jeudi 25 novembre 2010

Projet d’équipement des établissements scolaires/ La Dren du Tagant réceptionne un premier lot de 100 tables-bancs



Le centre de formation et perfectionnement professionnel de Tidjikja a mis à la disposition de la Dren du Tagant, mercredi 24 novembre 2010, un premier lot de 100 tables-bancs lors d’une cérémonie de réception présidée par le Wali du Tagant monsieur Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall et à laquelle ont assisté: un conseiller du Ministère de l’intérieur, le Hakem de Tidjikja, le premier adjoint au maire de Tidjikja, le Dren du Tagant, le Président de l'Association Régionale des Parents d'élèves, le Directeur du CFPP de Tidjikja et les responsables de sécurité régionale. Ces 100 tables-bancs qui viennent d’être livrées serviront pour équiper deux écoles de Tidjikja (Chemchiyatt et Lembeydie) et une école de la Moughattta de Tichitt (Aghreyjit).
Profitant de sa présence sur les lieux, le Wali a visité les ateliers de confection et d‘assemblage avant de s’enquérir auprès du Directeur du centre et des ouvriers, des conditions dans lesquelles se déroule le travail.
Visiblement satisfait, le wali du Tagant n’a pas manqué, pour autant, de revenir sur une demande qu’il avait formulée lors du démarrage de l’opération à savoir : la sécurisation des tables-bancs. Répondant au souci exprimé par le Wali, le Directeur du CFPP de Tidjikja monsieur Mohamed Ould Mabrouk, a fait savoir que cette sécurisation doit être, normalement, du ressort de la Direction Régionale de l’Education Nationale, ses partenaires et les services qui en relèvent. Ce que le Dren du Tagant monsieur Mohamed Samba sédinté n’a pas hésité à reconnaitre s’engageant par la même occasion à veiller scrupuleusement à la préservation de ces tables-bancs en mettant sur place des comité de surveillance et en responsabilisant directement les Directeurs d’écoles et leur personnel.
Il convient de souligner que les 100 tables-bans qui viennent d’être livrées par le CFPP de Tidjikja pour l’équipement de trois écoles, font partie d’un lot global de 1100 tables-bancs qui seront livrées en intégralité dans un délai de trois mois.
Au niveau régional, la réception des tables-bancs est assurée par la commission régionale composée du Wali, du Directeur régional de l’Education Nationale, d’un représentant de l’Association des maires et d’un représentant régional de l’Association des Parents d’élèves.

Réactions
Au lendemain de la réception des tables-bancs par la Dren, le Wali du Tagant a visité l’école chemchiyatt bénéficiaire de l’opération. Sur place, il s’est enquis de l’utilisation judicieuse de ces tables avant de donner des instructions fermes pour qu'elles soient préservées et sécurisées. Le Dren du Tagant a, pour sa part, réitéré son engagement à assurer un contrôle rigoureux de ces tables et à mettre sur place les conditions nécessaires pour garantir ce contrôle. Le Président régional de l’Association des Parents d’élèves monsieur Mohamed Abdallahi Ould Néné a,lui-aussi , rassuré du soutien qui sera apporté par les APE pour garantir la bonne gestion des tables en particulier et l’ensemble des équipements scolaires de façon générale. D’autres personnes nous ont livré leurs impressions, voici ce qu’elles pensent de l’opération « Projet d’équipement des établissements scolaires »
Horma Ould Khouweilimou premier adjoint au maire de Tidjikja : « la livraison de ces tables-bancs vient, à point nommé, répondre à un besoin qui se faisait de plus en plus pressant. Désormais les enfants de Chemchiyatt et ceux de Lembeydie vont s’assoir sur des tables-bancs à l’image de leurs camarades des autres écoles. Nous remercions le CFPP de Tidjikja à sa tête son Directeur monsieur Mohamed Ould Mabrouk pour avoir non seulement respecté, à la lettre, le délai de livraison de ces tables-bancs mais surtout pour avoir effectué un travail impeccable. Les tables-bancs qui viennent d’être réceptionnées sont de haute qualité. »
Rime Mint Dieha Directrice de l’école Chemchiyatt :« Nous sommes tout simplement comblés par ce geste oh combien significatif. La plupart de nos élèves s’asseyaient à même le sol, un comportement, non seulement, antipédagogique mais surtout un comportement qui ouvre la voie à tous les dangers. Je suis persuadée qu’avec ces tables-bancs nos élèves feront encore preuve de plus de motivation. Je prends également l’engagement avec le concours de mon équipe d’encadrement, de veiller à ce que ces tables soient sécurisées".
Mohamed Vall Ould Achour président de l’APE de Chemchiyatt : « Nous sommes satisfaits. Cette opération va permettre à notre école de ressembler à toutes les autres écoles dans lesquelles les conditions d’apprentissage sont assurées. Ces tables-bancs nous faisaient grandement défaut et nos enfants s’asseyaient à même le sol. Pour finir nous remercions les autorités du pays pour avoir pensé à nous en attirant leur attention sur le phénomène très courant de la paresse et de l’absentéisme des enseignants. »
Moulaty élève à l’école Chemchiyatt : « Nous sommes très satisfaits de pouvoir désormais s’assoir sur des tables-bancs pour faire nos devoirs. C’était très gênant d’être obligé de se recroqueviller sur soi-même pour écrire. Maintenant nous ressemblons à des élèves normaux et c’est tant mieux. »
Khalil Sow
Reportage Photos








































































Regain d’intérêt du public pour le CFPP de Tidjikja


La formation professionnelle au niveau du CFPP de Tidjikja commence à prendre son envol peu à peu. La diversification de la formation marquée par l’ouverture de cinq sections, la révision à la hausse des bourses attribuées aux stagiaires et l’introduction de nouveaux modules de formation sont , en effet, autant de facteurs qui devraient, normalement, booster les activités de formation au niveau du CFPP de Tidjikja qui vient de se doter d’un nouveau Directeur en la personne de monsieur Mohamed Ould Mabrouk faisant montre depuis son arrivée d’une volonté manifeste de faire bouger les choses. D’ailleurs, à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale, Ould Mabrouk a bien voulu nous livrer ses impressions sur les réalisations en cours au niveau de son institution et sur les perspectives d’avenir qu’il n’a pas hésité à qualifier de prometteuses.


Entretien
















N.I : Pouvez-vous nous faire l’état des lieux du CFPP de Tidjikja au moment où vous venez d’en prendre la direction ?
Mohmaed Ould Mabrouk
: J’ai trouvé devant moi un centre qui fonctionnait à ralenti avec un personnel démotivé, des sections de formation très réduites et des modules inadaptés. Le non respect des horaires de travail, l’oisiveté et le désintéressement avaient fini par gagner les rangs de tous les travailleurs du centre. Pour ce qui est de la formation proprement dite, beaucoup de choses restaient encore à faire. Bref au niveau du CFPP de Tidjikja la situation, n’était pas du tout reluisante.
NI : Qu’est ce que vous avez apporté de plus depuis votre arrivée ?
MOM :
La première action que nous avons entreprise a été de remettre les choses dans leur ordre normal. J’ai exigé le respect rigoureux de l’horaire de travail en demandant aux travailleurs de monter et de descendre à l’heure. Ensuite j’ai créé un climat favorable pour le travail en instaurer la règle de sanction/ récompense. Nous avons procédé, également, aux préparatifs ayant trait à la mise en place des cinq sections de formation dont les activités démarreront à partir du 1er décembre 2010. Enfin nous avons surtout mis l’accent sur la bonne marche de l’opération tables-bancs en mobilisant l’ensemble du personnel et en confiant à chacun une tâche bien précise. D’ailleurs aujourd’hui 24 novembre 2010 nous sommes parvenus à confection plus de 200 tables-bancs dont une centaine a été réceptionnée par la Dren du Tagant par le biais de la commission régionale de réception.
N.I : Justement , cette opération de confection des tables-bancs, comment se déroule-t-elle au niveau de votre centre et quels en sont les contours ?
MOM :
Il faut préciser que notre centre n’avait pas été associé à la première phase de l’opération tables-bancs. Le protocole d’accord que nous avons signé ne concerne donc que la deuxième phase de la dite opération. Nous sommes, de ce fait, engagés à produire 1100 tables-bancs dans un délai de trois mois. Nous avons pris tous les dispositifs pour que l’opération se déroule normalement. Nous sommes parvenus, comme je l’ai précisé plus haut, à confectionner plus de 200 tables-bancs en moins d’un mois. Ce qui suppose, clairement, que nous serons dans les délais Inchallah. Je tiens toutefois à préciser que cette opération tables-bancs est venue à point nommé répondre à un besoin réel . Il n’est qu’à voir la mine joyeuse des écoliers de Chemchiyatt (qui ont réceptionné une soixantaine de tables-bancs la matinée du jeudi 25 novembre 2010) pour s’en convaincre. Enfin je tiens à préciser que le satisfécit est général et les commentaires faisant état de la bonne qualité de nos tables-bancs ne tarissent pas.
Propos recueillis par khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Le raïs à Maghta Lahjar pour le lancement du Projet d’Adduction en Eau Potable de la ville




Accueil populaire.



C’est vers 16H40 minutes que les deux hélicoptères transportant le chef de l’Etat et sa délégation ont atterri sur l’aire agropastorale située à l’Est de la ville de Maghta Lahjar. A l’accueil, il y’avait madame le Wali du Brakna, Zeïnebou Mint Ahmednah, les élus de la région (maires et parlementaires), les chefs de service régionaux et plusieurs notables.

Après les salutations et le bain de foule qui n’a pas trop duré cette fois, le président de la république a rejoint la résidence du Hakem pour se reposer.

A 20 heures, un dîner avec les élus, les chefs de services et les notables dans la cour qui fait face à la résidence du préfet, suivi d’une réunion avec les élus en présence des chefs de service régionaux. La réunion s’est achevée aux environs de 00 heures.

Pose de la pierre.

Tôt dans la matinée du mardi 23 novembre, le président de la république a procédé à la pose de la pierre du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Maghta Lahjar avec dix autres localités dans le département.

Il était accompagné des Ministres de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Mohamed Lemine O Aboye, de la Santé M. Cheikh Ould Horma Ould Babana et du Développement Rural, M Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed El Moctar, de M. Abdoulaye Mamadou Bâ, chargé de Mission à la présidence, de M. Yall Zakaria Alassane, DG de la SNDE et de Bah Vall Ould Mahfoudh, coordinateur du projet APE Maghata Lahjar.

Auparavant, le maire de la commune de Maghta Lahjar, M. Tahar O Varwa a prononcé un mot de bienvenue à l’endroit de son hôte et sa suite. A cette occasion, il a remercié le président de la république d’avoir pensé à résoudre le problème d’eau crucial qui se pose aux populations de sa commune depuis des années.

L’ex commandant de l’armée nationale et ex-membre des cavaliers du changement a aussi attiré l’attention du président sur les problèmes de santé dans le département. Le Ministre de l’Hydraulique a, quant à lui, donné d’amples détails sur le projet d’alimentation en eau potable de la ville de Maghta Lahjar.

Ce projet, a-t-il dit, prévoit l’équipement et le raccordement au réseau électrique de deux forages situés au champ captant de Bouhchiché situé à 12 kilomètres au Nord Ouest d’Aleg, la capitale régionale du Brakna.

Il est également prévu la fourniture et la pose de 107 kilomètres de tuyaux de diamètre 115mm en PHD, installation de 4 stations de pompage, la construction de 3 réservoirs d’eau de 500M3 chacun ainsi que la fourniture et la pose de 6 kilomètres de réseaux de distribution et 24 bornes fontaines.

Le projet va satisfaire également les besoins en eau de la ville de Maghta Lahjar et 10 autres localités dont Guimi, Cheggar, N’Dondi, Ikrala, Mabrouk, Kremi jusqu’à 2030 a indiqué le ministre.

Aziz répond au maire.

Le président s’adressant à la foule a remercié les Braknaouis de l’accueil chaleureux qu’ils lui ont réservé. Il a surtout indiqué que ce projet est financé sur fonds propres de l’Etat Mauritanien. Il a surtout insisté en affirmant que la construction d’un état moderne est incompatible avec une urbanisation anarchique et une sédentarisation qui n’obéit pas à des règles précises.

A cet effet, il a fait savoir que la sédentarisation anarchique et l’individualisme ont porté un préjudice à l’Etat et compromis les efforts de développement des pouvoirs publics et entravé la mise en place d’infrastructures de base au profit du citoyen et flambé les problèmes.

Eclairages du coordinateur du projet.

Selon le coordinateur du projet M. Bah Vall Ould Mahfoudh l’exécution du projet va durer 12 mois et le marché a été confié par le chef de l’Etat au Génie Militaire pour accélérer les travaux. Le contrôle sera assuré par la SNDE et le Centre National des Ressources en Eau. Actuellement, la ville est confrontée à un grand déficit de production en eau. Elle est alimentée par deux forages avec un débit de 320 mètres cubes en hiver pour le premier, 200 mètres cubes en été pour le second, a affirmé Bah Vall.

Il faut noter que le chef de l’Etat a reçu un accueil populaire et très chaleureux de la part des populations de la région qui ont fait le déplacement de M’Bagne, Bababé, Aleg, Boghé et de toutes les localités du département de Maghta Lahjar (Wad Amour, Dionaba, Dieloir, Bidjingal, Male et particulièrement Cheggar).

Le coût global du marché n’a pas été révélé et nombre de personnes rencontrées demeurent sceptiques quant à la capacité du génie militaire à exécuter cet ambitieux projet.

Thièrno Souleymane CP Brakna

Coulisses de la visite.

Le sénateur Mouhcen dîne avec le président.

Hier soir, le sénateur Mohcen Ould Hadj, vice président du Sénat et donné jusque là en disgrâce, a été reçu par le président de la république Mohamed O Abdel Aziz autour d’un dîner, dans la résidence du Hakem de Maghta Lahjar. La surprise était générale dès lors que ses détracteurs le croyaient définitivement en rupture de banc avec son ami. Il a passé plus d’une heure avec le chef de l’Etat mais la teneur de leur discussion n’a pas été révélée. Alors, avis au public, ceux qui le croyaient politiquement enterré doivent déchanter.

Cadres déçus faute d’audience.


De nombreux cadres qui avaient effectué le déplacement pour accueillir le président sont repartis très déçus. Certains n’ont même pas réussi à s’approcher de la loge officielle pour lui serrer la main. Le BASEP, malgré leurs badges, a tenu à distance beaucoup de cadres présents à l’accueil. En plus, le président a refusé d’accorder des audiences à ces cadres.

Seuls les maires et parlementaires et les chefs de services régionaux ont été reçus loin des regards indiscrets. En outre, les élus seulement étaient autorisés à prendre la parole en public pour poser les problèmes. Pendant que d’autres faisaient le pied de grue à quelques longueurs de mètres de la résidence.

L’apparition des hélicoptères provoque un désordre.


Lorsque les deux hélico ont fait leur apparition, une foule compacte s’est déchaînée en courant pour aller rejoindre la rangée des officiels non loin du lieu d’atterrissage des avions. Heureusement, il a fallu l’intervention des gendarmes et pas des éléments du BASEP pour contenir la foule et les repousser vers leur emplacement.

Certains jeunes et femmes qui étaient émus de voir ces hélicoptères survoler la ville se sont mis à acclamer au moment de l’atterrissage. Heureusement qu’avec les gendarmes le pire a été évité avec ces jeunes éléments du BASEP armés jusqu’aux dents et qui se sont distingués dans la brutalité au cours de l’accueil n’hésitant pas à bousculer tout sur leur passage dès que Aziz apparaît.

Sid’Amine Ould Ahmed Challa à l’accueil de Aziz.


L’ancien ambassadeur de notre pays au Mali et qui avait organisé avec le FNDD le boycott à Aleg contre la visite effectuée par Mohamed o Abdel Aziz en mars 2009, est apparemment revenu à de meilleurs sentiments depuis la fin de la crise consécutive au renversement de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi en août 2008. L’homme était présent à l’accueil et semble désormais sur de bonnes dispositions pour tourner la page.

Sid’Amine est l’un des cadres les plus ancrés dans la région du Brakna et la vallée en général qu’il connaît de long en large avec son histoire et ses grands acteurs politiques. C’est un jeune courtois et modéré et qui dispose d’un solide réseau de relations dans presque tous les milieux d’affaires et politiques. Il reste incontournable dans certains endroits et dans la Moughatat’a d’Aleg particulièrement.

Absents à l’accueil.


Les cadres de la vallée n’ont pas répondu en masse à l’accueil. Bâ Bocar Soulé, N’gaidé Lamine Kayou, Diallo Mamadou Bathia, colonel à la retraite Dia El Hadj, colonel Mangane Ousmane, Bâ Houdou Abdoul, Sao Abdoulaye (maire de Niabina), Bâ Aliou Ibra (député de Bababé), commissaire à la retraire Diop Ibrahima, Bâ Fatimata (Dren de NKTT II), colonel Dia Adama Oumar, Mohamedou Ould Bellal, Kebad Ould N’Déyé (député de Boghé) et d’autres cadres entre autres, ont manqué à l’appel. Certains seulement, nous dit-on. D’autres par contre assument des charges de l’Etat et s’activent ailleurs, laisse t-on entendre.

La pagaille dans la distribution des badges.


Pour les membres de la délégation officielle, leurs badges venaient de la présidence alors que ceux qui ne font pas partie de cette délégation devaient se contenter des badges de la Wilaya destinés en principe aux Hakems, élus locaux, chefs de services, les notables et dans une moindre mesure la presse locale. Mais, le paradoxe, c’est qu’on a retrouve ces badges avec n’importe qui sauf leur réels destinataires.

L’on a vu des maçons, des charbonniers, des charretiers, des marchands, des élèves, des plantons, des théificateurs, porter ces badges et pas les vrais destinataires. Mais le problème, c’est que les éléments du BASEP n’accordaient aucune importance à ces badges. Le plus important pour eux, c’était Aziz et madame le Wali, le reste n’était que des moins que rien pour eux.

Des banderoles de l’UPR, El Vadila et Hatem.

Ils étaient les plus visibles à l’accueil. Les militants ou les personnes payées pour porter ces banderoles étaient nombreux à l’accueil. De géantes banderoles sur lesquels on pouvait lire des slogans à la gloire du président Mohamed Ould Abdel Aziz et son régime. D’ailleurs le président du parti Vadila, Ould Ebou El Maali était présent à l’accueil à côté du ministre des Mines et de l’Industrie, M. Mohamed Abdallahi Ould Ouda’a et l’ancien ministre Dah Ould Abdi.

Aziz ignore l’UPR.

Bizarrement, l’on a rarement vu au monde, un président ignorer son parti. C’est le cas du président Mohamed o Abdel aziz qui avait dirigé ce parti avant son élection le 18 juillet. Les responsables locaux de ce parti n’ont pas été reçus par lui. Certains n’ont même pas serré sa main jusqu’à son départ. Aucun des responsables de ce parti n’a rencontré Aziz à Maghta Lahjar. Olud Jahloul, fédéral de l’UPR au Brakna se trouve à la Mecque. Selon un confrère, le président veut signifier aux membres de son parti qu’il met en avant la république avant le parti.

Les Peschmergas isolés par les autorités.


Cette race de faux journalistes qui ne font que quémander dans les salons et auprès des hauts cadres de l’Etat était tenue à l’écart, loin des officiels. Nos confrères de la presse officielle ont catégoriquement refusé de partager le même site d’hébergement avec ces voyous. Et le BASEP ne leur a pas facilité la tâche. La maison du Hakem était inaccessible. Ils ont vraiment souffert plus que nos confrères du réseau des correspondants de presse qui n’avaient pas de badges.

Mention spéciale à la gendarmerie.

Les éléments du général Dieng N’Diaga, chef d’Etat Major de la gendarmerie nationale ont été d’une remarquable exemplarité lors de l’accueil et de la cérémonie de pose de la pierre. Ils sont polis, courtois et plus compétents dans le maintien d’ordre contrairement aux éléments du Bataillon de la Sécurité Présidentielle (BASEP) composé de jeunes recrues très difficiles à aborder. Leur comportement a montré quelque part que le général N’Diaga a apporté une touche particulière depuis son arrivée. Barvo à la gendarmerie.

Avec Aziz, Maghta Lahjar s’éclaire !


C’est dans la matinée d’hier que les agents de la SOMELEC ont entrepris les travaux de réhabilitation de l’éclairage public de la ville qui ne fonctionne plus depuis belles lurettes. Les lampadaires jonchant l’artère principale ont été entièrement rénovés. En même temps, la direction générale de la SOMELEC a dépêchée une équipe de Nouakchott et deux groupes électrogènes mobiles pour parer à toute éventualité de coupure d’électricité. Finalement le tout s’est bien passé jusqu’au départ de Aziz.

3 Millions d’ouguiyas dépensés pour la visite de Aziz.


Selon une source digne de foi, le contribuable Mauritanien n’aura dépensé pour cette visite du chef de l’Etat à Maghta Lahjar qu’une somme de 3.000.000 d’ouguiyas. Selon cette source, cette somme a servi à prendre en charge la restauration du président ainsi que la prise en charge de la sonorisation et les tentes de Mauricom.

Thièrno Souleymane CP Brakna .

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchot