samedi 1 février 2014

Incendie partiel dans la résidence du leader islamiste Ould Mansour

Incendie partiel dans la résidence du leader islamiste Ould Mansour Un incendie partiel qui s’est déclenché dans la résidence du leader du parti islamiste Tawassoul, Mohamed Jemil Mansour à Dar Naim à Nouakchott, a causé des dégâts légers dans les mobiliers et autres contenus du domicile.

L’incendie est dû selon des sources à l’utilisation des bougies pour éclairer la maison suite à une coupure de courant der plusieurs heures dans certains quartiers de la moughataa de Dar naim dont le secteur où réside le leader islamiste.

Les voisins ont réussi à ralentir l'extension de l’incendie avant d’être rejoint par une unité de la protection civile qui a réussi à neutraliser les flammes.                                                  
                                                                                                 

Mauritanie: les islamistes contre le 'silence des autorités' sur l’affaire M'Kheitir

Mauritanie: les islamistes contre le 'silence des autorités' sur l’affaire M'Kheitir La section Nouadhibou du parti des frères musulmans mauritaniens, Twassoul, a dénoncé le "silence des autorités" mauritaniennes autour de la procédure judiciaire engagée contre l’auteur du texte jugé blasphématoire à l’encontre du prophète Mohamed.

Dans un communiqué parvenu vendredi à Alakhbar, la section des jeunes et celle des femmes du parti ont demandé une application stricte de la loi contre l’auteur, Mohamed Cheikh Ould M'Kheitir. En outre, le communiqué encourage les Mauritaniens à poursuivre les marches et manifestations contre le texte jusqu'à l'application de la je justice.

Le texte continue de provoquer une vague de protestations et de manifestations en Mauritanie. Des manifestants ont réclamé lundi à Nouakchott la peine de mort contre l’auteur Mohamed Cheikh Ould M'Kheitir, placé sous mandat de dépôt, a appris Alakhbar de source informée.

Le texte continue de provoquer la colère des manifestations à Nouakchott et à l’intérieur du pays qui réclament la peine de mort contre l’auteur. Dans son texte écrit en Arabe, l’auteur dénonce la "marginalisation, au nom de l’Islam, de certaines couches sociales mauritaniennes notamment les "Moualamines (forgerons)», les Harratines (descendants d’esclaves) et les griots".

Il estime aussi que "lors de la conquête de la Mecque, les mécréants arabes qui combattaient l’Islam ont été graciés, parce qu'ils étaient des proches parents du prophète et de ses compagnons, contrairement aux juifs qui étaient exécutés pour avoir seulement comploté contre le prophète".



Gorgol : ONG actions au rythme des cérémonies d'abandon des pratiques néfastes [PhotoReportage]


Les 25 et 27 Janvier 2014 ont été des journées festives respectivement dans les communes d’Azgueilim et de Djadjibinne. En effet, deux années durant l’ONG Actions qui n’en est pas à son premier coup d’essai, a entrepris une série d’activité avec le soutien de ses partenaires, le MASEF, l’Unicef et l’Unfpa a mis en œuvre des activités de sensibilisation sur l’abandon volontaire de la pratique des MGF et du mariage précoce.

Ces activités ,dont le but est de faire comprendre aux tenants de ces pratiques, ont été couronnées de succès et magnifiées à travers deux cérémonies, la première dans la commune d’Azgueilim avec la participation de celle de Bokhol et la deuxième dans la commune de Djadjibinne, qui a regroupé trois autres communes : Debaye Ehl Guelaye, Wali jangtang et Toulel.

Au cours de ces deux manifestations, la volonté exprimée et l’engagement de se défaire des pratiques néfastes ont été illustrés par des sketch et des chansons qui donnent la mesure et la teneur des messages véhiculés.

Résultat :Les populations, tout âge confondu ont répondu massivement pour avoir compris que le développement ou l’épanouissement de la femme est contraire à une certaine pratique d’un certain âge. D’ou leur adhésion volontaire à mettre fin à ce qu’ils ont toujours cru normale alors qu’elle s’inscrit en porte à faux avec la pratique religieuse d’une part ,et d’autre part ,porte atteinte à la sante de la fille et de la femme.

Ainsi, l’occasion est offerte aux populations des 6 communes pour déclarer solennellement que leur l’abandon de ces pratiques, avant d’émettre leur souhait de transformer les comités villageois de sensibilisation en comite de vigilance et de veille.

Au cours de ces cérémonies le représentant du ministère de la sante a dans son intervention mis l’accent sur les conséquences sanitaires de cette pratique tout en réitérant à chaque fois l’engagement du personnel de la sante à ne plus collaborer dans la propension de cette pratique.

Dans la même fibre, les religieux, principalement les imams « ratib », après lecture de la fatwa, ont expliqué la position de la religion vis avis de la pratique des MGF ,pour exhorter par la suite à s’inscrire dans la voie de l’abandon systématique et sans concession.

A leur tour ,le représentant des Partenaires Technique et Financier (Unicef et Unfpa) Mohamed Lemine Seyfer et le coordinateur national de l’ONG Actions Dr Yacouba Diagana, ont remercié les participants avant de les rappeler à faire comme un sacerdoce le respect de leur engagement qui au demeurant ,reste tout de même le début d’un processus qui devrait être accompagné et soutenu pour qu’il soit une réalité, un comportement.

Les cérémonies clôturées par la coordinatrice régionale du MASEF, Madame Saoudatou Ly, quant à elle remercié tout d’abord les populations pour leur engagement volontaire de l’abandon de la pratique des MGF et du mariage précoce, et émis l’espoir que cette décision commune fera date et contribuera à améliorer les conditions sanitaires de filles et des femmes des localités concernées et partant de toutes les femmes mauritaniennes.

Elle a aussi, dans son allocution clôture mentionné l’expertise de l’ONG Actions, qui, grâce à son intervention, dans la wilaya du Gorgol, a contribué à diminuer de manière significative le taux de la pratique des MGF dans la région.

Seybane Diagana


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