samedi 31 janvier 2015

Mouvement syndical à Zouerate : Retour à l’année 1983 - L’histoire se répète

Mouvement syndical à Zouerate : Retour à l’année 1983 - L’histoire se répète L’histoire du mouvement syndical dans notre secteur, nous apprend qu’en 1983, les travailleurs de la SNIM, ont été appelés à une grève sans tenir compte de la conjoncture économique de l’entreprise.

L’erreur d’appréciation de la situation a fait que la SNIM dont la majeur partie des travailleurs étaient en chômage technique ou affectée à des travaux de nettoyage, rangement ou révision des engins de travail, a trouvé en la grève, l’occasion de se débarrasser de tous ceux qui étaient de trop et de plusieurs engagements sociaux conclus par accords d’établissement.

Malheureusement, la leçon ne semble pas être retenue par certains dirigeants du mouvement syndical de nos jours.

En effet, le mouvement de grève que le groupe de délégués du personnel de la CGTM de Zouerate vient de décréter, est un mouvement qui intervient dans une conjoncture caractérisée par une baisse inquiétante de la demande sur le minerai de fer et une chute libre de ses prix sur le marché (pour le mois de Janvier 2015, la vente est inférieure à 50% de l’objectif et le prix dans les environs de 63 $/tonne).

La règle voudrait que dans une conjoncture comme celle-là, les coûts de production doivent baisser jusqu’au niveau qui permet la vente aux prix actuels.

La direction de l’entreprise a, depuis le second semestre de l’année 2014, fermement engagé cette opération de réduction des coûts sans jamais penser aux emplois dont la préservation est l’un de ses soucis permanents.

Au lieu de saluer cette attitude et contribuer à la sensibilisation des travailleurs autour des difficultés de l’heure, surtout que l’on sait que sur l’effectif actuel, deux mille (2000) travailleurs sont engagés soit pour des raisons sociales (fils de travailleurs, encore en activité, retraités ou décédés) soit dans le cadre de la solution du sérieux problème de la main-d’œuvre occasionnelle (journaliers) et sont dans une situation qui ne répond à aucun besoin impératif de production. Nous savons également que nombreux sont les travailleurs liés à l’entreprise par des contrats à durée déterminée que chaque partie peut rompre à son initiative.

Malgré les conditions difficiles que traverse la SNIM et malgré la fragilité de tous ces emplois que la direction a bien voulu épargner du train de mesures visant à réduire les coût de production, nos vaillants délégués du personnel de la CGTM viennent d’engager les travailleurs dans des actions illégales donnant ainsi à la direction l’argument de bien aller vers la solution préconisée par la direction de 1983.

L’illégalité de ces actions est démontrable par le fait que la loi impose à tout celui qui décide d’arrêter le travail d’en informer l’employeur par moyen d’un préavis (10 jours ouvrables avant la date précise de l’arrêt).

Or, le débrayage est selon la correspondance, décidé par les délégués du personnel et signé seulement par six/quatorze. La minorité ne pouvant pas se substituer à la majorité pour des décisions de cet ordre, le préavis est alors sans valeur surtout que la majorité l’a contesté par écrit.

Quant à la grève, la décision a été prise de manière spontanée sans aucun préavis pouvant lui donner un caractère légal.

Dans ces conditions, la CGTM, assume la responsabilité de toutes les actions que la SNIM pourrait entreprendre dans le but de ramener l’ordre dans ses sites de travail et les mesures de réduction des charges envisageables dans ces conditions où les syndicats négligent la préservation des emplois en allant contre la loi et dans des circonstances inappropriées.

Sid’Ahmed Ould Brahim

Syndicaliste, Ancien Coordinateur Régional de la CGTM à Zouerate 
Elhourriya

Baisse de la production d’or et de cuivre à Akjoujt

Baisse de la production d’or et de cuivre à AkjoujtFirst Quantum Minerals Ltd société mère de MCM a annoncé vendredi à Vancouver sa production et ses ventes pour les trois derniers mois de l'exercice terminés le 31 Décembre 2014 ainsi que la production et les prévisions de dépenses en capital pour l'année 2015.

Pour ce qui est de la mine de Guelb Moghrein d’Akjoujt sa production pour le dernier trimestre de l’année écoulé a été de 9768 tonnes de cuivre (33079 pour toute l’année) contre 8866 tonnes pour la même période de l’année précédente (37 970 tonnes pour toute l’année).

Pour ce qui est de l’or elle a été de 13901 onces pour le dernier quart de l’année (48948 onces pour toute l’année) contre 58191 once pour toute l’année 2013 soit une baisse de prés de 10000 onces d’or.

Commentant ces résultats le PDG Philip Pascall, a déclaré notamment qu’en définitive l’année 2014 a été marquée par de bonnes performances de l’entreprise malgré les problèmes rencontrés dans certaines mines.

"Les marchés financiers et des matières premières ont commencé 2015 avec une forte volatilité sur les préoccupations concernant l'économie mondiale, la demande pour les ressources naturelles et les positions de liquidité des entreprises. En conséquence, le prix de notre part, avec d'autres dans le secteur, a été sensiblement affecté."
Mauriweb

vendredi 30 janvier 2015

Urgent/Snim: Les employés déclenchent une grève ouverte


Urgent/Snim: Les employés déclenchent une grève ouverte  Les employés de la Snim ont décidé d'entrer en grève illimitée à partir de ce vendredi, apprend-on de source de notre correspondant à Zouérate, site d'exploitation. Selon les premières informations, la grève est "ouverte jusqu'à ce que l'employeur accède à la satisfaction des droits des travailleurs" apprend-on de même source.

Les employés de la Snim avaient déjà lancé il y a trois jours un ultimatum à la direction générale de l'entreprise en organisant un débrayage de quelques heures. Mais L'entreprise avait répondu par la mise à pied de 8 jours contre 3 responsables syndicaux. Le mouvement de débrayage observé par les employés de la SNIM avait été à plus de 90% dans les différents sites, selon de sources concordantes.

Cette grève risque de paralyser l'entreprise qui fait déjà face à un profond marasme lié à la dépréciation du prix du minerai de fer à l'exportation.

Les principales doléances des employés portent sur une augmentation de salaires à partie du 1er octobre 2014 selon les accords convenus le 3 mai 2014 entre les partenaires sociaux et un bonus de 3 salaires plus le rappel des primes de production impayées en 2014. 

Mauriweb

jeudi 29 janvier 2015

Zoueirat : 48 heures accordées à la SNIM pour répondre aux revendications des grévistes


Zoueirat : 48 heures accordées à la SNIM pour répondre aux revendications des grévistes Un délai de 48 heures à compter de ce jeudi a été accordé à l’administration de la SNIM pour répondre aux revendications des grévistes. Ces derniers ont aussi menacé "d’escalade" si la Société Nationale Industrielle et Minière "continue de faire la sourde oreille".

Les grévistes réclament l’application de l’accord signé en mai 2014 qui prévoit une "hausse considérable" des salaires, a expliqué un délégué des travailleurs, Kénémé Demba Abderrahamane, au correspondant d’Alakhbar.

Ils exigent également le versement de prime de rendement estimée à 30% à chaque mois que la production atteigne un million 200 mille tonnes. Les employés demandent encore prime de motivation qui doit être tirée des bénéfices que la société a réalisés l’an dernier.

Mercredi, les protestataires ont observé quatre heures d’arrêt de travail, ce qui aurait paralysé l’activité de la Société. Ils dénonçaient la réaction "irresponsable" de la SNIM qu'ils ont accusé d'avoir suspendu pour 8 jours trois délégués du personnel: Ahmed Ould Aïbili, Mohamed Salem Ould Bijaar et Yaye Gaye.

Alakhbar 

Le Wali du Trarza, M. Isselmou Ould Sidi: «il est impératif de se conformer aux directives nationales »


[Interview] Le Wali du Trarza, M. Isselmou Ould Sidi: «il est impératif de se conformer aux directives nationales » Au témoignage de la jeunesse de la Wilaya du Trarza, vous êtes l’homme qu’il faut pour le bien être de cette importante frange sociale, en conformité avec les orientations de la direction nationale. Quelles sont les secrets de cette proximité saluée avec les jeunes ?

Wali du Trarza, M. Isselmou Ould Sidi :
Permettez-moi d’abord de féliciter le site rapideinfo pour son apport appréciable dans la liberté de presse ainsi que pour sa volonté d’informer de manière objective l’opinion publique de ce qui se passe comme réalisations politiques et socioéconomiques.

Par rapport à votre question, la jeunesse du Trarza est fortement impliquée dans les affaires socioéconomiques, culturelles et sportives de la wilaya. Constituée en clubs, elle mène en permanence des activités citoyennes. La Wilaya s’efforce delui créer le cadre propice à cet élan patriotique et à la soutenir pour l’émergence d’une jeunesse consciente de ses obligations nationales.

Active et consciente, cette jeunesse est fortement composée de chômeurs, mais demeure armée d’optimisme, œuvrant en communion pour le développement local. C’est l’occasion ici pour lui rendre hommage et lui témoigner son engagement pour lebien être des populations de la wilaya.

Il faut signaler ici que cette jeunesse consciente a besoin davantage d’infrastructures culturelles et sportives pour donner le meilleur d’elle-même. Un stade olympique sera opérationnel au Pk 7, pour contribuer à favoriser le cadre d’éclosion de ces jeunes énergies.

Le ministère de la jeunesse et des sports tente de s’investir localement pour créer les conditions propres à l’épanouissement de cette jeunesse, notamment en organisant des festivals au profit de cette frange.

Dans ce cadre, notons que le département de la jeunesse et des sports organise régulièrement des activités à travers les inspections, les associations et les clubs pour créer les conditions permettant à la jeunesse de s’exercer l’apprentissage des bonnes valeurs et s’armer de courage et de patience pour devenir le futur levier économique du pays, en particulier de la wilaya, où les jeunes s’impliquent dans toutes les activités socioéconomiques.

Il y a de signaler ici que la wilaya prône la politique d’ouverture avec les habitants,que tous les services administratifs et sécuritaires ont reçus des consignes précises et strictes selon lesquelles, il est impératif de son conformer aux directives nationales de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Des orientations axées sur des actions palpables, sur des réunions périodiques avec les collaborateurs pour examiner les problèmes rencontrés par les populations et leur apporter les solutions appropriées.

Il n y adonc pas d’audience au niveau de la wilaya dés lors où les citoyens ont accès immédiat à l’administration très attentionnée à leurs doléances et disposer àagir selon les besoins, voire à apporter des réponses quotidiennes.

En effet, lewali mouçaid et le hakem traitent le courrier qui leur parvient des populations de la wilaya, avec une priorité accordée aux zones enclavées qui nécessitent des actions urgentes et efficaces.

Les populations sont mises en confiance par l’administration territoriale prête, en raison de sa proximité des citoyens, à recevoir les doléances, à résoudre les différends existants.

L’hivernage 2015 est encore loin, mais les grandes batailles se préparent d’avance. Que compte la wilaya faire pour bien gérer les situations d’inondations et de crues du fleuve qui peuvent se produire, si la saison pluvieuse est plus que généreuse ?

Les crues du fleuve et autres inondations enregistrées en saison de pluie n’ont jamais créé de sérieux problèmes dans la wilaya de façon générale et à Rosso en particulier. La politique préventive adoptée par la wilaya a toujours permis de juguler tout sinistre consécutif à l’hivernage.

La wilayade Rosso s’est fortement dans les campagnes d’assainissement lancé es l ’année dernière par le Président de la République, en faisant de Rosso une ville propre. Quel bilan faites-vous aujourd’hui de la situation de la salubrité dans la ville, après trois d’intenses mobilisations ?

Oui, en matière d’assainissement, des actions importantes sont régulièrement menées et les résultats obtenus sont réconfortants. Le seul problème posé encore dans ce domaine est lié à un problème de culture, du fait que le citoyen n’est encore armé de l’acte volontaire et désintéressé de contribution à la propreté de l’espace public.

Quelle évaluation faites-vous de la situation de l’enseignement au niveau de la wilaya, après les inaugurations répétées d’ouverture d’établissements pédagogiques ?


A propos de l’enseignement, l’année 2015 étant déclarée par le Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, année de l’enseignement, il faut noter l’existence d’importants programmes dans ce domaine.

Actuellement,on peut dire avec satisfaction que sur le terrain, les conditions pédagogiques appropriées pour relever ce défi sont toutes réunies.

En effet, la wilaya dispose de 36 lycées et plus de 400 écoles en plus d’un institut de l’enseignement originel à Boutilimit.

Il y aencore des insuffisances qu’il faut combler dont le manque des enseignants, le niveau d’éducation, les variétés dans les disciplines, l’absentéisme du corps enseignant, les déploiements des ressources humaines.

Mais l’espoir reste très grand en raison de la synergie des efforts de la wilaya dans le domaine pédagogique et les associations des parents d’élèves qui misent sur cette année de l’enseignement pour rattraper les retards et subir le changement pédagogique attendu.

La Wilaya a joué un rôle fondamental dans la prévention d’Ebola. Quelles mesures ont été prises pour éviter que cette épidémie soit exportée dans notre pays ?


Sur le pland e la prévention d’Ebola, notons qu’il existe 6 points de passage au niveau de la wilaya, à Rosso et au niveau du barrage de Diama.

Les voyageurs qui arrivent au pays à travers ces accès sont contrôlés par des équipes sanitaires dotées de tous les moyens médicaux nécessaires, pour prélever leur température et s’assurer qu’ils ne constituent pas des vecteurs potentiels de propagation du virus. Parallèlement des campagnes de sensibilisation sont menées auprès des populations sur les techniques de prévention dont le lavage des mains.

Il faut souligne que pour traverser vers la Mauritanie à travers le Trarza, il existe des heures d’accès fixes au cours desquelles tout le dispositif sanitaire est en alerte maximale et qu’en dehors de ces moments,aucun passager n’est autorisé à entrer dans le pays. En plus de ce qui précède,il faut noter qu’au niveau de la wilaya du Trarza, nous avons une expérience de prévention des épidémies et de formation sur les urgences, avec des équipes sanitaires dotées de tous les moyens pour mener à bien cette mission.

Ceci dit,nous sollicitons en permanence l’intervention du ministre de la santé.

Sur les expulsés, Rosso étant une ville principale de transit entre le Mauritanie et l’Afrique subsaharienne, comment la wilaya du Trarza arrive à assurer une parfaite gestion des flux migratoires ?


A propos de votre question sur l’expulsion d’expatriés, cette information est infondée. La réalité est toute autre. La wilaya instaure en permanence des mesures sécuritaires au profit des populations. Toute personne étrangère en situation régulière ne peut faire l’objet d’aucune persécution soit-elle, dans un pays connu par son hospitalité et son ouverture. Mais la loi c’est la loi et son application est l’unique garant d’une sécurité véritable.

Par ailleurs, nous saisissons cette occasion pour affirmer que les relations entre le Sénégal et la Mauritanie sont au beau fixe et qu’elles s’inscrivent en permanence dans un cadre de coopération administrative et sécuritaire réciproque et complémentaire pour assurer la quiétude de part et d’autre du Fleuve Sénégal.

Des liens séculaires traduits à travers la religion, la transhumance et la sécurité qui les rendent solides, résistant à tous les aléas. Par ailleurs, le Sénégal et la Mauritanie se réunissent périodiquement pour examiner leur coopération, identifier les problèmes posés et consolider les acquis existants.

Propos recueillis par : Ahmed Ould Bettar

mercredi 28 janvier 2015

Education: Des prix d’excellence pour seize lauréates du Tagant




Les locaux de la direction régionale de l’Education  nationale du Tagant ont abrité, Mercredi 28 janvier, une cérémonie  de remise des prix aux  lauréates qui se sont distinguées au cours de l’année  2013-2014. Cette cérémonie a été présidée par le conseiller du Wali du Tagant chargé des affaires administrative et juridique Mr Mohamed El Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud qui avait à ses côtés le Hakem de Tidjikja Mr Mohamed Ould Maouloud, le Dren du Tagant Mr Makhtour Ould Ahmed Jiddou,  le premier adjoint au maire de Tidjikja Mr Tar Ould Sidi Ahmed, le Président régional de l’association des parents d’élèves Mr Mohamed Abdallahi Ould Nene, le Dren adjoint, l’IDEN de Tidjikja et les directeurs des établissements du secondaire.
Dans le mot qu’il a prononcé au cours de la cérémonie, le conseiller du Wali du Tagant a mis l’accent sur l’intérêt accordé par les pouvoirs publics à l’enseignement des filles. Il a également rappelé les efforts à  déployer pour l’atteinte des objectifs fixés par le département de l’Education au titre de l’année 2015 déclarée l’année de l’Enseignement par le Président de la République.
Auparavant, le Dren du Tagant Mr  Makhtour Ould Ahmed Jiddou après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance, a indiqué que dans le cadre de la promotion de l’enseignement des filles le ministère de l’Education nationale prime chaque année les élèves qui se distinguent par leur résultat performant.
Enfin il convient de souligner que des prix ont été attribués au premier de chaque lycée ( Tidjikja, Achram, Ghoudiya, Nimlane, Moudjéria, Nbeika et Rachid) et les deux premiers de chaque collège ( Tidjikja, Tichitt,Aghlembit,Oudey Mejbour) en plus de la lauréate au brevet 2013-2014 Savia Mint Mohamed Abdallahi du collège de Ghoudiya qui a reçu comme prix un mini ordinateur portable
Khalil Sow 





SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNANTS DU FONDAMENTAL(S N E F) : COMMUNIQUE

SYNDICAT NATIONAL DES ENSEIGNANTS DU FONDAMENTAL(S N E F) : COMMUNIQUE

Section de Nouadhibou

COMMUNIQUE

Fidèle à ses engagements de défense des droits et intérêts légitimes des enseignants,
Convaincu de la nécessité d’une solidarité intersyndicale,
Ferme et constant dans sa ligne de conduite revendicative,
Le Syndicat National Des Enseignants du fondamental(S N E F) section de Nouadhibou
Entend défendre les doléances ci-dessous indiquées avec fermeté (et sans concession pour les trois premières) :
Attribuer des lopins de terre aménagés à tous les enseignants de la wilaya,
Asseoir une réelle politique de logement afin de régler de façon définitive  la question des logements,
Rétablir et généraliser la prime d’éloignement au bénéfice de tous les enseignants de la wilaya,
Améliorer les conditions de travail des enseignants et mieux sécuriser les établissements scolaires.
Le SNEF reste et restera disposé à collaborer avec toutes les autres sections afin de sceller une coordination syndicale régionale forte pour un combat commun.
En fin le SNEF déplore, une fois de plus, le silence frisant l’indifférence des autorités face à ses revendications, pourtant, capitales à la bonne marche de notre système éducatif.
Fait à Nouadhibou le  24 janvier 2015.
Le Secrétaire  Général Dia Hamidou Mamadou.

Débrayage à la Snim: La direction anticipe et punit les délégués

Débrayage à la Snim: La direction anticipe et punit les délégués

  Trois délégués du personnel de la Snim ont été sanctionnés la veille de l'organisation par les travailleurs d'un débrayage pour réclamer leurs droits, a appris "mauriweb.info" de bonne source.

Les délégués concernés Ahmed Ould Abeily, Mohamed Salem Ould Bechar et Yahya Guèye seraient tous les trois concernés par les mesures de mise à pied de 8 jours.

Selon les mêmes sources, les sanction brandies par l'Administrateur directeur général viseraient à décourager les employés de la Snim quant à l'organisation du débrayage prévu demain. La Snim et ses employés, rappelle-t-on, avaient conclu fin 2014 un accord par lequel l'entreprise acceptait d'améliorer les salaires des employés et de les intéresser à la production.

Cet engagement n'avait pas été respecté par l'entreprise et avait été différé pour janvier 2015 alors que l'entreprise avait fait un près de 15 milliards à une société privée et contribué à acheter des avions pour la MAI.

Face donc au refus de l'entreprise d'honorer ses engagements, les employés ont brandi la menace d'un débrayage de plusieurs heures sans toutefois écarter l'organisation ultérieure d'une grève générale. Mauriweb 

SOS pour les femmes de Sorimalé [PhotoReportage]

SOS pour les femmes de Sorimalé [PhotoReportage] Sorimalé est un village mauritanien qui se situe sur le bord du fleuve à 18 km à l'ouest de Mbagne.

Pour faire face à la dureté de la vie et lutter contre la malnutrition des enfants, les femmes du village ont décidé par leurs minables moyens de faire un jardin de légumes dans l’espoir de sauver leurs enfants de la famine qui menace les ruraux.

C'est ce noble objectif qu'elles veulent réaliser à tout prix, ce qui les a poussés à faire ce dur travail.

Avec les seaux d'eau sur la tête, elles bravent la pente du fleuve pour arroser les plantes (voir les photos). Certaines le font avec les enfants sur le dos, d'autres en état de grossesse.

Elles lancent un appel à de bonnes volontés (personne, Etat, ONG, association, ambassades, etc.) en vue d’obtenir une motopompe, des tuyaux, des outils de travail, de la semence, du grillage etc.

Pour tout don, contactez le 44.63.59.99 qui vous mettra en relation directe avec les femmes.

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lundi 26 janvier 2015

Sénatoriales à Bababé : Vers la rupture des "déséquilibres"?

Le siège de sénateur de Bababé est convoité par 5 prétendants à l’investiture de l’UPR. Ces candidats à la candidature ont tous remis leur demande à l’union pour la République, le samedi dernier.
Parmi ces candidatures, on note Basse Mamadou, plus connu sous le nom de Samba Leeldo,  cadre au ministère de l’intérieur.  Candidat à la candidature de la commune d’El Fora, lors des dernières municipales, ce natif d’Abdallah Diery  avait été préféré par l’UPR à  un autre candidat alors qu’il bénéficiait  d’énormes atouts pour faire gagner son parti. A l’arrivée, l’UPR s’est fait coiffer au poteau par un candidat d’El Wiam.
Ce candidat vient pour la deuxième fois solliciter l’investiture de son parti l’Union pour la République. Selon diverses sources concordantes, Basse est adoubé par l’ensemble des élus et acteurs politiques des deux autres communes, à savoir Bababé et Aéré M’Bar qui estiment, dans leur majorité qu’il faut rétablir les déséquilibres instaurés depuis l’instauration de la démocratie en 1991. Ces deux communes disposent des deux députés de la Moughataa.  La partie sud de la commune d’El Fora (Abdallah Diery et Waalo)  n’a jamais bénéficié,  ni de député, ni de maire, ni de sénateur alors que ces cadres ont été de toutes les campagnes de l’UPR. Le choix sur un candidat d’Abdallah Diery  et Walo,  ne serait  donc que justice rendue et un déséquilibre de rétabli.
En outre Samba Leeldo bénéficie également du soutien de conseillers municipaux d’El Wiam dont certains avaient boudé l’UPR parce qu’ils reprochaient à leur parti de faire un mauvais choix pendant les municipales. C’est dire que l’homme est en pole position pour l’investiture de son parti.

Signalons que la commune d’El Fora est essentiellement habitée de peuls (sud) et de maures, essentiellement harratines (nord) et que  le poste de sénateur a été jusque-là octroyé à la partie nord, ce que certains au sud trouvent «déséquilibré».
Le Calame

Sénatoriale à M’Bagne: 7 candidats à l’investiture de l’UPR

Sénatoriale à M’Bagne: 7 candidats à l’investiture de l’UPR
Ils sont sept candidats à la candidature de l’UPR à briguer le fauteuil de sénateur de la Moughataa de M’Bagne. Ils ont fait connaître leur intension au cours d’une réunion tenue, le 23 janvier à M’Bagne, avec une mission de leur parti, l’Union pour la République (UPR).

Après de longues conciliabules, Diop Abdoulaye, sénateur sortant, Bâ Bocar Soulé, maire de Bagodine, N’Gam Hamady Debé, ancien adjoint au maire de la même commune, Sarr Bowté, candidat malheureux de l’UPR de la commune de M’Bagne, lors des dernières municipales, l’ex commissaire Niang Amadou Tidjane, Mangane Ousmane, colonel des douanes à la retraite dont le nom avait été retenu comme candidat à la députation avant d’être zappé et Moussa Ould Amar ont remis leur candidature à la mission.

Les membres de la mission ont rencontré en audience les différents prétendants qui devraient, selon une source, être accompagnés des conseillers municipaux qui les soutiennent. Et selon le maire de la commune de Niabina/Garlol, Baila Dia président sur les lieux, seul le maire de Bagodine, candidat à la candidature, était accompagné de 27 maires et conseillers UPR qui soutiennent sa candidature.

Un document consignant leur engagement et signatures a été remis à la mission, a indiqué un proche du maire de Bagodine, présent à M’Bagne, joint par téléphone.

Le collège électoral de M’Bagne se compose de 71 conseillers. L’UPR compte 35, l’UDP, 24, Sursaut 10, APP 1 et Tawassoul 2. Ces trois derniers soutiendraient le maire de Bagodine, indique notre source.

Signalons enfin que la répartition des charges électives pour le parlement, au niveau des quatre communes, M’Bagne, Hidjaj, Niabina/Garlol et Bagodine ont obéi jusque-là, en tout cas au niveau du parti au pouvoir à une répartition suivant laquelle, les communes disposant de députés ne postulent pas au poste de sénateur qui doit échoir à l’une des deux autres communes. Aujourd’hui les deux députés sont issus des communes de M’Bagne et de Niabina/Gaalol.
Le Calame 

dimanche 25 janvier 2015

Nouara/Bababé : Tostan évalue son programme [PhotoReportage]

Nouara/Bababé : Tostan évalue son programme [PhotoReportage]
  Dans le cadre de l’exécution de son programme intitulé « renforcement des capacités communautaires pour une meilleure protection des enfants », l’ONG internationale Tostan, en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF, a organisé, ce samedi 24 janvier 2015 à Nouara dans le département de Bababé, une rencontre inter-villageoise qui a regroupé des représentants de 30 communautés issues de ses quatre zones d’intervention (Aleg/Maghta Lahjar, Boghé/Dar El Barka, Bababé et Mbagne).

Il s’agit de « redynamiser les centres, de discuter de la baisse de certaines statistiques et de proposer des solutions ».
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Maire de la commune d’Aéré Mbar, M. Dieng Mamadou Abdoulaye accompagné de ses adjoints, MM. Ndiaye Oumar Souleymane et Brahim O/ Aghfar O/ Bilal en présence de nombreuses personnalités issues de la société civile ainsi que des superviseurs et facilitateurs de Tostan.

Après la lecture de quelques versets de Coran par le jeune Alioune O/ Mohamedou et le mot de bienvenue Chef du village Alioune O/ Oumar, le Maire d’Aéré Mbar a remercié, au nom des populations de sa commune, l’ONG internationale Tostan « qui déploie d’énormes efforts pour la promotion des ressources humaines qui est aussi un des objectifs fondamentaux des collectivités locales ».

L’Edile a indiqué que sa commune est honorée à travers le village de Nouara par cette ONG qui a choisi d’y organiser cette rencontre régionale « destinée à lutter contre l’analphabétisme et l’ignorance qui font obstacle à tout processus de développement mais aussi à contribuer à la consolidation de l’unité nationale ».

Quant au coordinateur national de l’ONG en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, il a d’abord exprimé toute sa joie de se retrouver au milieu de ses invités à cette rencontre dont l’objectif est de « redynamiser les centres, de discuter avec les bénéficiaires directs du projet sur certains problèmes liés aux statistiques et enfin de proposer des pistes de solutions un an après son démarrage ». Avant de terminer, M. Aw a réitéré « sa confiance à ses partenaires et sa disponibilité à appuyer et accompagner le programme du gouvernement mauritanien ».

Lui succédant Mme Zeïnabou M/ Oumar, Coordinatrice du CGC du village de Carrefour, hôte de la rencontre, a loué l’impact du programme de Tostan dans le changement des mentalités et dans la prise de conscience par les communautés de leurs problèmes. Poursuivant, elle a mis l’accent sur le rôle joué par cette ONG dans « la consolidation de l’unité nationale comme en témoigne la diversité des participants venus des quatre coins de la Wilaya ». « Nous sommes aujourd’hui suffisamment outillés sur des notions essentielles qui étaient souvent négligées telles que la santé, l’hygiène et l’assainissement, », a-t-elle enfin souligné.

Ce ballet de discours a été interrompu par un sketch sur la scolarisation des filles qui fait encore l’objet de réticences en raison de certains préjugés sociaux.

Prenant la parole à son tour, M. Ndiaye Saïdou Yéro, Coordinateur de la Fédération des CGC, il a d’abord loué la démarche de Tostan « qui nous a appris à connaître nos droits et nos devoirs à travers son programme basé sur l’enseignement des droits humains, bref un ensemble d’outils dont on a besoin dans notre vie quotidienne ». M. Ndiaye n’a pas manqué de souligner également « l’apport de Tostan dans la consolidation de l’unité nationale en rapprochant nos différentes composantes nationales ».

Quant aux apprenants, ils ont, par le biais de leurs porte-paroles issus des 4 zones d’intervention (Mohamed O/ Abdallahi, Lô Chérif Mohamed El Ghali, Hapsa Sall et Fatimettou M/ Berrou), posé un certain nombre de problèmes auxquels ils sont confrontés dans l’exécution du programme. Parmi ceux-ci, l’absentéisme des apprenants causé surtout par les occupations agro-pastorales en cette année de grande sécheresse qui a précipité la transhumance, le manque d’appui financier et de formation.

Pour pallier ces maux, ils recommandent la tenue d’ateliers de formation au profit des comités de gestion ainsi que la multiplication des visites de terrain par la coordination nationale.

Ce rendez-vous est censé redonner un souffle nouveau à ce projet une année après son démarrage. Le diagnostic proposé par les bénéficiaires permettrait d’élaborer une nouvelle feuille de route destinée à sortir de cette léthargie conformément à l’approche participative initiée par Tostan/Mauritanie depuis 2007.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr




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Notre collègue Moussa Diop n’est plus

Notre collègue  Moussa Diop n’est plus

Notre collègue et ami Moussa Diop, a été rappelé a Dieu. Il est décédé ce matin (samedi 24 janvier) a Boghé. Il avait 62 ans. Moussa a été rédacteur en chef de l’hebdomadaire Eveil Hebdo pendant plusieurs années.

Il a ensuite intégré le Quotidien de Nouakchott. Toute la rédaction du Quotidien de Nouakchott présente ses condoléances a son frère Souleymane Diop et a toute sa famille.

Ina lillah wa ina ilayhi rajioun
Cridem

Arrestation à M’Bout de six distributeurs de l’Evangile

Arrestation à M’Bout de six distributeurs de l’Evangile   La brigade de gendarmerie de M’Bout a arrêté samedi 24 janvier courant, six expatriés sud –Coréens dont Cinq (5) femmes, pris en flagrant délit, de distribution de l’Evangile.

Des sources en provenance de la ville indiquent que des éléments de la gendarmerie ont été informés de la présence d’étrangers qui distribuent des livres, qui se sont avérés après vérification être des parties de l’Evangile, traduits vers l’arabe.

Les mêmes sources affirment que la mission sud-coréenne de prédication comptait organiser une activité culturelle au profit des jeunes de la ville. Les personnes arrêtées ont été conduites vers la brigade de gendarmerie et leurs passeports authentifiés sud-coréens confisqués.
Mourassiloun.com -

Traduction Md O Md Lemine

Inauguration de la Mosquée de Seneiga [PhotoReportage]

Inauguration de la Mosquée de Seneiga [PhotoReportage]
  L'Imam Thierno Cissé a dirigé hier, 23 janvier 2015 la grande prière de vendredi de la mosquée de Seneiga. Ont prié derrière lui, des centaines de femmes et d'hommes de toutes les catégories d'âge. Ils sont de Seneiga ou sont venus de Selibaby, Korokoro, Boutanda, Békéré, Diégui et de tous les villages environnants.

Dans la foule immense, on pouvait identifier le Chef de village Samba Demba Banel Ba; La député, Coumba Yaya Kane; L'épouse du Ministre de l'Education Nationale, Mariam DIALLO; Le sage et notable, Diama Sakho; Thierno Adama Kalidou Ba et les fils du village comme Samba Yero Banel, Amadou Ba, Mamadou Yaya Kane et Birane Ba.

Le village de Séneiga, peu habitué à accueillir un aussi grand public, a quand même réussi l'organisation de cette cérémonie religieuse. Les participants étaient bien accueillis et ont même eu droit au lait de vaches.

Ainsi, les habitants de Seneiga, par la voix de leur Chef de Village, Samba Demba Banel BA remercient tous ceux qui ont fait le déplacement et ont assisté à l'inauguration de la mosquée du village. Ils expriment particulièrement leur gratitude à Monsieur Le Ministre Ba Ousmane et au cadre des Nations Unis Amadou Ba pour leur contribution à la construction de cette mosquée.

Seneiga est un village centenaire situé à 15 km à l'EST de la ville de Selibaby. Il possède dorénavant une mosquée de 168 m2 équipée d'un matériel de sonorisation.

Dioum Ibrahima




Avec Cridem, comme si vous y étiez...


















samedi 24 janvier 2015

Boghé : Inauguration de six latrines scolaires au profit de la localité de Thialgou [PhotoReportage]

Boghé : Inauguration de six latrines scolaires au profit de la localité de Thialgou [PhotoReportage]   Ce vendredi 23 janvier 2015, la localité de Thialgou à 5 Km de Boghé a abrité une cérémonie d’inauguration d’un bloc moderne de six latrines sanitaires au profit d’une centaine d’écoliers du primaire accompagnés de leurs parents et en présence respectivement de Messieurs : Lam Aliou, N’Gaindé Abdrahmane, 1er et 2ème Adjoints au Maire, Diakité Ibrahima SG de la Commune, Ba Abou, représentant en Mauritanie de l’ONG française AREMAU et Mamadou Baba Diallo, Responsable de l’entreprise EMETS s.a.

Cette infrastructure scolaire d’un coût de 3.360.000 UM, réalisée en maitrise d’ouvrage communale a été financée conjointement par le partenaire français et la Commune de Boghé, pour améliorer et favoriser l’hygiène et l’assainissement en milieu scolaire.

Il s’agit en l’occurrence de la 4ème réalisation, de l’ONG en partenariat avec la Commune : après la construction de 6 salles de classes, d’une bibliothèque, d’un cyber et de divers appuis aux coopératives féminines locales.

Prenant la parole au nom du Maire de Boghé Monsieur Hamady Hassymiou DIA, empêché, son premier Adjoint Mr Lam Aliou a dit :

"Monsieur le représentant d'Arémau en Mauritanie, Monsieur le représentant des parents d'élèves, Monsieur le directeur, Messieurs les membres du corps enseignant, chers élèves! Nous voici au terme du projet que nous avions démarré il y a seulement quelques mois pour doter l'école de Thialgou d'un bloc sanitaire de qualité comprenant six latrines afin d'améliorer le cadre de vie des élèves et de leurs maître, souci permanent de Arémau.

A cette occasion, qu'il me soit permis de remercier, au nom de Mr le maire Dia Hamady Hassymiou, cette grande association qui en est déjà à plusieurs réalisations grandioses que je me plais toujours de citer: deux blocs de six salles de classes, une bibliothèque cyber des Jeunes, ce bloc de latrines dont la réception nous réunit aujourd'hui, sans compter les assistances et appuis divers aux femmes, les interventions en faveur de la santé et du handicap!

Nous assurons AREMAU de la disponibilité de la commune pour appuyer et contribuer aux futurs projets dont certains sont en étude avancée, en l’occurrence je veux parler ici du futur bloc devant abriter le bureau du directeur et la salle des maîtres. Je ne saurai terminer sans penser aux enfants du collège F. Mitterand de Fenouillet qui ont participé au financement de ces latrines par l'organisation d'un cross solidaire qui continue de nous émouvoir par son originalité et sa portée si chargée en symboles! je vous remercie!"


Mr Ba Abou représentant AREMEU en Mauritanie se dit très satisfait de l’œuvre combien grandiose. Il n’a pas manqué de réaffirmer l’engagement de son ONG à accompagner durablement les efforts de la Commune dans le cadre de nouveaux partenariats, notamment du Bureau Directeur et d’une salle de repos pour les enseignants. Mr Ba demandera à la commune de Boghé un regard de supervision et de suivi de l’ouvrage.

Enfin Mr Amadou Salif Lam représentant du président des parents d’élèves de Thialgou a remercié toutes les personnes, l’ong française et la commune de Boghé.

Diop Mohamedou Abou dit H.Bodiel (Hebdomadaire- Mauritanie).






Avec Cridem, comme si vous y étiez...


















jeudi 15 janvier 2015

Dernière-minute : Arrestation du directeur des bâtiments et des équipements au Ministère de l’habitat

Dernière-minute : Arrestation du directeur des bâtiments et des équipements au Ministère de l’habitat La police mauritanienne chargée de la répression des crimes financiers et économiques a procédé, ce mercredi 14 janvier, à l’arrestation de Sow Amadou Mokhtar, le directeur des bâtiments et des équipements au ministère de l’habitat, apprend-on de sources fiables.

Cette arrestation intervient suite à un certain nombre de plaintes déposées devant le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, par les habitants de la localité d’El Feth relevant de la Moughataa de Ouad Naga.

Parmi ces plaintes, l’école compte de petites salles de classes en état de délabrement, alors que le nombre d’élèves de cet établissement dépasse 400. Selon nos sources, le gouvernement avait débloqué une importante enveloppe pour la construction de cette école et de son équipement.
Tawary 

mercredi 14 janvier 2015

Dernière-Minute : Un homme s’est suicidé dans le village de Bakhaw

Dernière-Minute : Un homme s’est suicidé dans le village de Bakhaw   Il s’agit de Moussa Heyni Bâ, né en 1982 à Boghé, au sud du Brakna, qui a été découvert pendu sur un arbre dans son village natal, nous renseignent des sources locales. Selon nos informations, l’homme souffrait d’un problème psychique mais il est très endetté.

Deux principales causes avancées par des observateurs et pourraient les mobiles de son suicide. Les autorités judiciaires accompagnées des services sécuritaires et d’un médecin se sont rendus sur le lieu du drame pour constater la mort de Moussa Heyni Bâ.
Tawary

lundi 12 janvier 2015

Brakna: Plusieurs cas de décès de vaches à Lihlewa

Brakna: Plusieurs cas de décès de vaches à Lihlewa Plusieurs cas de décès de vaches ont été enregistrés dimanche à Lihlewa, une localité située près d’Aleg au Brakna. L’équipe du département de l’Elevage qui s’est rendu sur place n’a pas encore prononcé sur les causes.

Les éleveurs estiment cependant que les décès ont un lien avec l’existence d’un dépôt d’ordures à proximité du lieu de pâturage des animaux. Des éleveurs avaient dénoncé que le dépôt mettaient en danger la santé des populations et du bétail.
Alakhbar

Hommage à mon ami Jemal

Hommage à mon ami Jemal   Il s’appelait Mahmouden ould Ahmed Salem ould Mohamed Khaïratt. C’était l’inspecteur départemental de l’Education nationale à Kiffa. Il était venu à Nouakchott, comme tous ses collègues DREN et IDEN du pays, pour prendre part à un atelier, organisé par le ministère de l’Education nationale les 30 et 31 décembre 2014 à l’hôtel El-Wissal, qui devait permettre, à ces dizaines d’experts, de réfléchir aux voies et moyens d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Après la pause-déjeuner, je suis passé à sa table, pour récupérer des photos que je lui avais confiées, une heure auparavant. Et c’est à cet instant qu’il me dit : « j’ai mangé quelque chose auquel je suis allergique et je ne me sens pas bien. – C’est peut-être le poivre », ai-je suggéré.

Quelques instants plus tard, il me rejoignit dehors, accompagné d’un collègue, et me fis signe de la main. Je vins à sa rencontre et lui demandai ce qui-n’allait pas. Il me demanda de l’emmener à l’hôpital. Un autre de ses collègues qui était déjà au volant de sa voiture proposa de nous déposer.

En cours de route, il n’arrêtait pas de pomper son « Ventoline » et me demandait de le tapoter entre les épaules : il avait, visiblement, du mal à respirer. Il ne cessait de répéter la « Chahada » qui fut ainsi ses dernières paroles, avant de rendre l’âme. Arrivée au portail de l’hôpital, il perdit connaissance.

J’ai appelé sa sœur mais à peine ai-je coupé la communication que le médecin me dit : « il est décédé d’un arrêt cardiaque ». Je n’en croyais pas mes oreilles. Non pas que mon ami, mon frère Jemal, ne dût pas mourir – c’était un mortel, comme chacun de nous – mais une mort aussi brusque est toujours foudroyante pour les parents et amis. J’ai eu la présence d’esprit d’appeler l’un des DREN qui a aussitôt informé ses collègues et l’administration centrale du ministère.

Informé, le ministre a ordonné la suspension de l’atelier et demandé, à tous les séminaristes, de se rendre à l’hôpital. A la morgue où se déroulait l’ablution funéraire, Ba Ousmane a partagé la douleur des parents et amis de feu Mahmouden ould Mohamed Khairatt. A la mosquée Chorfa, il a prié dans une mosquée qui refusait du monde et participé, au cimetière des PK, à l’enterrement du regretté Jemal.

Mahmouden – Jemal, pour les intimes – était un homme hors du commun. Il était jovial, plaisantin mais respectueux. Il perdit son père à l’âge de seize ans. Aîné de la famille, Il en devint alors le responsable. Instituteur, directeur de l’école Ch’gara de Rosso puis de celle de-la mairie, Jemal se maria à deux reprises mais divorça chaque fois, pour mieux s’occuper des siens.

C’est seulement au troisième mariage avec l’actuelle mère de ses enfants – deux filles et deux garçons – qu’il put enfin « joindre les deux bouts », comme on dit en jargon familial. Admis inspecteur de l’enseignement fondamental, il postule, en 2007, sous « Nebghouha », et réussit, avec brio, à l’IDEN d’Akjoujt, avant d’être promu, cette année, IDEN de Kiffa.

Jemal maitrisait le français et l’arabe, parlait toutes les langues nationales et s’y retrouvait en anglais. Il était ponctuel et assidu au travail mais, aussi, exigeant et intraitable, quand il s’agissait de justice.

A ma connaissance, personne n’a osé dire : « Jemal m’a une fois menti ou m’a fait du tort », chose rare, par les temps qui courent. Il était profondément pieux. Malgré son asthme et ses problèmes cardiaques qu’il traînait depuis quelques années, il assurait ses cinq ablutions et ses cinq prières à la mosquée.

C’était un homme de relation, un homme ouvert d’esprit, qui arrivait toujours à convaincre, sans jamais vexer son interlocuteur. Il était l’ami des enfants, des vieux, des jeunes et même des débiles mentaux (je n’abuse pas car « kebkab », le fou de Rosso, en est une preuve).

C’était vraiment un ami, un frère, un confident mais, aussi, ma référence, en matière de religion. Grâce à lui, j’ai appris beaucoup de choses sur le fiqh, la sira et les hadiths. Ce mercredi noir du 31 décembre 2014, à 15h30, j’ai perdu et, avec moi, la Mauritanie, un homme de valeur. Comme jr fus la dernière personne à le voir, avant qu’i ne rendît l’âme, je témoigne, devant le Tout-Puissant, que ses dernières paroles furent la « Chahada ». N’est-ce-pas là une très bonne fin, pour un musulman ?

Jiddou Hamoud

dimanche 11 janvier 2015

Commune de Selibaby: des voix s'élèvent contre le manque de transparence et la gestion unilatérale du maire

Commune de Selibaby: des voix s'élèvent contre le manque de transparence et  la gestion unilatérale  du maire

  Sur financement de l’UE, la commune de Selibaby a bénéficié d’un financement de 70.000 euros dont 10.7% pour la commune pour la mise en place d’un réseau des eaux usées. Ceci après une soumission à un appel à proposition de l’UE pour les acteurs non étatiques locaux, en collaboration avec le GRDR, une ONG internationale.

Pour des raisons de blocage à la commune, des voix s’élèvent contre la gestion de ces fonds. Dans une lettre adressée à l’union européenne, document en annexe, 14 des 19 conseillers (voire liste) déplorent la gestion unilatérale du maire qu’ils qualifient de non transparente.

Pour mémoire, dans une correspondance adressée au ministre de l’inférieur et de la décentralisation par voie hiérarchique, les signataires de la note avaient réclamé l’envoi d’une mission de contrôle et exigé la démission du premier citoyen de la ville de Selibaby.

Amadou Bocar Ba