samedi 31 août 2013

Inhumation d’Ely Cheikh : la prière funéraire a fait polémique à Atar

Le Cheikh Mohamed El Hacen Ould Deddew a eu le privilège de diriger la prière funéraire lors des obsèques d’Ely Cheikh Ould Momma qui ont eu lieu hier à Atar. Plusieurs milliers de personnes ont assisté à cette prière. Le nombre dépassait peut être même la population d’Atar. La prière terminée, une polémique éclata immédiatement : Certains Atarois n’étaient guère contents de voir Deddew dirigeait la prière funéraire. Pour deux raisons : la première est liée à l’appartenance de Deddew au courant wahhabite alors que le défunt Ely Cheikh est un adepte du soufisme, un courant considéré comme anti-wahhabite. La seconde raison est liée au fait que la prière n’avait pas été dirigée par l’Imam de la mosquée d’Atar. Ely Cheikh de son vivant a toujours prié derrière l’imam en question. D’autres Atarois par contre ont pris la défense de Deddew. Selon eux le Cheikh devait diriger la prière car l’affluence était telle que l’Imam de la mosquée d’Atar qui était venu en retard à la mosquée ne pouvait se frayer en chemin pour se retrouver en tête de la foule alors que Deddew se trouvait au bon endroit au moment.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Des diarrhées mortelles dans plusieurs régions du pays

Plusieurs cas graves de diarrhées sont signalés dans plusieurs régions du pays, notamment à Nouakchott et au Trarza. Les victimes sont généralement les enfants en bas âge et les personnes âgées. A Boutilimitt de nombreux cas ont été signalés et des personnes touchées par l’épidémie ont été hospitalisées d’urgence. A Nouakchott des malades ont été transporté d’urgence à l’hôpital Cheikh Zaid et d’autres centres médicaux. L’épidémie serait liée aux récentes pluies. Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité Source : Taqadoumy (Mauritanie)

L’accident d’un poids lourd fait des victimes à Kamour

Un camion a fait un accident dans les environs de la localité de Kamour, relevant de la moughataa de Guerrou à l’entrée de la wilaya de l’Assaba après El Ghayré, vendredi 30 aout courant en milieu de journée. L’accident a causé la mort de l’un des passagers du poids lourds et la blessure de deux autres. Selon des premières informations sur ce drame routier, le camion a fait plusieurs tonneaux suite à son passage à vive allure sur une partie argileuse de la route. 1622 accidents routiers ont été enregistrés au cours de l’année 2012 en Mauritanie pour la période comprise entre avril et juin. L’excès de vitesse, l’impraticabilité par endroits des routes, les défaillantes techniques des véhicules et l'ignorance du code de la route par les automobilistes sont les principales causes à l’origine de ces drames. Selon le ministère des transports et de l’équipement 80% de ces sinistres sont dus à des négligences humaines, dont 49% liés aux fautes d'inattention (non observance du code routier), 30% à des excès de vitesse et 13% à des mauvaises initiatives, cependant les 7% restants ne sont liés à des problèmes mécaniques et 1% non répertoriés ». Le nombre des victimes pour la même année des accidents de la circulation a atteint 168 personnes tuées, en plus de milliers d’autres blessées alors que les pertes matérielles sont estimées à 10 milliards d’UM, ce qui représente entre 1% et 2% du PIB, selon le ministère de l’Equipement et des Transports. Source : Rapide Info (Mauritanie)

Nouveau suicide d’un rapatrié du Sénégal au village Errabi-i

Khalidou Djiby Sow, né en 1990, ex réfugié mauritanien au Sénégal, se serait suicidé dans la localité d’Errabi-i relevant du centre d’arrondissement de Dar El Barka dans la moughataa de Boghé dans la wilaya du Brakna à 14 km. Les mobiles du drame, qui rappelle celui de Regba 3 dépendant également de la commune de Dar El Barka , survenu il y a environ deux mois, d’un jeune homme retrouvé pendu, n’ont pas encore été identifiés. Les rapatriés traumatisés par des décennies de déportation à l’étranger ont rencontré d’énormes peines dans leur réinsertion dans le tissu social et économique national depuis leur retour au bercail, surtout la récupération de leurs biens fonciers expropriés pendant leur longue absence par de nouveaux occupants.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Suicide d’un jeune au Hodh Gharbi

Un jeune répondant au nom de Mohamed Ould Nave, marié et père d’un enfant s’est suicidé dans la localité Ghlig Smalil dans la wilaya du Hodh Garbi vendredi 30 aout courant. Les mobiles du suicide restent toujours inconnus. Le jeune s’est tué par pendaison dans l’une des pièces de la maison, après avoir fait ses adieux à ses parents quelques minutes auparavant. Profondément attristés par cette mort tragique, les parents du suicidé pensaient qu’il sortait pour des besoins personnels, sans jamais eu le moindre soupçon qu’il voulait mettre terme à sa vie.
Atlasinfo

Roti / Boghé : Echec d’une tentative d’enlèvement d’un mineur (détails)

Ce jeudi vers 14 heures, Moussa Ould Maata Moulana (10 ans) était entrain de jouer avec ses amis à côté d’une mare située à quelques encablures de son village (Roti à 16 km à l’est de Boghé) quand il a été interpellé par un homme de race blanche perché sur son chameau qui lui propose de l’accompagner. Ebahis par cet acte insolite, les amis de Moussa accoururent vers le village pour informer ses parents. Ces derniers ne tardèrent pas à réquisitionner deux véhicules et une charrette pour poursuivre le fugitif. C’est près d’Ari Hara, localité située à 8 km de là que l’enfant a été retrouvé entrain de garder un troupeau de chameau pendant que son ravisseur et deux de ses compagnons sirotaient tranquillement leur thé à côté. Interrogé sur ses motivations, l’homme (qui appartient à la tribu des Le’leïb de Boutimit) affirme avoir « obtenu au préalable l’accord de l’enfant qui se serait engagé à se mettre à ses services contre une somme de 20 000 UM par mois ». « Je lui ai d’ailleurs fait une avance de 100 UM après qu’il ait accepté de repartir chez lui prendre ses habits pour me suivre », a-t-il révélé aux parents de l’enfant. Après ces révélations fracassantes, l’homme est conduit à la brigade de gendarmerie de Boghé qui avait été déjà informée de la disparition de l’enfant. Selon ses oncles (Maata Moulana O. Bouh, Ahmed Vall O. Hamza et Cheikh O. Alioune), le ravisseur a répété la même version aux gendarmes qui l’ont interrogé c’est-à-dire que « l’enfant l’a suivi de son propre gré ». Un argument que la victime a rejeté affirmant que « l’homme l’a contraint à l’accompagner ». Il faut cependant préciser qu’après que son ravisseur lui ait proposé de l’employer contre une somme de 20 000 UM (dont une avance d’un billet de 100 UM qui porte le N° AE 58 98 555 A) l’enfant est reparti chez lui pour prendre ses habits. Mais selon ses oncles, ses parents n’étant pas sur place, il aurait dit à sa tante (une mineure comme lui) qu’il doit se rendre à Wabboundé saluer sa grand-mère. Le présumé ravisseur est placé en garde-à-vue à la Brigade de gendarmerie de Boghé après son 1er interrogatoire. L’enfant a quant à lui été remis à ses parents. Selon le chef du village de Roti, c’est le 2e enlèvement du genre dans cette localité après celui de Brahim O. Samba Aboye qui n’a jamais été retrouvé depuis 2003. (Affaire à suivre).
Dia Abdoulaye