vendredi 18 mars 2011

Scandale: Le bruit court à Chinguetti depuis quelques jours sur le détournement d’un don de médicaments destinés aux populations.





Chassez le naturel, il revient au galop : Polémique et confusion au sujet du don de médicaments d’une valeur de cinq millions d’ouguiyas du PDG de la Banque nationale de Mauritanie (BNM) Mr Mohamed Ould Nouegued aux populations de Chinguetti à l’occasion du festival des villes anciennes organisé dernièrement.

Dans cette cité millénaire se don a été semble-t-il partiellement ou totalement détourné par l’actuel directeur de l’hôpital de Chinguetti fraîchement nommé, juste, à la veille du festival, selon un cadre de cette fondation espagnole qui à requis l’anonymat.

Il est à noter que cette fondation est au service du citoyen local depuis bientôt 7 ans dans la transparence absolue. En effet notre rédaction a reçu plusieurs appels téléphoniques de citoyens locaux dans lesquels ils expriment leurs réprobations par rapport à cet acte qu’ils qualifient de criminel et inhumain.

La version des faits telle qu’avancée par ces populations qui nous ont contactés, serait que le tout nouveau directeur de l’hôpital espagnol nommé par 'l état dr yaghoub ould houssein s’est rendu à son lieu de travail tardivement la nuit du vendredi soir .Il faisait semblant de travailler dans le but de tromper la vigilance du gardien après que celui-ci à courtoisement décliné l’offre de son patron d’aller dormir exceptionnellement ce soir avec sa famille. Il avait aussi demandé selon eux à l’infirmier de garde d’aller se reposer.

Après cette mise en scène le directeur de L’Hôpital a fait marche arrière pour sa voiture de sorte à pouvoir récupérer les médicaments dans le magasin de l’hôpital, sans compter avec le gardien qui faisait semblant de dormir. Ainsi, Il prenait les produits ciblés et partait les confier à un boutiquier de la place appelé Nana ould abeide qui est par la même occasion un employé de l’hôpital.

Maintenant que la pièce est montée, tôt le matin il ne reste plus à notre brillant acteur que de prendre 600000 ouguiya de la caisse de la fondation et aller à Nouakchott sous prétexte de s approvisionner en médicaments.

L’Hôpital dépourvu naturellement de médicaments le personnel ne pouvait s’empêcher de téléphoner à leur patron pour l’aviser de la situation chaotique. Surtout que les populations locales souffrent ces temps-ci de cas fréquents de bronchopneumonie et de Rhinite. C’est alors qu’il dit à son assistante leila mint Ebnou d’ aller voir le boutiquier vers lequel il avait auparavant consigné les médicaments de la donation BNM pour leur arranger le problème, prétendant selon eux que c' est la contre valeur en médicaments des 600000 UM qu’ il avait acheté et envoyé de Nouakchott, déchargé dans la boutique de son formidable et fidèle collaborateur.

Alors la question qui se pose est la suivante : Tout le long du festival de chinguitti c' est l’association santé Chinguitti du professeur Mogueya qui avait emmené les provisions nécessaires en ce sens. Où est passé alors la valeur de cinq millions d u UM Donation du PDG de la BNM Mohamed Ould Nouegued aux populations de Chinguitti, par l’intermédiaire de la fondation espagnole ?

Cette situation a vite été comprise et repérée par les villageois et de bouche à oreille l'information avait fait tâche d’huile. Selon nos premières informations la gendarmerie s’est saisie de cette affaire et mène en ce moment des enquêtes poussées sur ce scandale après avoir auditionné hier l' ensemble du personnel de l’hôpital espagnole.

Si ce scandale se confirme malgré la volonté présidentielle d 'éradiquer la gabegie de notre système de gestion, les efforts déployés sur dix mois qui constituent l' âge de ce gouvernement et l' orientation stratégique de l' état vers une meilleure gouvernance. Cela veut dire que les racines de ce mal qui gangrène notre administration sont encore actives et nécessitent davantage d’efforts.

Affaire à suivre…



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Source :
SOS Abbere (Mauritanie

Maghama : Solidarité 2011, grogne de la population.




Les populations de la ville de Maghama sont mécontentes de la gestion des boutiques de « Solidarité 2011 ». Et pour cause, les ruptures fréquentes des stocks des produits essentiels (riz, sucre, blé et huile) depuis le démarrage effectif de l’opération le 09 février dernier.

Autre motif d’insatisfaction et de mécontentement des populations, c’est la ration journalière « autorisée » à la vente. Celle-ci est composée de 2 kg de riz, 2 kg de blé, d’1kg de sucre et d’1 litre d’huile par bénéficiaire. Cette ration est dérisoire et est en deçà des besoins de beaucoup de famille dont la consommation se situe entre 4 et 5 kg de riz par repas.

D’autre part, obtenir cette maigre ration relève du parcours d’un combattant, voire d’une corvée. En effet, les femmes se lèvent dés 5 H ou 6 H du matin pour former des rangées devant les boutiques qui ne s’ouvrent généralement qu’à 9 H , pour fermer entre 10H et 11H, selon les témoignages recueillis auprès des femmes qui ont l’habitude de faire la queue.

Cette situation est due au rationnement opéré par les gérants des boutiques sur injonction du délégué régional du Commissariat à la Sécurité Alimentaire. Au démarrage de l’opération le 9 février dernier, chacune des trois boutiques de la Ville livrait un quota de 200 litres d’huile, 400 kg de riz et 400 kg sucre par jour. Quelques jours plus tard, une note de service venant du Délégué régional du CSA donne instruction aux gérants de réviser à la baisse le quota de livraison journalière à 80 litres d’huile, 200kg de riz, 200 kg de sucre par boutique.

Ce quota équivaut à la ration de 100 bénéficiaires par jour et par boutique, soit 300 bénéficiaires sur une population de plus 10000 habitants. Depuis l’imposition de ce quota, la population rumine ce qu’elle considère comme une frustration, voire une humiliation.Cette frustration est montée d’un cran lorsque des témoins ont fait état de la vente frauduleuse de certains produits comme le riz et le sucre à de gros commerçants de la ville. Le sac de 50kg de riz serait vendu à 7500 UM et celui du sucre à 11500UM selon des sources concordantes.

Autre motif de désapprobation, c’est le non remboursement de la monnaie de 10 UM sur le prix de l’huile qui est fixé à 290 UM ; ce qui fait que l’huile est vendue à 300UM. Si on fait le calcul par rapport à la dotation mensuelle de l’huile, on obtient 30000 UM, qui représenterait la somme indûment perçue par le gérant d’une boutique.

Face à cette situation de désapprobation généralisée, les jeunes de la ville s’étaient réunis dans le but de préparer une marche de protestation qui a été étouffé dans l’œuf par les autorités locales. Mais jusqu’à quand ? « Peut-on enfermer la fumée ? »

Rappelons que la dotation mensuelle prévue par le CSA dans la Moughataa de Maghama se compose comme suit : 60 T de sucre, 30 T d’huile, 60 T de riz et 70 T de blé. La répartition de cette dotation dans les dix boutiques de la Moughata , dont trois dans la ville de Maghama, est la suivante : 6 T de sucre, 6 T de riz, 3 T d’huile et 12 T de blé par boutique. Signalons aussi que la dotation du mois mars est arrivée avec 15 jours de retard.

Diallo Amadou
CP/ Maghama


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Zouerate : une bande de faux-monnayeurs renvoyés devant le Procureur




Selon des sources dans la capitale du Tiris Zemmour, la police de Zouerate a renvoyé devant le Procureur de la République une bande de faux-monnayeurs, trafiquants de fausse monnaie.

Selon une source proche de l’enquête, la police a mis la main mercredi sur le chef présumé de la bande qui, après son interrogatoire par la police a mis les policiers sur la piste de trois complices, ce qui a permis de renvoyer l’ensemble de la bande devant le Procureur.

Selon la source policière,'' l’équivalent'' de 275.000 Um de fausse monnaie auraient mis en circulation dans la ville, et la police aurait mis la main sur des coupures de fausse monnaie ayant une ‘’valeur’’ faciale de 48.000 Um.

Traduction Ahmed Baba Ould Hamoud



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Source :
Al Akhbar / Traduction A.B.O Hamoud pour Cridem

Mustapha Salma l’éternel transitaire ?




Mustapha Salma est-il condamné à demeurer en transit à Nouakchott ? Voilà quatre mois que l’ex inspecteur général du Polisario est libéré mais n’arrive toujours pas à trouver le « pays d’accueil de son choix ». Il veut retourner à Tindouf, qu’il préfère aux autres destinations proposées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Un retour improbable, mais quasi impossible.

Depuis sa libération le 30 novembre 2010, l’ex inspecteur général de la police du Polisario se trouve en transit à Nouakchott. Quatre mois sont passés depuis, mais il n’arrive toujours pas à trouver un pays d’accueil.

Bien que le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’active sur pour lui trouver une terre d’asile, la situation n’évolue toujours pas. Une sorte d’immobilisme qui inquiète le père de l’ancien cadre de la police du Polisario.

Depuis Genève où il prenait part à une conférence en marge de la 16ème session du Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU, Ismaili Moulay Salma Ould Sidi Mouloud a appelé la communauté internationale à « s’employer pour aider son fils à sortir de cette situation » écrit la MAP. Un appel également adressé « aux défenseurs des droits de l’Homme et aux personnalités du monde juridique », mais surtout au HCR.

Le HCR aurait fait des propositions de pays d’accueil à Mustapha Salma, mais ce dernier n’aurait pas accepté car jugeant ces pays « lointains », déclarait récemment Fatma Idrissi Sidi Mauloud, sœur de Mustapha. Ce dernier vit actuellement une situation non « enviable » selon toujours sa sœur, car séparé de sa famille.

En réalité l’ex détenu du Polisario souhaite retourner vivre auprès des siens, qui se trouvent toutefois à Tindouf. Ce que le Polisario n’est pas prêt d’accepter. Un bras de fer qui peut expliquer le statu quo actuel qui dure depuis quatre mois. Pour sa part, le Maroc avait soutenu que Mustapha Salma avait le droit de choisir là où il veut vivre.

Oumar Baldé

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Source :
Yabiladi (Maroc)