lundi 20 mai 2013

Mustapha Salma: De nouveau en grève de la faim

Le militant sahraoui Mustapha Salma observera une grève de la faim ouverte devant la représentation du HCR à Nouakchott. Le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, déporté depuis plus de deux ans des camps de Tindouf en Algérie vers la Mauritanie, a annoncé qu’il allait observer une grève de la faim ouverte à partir de lundi devant la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott et ce, jusqu’au règlement de sa situation. Dans un communiqué parvenu dimanche au bureau MAP-Nouakchott, Mustapha Salma dit avoir pris cette décision après avoir épuisé tous les voies et recours juridiques avec les parties concernées par le règlement de sa situation, tant au niveau des instances du HCR qu’à celui des autorités mauritaniennes depuis son entrée en territoire mauritanien en date du 30 novembre 2010. Il a déploré à ce propos n’avoir reçu aucune réponse positive concernant son droit et celui de sa famille à se réunir dans des conditions normales et aussi son droit à obtenir un passeport. Cette décision, explique-t-il, vise ainsi à interpeller le HCR sur ses engagements à «trouver une solution permettant mes retrouvailles avec ma famille dont j’étais forcé à me séparer depuis plus deux ans et demie, après l’interdiction qui m’a été faite de retourner auprès des mes enfants dans les camps des réfugiés sahraouis, en territoire algérien, et ma déportation en Mauritanie». Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a fait assumer la responsabilité des «conséquences négatives qui découleraient de ma situation» aux parties concernées qui l’ont contraint à prendre cette décision en raison «de leurs tergiversations dans la recherche d’une solution et leur indifférence à l’égard de la condition inhumaine que je subis ainsi que ma famille». Dans ce sens, il a exhorté les consciences vives dans le monde à soutenir son droit à se réunir avec sa famille et celui de jouir de la pleine liberté de déplacement. Le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu’il comptait rejoindre sa famille. Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé lors sa visite au Maroc son opinion favorable à la proposition d’autonomie proposée par le Royaume, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara. Ould Sidi Mouloud, qui occupait le poste d’ «inspecteur général de la police du polisario», a été libéré fin 2010 et remis à la représentation du HCR en Mauritanie, à l’issue d’une large campagne internationale en faveur de sa libération.
Source MAP
Source : Mauriweb (Mauritanie)

La police de Bassiknou transfère Ould Bouamama aux services de sécurité de Nouakchott

La police de Bassiknou ( située à Néma, dans l'Est du pays) a transféré lundi, Sidi Ould Bouamama , le combattant et porte parole du Mouvement Jihadiste Ançar-Dine aux services sécuritaires de Nouakchott, a-t-on appris de sources informées présentes dans la ville. Rappelons que Sidi Ould Bouamama s'était rendu dimanche, à la police de Bassiknou, alors qu'il s'était caché à la frontière entre la Mauritanie et l'Algérie, fuyant les combats au nord du Mali,où, l'aviation militaire française menaient des raids sur les zones occupaient par les bandes terroristes qui occupaient le nord du Mali, depuis avril 2012.
Tawary

Lotissement de la zone nord de Kaédi : Qui sont les bénéficiaires des 1000 lots ?

Depuis plus de 3 ans, l’Etat a procédé au lotissement de la zone Nord en vue de l’extension de la ville de Kaédi et en même temps, a effectué la distribution de parcelles de terrains et de numéros pour une catégorie de populations sinistrées lors des inondations de 2007. Ayant eu vent de cela, alors les populations sont venues de tous les coins de la Mauritanie et s’installèrent anarchiquement, appelé en Mauritanie 'gazra'. Les parcelles en question sont établies sur des terres appartenant aux autochtones et natifs de Kaédi, qui y cultivaient pendant la saison de pluie et cela depuis la nuit des temps ; avant de devenir le site pour 700 familles sinistrées disposant de permis d’occuper du quartier appelé Niti hors site ; et Babetta dispose d’une copie de cette liste des ayants droit. Les Kaédiens qui vivaient de ces terres ou dont les parents y cultivaient, ont tous déposé des demandes en vue de bénéficier d’une parcelle légalement acquise (mieux vaut peu que rien), mais jusqu’à preuve du contraire personne n’a obtenu un lopin de terre. Pourtant de façon officielle, 1000 lots ont été distribués et nous voulons savoir qui en sont les bénéficiaires et comment. En tout cas, pas un seul parmi les ayants droit et propriétaires d’antan. La personne sensée donner les informations aux populations, par rapport à cette situation étant le Hakem, n’est pas joignable, car craint par les populations. Quant au responsable chargé du lotissement (SKAN), c’est le plus grand étonnement, il n’est attribué à quiconque l’audace de le saisir, car, C’est l’intouchable Babetta! Nous voulons savoir le rôle que l’autorité doit et pourra jouer dans le règlement de ce problème. Est-ce que, les autorités sont là pour nous mettre en mal les uns contre les autres ; les uns en mal avec l’administration ; ou tout simplement veulent-ils désolidariser les populations Kaédiennes des idéaux du président des pauvres, Monsieur le Président de la République, derrière lequel se mobilisent tous ! Quant à la Caisse d’Appui et de Développement (CDD), nous ne comprenons pas sa façon de faire : Depuis plusieurs mois, les populations ont déposé leurs études de projets et depuis lors, pas de suite. Est-ce que les financements sont annulés ?
Ishaqh M’Paly Kaba Diakhité Notable à Kaédi Tel : 46455479

Tournée marathon du Directeur Général de l’Agence nationale Tadamoun dans les deux Hodhs et le Tagant

Le directeur général de l’Agence nationale Tadamoun de la Lutte contre les Séquelles de l’Esclavage, de l’Insertion et de la Lutte contre la Pauvreté, Maître Hamdi Ould Mahjoub, a entamé, jeudi 16 mai 2013, une tournée marathon qui doit durer jusqu’au 23 mai . Arrivé ce 19 mai à Jrana, grande poche de pauvreté située à 9 kilomètres d’Adel Bagrou, le Directeur Général de l’Agence nationale Tadamoun s’est déjà rendu dans les localités de Toueimiyat Gueyaaet Teidouma (Moughataa de Tamchakett), Galb El Kheïr, Hassi lekwar, Hreijett ehel Cheikh Ahmed, Touil, Esset (Moughataa de Tintane), Keirkaratt, Medbougou, Bedr,Gogui (Moughataa de Kobeni),Aioun, et Néma . Dans les différents meetings et réunions qu’il a organisé avec les populations des localités visitées, Maître Hamdi Ould Mahjoub a expliqué les grands axes des missions de son agence qui est principalement « chargée d’identifier et proposer en concertation avec les autres acteurs intervenant dans le domaine, les programmes de nature à éradiquer les séquelles de l’esclavage et d’assurer leur exécution ». Ould Mahjoub a aussi précisé que « L’Etat continuera à s’occuper des couches les plus vulnérables en vue de résorber les inégalités et d’encourager la cohésion sociale. Et le volet insertion des rapatriés mauritaniens du Sénégal reste du domaine de la nouvelle agence ». L’Agence Tadamoun est aussi chargée de « promouvoir et mettre en œuvre, notamment dans le cadre du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), des programmes visant l’éradication de la pauvreté ». L’Agence nationale Tadamoun dépend directement de la Présidence de la République. La volonté politique est claire et nette et elle sera accompagnée des moyens humains, juridiques, et matériels adéquats. Et Maître Hamdi Ould Mahjoub de préciser : « L’Agence Tadamoun peut exercer les droits reconnus à la partie civile relativement aux faits constituant une infraction poursuivie et réprimée suivant les dispositions de la loi 2007-048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes » . Nous y reviendrons sur les grandes étapes de cette tournée marathon.
Source : Rédaction Cridem

Kiffa: La police utilise la force pour disperser un sit-in des employés de la commune

Un détachement de la police anti-émeute de l'Assaba a dispersé avec violence, un sit-in des employés de la commune de Kiffa, dimanche aux environs de 11 heures, a constaté le correspondant de l'Agence Tawary d'information dans la ville. Lors de la descente des policiers pour disperser le sit-in, Oumar Ould Abdel Jelil, l'un des manifestants a été grièvement blessé par des éclats d'une grenade lacrymogène tirée par un policier. Il a été transporté d'urgence par ses camarades à l’hôpital régional de Kiffa ,où, il se trouve encore selon la même source. Les employés de la commune de Kiffa réclament 8 mois d'arrières de salaires en plus des indemnités d'heures supplémentaires. Selon une source proche de la commune, les protestataires cherchaient une audience avec les autorités administratives de la wilaya pour que leurs problèmes soient réglés. La source affirme que les autorités de la ville sont au courant de leur situation.
Source : Tawary (Mauritanie)