samedi 19 juin 2010

Un poste électrique s’embrase !



Le dimanche vers 10 heures du matin, un poste de transformation électrique situé presque à l’angle du centre sanitaire de Boghé a prix feu provoquant une grande panique chez les habitants du quartier de l’Escale et les nombreux fonctionnaires, commerçants et acheteurs qui fréquentent tous les jours cet endroit.

L’embrasement du poste électrique qui transforme et distribue l’énergie de haute tension vers le village de Thiénel et le quartier de Boghé Escale qui concentre lui le centre de santé, les services de sécurité, la préfecture, la mairie, le marché entre autres a provoqué une coupure générale du courant dans toute la ville. Heureusement, l’intervention rapide des agents de la SOMELEC appuyés par plusieurs bonnes volontés a permis de circonscrire les flammes. Mais l’apport des hommes en blues blanche munis de leur extincteur a été déterminant dans la maîtrise de l’incendie nous dit-on au moment de notre arrivée sur les lieux bien après l’incendie qui n’a fait ni dégât ni victime. L’’amorçage serait à l’origine de cet incendie selon monsieur Abdoul Sem responsable du réseau de distribution de l’agence locale de la SOMELEC. L ’amorçage dit l’agent de la Somelec est une perte d’énergie au niveau d’une connexion, laquelle provoque des réchauffements. Et une fois que ce réchauffement entre en contact avec des plastiques, le feu déclenche. Pour lui la vétusté des machines et du réseau et le manque d’entretien ne justifient pas ce qui s’est produit. Et pourtant, la fois dernière, une coupure d’un câble électrique de haute tension situé sur la digue reliant Boghé Escale à Boghé Dow avait plongé la ville dans le noir pendant plus de 24 heures. Il faut toujours attendre une intervention d’une équipe envoyée de Nouakchott par la direction générale pour dépanner ou réparer. Et cette fois-ci, c’est le cœur de la ville qui est attient. La vie tourne au ralenti dans la ville et les amateurs du foot se lamentent en cette période de coupe du monde.
Thièrno Souleymane Cp Brakna

F’Deirik: pose de la pierre de la mosquée de la ville sur financement de la Fondation Snim.



colonel Ahmedou Bamba O. BAYA, wali du Tiris Zemmour a procédé à la pose de la première pierre de la mosquée de la vieille ville de F’Deirik. La cérémonie était rehaussée par la présence des autorités administratives et sécuritaires de la région, de l’ADG de la Snim, du Directeur du siège d’exploitation ainsi que d’autres responsables de la société minière.

Ce projet consiste en la construction d’une mosquée (la première mosquée fut construite en 1932) ainsi que de deux salles dans une école, plus la réahbilitationdes salles délabrées, équipements en tables bancs.
Dans son allocution, le Maire de F’Deirik, Med Salem O.Boulla a indiqué que la ville était presque délaissée mais les autorités actuelles accordent de l’importance à la cité, ajoutant que depuis la prise de fonction de l’actuel ADG, les premières requêtes qu’il lui a soumises étaient la refondation de la mosquée et les écoles.
Il a adressé ses vifs remerciements à la Snim à travers sa Fondation, demandant de poursuivre les œuvres caritatives.
Pour sa part, le Directeur Général de l’Institution BAH O. Gah a précisé que ces deux projets rencontrent dans le cadre des activités que mène la Fondation dans le couloir Nouadhibou-Zoueratt pour réduire les poches de pauvreté. Il a rappelé que le coût des deux projets est de 35 millions d’UM, le marché est remporté par l’Entreprise T.C.P. se trouvant à Zouerate, le délai d’exécution est de 03 mois pour la mosquée et 02 mois et demi pour l’école. La mosquée sera équipée par la Fondation.
M. O. Gah a également rappelé les actions déjà entreprises par son institution à savoir la distribution de médicaments et de matériel médical de Bou Lanouar jusqu’à Bir Moghrein, F’Deirik en a aussi profité, il a souligné que dans un futur proche 04 ambulances médiales seront octroyées dans la zone et prioritairement à Mir Moghrein ainsi que l’achat d’un camion-citerne pour cette bourgade très isolée et pauvre.

Compte rendu DJIBRIL SY/ T.Zemmour

Dakar et Nouakchott , «Bene le »:




Présentement, la Mauritanie ne serait pas le seul Etat de la sous-région où la misère est le lot quotidien des pauvres populations. Non loin de nous, la capitale sénégalaise Dakar, offre elle aussi un visage hideux de la mendicité chronique, avec ces enfants en haillons, des squelettes vivants qui déambulent entre les voitures au risque de leur demi-vie dans les carrefours et les lieux publics.

Dakar, c’est aussi le chômage, la crise politique, mais également la flambée des prix, qui a été des proportions incontrôlables, voire réguliers, depuis le départ de l’ex chef d’Etat Abdou Diouf. Aujourd’hui, le kg de riz est passé à 400 FCFA, alors qu’avant, il était seulement de 120, soit plus du triple.

La capitale sénégalaise a également cette surprenante similitude avec sa consœur mauritanienne Nouakchott, en ce qui concerne l’essor connu par la réalisation des routes bitumées, qui malheureusement ne permettent pas aux citoyens de s’assurer les ressources de leur survie.

D’autres nombreux points communs existent aussi entre ces deux Etats africains, qui pour ceux qui ne les connaissent, seraient totalement différents.

Outre le dénominateur commun que constitue la hausse des prix, il y aussi des fortes ressemblances politiques, dont cette absence du dialogue inclusif qui caractérise fortement le régime sénégalais, faisant penser que le cas mauritanien n’est pas unique dans son genre, sinon n’est aussi alarmant que l’on pense, si dans la région, c’est la tradition érigée en règle par tous les pouvoirs, soient-ils de profils démocratiques ou autres.

Sur le plan politique, il a également cette lutte disproportionnée qui caractérise les opposants de Me Wade dont certains sont moins critiques à l’endroit de sa manière de gouverner le pays, contrairement aux autres, qui cherchent à tous les prix à discréditer son image d’ici 2012, où tous les indicateurs montrent qu’il est bien parti pour un troisième mandat présidentiel à la tête de cette République, modèle de la démocratie africaine.

En effet, le fait que l’opposition va continuellement en rangs dispersés, ne fait que servir sur un plateau d’or le régime sénégalais qui conscient de cette faiblesse de son adversaire, en profite bien, pour maximiser ses chances de cohésion, de calcul et de popularité.

Ceci est d’autant plus vrai si l’on sait que le pouvoir sénégalais joue sur toutes les questions populistes, pour grossir les rangs de ses militants et sympathisants, notamment en introduisant le quota de parité homme- femme aussi bien au sein de l’assemblée nationale qu’au sein du gouvernement.

Une décision bien réfléchie, qui draine vers Wade un électorat féminin prépondérant, de plus en plus engagé dans la lutte pour la promotion de la condition féminine et qui ne peut être acquis sans la prise décisions politiques traduisant une réelle main tendue pour son développement.

Ceci est d’autant plus vrai si l’on sait que les actuelles générations de chefs d’Etat et de candidats à la présidence, misent plutôt sur les franges de la jeunesse et des femmes, qui sont des réservoirs considérables de voix et dont les aspirations sont souvent du domaine réalisable pour la création de cadres propices à l’éducation, à la santé et à la promotion de la culture et des sports.

Enfin, pour terminer, on peut bien s’accrocher à l’espoir dés lors où en Mauritanie, nous ne sommes pas les seuls des habitants du monde à tourner le dos au dialogue, à vivre la crise mondiale, à assister aux tiraillements quotidiens entre la droite et la gauche….A la seule différence prés qu’à Dakar, comme il n y a de coup d’Etat ou de pouvoir parvenu de manière anticonstitutionnelle aux commandes du pays, les partenaires au développement s’investissent encore.

Un bien qui nous manque cruellement et auquel le gouvernement mauritanien se prépare fortement ces derniers pour gagner haut la main la bataille économique de Bruxelles, où les bailleurs de fonds attendent avec patience pour prendre connaissance de ce que le pouvoir de Nouakchott avance comme argument pour mériter la bénédiction internationale.

Ahmed Ould Bettar