrien et propriétaires privé le calumet de la paix n’a jamais été fumé, profitant des lois fonciers et soutenu par le régime raciste de Maouya qui voulait l’occupation de la vallée par les maure blanc beaucoup de riches « hommes d’affaires » surtout des bergers sont venu occuper des terres de la vallée pour mettre soit-disant en valeur cette partie du pays.

Mais héla après 20 ans de présence les « Haba » du nom de celui qui défraie actuellement la chronique, se monsieur en venant dans la vallée a demande et obtenu 900 hectares de terre qu’on appelait une vallée vide, car elle n’est habité que par des harratines (les peulhs étant extrader vers le Sénégal pour la plus part ) sans oublier que le village de Tirig gambour se situé dans cette partie que l’Etat bidon mauritanien l’avait donné, il avait réussi a faire déguerpir les villageois en les enfermant (femmes, enfant y compris ) pendant plusieurs jours dans l’arène de Tékane comme des moutons.

Mais revenons en a son exploitation (900 hectares) puisqu’il devait soit-disant mettre en valeur une terre supposé morte, en vingt ans il a aménagé 150 hectare, a sérieusement cultivé seulement deux année et pendant dix huit années il creusé un chenal de plusieurs kilomètres qui rendent la circulation des populations difficile et a cause de l’absence de clôture constitue un danger pour les enfants et les animaux.

Si nous tenons en compte seulement la loi qui stipule que les terre non valorisé ne son pas la propriété privée mais qu’elle appartiennent a l’Etat, a charge d’elle de le remettre a un tiers capable de la mettre en valeur cette même loi qui a permis de manière erroné a cet homme d’affaire de s’établir sans papier légal « il prêtant les avoir perdu , un vrais rigolo » cette loi doit lui retiré au minimum ces 750 hectares et de lui laissé la charge la valorisation du reste qu’il a déjà aménager .

Au dernier nouvelle, après une enquête des autorités on s’est rendu compte que l’homme qui réclame plus de 1000 hectares de terre, qui loue actuellement 250 hectares a des turques, qui a creusé un chenal de plus de 6 Km … ne disposerair que 80 hectares.


Ce monsieur comme je disais tantôt n’est pas une particularité et que cette histoire n’est que le début car les populations installer dans cette zones on vu leurs terres remis par l’Etat a d’autre personnes, les terre de toute cette vallée ont été partagé en moins d’une année, il paraitrait même que la superficie de terre distribuer dépasseras largement la superficie total disponible.

Tous c’est personne sauf de rare n’ont pas fait plus de 2 ans avant de reprendre la poudre des escampettes « la chamama nekhoul khana !!! » et ont laisser derrière eux une terre devenu propriété privé et l’ironie du sort cette loi ne permet pas aux populations qui son dans leurs plein droit de demander leurs terres pour les cultivés de les récupérés.

On ne peut concevoir qu’une seul personne réclame la propriété de plus mille hectares et que tout une village ne dispose même pas de cent hectares, au nom de quoi peut on permettre a une personne de couver tous ces terre prés de vingt années sans les cultivés et ne pas permettre a d’autre de réclamer des propriétés ancestrale voir même des propriétés de proximité s’ils sont capable de le mettre en valeur.

Ousmane Sy

Dakar Sénégal




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Ousmane Sy

Boghé : Tostan organise une session de formation sur l’usage du SMS Texting.



Le Hakem de Boghé, M. Mohamed Ould M’khaïtir, a ouvert dimanche en fin de matinée, à la Maison des Associations de Boghé, les travaux de l’atelier de formation sur l’utilisation du SMS Texting organisé par l’ONG internationale Tostan dans le cadre de l’exécution de son projet « éducation aux droits humains de 30 communautés du Brakna et promotion de l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision ».

Ouvrant les travaux de la formation après le mot de bienvenue du maire de la commune, le Hakem de Boghé, a d’abord remercié Tostan pour « cette initiative salutaire qui met à profit la poussée technologique actuelle pour échanger plus rapidement et en temps réel ».

Quant au coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, il a indiqué que « cet atelier qui répond aux aspirations des communautés à la base compte tenu de l’évolution des NTIC a pour objectif de former les participants sur le SMS Texting qui peut avoir une grande portée sur le changement des mentalités et des comportements des communautés ».

Ensuite, M. Aw a précisé que « ce programme qui est appuyé par l’UNICEF New York pourra être élargi un peu partout en Mauritanie ». Durant 6 jours, les facilitateurs et superviseurs de Tostan issus des 30 communautés bénéficiaires du projet seront initiés par M. Amadou Mamadou Diallo sur l’utilisation du téléphone portable :

Le menu, la calculatrice et la montre, le tableau d’écriture, les icônes, les modes d’envoi du SMS, le SMS et la gouvernance locale, le SMS et l’environnement, le SMS et la santé, le SMS et l’agriculture. Des séances de démultiplication et d’évaluation sanctionneront les travaux de cet atelier qui intervient après ceux de Kobi 1 (septembre 2007) et 2 (juillet 2008) et Awde (février 2009).

Dia Abdoulaye
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Dia Abdoulaye

dimanche 27 décembre 2009

Tourisme : Second vol sur l’Adrar




Le ministre du commerce, de l’artisanat et du tourisme, Bemba Ould Daramane a présidé dimanche 27 décembre 2009 la cérémonie d’accueil du second vol charter de la saison touristique 2009-2010.

Ce second vol, qui fait suite à un premier vol inaugural le 20 décembre dernier, transporte à son bord 174 passagers. Au cours de cette cérémonie le ministre a prononcé le mot de bienvenue qui suit :

Monsieur le Wali,
Messieurs,

C’est pour moi un grand plaisir d’accueillir aujourd’hui, sur le sol de la ville d’Atar, ce 2eme vol charter de la saison touristique 2009/2010. Je voudrai tout d’abord souhaiter la bienvenue, à tous les passagers de ce vol et leur exprimer toute notre gratitude pour le choix de la Mauritanie comme destination de leurs vacances.

Mesdames Messieurs,

Votre séjour parmi nous, dans cette période des fêtes sacrées de fin d’année, est la plus grande preuve de votre amour pour notre pays. Soyez en sincèrement remercies. C’est l’occasion pour moi de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2010, et un agréable séjour dans la région de l’Adrar, dont le potentiel touristique riche et varié, est encore à découvrir.

Mesdames, Messieurs

J’ai tenu à être présent avec vous aujourd’hui, pour confirmer la ferme volonté de l’Etat mauritanien, d’assurer toutes les conditions nécessaires, pour permettre à nos visiteurs de séjourner et se déplacer en toute sérénité et quiétude dans notre pays.

Je tiens aussi à rassurer tous nos amis – Tours Opérateurs et touristes – qui hésitent encore à venir chez nous, que la Mauritanie demeure une destination sure et sécurisée. Je leur rappelle également que depuis le lancement du produit touristique de l’Adrar, cette région n’à jamais connu, Dieu en soit loué, aucun incident d’ordre sécuritaire.

Mesdames, Messieurs,

Je ne saurai terminer ce mot sans remercier tous ceux qui ont continué à nous apporter aide et assistance et dont la détermination à contribué grandement au succès du démarrage de cette saison. Je tiens à citer parmi ceux-ci : un grand ami de la Mauritanie, Monsieur Maurice Freund PDG de Point Afrique, Monsieur Gérard Guerrier PDG d’Allibert, et tous leurs collaborateurs dont le travail continu a été à la base de ce succès.

J’adresse aussi mes félicitations aux réceptifs mauritaniens pour la qualité de leurs services et leur professionnalisme, qui ont fait de l’Adrar une destination de choix sur le marché international du tourisme.

Mesdames Messieurs,

En vous souhaitant encore la bienvenue en Mauritanie, soyez assuré que notre pays restera toujours : un pays d’accueil d’hospitalité et de tolérance.

Je vous remercie et bonnes vacances.

Nous y reviendrons plus amplement dans le cadre d’un dossier sur cette reprise de l’activité touristique dans notre pays.



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Le Quotidien de Nouakchott

Prise en charge de la malnutrition aigue dans la région du Gorgol.




Dans le cadre du protocole de la stratégie nationale de la prise en charge de la malnutrition aigue, la Croix-Rouge française (CRF) et le Croissant-Rouge mauritanien (CRM) en partenariat avec le ministère de la santé (DRAS Gorgol), le PAM (distribution de vivres) et l’UNICEF (appui technique et matériel) mènent des activités relatives à la diminution de la malnutrition au niveau du Gorgol.

Ce programme a débuté en 2007 grâce au financement du service d’aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO). Le 15 décembre 2009 a eu lieu à Kaédi une journée portes ouvertes dont le but était Cette journée a eu pour objectif d’informer l’ensemble des participants sur les activités du programme

Mais aussi de permettre aux personnes impliquées d’avoir suffisamment d’outils leur permettant d’améliorer les conditions de leur travail sur le terrain afin de venir en aide aux enfants malnutris au niveau du Gorgol.

Cette journée a également été l’occasion de faire un état des lieux des résultats obtenus et de présenter les perspectives pour l’année 2010. Etaient présents les autorités administratives et locales (Waly Mouçaid chargé de l’administration Waly par Intérim), le Hakem de Kaédi, et une conseillère représentant la commune de Kaédi, l’équipe du Projet de la Croix-Rouge française, le comité local du Croissant-Rouge mauritanien, la DRAS et les médecins et infirmiers de la zone d’intervention du Programme.

Par le biais de ce programme, un système de prise en charge de la malnutrition aigue chez les enfants de 6 à 59 mois est mis en place grâce à une coordination assez solide entre les structures sanitaires de l’Etat, les communautés, la CRF/CRM. Le programme a aussi permis la formation de 21 infirmiers et 96 volontaires constituant un réseau CRM sur la malnutrition.

Les résultats obtenus jusqu’en fin octobre 2009 sont les suivants : 38 733 enfants ont été dépistés, 7244 suivis au niveau des CRENAM, CRENAS et à l’USN. Ces résultats concernent 21 CRENAM, 19 CRENAS et 1 USN au niveau des zones d’intervention, c'est-à-dire dans les Moughataas de Kaédi, Mbout et Maghama.


Il est prévu une prolongation du projet jusqu'au 30 juin 2010 et une extension des activités sur la Moughataa de Monguel.

Croix-Rouge française, Délégation de Mauritanie.




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Info source :
mohd1964

samedi 26 décembre 2009

Mairie de Nouadhibou : Sur la tribune du parlement.

Encore une occasion pour un député et conseiller à la mairie de Nouadhibou de nourrir sa vengeance. Lors d’une intervention au parlement, il a dénoncé une situation qu’il a contribuée à son legs alors qu’il était maire de son époque.

Il a oublié les recrutements abusifs qui ont conduit à la banqueroute de la mairie. Il a multiplié les recrutements et surtout les reclassements comme des plantons qui sont passés secrétaires et des chauffeurs contremaitres.

Il n’a jamais assisté à un seul conseil municipal, c’est dire son désintéressement à tout ce qui peut améliorer la situation de la mairie. Il œuvre au blocage de cette institution au lieu de l’aider.

De la tribune du parlement, il profite pour poser des propres problèmes comme à l’accoutumé.



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Info source :
mohdlemine

Adrar/ Parlement : Qu’est devenu le député d’Atar ?



Maître Sidi Mohamed Ould Maham qui, jusqu’en Septembre dernier, crevait chaque soir les écrans de TVM, et chaînes arabes : Al Jazzera , Al Arabya, El Alem etc. ne parait plus sur ces médias. Dans les débats parlementaires à l’assemblée nationale, il ne se montre plus. Que lui est il arrivé ?

Lui, qui avait surpris plus d’un, en remportant le siége du député de la ville d’Atar quand bien même, d’autres plus méritants et plus populaires n’y étaient parvenus . Pourtant, Maître Maham a su exploiter intelligemment ce parachutage à l’Assemblée nationale pour se détourner des problèmes de sa ville, et se consacrer entièrement au « bataillon parlementaire anti-SIDIOCA ».

Il monta au créneau dés la mise en branle du plan de déstabilisation du premier président Mauritanien élu démocratiquement. Il est sur tous les fronts. Il se porta parfois plus royaliste que le roi et interdisait à grands traits rouges (Khatt Ahmar), tout débat sur certaines questions nationales fondamentales. Il en récolta en contrepartie,un grand dividende : sa nomination à la tête de la fameuse haute cour de justice qui ne vit pas encore jour.

Après le report des élections unilatérales du 06/06/2009, on le vit commencer à indiquer quelques signes de fatigue. Des apparitions impromptues dans les coulisses, lors des négociations de Dakar puis son éloignement de la scène publique s’accentua davantage.

Sa mission semble avoir pris fin le jour de l’investiture du nouveau président de la République en Juillet dernier. Maître Maham n’était il qu’un éclaireur courageux qui a su nettoyer et baliser la voie à l’émergence de la « Mauritanie Nouvelle », celle des Profondeurs ( El Aamagh). ? Oui ! sans nul doute.

Aujourd’hui, son silence inhabituel devant tous les problèmes actuels du pays et particulièrement ceux qui touchent directement les citoyens Atarois mérite explications. Le feuilleton d’attaque ciblée des gens de l’Adrar a commencé raconte –t-on ici, le jour de l’éviction de Maaouiya, suivie de l’arrestation du journaliste Abdel Fettah Ould Abeidna ; Le limogeage de cadres compétents à l’image de Mohamed Salek Heyine ex-DG Somelec (tout au moins) ; L’arrestation de Sidi Ould Ahmed, chef centre Somagaz .Et l’affront continue par la mise en tôle de trois grands hommes d’affaires natifs d’Atar.

Monsieur le député Maham sait il que ce matin , sa ville natale est comparable à Bagdad par les patrouilles de militaires Français équipés de jeep et power blindés, à antennes célestes et conduits par des soldats vêtus de scaphandres bardés de gadgets meurtriers ?

Qu’ Atar n’a plus rien à envier au Darfour où les gens chez eux n’ont rien à manger ni boire ( paralysie du tourisme,hausse des prix,retard de salaires etc) ? Qu’Atar ce matin ressemble à Gaza en Palestine par les pleurs et lamentations des femmes réclamant le retour d’un père, fils ou frère mis en prison sans jugement ? Non ! Maître Maham n’est certainement pas au même titre d’information que le citoyen Lambada d’ici.

Certains de ses collègues au parlement ont tenté des démarches pour décrisper la grave situation socio-économico-judicio-politique qui prévaut. Lui, n’était pas là. Le député juge d’Atar attend très probablement le meilleur moment d’agir (avant que : « Docteur après la mort »).

Son absence, lors de la dernière marche organisée par l’UPR pour soutenir la politique du gouvernement , en dit long. En tout cas, les citoyens Atarois ont placé en lui leur confiance.

Ely Salem Khayar


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Info source :
Adrar.Info

vendredi 25 décembre 2009

Mauritanie: 1e charter de touristes




Un premier charter d'une centaine de touristes en provenance de Paris a atterri aujourd'hui à Atar, dans le nord de la Mauritanie, affrété par le tour opérateur français Point Afrique, a annoncé la radio nationale. Le groupe de touristes de "différentes nationalités" acheminé a été accueilli par les autorités administratives locales, dans la région de l'Adrar, selon ce média.

Début décembre, le président de Point Afrique, Maurice Freund, avait annoncé à l'AFP le maintien de la destination Atar, en dépit de l'enlèvement de trois ressortissants espagnols le 29 novembre sur la route Nouadhibou-Nouakchott, revendiqué depuis par al-Qaida au Maghreb islamique.

M. Freund avait indiqué avoir "reçu des appels de clients inquiets" qu'il avait "rassurés". "Les voyageurs ne sont pas menacés dans la région d'Adrar", avait fait valoir le Français, ne voulant "pas reculer face à la gangrène du fondamentalisme".

Le charter de Point Afrique est arrivé dans le nord du pays, deux jours après l'enlèvement de deux Italiens sur une route du sud-est, tout près de la frontière avec le Mali. L'écho médiatique donné aux attaques de la mouvance Al-Qaïda, depuis 2007 en Mauritanie a durablement affecté le secteur touristique dans ce pays.

Le nombre de visiteurs avait baissé de 60% durant la saison 2007-08, par rapport à la saison 2006-07, selon le ministère du Tourisme.


AFP

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Info source :
Le Figaro (France

jeudi 24 décembre 2009

Haba Ould Mohamed Vall/Agriculteurs de Tékane: Libération des six gardés à vue

Après quatre jours passés au commissariat de Tékane, six agriculteurs ont été présentés au procureur de la République à Rosso et libérés dimanche 20 décembre.

Les six agriculteurs avaient été arrêtés mercredi dernier à Melaiga (arrondissement de Tékane, moughataa de Rkiz) au moment où ils tentaient de faire obstruction aux travaux d’aménagement de terres au profit de l’homme d’affaire mauritanien Haba Ould Mohamed Vall.

Selon des sources proches de ces agriculteurs, l’homme d’affaire, en lieu et place du titre foncier demandé par les autorités pour prouver sa propriété des terres en question, à produit une autorisation de réaménagement délivrée le 15 décembre par le Hakem de R’kiz. Le mercredi 23 décembre, le Hakem se rendra sur les lieux du litige.

Le dimanche 27, le wali du Trarza fera lui aussi le déplacement. Les travaux entrepris par l’homme d’affaires ont été suspendus.

Khalilou Diagana
Pour Cridem


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mercredi 23 décembre 2009

Détails concernant l’ arrestation du présumé commanditaire de l’enlèvement des italiensDétails concernant l’ arrestation du présumé commanditaire de l

Une unité de la gendarmerie nationale a arrêté, en début de semaine un certain Abderrahmane Ben Meddou, membre d’une tribu arabe du nord du Mali, lequel, est considéré, par le services de sécurité, comme le cerveau présumé de l'enlèvement des ressortissants italiens et leur chauffeur ivoirien survenu vendredi dernier près de la ville de Kobonni, à l’extrême est du pays.

Des sources sécuritaires ont indiqué que le prévenu a reconnu, devant les enquêteurs, qu'il a été chargé du rôle de supervision et de suivi dans l'enlèvement d'otages italiens par Al-Qaïda au Maghreb islamique, en contrepartie duquel il devrait percevoir la somme de 10 millions deFCFA, comme convenu avec les éléments d’Al-Qa¨da au Maghreb Islamique, après la fin de l’opération.
Selon des sources bien informées, ce ressortissant malien a été arrêté au marché hebdomadaire de la localité de Treiddatt, prés de la ville de Kobonni, où il était venu payer de la nourriture et autres éléments de logistique pour le compte d'Al- Qaïda, comme d’habitude. Il reconnaitra avoir agi en connivence avec cette organisation, plus précisément, en relation avec la Katiba « Tarek Ben Zeyyad » que dirige « Abdel Hamid Abou Zeid». Il précisera qu’il s’occupait de cette mission depuis un certain temps.
Par ailleurs, on apprend à l’ANI, de sources bien informées que la brigade Mixte de la gendarmerie nationale, avait arrêté, en décembre, un marocain à Nouakchott, dans l’ancien quartier du Ksar. Et ces mêmes sources de préciser que ce dernier avait été libéré après une période d’enquête, 24 heures avant le rapt des espagnols. Il est considéré par les services de sécurité, comme membre du groupe ayant exécuté cette opération.
Ce marocain, qui portait un passeport falsifié, serait en relation avec un autre marocain installé à Nouadhibou, lequel a disparu tout dernièrement avec deux nigériens et un sénégalais.
Ces mêmes sources ont révélé l’implication dans ces dernières attaques de membres de la « Katiba Almoulthamin » commandé par « Abderrahmane, alias AL Neigeri- Le nigérien- , relevant de l’autorité du chef de guerre salafiste algérien Khaled Aboul AbbassMoctar Belmoctar, alias Bellawar.
Les mêmes sources ont ajouté que, malgré la difficulté d’accès aux renseignements, les services de sécurité sont arrivés à établir la certitude que le Marocain qui résidait à Nouadhibou avait la mission d’observer et de suivre le convoi des humanitaires espagnols, cependant que le la tâche de l’enlèvement a été du ressort de deux nigériens et d’un Sénégalais, sous la supervision directe du "Abderrahmane alnigéri».

dimanche 20 décembre 2009

Lettre ouverte au président Abdel Aziz, le président des pauvres.





J’ai l’honneur et le plaisir de porter à votre attention le vieux litige domanial qui oppose ma famille, celle de feu Mamadou Diam Sow à M. Mohamed Ould Amar, homme d’affaires et maire de Chinguitty.

En effet, depuis 2000, ce dernier nous empêche d’occuper notre lot situé au Carrefour de Boghé sur la route d’Aleg attribué sous le numéro 296 (permis d’occuper N°15 signé par le gouverneur du Brakna le 12-4-1985, voir fac simulé 1). Deux ans après, nous y avons construit deux magasins nous conformant ainsi à la loi en vigueur..

Je signale au passage que nous sommes parmi les premiers occupants de cette partie de la ville. 13 ans plus tard, M. Mohamed Ould Amar nous intima l’ordre de quitter les lieux estimant que le terrain lui appartient. C’est ainsi qu’en 2007, le Hakem de Boghé d’alors, accompagné de deux gardes, nous sommèrent de détruire notre hangar séance tenante.

Ce hangar me sert d’atelier pour mes travaux de soudure. Il menacera aussi de détruire nos deux magasins. Entre-temps, il y a eu un changement de régime et le problème est resté en suspens.


Face au pourrissement de l’affaire, l’administration locale a autorisé le délégué régional du ministère de l’équipement, de l’urbanisme et l’habitat de mener des investigations sur le terrain. Le 15 août 2007, celui remet son rapport. Il est sans équivoque :

« La famille de feu Mamadou Diam Sow est bénéficiaire du lot N°296 de la zone carrefour de Boghé par la lettre d’attribution en date du 12/4/1985 et la deuxième partie est acquéreur du lot B41 de la même zone », écrit-il. Plus loin, le délégué précise : « la famille de feu Mamadou Diam détient une partie du plan de morcellement de la zone comprenant le lot 296 » (voir fac simulé 2).

Mieux, le procès verbal de réunion de la commission des litiges daté du 17 janvier 2008 et signé dans les locaux de la mouqata’a de Boghé par le Hakem d’alors Ahmeddou Ould Abdallah (son président) en présence du maire de la commune, du commissaire de police, du commandant de brigade, de l’adjudant-chef de la garde et du délégué du ministère de l’équipement, note qu’ « il n’a pas été constaté l’existence de lots dont l’immatriculation est précédée par la lettre B ». La commission avait déclaré en conséquence que « le lot 296 est bien la propriété de la famille feu Mamadou Diam Sow » (voir fac simulé 3).

Toutes ces preuves matérielles n’ont pas dissuadé le camp adverse qui a saisi à nouveau la justice en juillet 2009. Dans une lettre datée du 27/7/2009, M. Sidi Mohamed Ould Ahmed Ould El Amine, cadi de Boghé assisté de la greffier en chef Djeïnaba Sy renvoie l’affaire devant l’administration locale à qui il de lui fournir des informations complémentaires au sujet de ce litige. Après d’intenses recherches (car les archives de la wilaya n’ont pu donner l’information requise), le lot B41 a été retrouvé au carrefour sur la route de Kaëdi mais la justice s’obstine à trouver une solution définitive à ce litige qui n’en est plus un.

En effet, le procureur de la république pour la wilaya du Brakna, a donné des instructions verbales au commissaire de police de Boghé pour me dire de ne pas construire sur mon terrain sans obtenir l’aval du procureur général. Comment pourrais-je rencontrer le procureur général ? Le lot ne m’appartient-il pas ? Le droit de propriété n’est-il pas garanti par l’article 15 de la constitution ? Tous les citoyens ne sont-ils pas égaux devant la loi ? Des réseaux mafieux corrompus et népotistes veulent me déchoir de ces droits inaliénables et indéfectibles.

Face à cette injustice flagrante, je m’adresse à vous en tant que chef de la magistrature suprême pour trancher. Car, je n’ai ni la force, ni les moyens de faire face à d’interminables procès. Je demeure convaincu que vous ne ménagerez aucun effort pour me rétablir dans mes droits car vous êtes l’avocat des pauvres sans défense. Sachez aussi, monsieur le président, que ces derniers qui sont souvent victimes d’injustices de toutes sortes, ne savent plus à quel saint se vouer pour recouvrer leurs droits spoliés.

Dans l’espoir de trouver auprès de votre très haute bienveillance, une parfaite compréhension, je vous prie de croire à l’expression de mes sentiments distingués et de ma très haute considération.

Sow Alioune dit Samba Dabbel,
soudeur à Boghé
Tel 653 80 32

Sy Abdoulaye, nouveau maire de M’Bagne :


« Si nous tiraillons entre tendances ou partis, si nous nous tirons les uns sur les autres, la mairie va replonger dans la même léthargie qu’elle vient de vivre. »


Elu maire de la commune de M’Bagne, le 21 novembre dernier, Sy Abdoulaye, alias Sada Bamby, est originaire du village de Dawalel, à quelques quatre kilomètres de M’Bagne. Très actif sur la scène politique départementale et communale, ce jeune professeur d’histoire-géographie, au lycée de M’Bagne, coopté par l’UPR, a battu, de loin son adversaire et non moins cousin de l’UDP.
De passage à Nouakchott, celui qui porte, désormais, les espoirs de la commune explique, l’ambition qu’il a pour cette dernière, sa stratégie pour «mettre en place une véritable équipe de travail». Celui qui se veut «maire de tous» tend la main à toutes les bonnes volontés, afin d’«édifier une bâtisse commune.» Un sacré défi pour sortir, de sa torpeur, une mairie placée sous la tutelle administrative, depuis plus d’une année.
Le Calame : Vous venez d’être élu à tête de la commune de M’Bagne. C’est un honneur et un challenge, en même temps. Comment avez-vous réagi à cette espèce de consécration ?
Sy Abdoulaye : Ça a été une grosse émotion. Quand on est en compétition électorale, l’émotion vous envahit, une fois que votre nom est prononcé, vous contenez, difficilement, vos larmes. C’est ensuite que vous revenez à la réalité, pour réaliser ce qui vient de se passer, pour mesurer l’ampleur de la charge qui vient de vous être confiée, par vos collègues du conseil municipal. A travers leur choix, j’ai réalisé que je comptais, beaucoup, pour pas mal de gens. La charge que j’ai désormais le devoir de porter sur mes épaules est, certes, très lourde mais, ensemble, avec tout le conseil municipal, nous allons nous atteler au travail, pour nous acquitter de la tâche que les citoyens de la commune ont bien voulu nous confier. Pour ne pas les décevoir. Surtout. Ce n’est pas facile, je le reconnais.

Vous êtes élu pour terminer un mandat qui court depuis bientôt deux ans et demi. Avez-vous, déjà, une idée de la tâche qui vous attend? Comment se porte la mairie de M’Bagne?
Effectivement, nous ne disposons que de 24 mois de mandature. C’est très court et les défis sont immenses. J’en suis pleinement conscient. J’hérite, aussi, d’une situation très peu reluisante, pour ne pas dire d’un certain laxisme: les recettes ne rentraient pas, il n’y a pas, sur le territoire communal, d’activités économiques susceptibles de générer des recettes publiques. La commune comptait, essentiellement, sur la subvention de l’Etat, appelée « fonds régional». Cependant, en dépit de toutes ces contraintes, majeures, je reste optimiste. Avec un peu de bonne volonté, nous pourrons, à défaut de gagner le pari, remporter une bataille. Je pense pouvoir compter sur les citoyens, cadres et partenaires de la commune. Je leur lance un vibrant appel, une invite citoyenne, pour bâtir, ensemble, notre commune. Si chacun apporte sa pierre, une grande bâtisse s’élèvera, j’en suis sûr.

Vous aurez à gérer, tout de même, un conseil municipal complètement éclaté. Chacune des sept listes candidates a eu sa part de conseillers. Même si 14 conseillers, sur 15, ont voté pour le candidat de l’UPR, comment entendez-vous vous y prendre pour arriver à une cohésion, au sein du conseil municipal, gage de votre réussite?
Vous avez parfaitement raison. Le parti auquel j’appartiens, même s’il a gagné la mairie, ne dispose que de 4 conseillers élus au sein du conseil municipal, très éclaté, donc, comme vous avez eu à le relever. C’est la raison pour laquelle j’ai, aussitôt après mon élection, fait connaître mes intentions, mon ambition de former une équipe, dynamique, au service de tous les citoyens, sans exclusive. La campagne électorale étant derrière nous, j’ai invité tous les conseillers au travail. Je suis maire de tout le monde, c’est la mission que je m’assigne et je m’efforcerai à le demeurer, durant mon mandat. Aussi ai-je rendu visite à tous les conseillers, même ceux n’ayant pas voté pour moi, en vue de leur exprimer mon entière disposition à travailler avec tout le monde, j’ai besoin de l’apport de tous, pour développer notre commune. Il y va de notre intérêt car, si nous tiraillons entre tendances ou partis, si nous nous tirons les uns sur les autres, la mairie va replonger dans la même léthargie qu’elle vient de vivre.

Quelles sont, alors, les premières priorités de l’équipe municipale?
Nous sommes une commune essentiellement rurale où prédominent les activités agropastorales. Nous ne disposons pas de moyens colossaux, pour nous engager dans des projets agricoles, mais mon prédécesseur, Mamoudou Yéro, agronome de formation, avait ficelé un plan de développement local, très ambitieux, de 50 projets dont le coût me paraît, compte tenu de nos disponibilités, exorbitant: 3 milliards d’ouguiyas. Nous allons revisiter ce plan et sélectionner les projets à notre portée, afin de les mettre en œuvre. Pour le reste, nous allons faire appel à divers bailleurs de fonds, à la diaspora de la commune et à d’autres bonnes volontés. Comme je l’ai dit, nous sommes une commune rurale où les préoccupations majeures concernent l’agriculture, avec, notamment, la sécurisation des cultures, face aux animaux en divagation. D’ailleurs, à la veille de mon départ de M’Bagne, des agriculteurs sont venus chercher l’autorisation d’ouvrir une fourrière. Nous allons veiller, aussi, à l’approvisionnement du marché central en produits vitaux. Les papiers d’état-civil sont un véritable casse-tête pour les populations, aussi allons-nous sensibiliser les parents pour que les femmes en état de grossesse se fassent suivre par les services de santé, pour que les enfants, une fois nés, soient déclarés au service compétent. Nous allons, également, travailler avec les écoles primaires, le lycée et les parents d’élèves, pour endiguer la déperdition scolaire, surtout chez les filles.
Nous avons une pensée particulière pour les jeunes: notre ambition est d’en faire un véritable moteur de développement de la commune. Nous essayerons de fonder les meilleures conditions pour leur épanouissement. Nous envisageons de construire des aires de jeux, le dallage d’un terrain de basket, à M’Bagne, d’organiser une coupe du maire, pour rapprocher et favoriser la fraternité, entre les jeunes des différents villages. Ensuite, nous allons encourager et motiver les femmes regroupées dans des coopératives ou dans des groupements pré-coopératifs. Comme vous le savez, le facteur genre joue un rôle important, dans le processus de développement. Avec les maigres moyens que nous avons, nous allons les appuyer pour développer les activités génératrices de revenus (AGR). Il s’agira de leur octroyer des semences améliorées, du grillage, de petites subventions pour le gasoil, etc.

Votre prédécesseur, Mamoudou Yéro Bess, a été démis de ses fonctions, pour «malversation», selon ses détracteurs, pour des «raisons politiques», parce qu’il «n’est pas natif de M’Bagne», selon ses amis. Natif de Dawalel, ne craignez-vous pas que de telles frictions ne viennent entraver votre action à la tête de la mairie?
Je suis très mal placé pour accréditer ou démentir la thèse de malversation avancée par ses détracteurs. Mais, à mon avis, je pense, très sincèrement, que ces accusateurs auraient pu, sans aller jusqu’à la démission, demander un contrôle par des structures compétentes, tel l’IGE ou la Cour des Comptes. Ce faisant, ils auraient pu prouver ou non la véracité de leur accusation, mais, aussi et surtout, éviter, à la mairie, le temps que nous avons perdu.
Par ailleurs, les frictions, entre les castes, telles «Thiouballo» et «Torodo», les rivalités entre villages sont réelles, il ne faut pas se voiler la face mais, moi, je ne n’inscris pas dans cette optique. Je n’ai de problème avec personne, j’entretiens des liens de parenté, d’amitié et d’alliances traditionnelles avec tout le monde. De Winding à Ferallah, en passant par Dabano, Dabbé, M’Bagne, Haimedatt et, bien sûr, chez moi, à Dawalel, les citoyens de la commune me connaissent; ils savent que ces vocables sont bannis de mon lexique. Et puis, vous l’ignorez peut-être, comme beaucoup d’autres, ma maman est de M’Bagne et le candidat de l’UDP est mon cousin. C’est vous dire donc qu’a priori, il n’y a pas d’inquiétude à se faire.
Enfin, mon intime conviction, c’est que le choix des hommes doit obéir à des critères objectifs: compétences, expérience et choix des populations. Les frictions, instrumentalisées par certains, constituent, à mes yeux, un dangereux frein au développement de la commune. Je souhaite que l’expérience que la commune a vécue serve de leçon, à tous les acteurs politiques de la commune. En ce qui me concerne, donc, je ferai de mon mieux, pour éviter que de telles considérations viennent perturber les rapports et la sérénité au sein du conseil municipal.
Propos recueillis par Dalay Lam

Coopération mauritano - japonaise : deux ONG luttent contre l’enclavement des régions pauvres

L’ONG japonaise International Amateur Radio Volunteers (IARV) et son partenaire mauritanien l’Association Culturelle et Sociale pour la Promotion de Tichit (Rabita) mènent, depuis l’année 2000, une action sans relâche au profit des populations pauvres dans des zones enclavées du pays, par l’établissement de réseaux de télécommunications radio.

Parmi les services rendus aux habitants des régions enclavées grâce aux réseaux réalisés conjointement par IARV et la Rabita de Tichit, on peut citer :

sur le plan humanitaire, les évacuations sanitaires d’urgence et le suivi médical de malades ne pouvant se déplacer ainsi que le développement de contacts et d’échanges humains riches et multiples,
la recherche de bétail perdu : grâce au réseau, il suffit aujourd’hui de lancer un avis de recherche pour une bête perdue et l’information est propagée simultanément dans tous les villages et campements concernés avec des résultats d’une grande efficacité. Lorsque le lieu indiqué est assez loin, le propriétaire peut vendre, par radio, son animal et gagner ainsi sur plusieurs tableaux,
s’agissant des pluies, des pâturages et du niveau d’eau des puits , le contact régulier permet aux nomades de partager de précieuses informations y afférentes en vue d’amener leur cheptel dans les meilleurs endroits ou éviter des itinéraires dangereux en certaines saisons,
un flot incessant d’informations relatives à bien d’autres sujets intimement liés aux préoccupations des habitants est véhiculé, par ailleurs, régulièrement sur le réseau. Il peut s’agir d’activités administratives (élections, missions officielles) ou de manifestations socioculturelles locales d’une valeur inestimable améliorant, chaque jour davantage, les conditions de vie de ces populations.

Il s’agit de deux partenaires qui se complètent parfaitement : l’équipe japonaise, essentiellement composée d’ingénieurs en télécommunications à la retraite et infatigables amateurs radio globe-trotters, apporte le savoir-faire et les équipements au moment où la partie mauritanienne assure le suivi et la maintenance du réseau grâce à des techniciens formés au Japon par IARV et prend en charge la logistique locale des interventions. En 2003, la Rabita de Tichit a accompagné son partenaire japonais dans la mise en place d’un réseau radio au profit de zones enclavées dans la région de Nioro du Mali. Un projet similaire est prévu l’année prochaine en Guinée Bissau.
IARV et la Rabita viennent d’achever l’établissement d’un réseau radio au profit de la Moughataa de Ould Yenje et procéder à la révision du réseau de Tichit.

Ces actions hautement bénéfiques pour le développement durable des zones ciblées, sont soutenues par le Gouvernement du Japon, principal bailleur de fonds de IARV.

Brakna : Retrouvailles à Waboundé

Le mercredi 3 décembre 2009, plusieurs dizaines de cadres et notables des villages de Regbatt, de Roueimdi, d’Ould Birome, de Dar El Avia et de Bouhdida se sont donné rendez-vous à Waboundé, localité de la commune de Boghé. Sur une initiative de Jar Ould Inalla, premier conseiller de l’ambassade de Mauritanie au Japon, ces responsables tenaient à échanger leurs points de vue, sur tous les aspects de la situation du pays. Pendant toute une journée, plus de cents personnes, représentant une dizaine de villages, ont ainsi discuté, sans réserve, de l’ensemble des problèmes dont souffrent leurs différentes collectivités. Sur le plan économique et social, ces villages, dont certains datent de plus de trente ans, ont encore des problèmes d’accès aux services de base les plus élémentaires, comme l’eau potable, une structure de santé ou une école.
A eux tous, ils forment un ensemble de plusieurs milliers de Mauritaniens qui s’adonnent, principalement, aux activités agropastorales. Politiquement, beaucoup de ces villages sont, traditionnellement, de l’opposition, RFD et APP, principalement. «C’est peut-être», explique, ironiquement, Idoumou, «la raison de notre marginalisation». Même lors de la dernière élection présidentielle, la tendance, dans ces villages, était nettement en faveur des postulants du FNDD, comme le montre, d’ailleurs, les résultats. Souvent, les clivages politiques ont été à la base de graves tensions entre les ressortissants de ces localités. Aujourd’hui, grâce à cette rencontre, les représentants de ces ensembles ont décidé de dépasser ces querelles de minarets et d’unir leur force, pour reconquérir la place qui leur revient sur l’échiquier politique local. Des commissions de coordination et de suivi ont été mises en place, pour finaliser la stratégie sur la base de laquelle les différentes parties s’accorderont sur un cadre dans lequel ils pourront réaliser leurs objectifs.

Champs menacés
Grâce à un excellent hivernage, les agriculteurs des plaines, barrages et oueds de la ville d’Aleg ont vaqué, très tôt, à leurs occupations champêtres. Déjà, les champs fleurissent, promettant, à leurs propriétaires, des récoltes satisfaisantes. Seulement, comme chaque année, les pauvres paysans sont confrontés aux traditionnels combats, sans merci, contre, d’une part, les oiseaux granivores et, d’autre part, un bétail constitué de vaches et de chèvres laissées en divagation par les gens de la ville. Généralement, ces troupeaux ravagent, impunément, champs et plantations, seul espoir de quelques vieux exploitants, en charge de familles nombreuses. A défaut de leur avoir fourni le grillage pour clôturer leurs champs, les autorités devraient, au moins, les mettre à l’abri des troupeaux divagateurs des éleveurs irresponsables. Pour cela, la mairie devrait engager une opération de fourrière et sévir, fortement, contre ceux qui saccagent, par le biais de leurs bêtes, les efforts méritoires de pauvres gueux qui ne demandent que justice leur soit rendue, équitablement, en cas de préjudices.

Pagaille et flambée des prix
Les prix des denrées de première nécessité flambent, au Brakna. Certains des habitants des villages, sis au bord du fleuve, choisissent de faire leur marché sur l’autre rive. Car, ici, c’est une véritable pagaille. Sans instance de contrôle, les commerçants font ce qu’ils veulent. Comme eux, les vendeurs de viande, de poisson, de mil et autre denrée vitale fixent leurs prix, à leur seule convenance. Au Brakna, surtout à Aleg, à Magta Lahjar et à Boghé, c’est le laisser-aller total. Une vraie jungle. Les éternelles recommandations du président de la République de contribuer, à tous les niveaux, à l’émergence d’une administration moderne sont tombées dans des oreilles de sourds. Les chefs de services régionaux ne sont que rarement dans leurs bureaux. Certains peuvent rester, toute une semaine, à la maison, s’adonnant à bien d’autres occupations, sans aucun rapport avec leur emploi officiel. D’autres, préférant se la couler douce, aux confins du lac d’Aleg, y chassent, à coups de fusil, le volatile. Une vraie pagaille qui ressemble à la Seyba d’avant les colons.

Dren du Brakna : lacunes
A la direction régionale du Brakna, rien ne va. Malgré le grand nombre d’enseignants et de professeurs qui y sont affectés, certaines écoles manquent, cruellement, d’encadreurs. Alors qu’au sud, il y a un surplus d’instituteurs de français et un manque d’enseignants d’arabe, le centre et l’est de la wilaya souffrent, tout au contraire, d’un excédent d’arabisants et d’une carence de francisants. Pourquoi cette incapacité de la direction régionale à équilibrer son personnel, en rapport avec la carte scolaire? Pourquoi une école dispose-t-elle d’un complément d’effectifs, alors qu’une autre déplore un manque d’instituteurs? Il y a, certainement, anguille sous roche. L’éducation s’accommode mal de la politique et des considérations d’un autre âge. Laisser un instituteur de français traîner, sans affectation, à Boghé, ou un autre d’arabe vadrouiller, à Magta lahjar, alors que de petits enfants, dans les deux villes, souffrent, justement, d’un manque d’enseignants dans l’une ou l’autre langue. Pourquoi? Parce qu’un notable, un opérateur politique, député ou autre a demandé de négliger cette personne? Quel infantilisme irresponsable! Les femmes sont légion, dans l’enseignement, surtout au fondamental. Pourquoi les confiner, toutes, en ville, alors que les écoles de brousse égalent pratiquement, aujourd’hui, les écoles urbaines? Un enseignant est un enseignant. Homme ou femme, il n’a de droits que ceux que prévoient la Convention Collective ou les textes qui régissent la fonction publique de la République Islamique de Mauritanie. Lui en octroyer d’autres, sur la base du genre, est injustifiable. Tout comme présenter l’ensemble du personnel, à l’occasion des visites officielles, et le «remettre à sa place», une fois les missions de retour à Nouakchott, est irresponsable. Comment développer l’éducation, quand les moyens humains sont injustement répartis, les moyens matériels, mal entretenus, et les moyens financiers, détournés?
Sneiba

Brakna: Champs menacés




Grâce à un excellent hivernage, les agriculteurs des plaines, barrages et oueds de la ville d’Aleg ont vaqué, très tôt, à leurs occupations champêtres. Déjà, les champs fleurissent, promettant, à leurs propriétaires, des récoltes satisfaisantes. Seulement, comme chaque année, les pauvres paysans sont confrontés aux traditionnels combats, sans merci, contre, d’une part, les oiseaux granivores et, d’autre part, un bétail constitué de vaches et de chèvres laissées en divagation par les gens de la ville. Généralement, ces troupeaux ravagent, impunément, champs et plantations, seul espoir de quelques vieux exploitants, en charge de familles nombreuses. A défaut de leur avoir fourni le grillage pour clôturer leurs champs, les autorités devraient, au moins, les mettre à l’abri des troupeaux divagateurs des éleveurs irresponsables. Pour cela, la mairie devrait engager une opération de fourrière et sévir, fortement, contre ceux qui saccagent, par le biais de leurs bêtes, les efforts méritoires de pauvres gueux qui ne demandent que justice leur soit rendue, équitablement, en cas de préjudices.

Pagaille et flambée des prix
Les prix des denrées de première nécessité flambent, au Brakna. Certains des habitants des villages, sis au bord du fleuve, choisissent de faire leur marché sur l’autre rive. Car, ici, c’est une véritable pagaille. Sans instance de contrôle, les commerçants font ce qu’ils veulent. Comme eux, les vendeurs de viande, de poisson, de mil et autre denrée vitale fixent leurs prix, à leur seule convenance. Au Brakna, surtout à Aleg, à Magta Lahjar et à Boghé, c’est le laisser-aller total. Une vraie jungle. Les éternelles recommandations du président de la République de contribuer, à tous les niveaux, à l’émergence d’une administration moderne sont tombées dans des oreilles de sourds. Les chefs de services régionaux ne sont que rarement dans leurs bureaux. Certains peuvent rester, toute une semaine, à la maison, s’adonnant à bien d’autres occupations, sans aucun rapport avec leur emploi officiel. D’autres, préférant se la couler douce, aux confins du lac d’Aleg, y chassent, à coups de fusil, le volatile. Une vraie pagaille qui ressemble à la Seyba d’avant les colons.

Dren du Brakna : lacunes
A la direction régionale du Brakna, rien ne va. Malgré le grand nombre d’enseignants et de professeurs qui y sont affectés, certaines écoles manquent, cruellement, d’encadreurs. Alors qu’au sud, il y a un surplus d’instituteurs de français et un manque d’enseignants d’arabe, le centre et l’est de la wilaya souffrent, tout au contraire, d’un excédent d’arabisants et d’une carence de francisants. Pourquoi cette incapacité de la direction régionale à équilibrer son personnel, en rapport avec la carte scolaire? Pourquoi une école dispose-t-elle d’un complément d’effectifs, alors qu’une autre déplore un manque d’instituteurs? Il y a, certainement, anguille sous roche. L’éducation s’accommode mal de la politique et des considérations d’un autre âge. Laisser un instituteur de français traîner, sans affectation, à Boghé, ou un autre d’arabe vadrouiller, à Magta lahjar, alors que de petits enfants, dans les deux villes, souffrent, justement, d’un manque d’enseignants dans l’une ou l’autre langue. Pourquoi? Parce qu’un notable, un opérateur politique, député ou autre a demandé de négliger cette personne? Quel infantilisme irresponsable! Les femmes sont légion, dans l’enseignement, surtout au fondamental. Pourquoi les confiner, toutes, en ville, alors que les écoles de brousse égalent pratiquement, aujourd’hui, les écoles urbaines? Un enseignant est un enseignant. Homme ou femme, il n’a de droits que ceux que prévoient la Convention Collective ou les textes qui régissent la fonction publique de la République Islamique de Mauritanie. Lui en octroyer d’autres, sur la base du genre, est injustifiable. Tout comme présenter l’ensemble du personnel, à l’occasion des visites officielles, et le «remettre à sa place», une fois les missions de retour à Nouakchott, est irresponsable. Comment développer l’éducation, quand les moyens humains sont injustement répartis, les moyens matériels, mal entretenus, et les moyens financiers, détournés?
Sneiba

samedi 19 décembre 2009

Le problème foncier : Litige foncier Tékane.




Le problème foncier opposant des populations de la commune de Tékane et l’homme d’affaire Haba ould Med Vall, au niveau de Mleyga, pour l’aménagement d’un canal traversant tout le bas delta du bras de koundi à la ligne séparant la chémama au diéri, a abouti à l’arrestation de six responsables des localités avoisinantes.

L’information relayée par les ressortissants de la commune à Nouakchott a suscité la descente du Wali du Trarza à Tékane le jeudi 17 Décembre 2009. Réuni avec les populations à Tékane en présence des autorités administratives, une délégation est désignée pour se rendre sur les lieux.

Arrivés au lieu des travaux, le Wali et les responsables qui l’accompagnaient ont tenu une réunion avec l’homme d’affaire Haba.

Selon les sources des personnes qui ont assisté à cette rencontre, ce n’est que Mr Sy Alioune Badara qui a pu attesté sa propriété avec un titre de concession en appui de ces terres en litige. Ainsi le Wali de Trarza a ordonné l’arrêt des travaux d’aménagement, et sommé Mr Haba de présenter la preuve de sa propriété dans un plus bref.

Tandis que les notables des différentes localités qui sont arrêtés depuis le jeudi 17 Décembre, et mis en garde à vue au commissariat de Tékane, sont toujours retenus en détention depuis ce jour , pour faute selon le Wali de l’impossibilité de contacter le procureur de Rosso qui reste injoignable au téléphone.

Les personnes arrêtées sont :

• Amadou Sy Clédor , Tékane

• Ely ould Awami, Oumoulghoura

• Hobeyiba ould Sidi, Aker

• Maham ould Sibty , Oumoulghoura

• Bouteley ould Abeyé, Basra

Dans les temps qui courent de la lutte contre la gabegie et l’arbitraire, il est inconcevable que ce genre de problème persiste et qu’il soit impossible à des autorités de prendre une décision rapide devant des cas d’abus pareil.

Mamadou Kane, ressortissant de Tékane


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Info source :
Mamadou Kan

Sélibaby , la société civile s'organise ....

Depuis ce matin , la société civile de Sélibaby a un forum; la Coordination des Associations de Sélibaby. En effet la C.A.SE qui vient de voir le jour d'une façon formelle s'est dotée en même temps d'un bureau provisoire de 9 membres.

Cette coordination qui se veut comme interlocutrice privilégiée de toutes les associations extérieures intervenant à Sélibaby, s'est fixée comme objectif d'aider tous les intervenants, par sa connaissance du terrain, la composition et la disponibilité de ses membres .

Composée de cadres, citoyens connus de Sélibaby la C.A.SE se définit comme une structure totalement apolitique bien que certains des membres sont dirigeants ou membres locaux de partis. Ce qui n'est pas incompatible si on s'en tient aux objectifs fixés par la structure créée.

Voici la composition du bureau provisoire:

Président: Fofana Yacouba directeur de collège
Vice-président: Mahfoudh ould Chighaly directeur des études au lycée
S.G: Demba Diallo ministère de la jeunesse Guidimakha

S.G adjoint: Aboubacrine ould Mokhaitir DREN sélibaby
Trésorier: Sow Oumar professeur au lycée -Sélibaby
C.aux Comptes: Karamoko Yathé Surveillant général Lycée Sélibaby
Chargé de relations extérieures: Eideu ould Boughrein

Animateur Chargé de l'organisation: Zakaria Traoré professeur Collège de Sélibaby Chargé de l'information: Mamoudou Kamara Animateur-artiste




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Info source :
nemahaidara

Rosso de charybde en scylla.

Chassez le naturel et il revient au galop dit l’adage. Le vaste mouvement effectué au sein de la police avait fait naître l’espoir chez la population que les choses allaient enfin s’améliorer sur la frontière et que les tracasseries, qui étaient légion au débarcadère, ne seraient plus que des mauvais souvenirs.

Mais c’est mal connaître la cupidité de certains de ces hommes de loi. A peine arrivée les nouveaux n’ont pas manqué de montrer qu’ils n’avaient rien à envier à leurs prédécesseurs.

C’est le retour à la case de départ ; le semblant d’ordre qui avait été instauré a volé en éclats et les policiers rivalisent de brutalités autant physiques que langagières.

L’enceinte du débarcadère qui était interdite aux voitures est aujourd’hui une réplique de la gare routière. Les chauffeurs et leurs rabatteurs font la course à la pêche des voyageurs. La situation sécuritaire dont vit le pays est en partie due au laxisme des autorités face au phénomène de la corruption des hommes de loi. Aucune excuse ne peut justifier un tel comportement. Si une volonté politique forte était engagée combinée à l’application des textes le fléau diminuera.

Mais le malheur en est que l’on se tient à des discours creux et sur le terrain c’est le statut quo, or la sécurité passe d’abord par un comportement civique de tous les citoyens et surtout de ceux qui en ont la charge. Une prise de conscience des dangers qui sont liés à la corruption est nécessaire. Il est grand temps que les règles de bonne conduite soient appliquées à la lettre, surtout sur des points aussi sensibles que la frontière.

Cette image peu glorieuse donnée du pays par ceux là même censés appliquer la loi laisse perplexe pour une éventuelle efficacité du système sécuritaire du pays. Un représentant de l’ordre qui s’habitue à la corruption en guérit rarement. Il est vrai que les citoyens doivent respecter l’uniforme qui symbolise la loi que tout le monde partage, mais que ceux qui la portent soient les premiers à transgresser la loi impunément alors qu’ils devraient en être les gardiens et ramener ceux qui s’en écartent.

Que vont faire les autres alors ? Le clientélisme et la complaisance ne doivent plus être de mise des sanctions exemplaires doivent être prises à l’encontre de ceux qui transgressent les règles quelque soient leurs grade et leur rang social. C’est seulement à ce prix la que nous pourrons juguler ce fléau.




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Info source :
kaaw

Identification des personnes enlevées, hier soir, dans l’est mauritanien

Les deux personnes, ayant été enlevées, avec leur chauffeur, hier soir aux environs de Kobonni, plus de 1500 km à l’extrême est de la Mauritanie, ont été identifiées, apprend-t-on de sources sécuritaires.

Il s’agit d’un ressortissant italien répondant au nom de Sergio Séguélla et de sa conjointe burkinabée naturalisée italienne Data Bazeri Silma, qui devraient traverser la frontière malienne à destination du Burkina Faso.

Le couple, touriste, et son chauffeur, dont le nom n’a pas encore été connu, ont été interceptés par une bande armée, à Mneicira, 18 Km au-delà de Kobonni, en direction du Mali, pour être amenés dans une direction inconnue. Ils étaient à bord d’un bus de type « Suzuki » de couleur beige, précisent des sources.

Jusqu’ici, cet enlèvement, le deuxième en moins d’un mois survenu en Mauritanie, n’a pas encore été revendiqué.



Info source :
ANI (Mauritanie)

Le rapatriement des mauritaniens déportés en 1989 se poursuit au Guidimakha... ...mais des questions restent posées.




Après le Trarza, le Brakna et le Gorgol c’est le tour du Guidimakha d’accueillir des éleveurs peulh qui étaient déportés il y a vingt ans au Sénégal.

C’est dans ce cadre que Djam Djam (une localité dans la commune de Gouraye et qui est également le premier point de concentration de la fraction peulh Uulnaabe de la grande famille des fulaabe) a été choisi comme site d’accueil de dix sept des dix neuf familles composées de soixante quatorze personnes

Revenues le 18/05/09 passant par Gouraye où il ya des années elles étaient passées des larmes aux yeux et le cœur plein de chagrin.

Boroudji (un autre village dans la même commune où en 1990, les premières exécutions ont eu lieu) a lui aussi accueilli une famille, alors qu’une femme du même groupe avait choisi Sélibéby.

Le dimanche, 24/05/09 un autre groupe composé de cent cinq personnes avait fait sa traversée à Gouraye pour passée la nuit à la maison des jeunes de Sélibaby qui était choisie par les autorités administratives comme lieu de repos avant de continuer sur Kankossa, Gourel Falli et Woriguel dans l’Assaba.

Cependant il noter que le délégué régional du Ministère de la culture, de la jeunesse et des sports leur avait refusé des nattes, des matelas, car il avait voulu soutirer une somme de quatre cent milles ouguiya des représentants l’organisation onusienne qui s’occupe des refugiés. Alors que le matériel de la S AFRA de 2008 donné à la jeunesse de la wilaya a servi à d’autres fins pendant la campagne électorale passée.

N’était le concours de la coordination régionale de l’AMDH au Guidimakha, ces pauvres victimes d’injustice et qui ont besoin être aider et soutenu allaient passer la nuit à même le sol. Ce genre de comportement et tant d’autres permettent de poser des questions comme celles de savoir si vraiment il y a volonté d’accepter ces rapatriés afin qu’ une confiance s’établisse entre eux et ceux qui sont restés sur place ? en attendant de trouver de réponse, il faut dire que des efforts dans ce sens doivent être redoublés.

Le 14/12/09, quatre vingt deux personnes reparties entre vingt quatre familles s’ajoutent à ceux qui sont installés à Djam djam. Alors que vingt cinq autres personnes ont quant à elles choisi Sélibaby. Le 17/12/009, un autre groupe de trois cent vingt personnes soient soixante dix familles et treize regroupement familiaux passe la nuit à Sélibaby avant de continuer sur Kankossa, Woriguel et Gourel Falli d’où ils étaient embarqués pour être déportés arbitrairement.

Il faut noter que si le HCR , les ONG partenaires comme L’Inter Sos, L’AMDH et La GTZ n’ont ménagé aucun effort pour mener cette opération de rapatriement dans des bonnes conditions, le gros du problème reste encore posé car dans cette région il a eu des exécutions sommaires d’ éleveurs et d’agriculteurs (à Boroudji, Moudji, Feytass), (Gourel Mamoudu et autres ), (Woyndouyol) respectivement dans la commune de Gouraye, Wompou, Sélibaby et ailleurs sans parler des vingt disparus de Mouta alla dans le département d’ Ould Yengé.

Mais Ces cas ne sont jamais évoqués dans le cadre du règlement du passif humanitaire alors que les veuves et les orphelins des ces morts ont eux aussi droit aux terrains, et autres avantages accordés aux veuves et orphelins des militaires.

L’autre grand problème qui mérite d’ être étudier avec rigueur et sérieux est celui du foncier, car plusieurs villages revenus en 1993 dans le Guidimakha se trouvent aujourd’hui et/ou spoliés ou obligés de s’implanter ailleurs sans pouvoir accéder à l’eau, à l’éducation et à la santé (Digogny dans la commune de Khabou qui n’a ni école ni poste de santé et encore pire on refuse à ce village le forage de puits alors qu’il est distant du fleuve de cinq km) .

Maire a été empêché de forer un puits pour ce village dont les occupants ont été contraints de laisser leurs terres à d’autres dans le département de Ould Yengé. En attendant, il faut dire que le rapatriement des anciens déportés est une question de justice et d’honnêteté .Mais il ne faut pas aussi oublier qu’établir les veuves et les orphelins de civils dans leurs droit, redonner les terres aux ayant droit est un devoir .

Signé Amadou Bocar Ba. .



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Info source :
AmadouBocarBa

Urgent:Un italien et sa conjointe enlevée à Kobonni

Un ressortissant italien et sa conjointe, ont été enlevés par des terroristes , à Mneissira, aux environs de Kobonni, localité située à plus de 1500 km à l’est de la capitale, en zone frontalière avec le Mali, apprend-t-on de sources sécuritaires.


L’incident est survenu, hier soir, aux environs de 21 heures dans la localité de Menssiéra à 18 km à l'est de Kobonni, en direction du Mali.
Selon des témoins oculaires, rapporte une source administrative, une bande armée a tiré au dessus du bus, dont le chauffeur avait refusé de s'arrêter. Les assaillants, qui retrouvaient à bord d'une 4X4 avait alors tiré sur les roues pour immobiliser le bus et venir en extraire les deux personnes, notamment un italien et sa conjointe.

Soirée culturelle mauritanienne.




L’association des ressortissants de Sélibaby (Mauritanie) en France A.R.S.E.F invite l’ensemble des africains, des mauritaniens, tous les amis de la musique et de la culture africaines à la soirée culturelle qu’elle organise

Le 09 janvier 2010
à la salle Jacques Brel de Villiers-le-Bel

en face du commissariat de police , bus 268 à partir de la gare RER D de Villiers-le-Bel arrêt Louis Perrein (2ième arrêt).

Venez nombreux voir les artistes invités : Sira Drame - Demba Diarra - Malick Dia et soutenir ainsi nos actions futures pour Sélibaby et le Guidimakha mauritanien ...


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Info source :
nemahaidara

vendredi 18 décembre 2009

Mauritanie. Un témoin raconte l’enlèvement de trois Espagnols par Al-Qaida


Le 29 novembre, sur la route côtière Nouadhibou-Nouakchott, des hommes armés s’emparaient des trois Espagnols : Roque Pascual, 50 ans, Albert Vilalta, 35 ans, et Alicia Gámez, 35 ans. Leurs quatre agresseurs ont bloqué leur voiture qui se trouvait en queue d’un convoi de véhicules acheminant de l’aide humanitaire.

Un chauffeur routier marocain en route pour Dakar a assisté à l’attaque. Il raconte l’enlèvement, comment il a été menacé par les assaillants armés de Kalachnikov et montre les impacts de balles sur son camion.

L’enlèvement de ces Espagnols a été revendiqué le 8 décembre par la branche maghrébine d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Trois jours plus tôt, un Français, Pierre Camatte, 61 ans, avait été capturé dans la ville malienne de Ménaka, à plus de 1 500 km au nord-est de Bamako. Son rapt avait aussi été revendiqué par la même organisation terroriste.
Les négociations ont commencé

Actuellement, des tractations seraient en cours avec les ravisseurs des quatre Européens. Plusieurs intermédiaires auraient établi des contacts avec les membres d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et tenteraient d’obtenir la libération des quatre otages européens, qui seraient retenus dans une région désertique à la frontière entre Mali et Algérie.

Selon une source sécuritaire malienne, « le canal historique », expression désignant les négociations dirigées par des notables du nord du Mali, est de nouveau actif. L’un de ces notables - impliqué depuis 2003 dans toutes les démarches pour la libération d’otages dans le nord du Mali - se trouve actuellement sur le terrain, à la rencontre des ravisseurs. « Ce contact est sur place mais je ne peux pas en dire plus », confirme une source malienne proche du dossier. De leur côté, les Français ont dépêché une équipe de «spécialistes» à Bamako, pour « faire avancer le dossier ».

Selon un scénario rodé depuis plusieurs années, les intermédiaires, après les premiers contacts avec les ravisseurs, reviennent transmettre les « revendications ». La libération d’islamistes détenus est habituellement l’une de ces exigences. Ensuite, les va-et-vient reprennent entre ravisseurs et autorités.


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Info source :
Ouest Franc

Lettre ouverte au Président de la république.




J’ai l’honneur et le plaisir de vous adresser cette lettre pour attirer votre attention sur un certain nombre de problèmes liés à l’important Projet d’aménagement hydro agricole du Brakna Ouest (PAHABO).

Cofinancé par la BAD et le BID à hauteur de 5 milliards de nos ouguiyas, ce projet lancé en décembre 2005 pour une durée de 5 ans s’inscrit dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté. Parmi ses volets, il faut citer notamment la réfection des forages, la construction d’une digue piste sur le marigot de Kondo, le reboisement des aires désertifiées.

Sa zone d’intervention s’étend de l’ouest de la commune de Boghé jusqu’à la commune de Dar El Barka en passant par Dar El Avia et Ould Birom dont les populations sont durement éprouvées par une extrême pauvreté.

Si les différents volets du projet avaient été exécutés de manière juste et transparente, ils auraient eu, sans aucun doute, un impact positif sur le vécu quotidien de ces pauvres masses laborieuses.Malheureusement, depuis son démarrage, le projet n’a pas amélioré le sort des populations cibles au vu et au su de l’autorité de tutelle et de l’administration régionale et départementale.

Les rares réalisations accomplies jusque-là n’ont pas respecté les règles de l’art. A titre d’exemple, la digue piste construite il y a deux ans, se trouve prématurément dans un mauvais état et elle est inaccessible en période d’hivernage. Les populations des communes cibles sont exposées à un déficit alimentaire et hydrique chronique les exposant ainsi à de graves maladies liées à la malnutrition.

Au regard de tout ce qui précède, on peut dire sans risque de se tromper que le PAHABO constitue un bel exemple de dilapidation systématique des biens publics.. La lutte contre la gabegie figurant en bonne place dans votre programme électoral, les populations bénéficiaires attendent avec impatience, monsieur le président, l’ouverture d’un audit sur les fonds alloués à cet important projet représenté par la cellule de gestion basée à la Direction régionale de la SONADER de Boghé.

Monsieur le président,
Vous avez tenu il y a un mois une réunion avec les présidents des conseils d’administration et les gestionnaires des différents établissements publics du pays. Il est aussi nécessaire d’en faire de même avec les coordinateurs nationaux des projets pour faire l’état des lieux et diagnostiquer les différents problèmes qui handicapent leur exécution.

Enfin, j’attire votre attention sur l’impérieuse nécessité de mettre fin à la gestion unilatérale de ce projet qui est l’otage d’une poignée d’individus pour que les quelques 30 000 âmes cibles puissent bénéficier convenablement de ses retombées positives. Sentiments distingués.

Brahim Ould Ely Salem
Ressortissant de Dar Es-Salam (commune de Ould Birom)



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Info source :
Katante Bâ

jeudi 17 décembre 2009

Deux personnes tués dans un accident de circulation sur l’axe « Route de l’Espoir »





Deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées au cours d’un accident de circulation survenu jeudi, au niveau du virage dit «virage d’Ajouer » au-delà de Boutilimitt, à plus de 170 km à l’est de Nouakchott.


Selon des témoins oculaires, le sinistre, survenu à bord d'un voiture de type"Mercedes 190", a été provoqué par l’excès de vitesse.