mardi 25 octobre 2011

Formation Professionnelle/ Démarrage des activités au CFPP de Tidjikja




Le Centre de Formation et Perfectionnement Professionnels vient de procéder au démarrage de ses activités au titre de l'année scolaire 2011-2012 avec l'organisation d'un concours destiné au recrutement de 40 stagiaires. Ces derniers suivront des cours en couture et taillage de pierre. L'ouverture de ces deux sections cette année permettra de varier l'offre au niveau du CFPP de Tidjikja qui a déjà à son actifs 28 stagiaires en électricité bâtiment, 24 stagiaires en soudure, 24 stagiaires en plomberie, 18 stagiaires en menuiserie et 15 stagiaires en maçonnerie.
Plus de 80 candidats ( dont 2/3 sont des femmes) ayant le niveau du brevet ont participé au concours et leurs copies ont été acheminées à Nouakchott pour la correction.
Pour ce qui est des stagiaires de l'année dernière seuls 13 sur 120 ont été recalés; certains pour non participation aux examens, d'autres pour résultats insuffisants.
D'autre part, il convient de préciser que le projet tables bancs est à son terme avec la livraison par le Centre à la Direction Régionale de l'Éducation et la Formation Professionnelle de 1100 Tables selon Mohamed Ould Mabrouk directeur du CFPP de Tidjikja.
Un nouveau projet dénommé PALAM sera exécuté par le Centre de Formation Professionnelle de Tidjikja les jours à venir. Financé par la banque Islamique ce projet dont l'objectif est de lutter contre la pauvreté, s'occupera de la formation mobile dans la zone rurale selon les besoins exprimés par les populations bénéficiaires.
Enfin malgré les changements qualitatifs intervenus au niveau du CFPP de Tidjikja , son Directeur continue à penser que beaucoup de choses restent encore à faire.
Mohamed Ould Mabrouk déplore l'inexistence d'un personnel d'encadrement qualifié, l'absence d'équipement et de matière d'œuvre pour les nouvelles filières( couture, taillage des pierres) et l'inexistence d'un centre d'accueil pour la prise en charge des stagiaires des autres localités du Tagant à défaut de d'avoir des moyens de transport pour la formation mobile.
khalil sow
khalil1965@yahoo.fr

Tasiast: les employés du laboratoire subissent des analyses régulières


Le service de la communication de Tasisat, a fait un dément aux informations relatives à un danger dont les employés du laboratoire de la société font objet.

Un communiqué du service de communication de Tsaiast estime que ''ces accusations fallacieuses" veulent porter un préjudice à l'image de la société.

La société a cependant affirmé que la santé des travailleurs constitue pour elle une grande priorité.

"Il y a une possibilité d'atteinte par le plomb dans la salle à fourres, mais les employés qui accèdent à cette salle, subissent chaque 6 mois des analyses médicales pour faire garder un taux normal du plomb dans le sang" a précisé Tasiast.

"La société mène aussi des analyses médicales, chaque année, pour préciser le taux de mercure dans le sang, selon le communiqué.

Le communiqué a indiqué que tous les employés du laboratoire subissent, d'une manière continuelle, des analyses médicales, en vue de garantir les critères sanitaires internationaux.

ALAKHBAR

Bababé : Lancement de la 2ème phase du Projet/ « Mobilisation des Ressources en Eau de Seeno Kuna »




L’Ong EGIRE et le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD) ont procédé ensemble le mercredi 16 octobre, au lancement officiel du projet « Consolidation des Acquis à Seeno Kuna » qui s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux projet intitulé « Mobilisation des Ressources en Eau Souterraines et de Surface» qui a été déjà réalisé au bénéfice des populations rapatriées de la localité en question.

La cérémonie de lacement, s’est déroulée en présence des notables, femmes et jeunes du village de Seeno Kuna (peuplé de Peulh) et de Médina (peuplée de Haratines). La cérémonie de démarrage du projet MRESK a été rehaussée par la présence de deux hauts cadres du PNUD, à savoir : MM. Bâ Amadou et Aliou Wagué, respectivement Responsable des Projets et Chargé de l’Evaluation au sein de l’organisme Onusien basé en Mauritanie.

Ce projet vital a permis aux villageois de Seeno Kuna de bénéficier d’une adduction en eau potable (APE). La pompe à motricité humaine d’un ancien forage a été remplacée par une pompe solaire qui a permis de tripler la capacité de pompage du forage.

Elle est alors passée de 4 à 15 Mètres Cubes desservant une population d’environ 1500 habitants (rapatriés et populations d’accueil confondus). S’y ajoute, la construction d’un château d’eau d’une capacité de 15 mètres cubes et de deux bornes fontaines de 4 robinets chacune. Une borne fontaine implantée dans la localité voisine de Médina et l’autre dans le village des rapatriés. Ces infrastructures hydrauliques ont offert trois emplois aux villageois (un fontainier et deux gérantes de BF).

Le prix du bidon de 20 litres est ainsi passé de 20 Um avant la réalisation de l’APE à 5 Um après la mise en service de l’ouvrage ont affirmé les villageois. Pour rappel, ce projet « MRESK » a émergé à partir de l’initiative personnelle de M. Diagana Bassirou, Expert des questions de l’eau et ancien directeur du Centre Nationale des Ressources en Eau qui a pris sa retraite et aujourd’hui devenu Consultant international.

L’Ingénieur des Eaux a eu l’inspiration géniale lors d’un de ses nombreux aller-retour entre Nouakchott et Kaédi d’aménager une ancienne carrière (zone d’emprunt) en un bassin de rétention des eaux pluviales pour être exploité à des fins agropastorales par les populations rapatriées de Seeno Kuna. Le projet prendra alors corps grâce à l’appui du PNUD apporté à la proposition de l’Ong EGIRE de procéder au surcreusement de la carrière pour le stockage des eaux de pluie.

Aujourd’hui le surcreusement du bassin a permis l’augmentation de la capacité de stockage des eaux pluviales qui passe ainsi de 6 millions de M3 à 11.250 mètres cubes selon le responsable M. Diagana. Le bassin est entouré d’une clôture grillagée mais qui ne satisfait pas les populations selon le gardien du bassin qui l’a fait savoir de vive voix aux experts Onusiens.

L’eau du bassin est utilisée par les habitants pour la construction de briques en banco, pour les activités maraîchères et pour abreuver les animaux sur place évitant ainsi de longs trajets du bétail vers le fleuve. Maintenant, avec le surcreusement du bassin, l’eau pluviale peut y stagner de l’hivernage jusqu’au mois de Mai de l’année suivante alors qu’auparavant, l’eau n’y pouvait rester au-delà du mois de janvier ont confié les populations.

L’ouvrage a contribué à stabiliser le bétail à Seeno Kuna et réduit considérablement la divagation des animaux du village dans les champs selon les bénéficiaires. A l’occasion du démarrage de la 2ème phase du projet, le président de l’Ong Environnement Gestion Intégré Ressource Eau (EGIRE), M. Diagana Bassirou a retracé l’historique du projet avant d’insister sur l’importance de l’eau et les rapports intimes qui lient celle-là à la femme.

Il a détaillé le contenu des actions de la 2ème phase du projet, qui, outre le renforcement de la clôture avec du fil barbelé comporte un reboisement d’arbres autour du bassin, deux sessions de formation consacrées, l’une aux différents aspects du Genre/Eau qui sera animée par Mme. Sy née Aîssata Niang, consultante et l’autre sur l’agriculture hors sol qui sera animée par M. Barro Bechir, agronome à la retraite.

M. Bâ Amadou a particulièrement insisté auprès de ses partenaires afin que ceux-ci renforcent la clôture du bassin pour éviter l’infiltration clandestine d’animaux. Il a exhorté les bénéficiaires à redoubler d’effort et de travailler en groupe pour achever les travaux du projet avant décembre. Pour son collègue M. Wagué en charge de l’évaluation des projets, il a indiqué que « le PNUD est satisfait de l’exécution du projet qui a été un succès » avant d’ajouter « s’il n y’avait pas succès, il n y’aurait pas consolidation ».

Il n’a pas manqué d’attirer l’attention des bénéficiaires de savoir que ce projet a été réalisé grâce à des fonds du Royaume d’Espagne qui est devenu un partenaire stratégique du PNUD. Il a insisté sur l’importance pour PNUD d’entendre à chaque fois les populations bénéficiaires prononcer le nom de leur bailleur, le Royaume d’Espagne en l’occurrence. Les deux responsables du PNUD ont mis à profit leur passage de quelques heures pour évaluer l’impact du projet sur le vécu quotidien des bénéficiaires.

Ainsi, les avantages, les inconvénients et les contraintes du projet ont été passés au peigne fin avec les populations de Seeno Kuna et de Medina. Sur ces trois points précis, les bénéficiaires tout en exprimant leurs satisfaction quant à la réussite du projet, ont sollicité auprès de leurs partenaires, l’augmentation des capacités de pompage du forage.

Profitant de cette opportunité, les femmes par la voix de Aîssata Dabel Bâ ont salué les retombées positives du projet et demandé le renforcement des capacités de la chaîne de froid solaire installée par l’ANAIR au marché du village. Elle a également posé plusieurs autres problèmes d’ordre sanitaire, agricole, éducatif entre autres. Les habitants de Seeno Kuna ont adressé leurs vifs remerciements à leurs partenaires (PNUD, MDGF, EGIRE, FEM) pour l’investissement grandiose réalisé dans leur localité.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna Quotidien de Nouakchott.

Cridem

L’inspection départementale de Nouadhibou sans véhicule de service.




Selon nos sources, Mohamd Cheikh ould Houeibib, l'iden de Nouadhibou serait parti avec la voiture de service depuis le début du mois, donc quelques jours après les ouvertures des classes, laissant ses collègues inspecteurs sans moyen de transport.

Il semblerait que ces derniers sont très remontés contre lui et contre le système, qui, disent-ils, lui a autorisé à prendre le véhicule de service alors qu'il est en mission commandé ( entendez par là que c'est le parti, UPR qui l'a envoyé en Chine).

Il est libre d'aller en Chine au service du parti mais la voiture devait rester à l'inspection pour les besoins du service nous confie l'inspecteur M. ould A. qui ne comprend pas que d'aucuns puissent considérer des voitures de service comme des propriétés privées.

En tout cas, les commérages vont bon train, d'abord sur le départ de l'inspecteur. Certains ne comprennent pas pourquoi on ne dissocie pas la politique de l'éducation. D'autre part il a eu le toupet d'amener la voiture de l'inspection, pas sûrement en Chine mais quelque part, peut - être entre les mains des autorités ou garées pendant que ces pauvres collègues marchent à pied ou prennent des taxis pour aller d'une école à une autre.

Nous n'avons pas pu nous entretenir avec la nouvelle DREN de cette situation car il semblerait qu'elle était en mission à Boulanouar, le jour où nous sommes venus à la DREN.

Après analyse de la situation,nous pensons que si nous voulons un enseignement de qualité, de bons résultats,il faut du sérieux dans ce que nous faisons, donc un encadrement de qualité. Ces pratiques doivent cesser dans notre pays, il n'y a pas qu'à Nouadhibou que cela se passe. Partout dans la pays c'est la même situation: vous faites de la politique, il vous est permis de tout faire. On se croirait à l'ère Taya!

Ibnou Marwal


Cridem

APP / Coordination Régionale de la Wilaya du Tiris Zemmour : Déclaration




La Coordination Régionale de la Wilaya du parti Alliance Populaire Progressiste a suivi avec beaucoup d’attention le déroulement des travaux du dialogue national entre une partie de l’opposition (APP - ELWIAM - SAWAB - HAMAM) et tous les partis de la majorité présidentielle.

Lors de sa dernière réunion hebdomadaire élargie aux structures et cadres du parti, la Coordination Régionale de la Wilaya du Tiris Zemmour du parti APP a analysé profondément les résultats issus de ce dialogue et exprime ce qui suit :

- Ses sincères félicitations à toute les parties participantes à ce dialogue qui ont mis l’intérêt du pays au dessus de toute autre considération ;

- Se félicite des résultats fort satisfaisants obtenus ce qui constitue une avancée notable pour notre pays en vue d’enraciner sa jeune démocratie et demande à toutes les parties notamment le gouvernement de leur mise en application dans les meilleurs délais;

- Félicite le parti et à sa tête le Bureau Exécutif pour son courage politique et sa détermination de sortir le pays de sa crise multiforme par des moyens pacifiques;

- Déclare le soutien indéfectible et sincère de tous les militants du Tiris Zemmour au choix du parti sous la direction du Président Messaoud Ould Boulkheir ;

- Lance un appel à tous les militants de resserrer les rangs autour de leur leader charismatique et patriote le Président Messaoud Ould Boulkheir.

Zouerate, le 23 octobre 2011
La Coordination Régionale

Zoueirat / 1ere phase de l’opération de recensement des quartiers précaires




L’anarchie au rendez-vous.


La première opération du projet d’extension et de modernisation de la ville de Zouerate (commencée depuis le 19 /10/ 2011) bute sur des difficultés dont l’occupation illégale de terrains et de nouvelles constructions.

Cheikh Brahim Ould Cheikh, représentant du bureau d’études (MCG) recruté par la société Iskan (maître d’ouvrage délégué) a indiqué qu’ils ont rencontré beaucoup de difficultés dans la première phase de l’opération (numérotation des habitations.

Il a déclaré que la plus la grande difficulté est de voir chaque famille qui veut multiplier ses baraques, à côté de chaque habitation, il y a une autre personne entrain de construire, ce qui bloque leur travail.

Mesures préventives de l’administration.


Face à cette situation, les autorités administratives ont pris des mesures pour assurer la continuité de l’opération de recensement à savoir la mise en place des équipes des forces de sécurité. Dans ce cadre 15 voitures dont Une de la Snim ont été arrêtées à l’entrée des quartiers précaires, les occupants s’apprêtaient à occuper illégalement de terrains souvent attribuées à des individus.

Le Wali adjoint chargé des affaires administratives, SALL Alassane Ousmane a affirmé à la presse que « l’opération se déroulera dans la transparence et la justice, les autorités n’épargneront aucun effort pour sa continuité, des éléments de la police et de la garde sont sur place pour lutter contre toute nouvelle construction ». Il a appelé les populations à les soutenir, car, dit-il, l’opération est dans leurs intérêts, particulièrement les citoyens pauvres et démunis, souhaitant que ceux-ci comprennent le but de cette opération, la modernisation de la ville.

Quant au hakem, Zein el Abidine ould Cheikh, a précisé que les autorités sont sur le terrain pour faire le constat et voir la situation, aucune action de sabotage de cette première phase ne sera tolérée, poursuivant que cette opération de modernisation de la ville au profit des populations se fera dans l’équité, la justice, loin de l’anarchie.

Djibril Sy
CP/ Tiris Zemmour.

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott