vendredi 30 décembre 2011

La 1ère phase da la campagne nationale de déparasitage dans les écoles s’achève




Démarrée le 07 décembre 2011 sur toute l’étendue du territoire de la région du Brakna, la campagne nationale de déparasitage des écoliers du cycle fondamental a été menée sur le terrain par les volontaires de l’Association Nationale pour le Développement et la Culture (ANDC) en partenariat avec l’Unicef et le Ministère de l’Education Nationale (MEN).

Cette campagne qui visait à déparasiter tous les écoliers de la Wilaya avec du Mebendazole a touché toutes les écoles de la région. Selon l’infirmier Soumaré Oumar du Centre Médical de Boghé, cette campagne de déparasitage des écoliers avec le Mebendazole permet d’éliminer les vers intestinaux dans l’organisme de l’enfant et d’enlever les cas d’anémie et surtout de stimuler la croissance de cette vulnérable catégorie sociale.

Cette 1ère phase de campagne de déparasitage des écoliers Mauritaniens faut-il le rappeler, a été menée dans 7 régions du pays que sont :

Nouakchott, Brakna, Inchiri, Adrar,Trarza, Tagant et Nouadhibou a affirmé M. Ahmed Ould Ahmed Babou, président de l’Ong ANDC, partenaire de l’Unicef dans la mise en œuvre de cette opération. Et la seconde phase est prévue dès la rentrée des fêtes de Noël et va toucher les autres régions du pays.

Il est utile de rappeler que c’est grâce au concours financier de "Dubaï Cares", un donateur des Emirats Arabes Unis que cette campagne nationale de déparasitage est organisée cette année dans nos établissements scolaires par l’Unicef en partenariat avec l’Etat Mauritanien.

Dubaï Cares contribue de façon remarquable à l’essor du secteur de l’éducation dans notre pays. Il a financé la construction et la réhabilitation de 186 latrines, l’achat de 6 000 tables-bancs, des kits scolaires, des kits solaires ainsi que du matériel horticole pour la promotion de la protection de l’environnement.

Dubaï Cares appuie aussi le renforcement de la qualité de l’éducation avec l’organisation des cours de soutien au profit des élèves de fin de cycle fondamental et l’implication des Parents d’élèves dans la gestion de l’école en finançant des activités génératrices de revenu dont les bénéfices sont réinvestis dans l’école.

Rappelons que des responsables de Dubaï Cares ont visité la Mauritanie à deux reprises pour la supervision des activités financées par leur Fondation

Daouda Abdel Kader Diop dit Jules Diop
Correspondant de Presse du Journal Eveil Hebdo
Boghé (Brakna )Mauritanie

Aleg : L'état de santé des prisonniers se dégrade




Les anciens prisonniers des centres pénitenciers de Nouakchott transférés à Aleg, souffrent de maladies à cause de la malnutrition et du mauvais traitement, souligne une source bien informée établie à la prison d'Aleg.

Selon la même source, nombreux parmi ces prisonniers ont perdu l'appétit à cause de la mauvaise qualité des repas offerts et de la mauvaise odeur qui règne dans la prison.


www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Centre médical de Boghé : Incompétence mortelle



«J’ai été admise dans la salle de maternité où le docteur Kane réussit en 5 minutes à extraire le reste du corps non sans fracturer les épaules du bébé. Ce dernier était déjà mort à Boghé. »


Parmi les causes de cette mortalité : l’incompétence et le manque de conscience professionnelle d’une partie du personnel de santé. Entre le centre santé de Boghé et l’hôpital d’Aleg, Athia Gueye Sy, in extremis, a survécu à cette incompétence mortelle. Témoignage.
Nous l’avons trouvé couchée sur une couverture étalée sur une natte. Le visage meurtri, la voix cassée. Madame Guèye dite Athia Sy éprouva toutes les difficultés pour se relever et s’asseoir afin de s’adresser à nous pour raconter le calvaire qu’elle a vécu entre la maternité du centre de santé de Boghé et celle du centre hospitalier régional d’Aleg. « Dans la nuit du lundi, 28 Novembre 2011, aux alentours de 23 heures du soir, j’ai été transportée en urgence par mon époux et mes proches à la maternité de Boghé pour y accoucher raconte Athia Sy. Sur place, elle déclare avoir trouvé une équipe de femmes qui assurait la permanence dans le centre médical et dont elle a préféré taire les noms. « Pendant que je me tordais de douleurs sur un lit et j’éprouvais toutes sortes difficultés pour mettre mon bébé au monde, les accoucheuses (bénévoles) se contentaient seulement de me servir avec refrain : « tais-toi, tais-toi, il faut t’en remettre à Allah ». C’est aux environs de 11 heures du soir que je suis entrée dans la salle de maternité où deux femmes ont accouché devant moi alors que ma situation sanitaire évoluait en s’aggravant d’heure en heure, sous le regard des bénévoles qui se montraient insoucieuses de mon sort a-t-elle martelé. A aucun moment affirme Athia, les accoucheuses n’ont jugé opportun d’alerter le médecin chef du centre médical pour venir m’examiner étant donné que la situation les avait dépassées. Bien qu’elles aient en leur possession mon carnet de consultation prénatal où figuraient les résultats de l’échographie du foetus réalisé la veille à la PMI de Boghé par Mme Bâ Kadiata Moussa. Et vers 3 heures du matin, continue la trentenaire, la tête du bébé sort intégralement pendant que le reste du corps du bébé restait coincé. « Je me croyais déjà morte et mes assistantes observaient sans prendre soins de moi ou au moins aviser leurs supérieurs sachant alors que ma situation se compliquait d’heure en heure et les dépassait. C’est au petit matin, vers 8 heures que l’infirmier d’état Mamoudou Soumaré est venu au centre médical. Apres examenn il demandé mon évacuation d’urgence à Aleg car c’était l’hôpital le plus proche disait-il et que vu mon état critique, je ne pouvais supporter un trajet de 5 heures de temps. » Vu la complication de la grossesse et les difficultés survenus dans l’accouchement, Monsieur Soumaré a estimé devant l’équipe de garde que celle-ci devait les alerter aussitôt pour qu’ils ordonnent notre évacuation vers Aleg pour voir le gynécologue. C’est entre 11 H et 12 Heures que l’ambulance de Boghé nous a déposés au centre hospitalier d’Aleg. A peine arrivé là encore, on nous dit « ne descendez pas, continuez sur Nouakchott, ici, il n y’a pas de gynécologue.» Mais avec l’insistance de mon époux et de quelques bonnes volontés, j’ai été admise dans la salle de maternité où le docteur Kane réussit en 5 minutes à extraire le reste du corps non sans fracturer les épaules du bébé. Ce dernier était déjà mort à Boghé. Je remercie Allah et le docteur Kane. Il a agit avec promptitude et professionnalisme. Pendant que je récupérais sur le lit d’hôpital, c’est encore des gens de l’hôpital d’Aleg qui viennent nous dégager avec du mépris. A cet instant je n’avais pas encore repris mes forces, je souffrais beaucoup et le sang était encore coagulé dans le ventre dirai-je ! Il a fallu que je sois supportée par plusieurs bras (mon mari et d’autres accompagnants) pour que je parvienne à monter dans la voiture qui nous dépose à Boghé. « Tu as vu mon état, je souffre, mais je tiens à lancer un appel aux autorités sanitaires, le nouveau médecin chef du CM de Boghé pour qu’il revoie la situation du dispensaire de Boghé où règne une grande pagaille. De simples subalternes ne doivent en aucun abuser de la vie des personnes malades. Cette situation est inacceptable ! Elle doit cesser. Nous n’indexons personne mais nous dénonçons une situation anormale qui règne au CM de Boghé et notre souci est que cette situation cesse et ce qui m’est arrivée n’arrive pas à d’autres femmes. Car, la situation que j’ai vécue en tant que femme est atroce et je ne la souhaite à aucune femme. Jusqu’à ce jour, je continue les soins dans l’espoir de retrouver mon état de santé. En dernier mot, Athia Sy et son époux, M. Baba Coumba Guèye, photographe, dénoncent l’inexistence d’un hôpital à Boghé qui affirment-ils est une ville de milliers d’habitants et qui méritent un centre sanitaire digne de ce nom. Baba Coumba Guèye a affirmé avoir dépensé environ 50 000 Um dans les soins de son épouse et n’eut été l’adhésion de son épouse au forfait obstétrical, il aurait dépensé le triple a-t-il dit. Madame Guèye est finalement allée à Nouakchott pour continuer ses consultations médicales.
Jules Diop Cp Brakna

Source particulière : Le gendarme mauritanien enlevé est entre les mains de la « qatiba El Vourghan » dépendant d’Al Qaeda.




Sahara média a appris de source sécuritaire malienne que le gendarme mauritanien Ely Ould El Moctar, enlevé il y a quelques semaines se trouve entre les mains du bataillon « Al Vourghan » dépendant d’Al qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) et que dirige l’Algérien Yahya Abou Hamam.

La source sécuritaire qui a préféré l’anonymat, a indiqué que des hommes armés appartenant à ce groupe sont responsables de cet enlèvement en s’infiltrant dans les terres mauritaniennes et en menant l’attaque contre le poste de gendarmerie à Adel Bagrou.

Le groupe d’Abou Hamam fait partie des groupes constituant la « qatiba » « Tarek Ibn Zayad commandé par Abdel Hamid Abou Zeyed, considéré comme l’un des chefs d’AQMI les plus radicaux.

Des membres de ce groupe ont déjà, par le passé pénétré sur le territoire mauritanien et eu des accrochages avec l’armée mauritanienne dans la zone de Hassi Sidi, en 2010, et la forêt de Wagadou, en 2011.



www.cridem.org


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Un grave conflit Sagné



A Sagné chef lieu de la commune du même nom, un très grave conflit à éclaté ce jeudi 29 décembre 2012, entre les partisans de monsieur Ba M'barré président du Sénat et ceux de la partie adverse. Celui-ci s'est soldé par de nombreux blessés, plus d'une dizaine, dont certains se trouvent dans un état très grave.

Il s'agit d'un problème foncier qui oppose deux clans et qui dure depuis plusieurs mois.

Alors que les autorités administratives, au niveau central et départemental, tentent de calmer la situation, celle-ci s'est brusquement aggravée, après le passage du président du sénat à Sagné qui aurait instruit ses partisans, sans hésitation aucune, à continuer de défricher les terres du camp adverse, tandis que le Hakim les en avait empêché.

Nous attirons l'attention des autorités sur cet évènement, pour que la justice se fasse sous l'ombre d'aucune contrainte et que cessent toutes ces exactions qu’on exerce sur nos populations victimes de querelles politiciennes et infantiles, pour que celles-ci puissent retrouver la paix et vaquer à leurs occupations habituelles.

Ba Mamadou Abdoul
Ancien maire de Sagné.
Tel : 22418430—46500777
Nouakchott

Brakna / Thialgou (C. Boghé) : Le Wali Inaugure 3 salles de classes,fruit d’un partenariat avec AREMAU.





Le Wali du Brakna, M. Aboubécrine O. Khourou, accompagné du Hakem de la mouqata’a de Boghé et des autorités sécuritaires, a présidé jeudi en fin de matinée, la cérémonie d’inauguration de 3 salles de classes à l’école de Thialgou construites sur financement de l’Association Amitié-Réciprocité-Echange avec la Mauritanie (AREMAU) qui a envoyé pour la circonstance une délégation conduite par son président, M. Etienne Rivoire.

Cette rencontre a été rehaussée par la présence de plusieurs cadres et notabilités issus du village de Thialgou dont notamment MM. Wagne Abdoulaye Idrissa (Chargé de mission à la présidence), Yall Zakaria (DG de la SNDE), El Hadj Abdoul Bâ (Sénateur de Boghé), Lam Mokhtar Alhousseïnou (fonctionnaire du PNUD), Lam Amadou Alhousseïnou et Tall Ibrahima (Président de l’ART).

Sur les banderoles qui étaient accrochées sur les murs de l’école, on pouvait lire : « Commune de Boghé / AREMAU / Communauté villageoise de Thialgou, un partenariat exemplaire » ; « En Mauritanie, toutes les conditions sont désormais remplies pour une coopération fructueuse en faveur des populations démunies ».

Souhaitant la bienvenue à ses hôtes, le maire de Boghé, M. Adama Moussa Bâ, s’est dit honoré « de saisir cette heureuse opportunité pour exprimer sa joie de partager avec eux ce moment solennel d’inauguration de cette bâtisse dédiée à la promotion du savoir ». Poursuivant, l’édile a indiqué que « cette inauguration est perçue par les populations de sa commune en général, celles de Thialgou en particulier comme un symbole fort car elle contribuera sans nul doute à l’augmentation du taux de scolarisation ».

Il a ensuite ajouté que « la décision d’AREMAU de résoudre ce problème crucial traduit son attachement à la coopération Nord-Sud » avant de rappeler que « les multiples réalisations accomplies par cette association dans d’autres domaines tels que la santé, la petite enfance, l’aide humanitaire cadrent parfaitement avec les OMD ».

Lui succédant M. Lam Aliou Alhousseïnou, responsable du suivi du projet a d’abord indiqué que « cette cérémonie est l’aboutissement de plusieurs années de travail acharné pour l’établissement d’un partenariat franc entre AREMAU et la communauté villageoise de Thialgou ». C’est dans ce cadre, a-t-il rappelé, qu’AREMAU ayant constaté l’état de délabrement avancé du bloc principal de l’école de Thialgou s’était engagé à mobiliser des fonds dans l’Hexagone pour construire des salles de classes.

Ce projet verra le jour le 10 décembre 2010 à la suite de la signature d’une convention de financement entre AREMAU, la commune de Boghé, la communauté villageoise de Thialgou et l’entreprise EMET d’un coût global de 5 035 052 UM dont 200 000 pris en charge par les bénéficiaires soit 3,97%.

Par cette convention, AREMAU s’engageait « à assurer, outre la mobilisation des financements, le suivi de la mise en œuvre du projet, le paiement des prestations du maître d’œuvre et à participer à sa réception ».

M. Lam a ensuite magnifié les réalisations grandioses accomplies par AREMAU dans des domaines variés dont la manifestation la plus spectaculaire est l’envoi d’un conteneur de lots de matériels divers (livres, machines à coudre, ordinateurs, appareils pour personnes handicapées ou âgées, jouets etc.) et l’appui au potager des femmes du village, « une des meilleures productrices de menthe de la région ».

Il a également remercié les autorités administratives et scolaires locales « qui ont bien voulu équiper ces salles de 75 tables bancs fabriqués par le lycée technique de Boghé en application des instructions du président de la république ».

Avant de terminer, le porte-parole de la communauté thialgoise a longuement disserté sur la philosophie des rapports humains « qui s’enrichissent de contacts et d’échanges car plus les hommes sont différents, plus riches seront leurs échanges et plus loin ils repousseront la haine et la peur de l’Autre ».

Quant à MM. Etienne Rivoire et Bâ Abou, respectivement président d’AREMAU et son représentant en Mauritanie, ils ont remercié la communauté de Thialgou pour « la chaleur et la cordialité de l’accueil » avant de se déclarer ravis « de partager ce rêve éveillé qui ne manquera pas de mettre les élèves et les enseignants dans de meilleures conditions de travail ».

Après un sketch sur la déperdition scolaire et un chœur de bienvenue présentés par les élèves de l’école, M. Yall Zakaria, ancien ministre et actuel Directeur général de la SNDE a d’abord tenu à rappeler ses liens personnels avec le Wali et le Hakem qui furent ses collaborateurs dans le commandement territorial avant de louer « cette réalisation grandiose qui manquera pas de faire reculer les frontières de l’ignorance et de l’analphabétisme ».

Bouclant ce chapelet de discours, le Wali a vivement remercié, au nom du gouvernement mauritanien, AREMAU « pour ce geste envers le secteur de l’éducation qui constitue une de nos priorités » avant de superviser la signature de la 2e convention de financement d’une valeur de 15 000 euros destinée à la construction de trois autres salles de classes à Thialgou à partir d’octobre 2012.

Le défilé de l’Association des jeunes de Thialgou qui a mis en relief les différentes facettes de la culture traditionnelle et la coupure du ruban symbolique par le Wali auront été les derniers actes de cette journée qui restera longtemps gravée dans les annales de ce village qui fut un des foyers de la propagation du savoir et de diffusion des valeurs ancestrales à travers des soirées artistiques, véritables écoles du savoir-vivre mais aussi du savoir-faire.

Dia Abdoulaye

www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye