samedi 7 août 2010

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A Boghé, La formation des Formateurs en Langue Pulaar et Wolof pour les Wilayas du Guidimaka Gorgol,Assaba, Brakna et Trarza se poursuit.

Le centre de formation des producteurs ruraux à Boghé abrite depuis le 26 juillet jusqu’au 9 août 2010, une session de formation des Formateurs en langue Pulaar et Wolof. C’est dans le cadre de réinsertion des rapatriés dans la vie active des Mauritaniens. Cette formation est au profit de 30 Moniteurs venant des cinq Wilayas.

Dans L’Assaba trois moniteurs : Kankossa, Woringuel, Gourel Fally, pour Guidimaka deux moniteurs de Sélibaly et Diam Diam., le Gorgol présente 5 moniteurs Bowel, Tinaly, Garly, Gourel Gobi, et Civet, le Trarza a 7 moniteurs Gani( Wolof), Thiambéne, Toulel, PK3, PK6, Diegnane et Tounguene.

En fin pour le Brakna 14 moniteurs répartis dans les sites suivants : Goural, lobudou, Dara Salam, Kadiel Abou, Dounguél, Bour, Wouro Aly Guélél, Belel Ourguél, Wendou Edy, Arwa, Bababé, Diandée, Houdalaye, Boyguel Thilé.

Cette formation est supervisée par Mr Diop Ahmedou Alassane, la durée est de 15 jours, c’est un programme de UNHCR/ INTERSOS. Ces moniteurs des différentes Wilayas sont formés et reçoivent la langue Pulaar proprement dite, apprennent la grammaire, la lecture, l’écriture, l’orthographe par le Professeur Sall Amadou, en Mathématiques par Mr Bâ Bocar, en Wolof la formation de cette langue est assurée par le Professeur Mane Kani M’bass et l’andragogie (pédagogie des adultes) est dirigée par le Professeur Adama Sy. Une fois la formation terminée, ces moniteurs deviendront dans leurs sites respectifs des Formateurs.

Les enfants rapatriés ont bénéficié des cours de rattrapes en Arabe et en étroite collaboration avec les DREN et les IDN de ces cinq wilayas. Rappelons que ces deux ONG (UNHCR et INTERSOS) ont déjà réalisé dans les sites des rapatriés deux boucheries modernes et une boucherie moderne au Trarza plus d’autres boucheries traditionnelles,des centres de jeunes et l’appui à l’agriculture des motopompes, injecté des Fonds de solidarité : AGR, des reventes de gaz, des formations en petits métiers c’est à dire des formations en teinture, couture et boulangerie. Enfin, ces Formateurs sont tous de l’ONG ESD (ensemble pour le Développement et la solidarité).

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP au Brakna
Le Véridique.


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Source :
Mohamedou Abou Diop

Year of youth' sera lancée à partir de Kiffa.





A l’instar de la communauté internationale, la Mauritanie s’apprête au lancement le 12 août prochain de l’année internationale de la jeunesse sous le thème « Le dialogue et la compréhension mutuelle ».

Ce sera à partir de kiffa, capitale de la wilaya de l’Assaba, que la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Mme Cissé Mint Cheikh Ould Boïda, procédera, le jeudi 12 août 2010, au démarrage des activités qui marqueront une année durant la célébration de cet important événement.

Il s’agit de promouvoir la participation et le développement de la jeunesse au niveau local, national et mondial. Ainsi, le système des Nations unies, les gouvernements et la société civile devront œuvrer ensemble pour accroître leurs engagements en faveur de la jeunesse pour une meilleure participation de celle-ci au développement et au dialogue interculturel et intergénérationnel.

En Mauritanie, le Département en charge la Culture, de la Jeunesse et des Sports multiplie depuis une année, sans relâche, les actions et les initiatives avec pour objectif de traduire sur le terrain l’ambitieux programme électoral du président de la République en faveur de la jeunesse mauritanienne.

Pour sa part, Ban Ki-Moon, le Secrétaire général de l’ONU, estime qu’une place doit être faite aux jeunes dans les processus de décision, les politiques et les programmes qui préparent leur avenir et le nôtre.


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Source :
RIM 24 (Mauritanie)

71% des femmes mauritaniennes sont victimes de l’excision



L’excision des filles est répandue à 71% en Mauritanie, a révélé le wali (gouverneur) de la région du Tagant (centre), Cheikh Ould Medah, à l’occasion d’un séminaire de formation sur cette pratique.

Ce taux atteint même 99% dans la wilaya (région) du Tagant, a précisé Ould Medah dans un mot à l’ouverture de ce séminaire, jeudi à Tidjikja, chef lieu de cette région.

Il a souligné les effets négatifs de l’excision sur les plans physique et psychologique, affirmant que les érudits ont démontré que cette habitude, telle que pratiquée par la société, est contraire avec l’Islam.

Ce séminaire est organisé par le ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille au bénéfice de 29 participants.

Selon le wali, les pouvoirs publics comptent éradiquer l’excision par le biais d’une stratégie consistant, entre autres, à la faire abandonner volontairement par les communautés qui la pratiquent.


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Source :
Agence de Presse Africaine