samedi 29 octobre 2011

Brakna : 12 blessés dans un affrontement opposant deux groupes tribaux.




Selon le correspondant de l’ANI au Brakna, au moins 12 personnes ont été blessées, samedi, dans un affrontement opposant deux groupes tribaux dans la localité de « Elwasta » relevant de la commune de Djelwar, 120 km au sud est d’Aleg.

Les douze blessés ont été évacués vers l’hôpital de Kaédi, après avoir touchées au cours de cette échauffourées, où les belligérants ont usé d’armes à feu et d’armes blanches, sans toutefois faire de mort. Les autorités régionales ont dépêché des renforts sécuritaires surplace pour maîtriser la situation.

Selon le correspondant de l’ANI, à l’origine de cet affrontement se trouve un litige autour du réseau d’adduction d’eau de la localité.

Dans une déclaration à l’ANI, le maire de Djelwar Cheibany Ould Beibatt a indiqué que l’affrontement a eu lieu en présence du chef d’arrondissement de Mâl, lequel s’était déplacé pour résoudre ce litige devenu inévitable du moment que l’un des groupes en question interdisait à l’autre tout accès à l’eau potable.

Selon le maire de Djelwar, ces divergences seraient nourries par les pressions exercées par Ould Hmeyada le directeur du Bureau national des eaux en zone rurale sur les populations.

Ce dernier, poursuit le maire, aurait imposé aux populations un gérant décrié par le groupe ayant refusé de sceller avec lui une alliance politique. Et d’ajouter que ces mêmes populations avaient, l’année dernière, saisi, par écrit, l’autorité administrative à propos de question, sans que cela puisse conduire à une solution.


Source :
ANI (Mauritanie)

ASC Tidjikja : Communiqué de presse.




Le 22 septembre 2011 s’est tenue à Nouakchott, en session extraordinaire, l’assemblée générale de l’Association Sportive, Artistique et Culturelle « El Ahmedy-Sebkha », titulaire du récépissé n00113/MIPT du 21 juillet 2005 et dont le club de football évolue en 1ère division du championnat national, à l’effet de statuer sur l’état de l’association et de préparer la saison footballistique 2011/2012.

Lors de cette session extraordinaire, un nouveau bureau exécutif a été élu pour un mandat de quatre (4) ans et un plan d’action de développement ambitieux a été adopté pour les années à venir. Ensuite, il a été décidé de modifier la dénomination de l’association, pour devenir : Association sportive et culturelle de Tidjikja « ASC-Tidjikja ».

Aussitôt après cette session, le Comité directeur de l’association issu, qui est composé de messieurs : Ahmed Ould Hamada Ould Zein, président de l’association ;

- Idoumou Ould Cheibany Ould Heiba, président de la commission d’organisation;

- Taleb Ould Mohamed Vall Ould Lemrabott, président de la commission sportive ;

- Horma Ould Mohamed Ould Abdi, président de la commission de communication ;

- Saleck Ould Isselmou Ould Mohamed Ahid, président de la commission financière ;

- Cheikh Ould Bourje Ould Messoud, secrétaire général de l’association et président de la commission culturelle;

- Cheikhani Ould Mohamed Mahmoud Ould Maouloud, Trésorier de l’association et interface avec la FF-RIM;

- Dy Ould Ahmed Ould Zein, président d’honneur de l’association a entamé l’exécution du plan d’action de l’association : d’abord par la reconduction de Monsieur Babacar Diop dit N’djobo dans ses fonctions, en sa qualité d’entraineur du club de foot, et ensuite par le lancement d'une campagne de recrutement de joueurs expérimentés, afin de renforcer l’effectif déjà en place, tout en donnant une chance à de nouveaux talents, pour s’exprimer sur les terrains de la haute compétition.

L’ASC-Tidjikja est confortée dans ses démarches par l’engagement technique et financier de son principal sponsor, l’entreprise Informatique- Développement-Services « IDS », et par le large mouvement de soutien manifesté sur les terrains d’entraînement et sur la toile (e-mail & liens sociaux) par les amoureux du sport en général et les natifs, résidents et ressortissants de la ville de Tidjikja en particulier.

Par ailleurs, il est programmé le lancement, pendant les prochaines vacances scolaires et en collaboration avec la Mairie de Tidjikja, une opération de recrutement de joueurs évoluant au niveau de Tidjikja, pour les catégories juniors et cadets.

Enfin, nous invitons tout public à venir supporter l’ASC-Tidjikja dès son premier match prévu le samedi 29 octobre 2011 à partir de 14h 30 au stade olympique de Nouakchott. Pour tout contact :

asctidjikja@gmail.com

Nouakchott, le 26 octobre 2011
Tel : 25 04 19 75
Le comité directeur



Source :
Communication ASC-Tidjikja

Kaédi: Agence Mauritel, le client d’abord!




Il est important de faire la différence entre les institutions ou les sociétés et les hommes d’une part, et d’autre part entre les deux premières avec la ville ou ils se trouvent.

S’il est vrai que de nombreux désagréments sont liés au débit fourni par le prestataire laisse à désirer, ceci ne justifie point un tel acharnement sur le personnel de l’agence de Mauritel qui, bon an mal an, fait de son mieux pour répondre aux préoccupations des clients.

Sans aucun complexe encore moins de démagogie, je me dois en tant que client de l’agence Mauritel depuis une dizaine d’années parce que détenteur d’un cyber au niveau de la ville de Kaédi, et bénéficiaire des services collatéraux de reconnaitre la disponibilité du chef d’agence et son équipe du service commerciale qui s’attèlent à répondre aux multiples sollicitations d’une clientèle de plus en plus exigeante.

Avec un personnel aussi disponible que ponctuel certes, l’on ne peut pas se prévaloir d’une prestation hi tec qui fait le bonheur de tout le monde. Cependant, libre au client d’user de toutes les démarches légales et statutaires pour défendre ses droits en tant que contribuable.

J’avoue que dans un domaine pointu comme la télécommunication, plus utilisée que moins maitrisée la démarche vers la satisfaction totale des attentes peut paraitre aux yeux de certains une attitude incongrue qui n’a rien à voir avec des échelles de valeur relatives à la compétence ou autre critère de savoir faire.

Aussi, faut - il reconnaitre la mise en place d’une politique de communication qui permet au client d’être au fait de toutes les manifestations promotionnelles et commerciales des services rendus davantage perfectibles au regard du grand nombre d’abonnés.

Aujourd’hui force est de reconnaitre que la maison Mauritel, comme un réceptacle reçoit de plus en plus de clients et que par conséquent ses prestations doivent surement suivre des performances inégalées dont l’atteinte dépasse le seul cadre de son agence de Kaédi.

Seybane Diagana
Cridem

29 écoles de Boghé et de Darel Avia s’engagent dans la relance du projet



Après le succès de la Journée Ecole Verte organisée le 15 octobre à Darel Barka par l’Ong AGEFAD en partenariat avec l’Unicef dans le but de relancer le projet Ecole Verte, c’est autour de 29 écoles de la commune de Boghé et de celle de Darel Avia réunis dans les locaux de l’Inspection Départementale de l’Education Nationale répondant ainsi massivement à l’appel du patron de l’Inspection, M. Mohamedou O Mohameda.

A l’exception notable de l’école de Touldé et de Bakaw, les autres établissements primaires ont répondu aux abonnés présents. L’objet de ce conclave, était d’évaluer avec les écoles la mise en œuvre de la première phase du projet Ecole Verte et de convaincre les directeurs d’écoles à s’engager dans la relance de ce projet.

Comme à Darel Barka, les participants à la seconde réunion initiée par l’Inspection Départementale entre les acteurs de l’école et l’Unicef à travers l’AGEFAD a permis de pointer du doigt, les insuffisances ainsi que les lacunes qui ont causé l’échec de la 1ère phase du projet.

Les problèmes posés à Darel Barka et à Boghé sont quasiment identiques à quelques exceptions prés. Le manque de suivi du projet par l’AGEFAD selon certains enseignants, les problèmes d’eau, l’inadaptation des sols aux plantes importées, l’absence de clôtures grillagées, la divagation des animaux, le non respect de l’application correcte des techniques culturales, le manque d’implication des parents d’élèves et même des enseignants qui considèrent le projet comme une affaire personnelle des directeurs, le découragement des élèves et des directeurs vis-à-vis du manque de suivi de l’entretien des arbres fruitiers entre autres.

L’intervention de M. Demba Anne, le directeur de l’école 1 où l’Ecole Verte a été une réussite résume globalement la situation du projet. Il a dit à cet effet :« les écoles ont eu beaucoup de pépinières fruitières AGEFAD/Unicef. Très peu ont survécu. Beaucoup d’expériences ont avorté. Regardez la zone de Boghé, vous verrez peu ou presque pas de manguiers ou de goyaviers. Il faut étudier la nature des sols car, les écoles de la Moughata’a de Boghé sont situées certaines sur le Dièri et d’autres sur le Walo. Voir quel type de plante est adaptée à chaque sol. Ce qui n’a été fait auparavant.

Dans notre école, les pépinières de Moringa plantées l’année passée dans la cour de l’école constituent une belle haie vive autour de notre jardin. Nous ne voulons pas de pépinières importées, elles sont inadaptées, elles arrivent toujours fatiguées et meurent généralement. Nous ne voulons pas renforcer nos haies avec du bois, car nous luttons pour le maintien des écosystèmes et de la biodiversité. Plutôt, le grillage peut nous épargner de la coupe du bois.

Pour réussir une école verte, il faut renforcer la clôture grillagée, construire un bassin de stockage d’eau dans les espaces verts. Les indicateurs les plus importants pour notre réussite sont : l’eau, la protection (renforcemet grillage).

Certains intervenants ont dénoncé et mis en cause l’esprit cupide de leurs collègues qui lient habituellement tout engagement à l’existence de retombées matérielles immédiates et personnelles. Une certaine divergence entre les enseignants et qui porte sur l’appréciation des causes de l’échec du projet s’est faite remarquer dans la salle. L’inadaptation du sol du dièri (sablonneux) aux arbres fruitiers est une thèse qui a été battue en brèche par M. Alghassoum Macina qui représentait l’IDEN à cette réunion.

Selon lui, ces arbres poussent très bien dans les sols sablonneux. Et pour s’en rendre compte, il invitait ses collègues à visiter les fruitiers qui se trouvent dans le verger qu’il gère dans la zone de Boghé. Cet avis est conforté par celui de monsieur Bâ Oumar, l’agronome du projet, qui à son tour a dit que les techniques culturales n’ont pas été respectées à bien des égards lors du reboisement des pépinières.

Pour certains instituteurs également, l’Ecole Verte n’a pas que des échecs, elle a enregistré des réussies. Et pour les défenseurs de cette thèse vantent les succès du projet dans les écoles de M’Bone Dièri, Touey Dièri et l’Ecole 1 et M’Balladji.

Au sortir de cette réunion, les 29 écoles ont affichée sans ambiguïté, une volonté de poursuivre le projet. Les participants ont exprimé la nécessité d’étudier la nature de chaque type de sol et le couvert végétal adapté aux fins de permettre une régénération des espèces locales et permettre l’implantation de plantes exotiques adaptées.

La réunion s’est terminé sur une note d’espoir après la distribution de plusieurs quantités de semences aux directeurs venus représenter leurs écoles.

Thièrno Souleymane
Cp du Quotidien de Nouakchott au Brakna


Cridem