dimanche 24 avril 2011

Nouadhibou : Conférence du député Ousmane Thiam.




Dans le cadre des activités de renforcement de capacités de ses militants , le conseil régional de l’AJD/MR-Nouadhibou a organisé le Jeudi dernier (21 Avril) au niveau de son siège au 2ème robinet sis hôtel Nassiba une formation qui a pour thème : Institutions et Elections.

Animée par le Député Thiam Ousmane la conférence est faite dans la salle de réunions du siège en présence de nombreux militants et militantes en majorité des jeunes.

Durant trois heures de temps(18h à 21h), l’ancien député et premier responsable régional du parti a expliqué avec clarté les différents types de gouvernements : Monarchie, Aristocratie et Démocratie. Il a souligné que dans les régimes démocratiques il y a ceux qui appliquent la démocratie de parti unique , la démocratie directe ou la démocratie de représentativité .

Parlant de la Mauritanie M. Thiam de souligner que nous avons une démocratie et une république mais malheureusement on a une faible culture démocratique. Nous avons encore une culture de clan, de tribu, d'ethnie ou de région. Nous devons bannir ces considérations pour mieux asseoir notre démocratie.

Le conférencier a fait une grande présentation des différents pouvoirs exécutif, législatifs et judiciaires qui devraient être indépendant mais il a décelé des failles sur ces pouvoirs car dans notre pays et dans plusieurs pays d’Afrique les prérogatives données au président de la république sont énormes Il a largement développé le rôle du président de la république, des députés des sénateurs ,du conseil constitutionnel et du conseil islamique.

Abordant le second volet de la conférence, M. Thiam est revenu sur les différents modes de scrutins. Election au suffrage universel direct pour le président de la république avec un éventuel deuxième tour.

Elus pour un mandat de 5 ans au suffrage direct, les députés sont les représentants du peuple au niveau de l’assemblée nationale. Les sénateurs sont élus pour un mandant de 6 ans au suffrage indirect (élus par les conseillers municipaux) . Ils sont renouvelés par le tiers tous les deux ans. Au niveau communal, les populations élisent le maire et ses conseillers.

Le conférencier a établi un lien entre ces différentes élections et souligné leurs importances. Il a enfin rappelé qu’en parti politique doit avoir des conseillers, des maires des députés des sénateurs.

Après avoir répondu aux différentes questions des participants se portant sur la liste nationale des législatives ,le conseil constitutionnel et les points d’accord pour l’adhésion du parti au niveau la majorité présidentielle , M Thiam a exhorté les militants à se préparer dés maintenant pour les prochaines élections législatives et municipales ."On peut commencer la campagne par monter notre logos" souligne t’il

Les militants ont vivement remercié le conférencier ‘’ on doit toujours faire ce genre de conférences et organiser des débats au niveau de nos comités ‘’ pensent certains Ils se disent convaincus que AJD/MR peut remporter la mairie de Nouadhibou.

Souleymane Falilou Ba
Communication AJD/MR/Nouadhibou

www.cridem.org


Source :
Communication AJD / MR

Préparatifs de la visite du Président à Kaédi : « Pour un accueil républicain »




Plusieurs fois annoncée, la visite du Président de la république pour Kaédi est finalement prévue le jeudi 28 Avril 2010. A l’occasion de cet événement, le Fédéral de l’UPR au Gorgol, Monsieur Ba Amadou Abou, a invité tous les ressortissants de cette Wilaya ce samedi 23 avril dans les locaux de la nouvelle maison des jeunes de Nouakchott.

L’objectif de cette rencontre a tenu à préciser Monsieur Ba « c’est d’abord d’informer tous les ressortissants du Gorgol et ensuite d’évoquer avec eux les modalités pratiques d’organisation et de mobilisation afin d’assurer un sucées retentissant à cette visite. »

Ce déplacement du Chef de l’Etat rentre dans le cadre d’une série d’inaugurations qu’il doit effectuer dans la capitale du Gorgol relative à la pose de la première pierre d’un nouveau centre hospitalier, le lancement des travaux de bitumage d’un certain nombre d’axes routiers à l’intérieur de l’agglomération et le lotissement d’un nouveau quartier au nord de l’aéroport au profit des populations sinistrées par les dernières inondations.

Dans leurs discours, le Fédéral de l’UPR et le maire de kaédi ont invité l’ensemble des populations du Gorgol « à réserver un accueil citoyen et républicain, loin de toute considération partisane au Président de la république qui vient doter la ville de kaédi d’infrastructures socio économiques aussi importantes.»

Ces deux intervenants ont également invité les cadres résidant à Nouakchott à s’organiser par Moughataa afin de faciliter à partir de Nouakchott le déplacement des personnes désireuses de se rendre à Kaédi. Par ailleurs, le maire de Kaédi a invité les familles au niveau de kaédi à participer à l’accueil et surtout l’hébergement des hôtes qui viendront des autres Moughata.

Cette rencontre a vu la participation de plusieurs cardes et dignitaires politiques de la Wilaya notamment : le ministre de la santé, Bâ Housseynou Hamady, Ministre délégué chargé de l'emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies Nouvelles Mohamed Ould Khouna, Wane Ibra lamine ancien ministre du pétrole, de Mohamed Abdallahi Ould Guelaye, Député de Maghama, de Sow Moussa Demba , le maire de kaédi, Diallo Abou Moussa président de la commission centrale des marchés, de madame Diewo camara, du doyen Ngaidé Alassane et de Diagana Mohamet Directeur du projet de la fibre optique.

Depuis l’annonce de la visite , le Député de Kaédi Monsieur Kamara Ibrahima, assisté d’une commission composée essentiellement de jeunes toutes tendances confondues est à pieds d’œuvre au niveau de Kaédi pour disent ils « sensibiliser et mobiliser les populations afin de remercier le président Mohamed Ould Abdel Aziz de l’attention particulière qu’il n’a jamais cessé de porter à l’endroit de la ville de Kaédi .»

Mais sur le terrain, certaines personnes se demandent déjà si la ville nouvelle profitera aux seules populations sinistrées, et si les jeunes de la ville de Kaédi bénéficieront en priorité des opportunités d’emplois qu’offrent ces différents chantiers ?

Ces questions sont d’autant plus pertinentes si l’on sait déjà qu’une grande partie du site du nouveau quartier en question serait déjà attribuée et que les méthodes des sous traitant en complicité avec l’inspection du travail profitent rarement aux travailleurs.

Mpaly

Octroi de marchés à Akjoujt et Kaédi sans orthodoxie.




A Akjoujt, le wali a convoqué les responsables de la MCM, la société qui exploite la mine du Guelb Moghrein, pour savoir plus sur les circonstances d’octroi d’un marché gré à gré de 80 millions d’ouguiyas.

Il s’agit de la réfection du radier de « Tekfol » au Km 50 sur la route Akjoujt/Nouakchott. Le marché aurait été confié à un certain homme d’affaires du nom d’Ahmed Ould Ainina sans faire l’objet d’appel d’offres.

Aux dernières nouvelles, le wali de l’Inchiri aurait ordonné l’arrêt de ce chantier en attendant la réaction de Nouakchott.

Un autre marché concernant la réalisation de 14 km de voirie à Kaédi (Gorgol) aurait été lui aussi cédé par le PDU (Programme de Développement Urbain) sans orthodoxie à une société sénégalaise .

cridem

La Sebkha Djill : Aghzazire entre le féodalisme socioale et tyrannie de l'Etat.




La Sebkha Djill : Communauté Aghzazire entre le marteau du néo féodalisme et l’enclume de l’indifférence de l’Etat Depuis très longtemps les exploitanthttp://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4454022266741990047s Aghhzazire du sel de la sebkha djill souffrent d'une injustice qui fut toujours l'expression d'une époque révolue. Seul l'Etat de droit peut remédier à cette tyrannie!

Au pieds de la plus riche montagne du désert Mauritanien cohabite ostensiblement encore deux modes de productions diamétralement opposés. En face d'une exploitation mécanisée et réglementée par un code de travail moderne et minutieusement élaboré, survit toujours un autre mode d'exploitation cette fois-ci archaïque et régit par des lois médiévales jusqu'hier parrainées par le colonisateur.

C'est à quelques kilomètres de part et d'autres de la Kédia d jill que l'histoire d'une féodalité semble récuser les apports avantageux du modernisme de la SNIM-SEM. Découverte il y'a longtemps la Sebkha Djill fut l'une des plus grandes exploitations du sel en Mauritanie.

Elle devait ravitailler le commerce du troc caravanier qui avait caractérisé les échanges commerciaux transsahariens. Alors la communauté Aghzazire eut le maudit sort d'exploiter ce gisement depuis sa découverte. Et quelques historiens avancèrent même l'hypothèse qui disait que " Tighizzarit" voulait dire en langue berbero-brabiche la barre de sel sortie brute de son gisement. D'où l'appellation "d'Aghazzari "de tous celui qui exploite directement ces barres de sel aussi lourdes et longues qu'on pouvait l'imaginer aujourd'hui.

Bref, les Aghzazires étaient déjà l'appellation connue pour la communauté qui exploitait la Sebkha Djill. Cependant, le malheur de cette communauté fut - il que quelques uns des descendants familles démunies et des familles maraboutiques voulaient s’enrichir illégalement sur son compte pour de vaines raisons de coutumes et d'alliances jamais exploitées équitablement entre toutes les parties. Au moment où.les se consument péniblement dans les cendres d'une production effective d’autres s’évertuent sans le moindre scrupule à demander leurs part et revenus de la production. Quelle aberration !!.

Ceci dit, l'exploitation actuelle de la Sebkha Djill relève de la vie médiévale. La bassesse d'une féodalité accablante secoue la vie de tous les jours des vrais exploitants de cette mine saline. C'est voir combien le modernisme des sociétés normatives est si loin d'atténuer les vieux comportements qui continuent sans cesse d'altérer la condition humaine.

On ne peut pas imaginer qu'à quelques kilométres de ce gisement salin se réalise le génie de la science, du positivisme socioprofessionnel et de la technologie, voire l'exploitation du fer par la SNIM, alors que le faubourg de la sebkha djill est resté pour longtemps plongé dans la vétusté et la médiocrité des moyens et mode d'exploitation. C’est d'autant plus dommage et insensé que ce faubourg continue de refléter la servilité sociale que les profiteurs appellent naïvement alliance.

Exploitant péniblement ce gisement, la communauté Aghzazire découvre aujourd'hui qu'elle fut elle-même exploitée sévèrement depuis la découverte des lieux il y'a longtemps. Les dons, zakats ou Nadhrs qu’elle verse généreusement aux nécessiteux parmi les familles pauvres et maraboutiques de la zone ont été transformés par l’administration en un impôt obligatoire (voir la fausse décision de Kaba ould Elewa de 2004)

C'est malheureusement l'exploitation de l'homme par l'homme. Les exploitants de la sebkha livrés à eux même sans appuis, sans infrastructures et sans aucune prestation de base continuent de payer le prix d'un soi-disant accord colonial rédigé à leur insu et ostensiblement falsifié. Lequel accord privilégiant quelques familles en complicité latente avec le colonisateur.

Ainsi l'impôt illégale ( parce que sans contre partie pas de service ni de prestations ) prélevé sur la sueur de ces exploitants-exploités est divisée en deux: une moitié pour l'administration et l'autre moitié pour les dites familles.

Aujourd’hui les descendants de ces familles se confrontent aux droits de la communauté Aghzazire d’exploiter la sebkha avec comme arme principale : le trafic d’influence qui a déjà désorienté les décisions des tribunaux !! Cette situation inhumaine que les Aghzazires de la sebkha vivent amèrement doit cesser de prévaloir face à la volonté dans un Etat citoyen qui s'appuie sur les devises d'une démocratie inlassablement embrasée par un traditionalisme méprisant. Dans les prochaines livraisons nous débâtons sciemment des origines de cet engrenage historique.

"L'homme est toujours un loup pour l'homme" avait dit une fois Hobbes.

Mohamedou ould Boydiye, sociologue et journaliste indépendant

La gendarmerie place en détention 4 personnes pour exploitation de mineurs




La gendarmerie a procédé ce samedi 24 avril à l’interpellation de 4 personnes dans la région du Brakna, sur le soupçon d’exploitation sur mineurs, et transférées à Nouakchott pour y être jugées.

Selon le militant Birame Ould Dah Ould Abeid, dont les propos ont été recueillis par l’agence Al Akhbar, la gendarmerie a remis les quatre personnes soupçonnées d’exploitation sur mineurs au commissariat du Palais de justice, en prélude à leur comparution devant un juge.

La gendarmerie nationale avait procédé vendredi matin à l’interpellation de 3 personnes soupçonnées d’exploitation, dont un policier.

Des militants des droits font actuellement un sit-in devant le Commissariat du Palais, dans l’arrondissement du Ksar, en faveur du jugement des personnes présumées impliquées dans l’exploitation sur mineurs.

Traduction Ahmed Baba Ould Hamoud

www.cridem.org


Source :
Al Akhbar, traduction A.B.O. Hamoud pour Cridem

Incinération et destruction d'une quantité de vin et de drogue à Nouadhibou




Le procureur de la République dans la wilaya de Dakhlet Nouadhibou, M. Ahmed ould Isselmou Ould Abdel Kader a supervisé samedi soir à Nouadhibou une opération d'incinération et de destruction d'une quantité de drogue et de vin.

Dans une déclaration à l'AMI, le procureur de la République a indiqué que la quantité détruite aujourd'hui a été saisie ces derniers temps au niveau de la wilaya. Le procureur a précisé que cette quantité se compose de 500 kg de hachish, de cannabis et d'autres sortes de drogues, en plus de 150 bouteilles de vin.

L'opération d'incinération s'est déroulée en présence de représentants de la commune de Nouadhibou, de la gendarmerie, de la garde et de la police.




Source :
Agence Mauritanienne d'Information