mercredi 19 mai 2010

Fin des opérations d’implantation de l’UPRDS au Tagant




Prévues le samedi 15 mai, la mise en place de la section de Tidjikja, l’élection du bureau fédéral et la désignation des délégués au congrès national ont accusé un léger retard, à cause, dit-on, des gens de la moughataa de Tichitt où une rude bataille opposait le député local, chef général des Chorfas, à ses adversaires de Lekhcheb. D’intenses négociations se sont déroulées, les vendredis et samedi, à Tidjikja où tous les anciens et nouveaux barons de l’UPR se retrouvaient, pour l’occasion. Comme à l’accoutumée, les pratiques héritées du défunt PRDS ont refait surface. On a noté des frictions à Nimlane, à Ghoudya, à Tichitt, à Moudjéria.

Mohamed Ould Abdi élu fédéral
Le choix porté par le parti d’Ould Abdel Aziz sur la personne de Mohamed Ould Abdi, ancien DG d’Air Mauritanie, est bien accueilli, au niveau du Tagant. Selon un cadre local, l’homme disposerait de réels atouts, pour imposer, en cas de divergences, un consensus entre les parties. Présent lors de tous les grands rendez-vous politiques de Tidjikja, Mohamed est resté très pondéré et modéré, malgré les nombreuses querelles de tendances qui ont marqué la vie politique tidjikjoise. Rappelons que, sous le PRDS défunt, le poste d’élu fédéral revenait, «traditionnellement», à Achram.

Tidjikja: opérations sans couacs
Contrairement à certaines communes où les querelles intestines ont repris de plus belle, à Tidjikdja, les opérations se sont déroulées, globalement, «sans couac, dans la limite de l’acceptable». Sur un électorat de 7000 personnes, plus de 4000 ont adhéré à l’UPR. Les leaders de la mouvance ont tenu, en dépit de leur majorité écrasante, à ménager toutes les susceptibilités fractionnelles, ethnique et tribales. Ce qui comptait, pour le groupe de Sidi Ould Didi et de Dy Ould Zein, c’était «l’élargissement des bases du parti et la représentation de toutes les composantes du groupe, dans les instances et les délégués des congrès, afin d’éviter des frustrations».


Moustapha Ould Didi hérite de la sous-section; Isselmou Ould Khaîri, de la section.
La sous-section échoit à Moustapha Ould Didi, élu (presque) à l’unanimité de la soixantaine d’unités de base constituant le collège électoral. Président de l’Association pour le Développement du Tagant (ADT) connue à Tidjikja, l’homme, dont le nom avait circulé, au siège du parti, comme potentiel fédéral, est issu de la mouvance qui a accompagné le mouvement de la rectification, à l’heure où Tidjikja était taxée d’être le bastion de l’opposition au putsch du 6 août 2008. Toujours présent lors des campagnes politiques à Tidjika, l’homme connaît la sociologie de la ville et sa mouvance dispose d’un réseau d’alliances solides.
Le même état d’esprit a prévalu pour la mise en place de la section, confiée à Isselmou Ould Khaîri, ancien commissaire de police. L’homme faisait partie de la commission des sages chargée d’arbitrer les conflits lors de l’implantation. Il aura, certainement, besoin de ses qualités de policier pour panser les plaies, ouvertes lors de cette implantation.


Rachid: l’inamovible Sid’Ahmed Ould Dié
A Rachid, c’est le maire de la commune de Wahaat, Sid’Ahmed Ould Dié, qui a été porté, à l’unanimité à la tête de la sous-section. Un poste qu’il occupait, déjà, au PRDS, depuis sa fondation. Ayant atterri, il y a quelques semaines, à l’UPR, Sid’Ahmed et les siens ont adhéré, massivement, au parti de Mohamed Ould Abdel Aziz. Connu pour son franc-parler, le maire qui avait, tôt, apporté son soutien au mouvement de la rectification, était resté, tout de même, PRDR, traînant, ensuite, les pieds, faute de répondant, côté pouvoir. C’est à la faveur de l’élection présidentielle de juillet dernier qu’il sera approché par un baron du mouvement. Selon nos informations, c’est grâce à son arbitrage que les partis de la commune de Nimlane, où il dispose d’une base solide, que les groupes politiques ont réalisé un consensus, dans la mise en place de leurs structures.


Nimlane: Alliance contre Ould Abdi
A l’instar des autres communes de la wilaya du Tagant, celle de Nimlalne a mis en place sa sous-section. A sa tête, Meimoune Ould Soumbara, directeur général-adjoint du Patrimoine de l’Etat. Le choix porté sur Ould Soumbara et la désignation des délégués, tant au congrès fédéral qu’à celui national, résultent d’un consensus entre les quatre groupes politiques qui se disputent la commune. «Chaque partie a été représentée suivant son poids politique», nous a expliqué un cadre de la commune, saluant le rôle déterminant de Sid’Ahmed Ould Dié, dans la conclusion de ce consensus.
Avant d’en arriver là, les opérations accusaient un gros retard, dû, essentiellement, aux blocages orchestrés par le groupe de Hamoud Ould Abdi, DG de l’ANAPEJ. Notre source nous a indiqué que le DG avait commencé à paralyser les choses, après avoir été mis en minorité, dans la première unité de base (108 personnes). Deux jours avant la fin du délai légal des opérations d’adhésion, on en était, toujours, au point-mort. Il aura fallu dix heures supplémentaires, le déplacement de Seniya Mint Sidi Heiba, secrétaire exécutive de l’UPR, et une dérogation spéciale, pour débloquer les opérations d’adhésion. D’ailleurs, la première unité reste, toujours, «gelée». Selon notre source, le groupe de Meimoune et celui des cadres ont raflé la majorité des 44 unités constituées.


Ghoudya: faible mobilisation
A Ghoudya, fief de Dah Ould Abdel Jelil, ancien baron du PRDS, la campagne d’implantation n’aurait pas suscité un grand engouement. Seuls quelques anciens militants de l’UFP auraient succombé aux sirènes de la rectification. «Notre jema’a n’a pas bougé d’un iota», nous a expliqué, par téléphone, un cadre local d’ADIL. Et d’ironiser: «les divergences que les cadres de l’UPR ont étalées, lors de la caravane de sensibilisation, organisée à la veille de leur campagne d’implantation, nous a rendu un grand service». Selon nos informations, la nouvelle mouvance de soutien à Mohamed Ould Abdel Aziz, bien qu’elle se soit beaucoup remuée, tant à Ghoudya qu’à Nouakchott, n’aurait pas réussi son challenge.


Tichitt: divergences entre le député et le sénateur
A Tichitt, de profondes divergences ont opposé le député de Tichitt, Bouyahmed Ould Chrif, chargé de l’implantation de l’UPR à Nouadhibou, et le jeune sénateur, Mohamed Lemine Ould B’Neijara. Ces deux parlementaires, alliés depuis les dernières élections législatives et sénatoriales, se livrent à une querelle de leadership dans le département. Après avoir fait main basse sur les unités de base et la sous-section, dans la commune, le député a jeté son dévolu sur la sous-section de Lekhcheb, fief du sénateur qui y dispose de la majorité. Devant ce blocage, le parti suggère, sous l’instigation du député, d’appliquer une circulaire édictant la proportionnelle. Refus des amis du sénateur qui exigent l’application de la circulaire au cas de Tichitt. Ils prennent contact avec la secrétaire exécutive du parti, dépêchée à Tidjikja pour l’occasion. A l’heure où nous mettons sous presse, le blocage demeure; on parle, même, d’affrontements qui auraient fait plusieurs blessés.
Dalay Lam


Point de vue
Mohamed’ Ahmed Ould Lemrabott, cadre à la BCM: «Le succès de la campagne est l’œuvre de tous les cadres du parti. »
Les opérations d’adhésion à l’UPR de Mohamed Ould Abdel Aziz ont été suivies, avec intérêt, à Tidjikja, capitale du Tagant. Les cadres qui soutiennent le pouvoir d’Aziz n’ont ménagé aucun effort pour changer la donne, en faisant adhérer le maximum de gens au parti du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Un des cadres de ce parti, Mohamed Ahmed Ould Lemrabott, cadre de la BCM au chômage technique, depuis plus d’une année, s’est investi, en dépit des rudes conditions (chaleur, déplacements difficiles, etc.). Pour lui, Tidjikja est une ville connue pour son activisme politique et, comme partout ailleurs, elle compte des militants affiliés au parti au pouvoir et des militants qui lui sont opposés. Etayant son argumentaire, l’homme, très peu visible, lors des campagnes du défunt PRDS, mais actif et présent sur le terrain, depuis le mouvement de la rectification, avance l’engouement manifesté par les citoyens de Tidjikja qui ont adhéré, massivement, à l’UPR. «Pour cela», explique-t-il, «l’ensemble des cadres UPR de la ville se sont beaucoup battus. D’abord, ils ont organisé, avec les autres cadres du département, une caravane de sensibilisation dans la moughataa. Une occasion», poursuit le cadre de la BCM, «d’expliquer, non seulement, les enjeux politiques de la campagne mais, aussi, les ambitions du président de la République pour une Mauritanie nouvelle. […] En ville, la stratégie mise en place fut celle du porte-à-porte, des causeries familiales, des dîners-débats, etc. Vraiment, le succès de la campagne est l’œuvre de tous les cadres du parti».
A l’arrivée, conclut Ould Lemrabott, «une compétition saine et un résultat à la hauteur de nos espérances. Les instances ont été mises sur pied sans aucun problème, dans un climat marqué par le consensus général. Je saisis, d’ailleurs, l’occasion que m’offre le Calame pour féliciter tous les cadres de la wilaya élus à la tête des instances du parti ou désignés aux congrès, notamment Mohamed Ould Abdi, secrétaire fédéral, un homme connu pour son esprit d’ouverture et de consensus, sur lequel nous, cadres d’appui, fondons un grand espoir, pour mettre le parti sur de bons rails. Mes félicitations vont, aussi, au coordinateur régional, Diallo Daouda, et à son équipe, pour l’important travail qu’ils ont abattu, Senya Mint Sidi Haiba qui n’a ménagé aucun effort pour trouver des solutions aux problèmes posés au cours de l’implantation du parti au Tagant.» Reste à savoir ce que le parti fera pour reconquérir, en profondeur, le cœur des Tidjikjois dont les cadres demeurent très marginalisés, depuis le mouvement de la rectification.
DL

Un chevreau hermaphrodite fait une ruée à Zouérate.




Selon le site électronique elbidaya, les habitants de Zouérate, ville du nord de la Mauritanie, ont été surpris par la présence d’un chevreau hermaphrodite, parmi un troupeau de chèvres.

Les vétérinaires ont lié le cas à une malformation congénitale. Cependant, le propriétaire du chevreau voudrait, plutôt, savoir la conduite à tenir par rapport à l’animal, sur le plan théologique.

Le lait qu’il produit est-il licite ou pas, sa descendance, par exemple, sera-t-elle prise en compte dans le cadre de l’acquittement de l’aumône (zakate).


www.cridem.org


Info source :
Canal RIM

Coordination régionale de l'opposition démocratique : Déclaration



Ce mardi 18/05/2010, les habitants du quartier Al Jadida de Nouadhibou, se sont réveillés sous les coups d’une impressionnante garnison de la garde nationale et de la police, venues les déloger par la force des pauvres habitations qu’elles occupaient depuis plus de deux décennies.

Cette garnison, sous les ordres du wali de dakhlet Nouadhibou, a procédè à cette opération d’expulsion avec une violence inouïe, en pleine année scolaire et à la veille des examens. Armée jusqu’aux dents, elle a aussi utilisé des étrangers (Ghanéens pour la plupart) pour détruire les baraques non encore évacuées par leurs occupants. Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, nous assistons à l’utilisation d’une main d’œuvre étrangère pour agresser et brutaliser des nationaux.

Ceux qui ont eu le courage de protester ont été sauvagement battus, arrêtés et conduits vers des centres de détention .Parmi eux nous pouvons citer : Lakhdary Ould Alioune, Sidi Ould Malik, Mohamed Lemine Ould med Abdallahi et aussi ElMoustapha Ould Ahmed et sa sœur Aminettou Mint Ahmed qui ont subi de graves sévices corporels.

Face à cette situation qui survient dans une conjoncture de crise sans précèdent, la Coordination régionale de l’opposition démocratique :

- Dénonce l’utilisation de la force pour évacuer ces zones d’habitation ;

- Met en garde les autorités régionales contre ces agissements qui sont de nature à mettre en péril le climat de stabilité et de paix sociale ;

- Exige l’hébergement et la prise ne charge de ces populations sans abri et leur installation dans des endroits décents ;

- Rappelle à nos honorables hôtes que la Mauritanie est un pays d’accueil et d’hospitalité, et leur demande de s’abstenir de se faire utiliser pour de telles opérations ;

- Lance un appel aux populations de Nouadhibou et aux militants de la COD en particulier d’assister ces concitoyens et de compatir à leurs douloureuses épreuves.

Nouadhibou, le 18/05/2010
La Coordination
www.cridem.org


Info source :
La Voix de Nouadhibou

Lettre ouverte au SG UPR Zouerate : la barque risque de chavirer.

Marginalisation ou ségrégation raciale? Nous, cadres Haratines de Zouerate portons, a travers cette lettre ouverte, la lumière sur le déroulement de la campagne d’implantation du parti UPR dans la ville de Zouerate que nous développons ci-après et protestons contre la mesure ségrégationniste prise a l’encontre de notre communauté qui n’a ménagé aucun effort pour soutenir en valeur absolue la mise en place de ce parti.

La commission d’implantation du parti UPR au Tiris Zemmour et a Zouerate n’est pas allée jusqu’au bout ou c’était un peu une démission tacite, on ne sait pas très exactement.

Mr Sidi Mohamed ould Maham en tête de la délégation a débuté par rassembler les citoyens de la région, favorables au nouveau parti, pour donner le coup d’envoi a la campagne tout en soulignant en gras ce qui suit: le parti préfère 100 adhérents convaincus plutôt que 1000 adhérents non convaincus.

Il a, par ailleurs, insisté sur l’unité nationale, comme étant le principal slogan du parti. Bâtir une Mauritanie unie sur des bases saines où la majorité et l’opposition cohabiteront dans le respect mutuel afin d’asseoir un fondement solide pour une démocratie digne de ce nom.

Notre souci majeur est de combattre toutes les machinations machiavéliques pouvant nous mener aux vieilles pratiques, comme d’autre fois sous le feu PRDS, qui ont tant fragilisé le ciment social de notre cher pays. Assurer l’équilibre social est d’ordre primordial pour tous. Des attitudes perfides de certains acteurs politiques dans la région qui sautèrent, sans rechigner, sur l’occasion pour faire adhérer les leurs sans aucun respect de leur localisation cartographique.

L’essentiel est de former le maximum possible de centaines (unités de base) en faveur de soi, c’est le mot de passe. Les recenseurs eux d’une complicité démesurée, pour faire le porte à porte, isolent les maisons qui ne sont pas favorables au cher client. La preuve en est que plusieurs individus bien reconnus de tous et omniprésents dans les locaux loués pour la circonstance et les manifestations autres pour mener cette campagne, n’ont pas pu faire leur adhésion.

Chaque fois qu’on pose la question on nous dit restez tranquilles on viendra chez vous. Nombreux les sympathisants restés dans cette situation qui ne soit que fabriquée mal intentionnellement. Comprenez bien avec moi les raisons. Alors l’intelligentsia du coin travaillera d’arrache pied nuit et jour parallèlement pour trouver un consensus appelé général pour satisfaire toutes les sensibilités sociales.

C’est ainsi qu’une communauté appelée Haratine s’est vue marginalisée du jeu et alors a 100%., 2 sous sections, 1 section et une fédération avec 11 délégués au congrès national avec une exclusion totale des Haratine, pas la moindre coloration pour la beauté du jeu. Nous rappelons Mr Maham a l’ordre, n’avez-vous pas vu le déploiement des haratines comme tout le monde tant bien au sein des tribus, des formations régionales et même seuls?

Ne devriez vous pas orienter le jeu pour que les gourmands ne s’induisent pas en erreur ou bien vous n’êtes plus le maitre du jeu? On le regrette fort, la responsabilité est indivisible. Tenant compte de tout ce détail le groupe des Haratines listes ci-après et au nom de cette communauté aussi nombreuse et a tous les niveaux, dénonce énergiquement ce fait ségrégationniste contraire a tout esprit d’union nationale et espérons éventuellement une rectification de cette grande bévue qui ne sert nullement ni l’option du parti ni la promotion de la démocratie dans le pays.

Nous convions la direction du parti a prendre des mesures fiables et équitables pour palier a cette crise qui risque de prendre un tournant peu propice pour le parti.

Signataires:

Boya ould Lehmamy (SNIM)
Mohamed ould Khembare (Chef CNSS ZTE )
Ahmed ould Lehmamy (SNIM)
Moustapha ould Yarg (Homme d’affaire )
Mohd Mahmoud ould M’Beirick (SNIM)

Zouerate le, 16 Mai 2010

Lettre ouverte au SG UPR Zouerate : la barque risque de chavirer.

Marginalisation ou ségrégation raciale? Nous, cadres Haratines de Zouerate portons, a travers cette lettre ouverte, la lumière sur le déroulement de la campagne d’implantation du parti UPR dans la ville de Zouerate que nous développons ci-après et protestons contre la mesure ségrégationniste prise a l’encontre de notre communauté qui n’a ménagé aucun effort pour soutenir en valeur absolue la mise en place de ce parti.

La commission d’implantation du parti UPR au Tiris Zemmour et a Zouerate n’est pas allée jusqu’au bout ou c’était un peu une démission tacite, on ne sait pas très exactement.

Mr Sidi Mohamed ould Maham en tête de la délégation a débuté par rassembler les citoyens de la région, favorables au nouveau parti, pour donner le coup d’envoi a la campagne tout en soulignant en gras ce qui suit: le parti préfère 100 adhérents convaincus plutôt que 1000 adhérents non convaincus.

Il a, par ailleurs, insisté sur l’unité nationale, comme étant le principal slogan du parti. Bâtir une Mauritanie unie sur des bases saines où la majorité et l’opposition cohabiteront dans le respect mutuel afin d’asseoir un fondement solide pour une démocratie digne de ce nom.

Notre souci majeur est de combattre toutes les machinations machiavéliques pouvant nous mener aux vieilles pratiques, comme d’autre fois sous le feu PRDS, qui ont tant fragilisé le ciment social de notre cher pays. Assurer l’équilibre social est d’ordre primordial pour tous. Des attitudes perfides de certains acteurs politiques dans la région qui sautèrent, sans rechigner, sur l’occasion pour faire adhérer les leurs sans aucun respect de leur localisation cartographique.

L’essentiel est de former le maximum possible de centaines (unités de base) en faveur de soi, c’est le mot de passe. Les recenseurs eux d’une complicité démesurée, pour faire le porte à porte, isolent les maisons qui ne sont pas favorables au cher client. La preuve en est que plusieurs individus bien reconnus de tous et omniprésents dans les locaux loués pour la circonstance et les manifestations autres pour mener cette campagne, n’ont pas pu faire leur adhésion.

Chaque fois qu’on pose la question on nous dit restez tranquilles on viendra chez vous. Nombreux les sympathisants restés dans cette situation qui ne soit que fabriquée mal intentionnellement. Comprenez bien avec moi les raisons. Alors l’intelligentsia du coin travaillera d’arrache pied nuit et jour parallèlement pour trouver un consensus appelé général pour satisfaire toutes les sensibilités sociales.

C’est ainsi qu’une communauté appelée Haratine s’est vue marginalisée du jeu et alors a 100%., 2 sous sections, 1 section et une fédération avec 11 délégués au congrès national avec une exclusion totale des Haratine, pas la moindre coloration pour la beauté du jeu. Nous rappelons Mr Maham a l’ordre, n’avez-vous pas vu le déploiement des haratines comme tout le monde tant bien au sein des tribus, des formations régionales et même seuls?

Ne devriez vous pas orienter le jeu pour que les gourmands ne s’induisent pas en erreur ou bien vous n’êtes plus le maitre du jeu? On le regrette fort, la responsabilité est indivisible. Tenant compte de tout ce détail le groupe des Haratines listes ci-après et au nom de cette communauté aussi nombreuse et a tous les niveaux, dénonce énergiquement ce fait ségrégationniste contraire a tout esprit d’union nationale et espérons éventuellement une rectification de cette grande bévue qui ne sert nullement ni l’option du parti ni la promotion de la démocratie dans le pays.

Nous convions la direction du parti a prendre des mesures fiables et équitables pour palier a cette crise qui risque de prendre un tournant peu propice pour le parti.

Signataires:

Boya ould Lehmamy (SNIM)
Mohamed ould Khembare (Chef CNSS ZTE )
Ahmed ould Lehmamy (SNIM)
Moustapha ould Yarg (Homme d’affaire )
Mohd Mahmoud ould M’Beirick (SNIM)

Zouerate le, 16 Mai 2010



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lepauvre
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lepauvre

Nouadhibou : L’UPR met en place ses sous-sections.



L’Union Pour la République (UPR) est parvenue à installer ses instances régionales de façon consensuelle et dans une discipline que le parti a remarqué et cité en exemple.

Les superviseurs de cette opération sont MM. Mohamed Hassen Ould Mohamed Saad (DG- adjoint du port autonome de Nouakchott) et Mohamed Ghali Ould Ghadour (ancien haut cadre de la, BCM à Paris).La fédération régionale a d’abord désigné ses sous –sections au nombre de huit (08) dont quatre à Nouadhibou et quatre dans les communes rurales.

A Nouadhibou, les 04 sous-sections et leurs présidents sont :

1- Cansado – Château d’eau: Bâ Abou Moussa
2- Socogim –Bagdad – Dubai: Mohamed Mahmoud Ould Abdallahi.

3- Les robinets : Darjala Mint Abeid.

4- Moutavajirat et nouveaux quartiers: Mohamed Ould Brahim.

Quand aux communes rurales, voilà leurs sous-sections et leurs présidents respectifs :

1-Temeimichat: Boukhary Oukd Debe Salem.
2- Inal: Mohamed Ould Salihi
3- Boulenouar: Mohamed Ould Beh Ould Bacar.
4-Nouamghar: Bamba Ould Moktar.

Notons qu’il n’y a pas eu de vote. Il s’agissait d’entériner des noms après qu’un consensus eut été trouvé auparavant.

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Info source :
La Voix de Nouadhibou

Mandat ouvert de Ould Mohamed Laghdaf : Ould Abdel Aziz a-t-il gagné quelque chose en gardant le même homme à la tête du gouvernement ?



Des habitants dans les hodhs, dans la vallée du fleuve et dans le nord du pays qui tendent les mains, demandant d’être tirés de la misère et de la période de soudure qui commence à frapper durement et dont les conséquences sur le bétail et sur les personnes ont été déjà ressenties dans certains endroits du pays.
Des populations qui ne comprennent pas cette guerre politique entre l’opposition et la majorité, qui ont la certitude qu’il y a à la tête du pays un homme qui vient bien faire quelque chose, mais qui, entouré des voraces politiques de tout bord, particulièrement de l’Upr, ne sait pas par où commencer, pour ne pas grossir les rangs des mécontents.

En effet, le président de la République dispose incontestablement d’une majorité, mais celle-ci reste très fragile, très gourmande des promesses, très tribaliste et régionaliste pour mener des batailles fratricides dans les circonscriptions géographiques relevant de son domaine d’intervention, au point de rivaliser ardemment avec d’autres pôles la maîtrise des lieux.
Dans moins de trois mois, le chef de l’Etat devra fêter son premier mandat de président de la république. Un anniversaire qui doit être commémoré avec des actifs et des réalisations, notamment avec une équipe gouvernementale engagée, très servile du citoyen.
Depuis ses prises de fonctions, au tout début du « mouvement de rectification » et après l’élection du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf a réalisé un record d’inaugurations d’infrastructures qu’aucun autre chef du gouvernement n’a pu faire avant lui.
Mais, ne nous précipitons pas en évoquant ce numéro de cérémonies officielles présidées, car, il ne traduit pas malheureusement un chiffre proportionnel d’acquisitions et de réalisations concrètes et palpables, comme on en connait, l’énumération, quand il s’agit d’évaluer l’action d’une haute personnalité du système Etat.
Certes, nous conviendrons avec bien des observateurs mauritaniens qui, parlant du personnage lui-même du Premier ministre, disent que c’est un homme instruit, cordial, chaleureux et d’un niveau intellectuel qu’aucun de ses prédécesseurs n’a, cumulant ces qualités qu’ils faut obligatoirement pour un chef du gouvernement, contraint par ses responsabilités d’être au courant de tout, de faire la bonne appréciation et de prendre la décision qu’il faut au moment qu’il faut.
Néanmoins, c’est cette dernière prérogative qui manque cruellement à notre Moulaye, alors que le temps coure et les mois perdus sont difficiles à rattraper pour concrétiser l’ambitieux programme électoral du président de la République Ould Abdel Aziz, pour lequel il a été élu par les populations mauritaniennes, aujourd’hui, meurtries par l’impatience d’un espoir qui n’arrive pas à se réaliser.
Des habitants dans les hodhs, dans la vallée du fleuve et dans le nord du pays qui tendent les mains, demandant d’être tirés de la misère et de la période de soudure qui commence à frapper durement et dont les conséquences sur le bétail et sur les personnes ont été déjà ressenties dans certains endroits du pays.
Des populations qui ne comprennent pas cette guerre politique entre l’opposition et la majorité, qui ont la certitude qu’il y a à la tête du pays un homme qui vient bien faire quelque chose, mais qui, entouré des voraces politiques de tout bord, particulièrement de l’Upr, ne sait pas par où commencer, pour ne pas grossir les rangs des mécontents.
En effet, le président de la République dispose incontestablement d’une majorité, mais celle-ci reste très fragile, très gourmande des promesses, très tribaliste et régionaliste pour mener des batailles fratricides dans les circonscriptions géographiques relevant de son domaine d’intervention, au point de rivaliser ardemment avec d’autres pôles la maîtrise des lieux.
Dans moins de trois mois, le chef de l’Etat devra fêter son premier mandat de président de la république. Un anniversaire qui doit être commémoré avec des actifs et des réalisations, notamment avec une équipe gouvernementale engagée, très servile du citoyen.
Quand le proverbe dit « tasshihou el bidyatt chartoun li kouli nihaya….. », littéralement corriger les débuts, il y a lieu pour l’actuel pouvoir de se mettre immédiatement à rectifier le tir, à corriger les erreurs, pour que la seconde année du mandat quinquennal du président de la République soit perçue du bon angle. Et non comme une année comme les autres, donnant à l’opposition la bonne occasion d’illustrer une fois encore que le gouvernement de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf est imbattable quand il s’agit de discours, mais qu’il est nul quand il s’agit de réalisations.
Reste à savoir si ce « tasshih……..», signifie que devant l’échec cuisant de l’actuelle équipe gouvernementale, le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz ,qui fêtera en août prochain le premier anniversaire de son investiture à la tête du pays, réfléchira mieux pour ne pas toujours voir son mandat présidentiel partir en petites fumées en raison des mauvaises équipes gouvernementales expérimentées sans succès et procédera donc à un véritable remaniement ministériel généralisé ? Pourquoi d’ailleurs pas à un dialogue constructif et inclusif dont il sera incontestablement le seul gagnant, bien sûr après le peuple ?


Par Ahmed Ould Bettar