mardi 14 juin 2011

Alliance Populaire Pregressiste : Appel.





La Coordination Régionale du Tiris Zemmour du parti APP invite tous les citoyens à venir nombreux assister au meeting populaire qui sera présidé par Monsieur Messaoud Ould Boulkheir à Zouerate


Le vendredi 17 juin 2011
A la tribune officielle à partir de 16h 00.



www.cridem.org


Source :
Mohamed Ould Bedde

Pourquoi l'Assaba est toujours à la remorque?




Les politiciens de l’Assaba de façon générale et de Kiffa particulièrement restent insensibles aux souffrances de leur populations. Nous ne remarquons leurs apparitions qu’au moment des élections et autres visites importantes dans la Wilaya.

Ne vous étonnez pas du timing, c’est juste parce que une décision importante vient d’être prise pour l’organisation des élections législatives et communales prévues au mois d’octobre 2011. Vu la date, nous assisterons dans les prochains mois/semaines/jours le retour de nos vaillants cadres, politiciens, hommes d’autorités, responsables tribus…

A toute personne concernée, réellement par l’amélioration des conditions de vie de la population de l’Assaba, nous demandons de prendre un peu de recul et d’analyser de façon la plus objective possible, la situation actuelle des habitants de la Wilaya.

Une étude diligentée par l’ONS (l’Office National des Statistique) sur le profil de pauvreté en Mauritanie thème : Accès insuffisant aux services de base (article paru sur Cridem), nous observons que l’Assaba est très en arrière dans différents services de base par rapport à d’autres petites Wilayas :

- Au niveau de l’état civil, le taux de disponibilité le plus bas 20.9% a été enregistré

- Au niveau de l’eau potable, les ménages ayant déclaré une amélioration de ce service, nous montre, un grand écart entre le Trarza et l’Assaba, 56.6% pour le premier et seulement 16.4% pour le second.

- Le taux d’amélioration du service de l’électricité varie de 6% en Assaba à 62% au Tagant.

Nous nous arrêtons là pour simplement dire, qu’il est temps pour nous de penser à aider nos populations qui sont dans le besoin.

L’exemple de Kiffa est là devant nous. Nous remarquons clairement que cette ville ne cesse de grandir dans l’anarchie, des petits quartiers comme Seif, Toueijile, toueimiritt sont électrifié au même moment où des grands quartiers comme Edebaye, Ehel Ntou, El metar restent dans l’obscurité. Le problème ne s’arrête pas seulement à ce secteur, il y a également l’enseignement, l’eau potable, l’assainissement et la pauvreté dans tous ces états.

Où est passée la promesse de l’électrification solaire de la ville de Kiffa ? Je viens de vous donner tout juste, un avant gout de cette situation et je reviendrais très prochainement en charge pour d’autres problèmes pas moins importants.

Elbane Camara




www.cridem.org


Source :
mohd1964

Des centaines de journaliers de la SNIM en sit-in devant la wilaya.




Ils ont fait près de 12 km à pied pour se retrouver devant les locaux de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou. Ils ,ce sont ces centaines de journaliers travaillant pour la SNIM. Les protestataires revendiquent : -Annulation du tâcheronnat,’ conformément t à l’engagement du président de la république, lors de sa visite à Zouerate.’

- Augmentation des salaires
- Couverture socio- sanitaire
- Signature de contrat de travail.

La décision de faire cette marche et sit in a étai prise dans la nuit de samedi dimanche lors d’une réunion au siège de la coordination régionale de la CGTM. Pour le porte parole des journaliers, M.Mneye Ould Sid Ahmed,’ de fortes pressions ont été exercées pour les dissuader de cesser le travail’. Ould Mneye ajoute : ‘ Nous manifestons de façon responsable pour obtenir nos droits. C’est apolitique’.

En l’absence du wali, le wali adjoint a reçu les journaliers. Les propositions du wali (retour au travail avec promesse de saisir les autorités de Nouakchott) ont été rejetées par les ouvriers. Ils promettent de continuer le mouvement jusqu’à ‘satisfaction totale des revendications’.

Dans la nuit de lundi, les délégués des ouvriers s’étaient réunis avec l’inspection du travail l mai n’a pas donné de résultat. L’autre grande revendication est relative au chômage. Les ouvriers accusant les étrangers de ‘prendre leur boulot’.

‘ On m’a menacé de licenciement si j’allais en grève’ confie un ouvrier. Les ouvriers citent des cas d’intimidation, de menaces. Ils disent aussi qu’ils n’ont pas de congés, pas de bulletin de salaires et ne sont pas affiliés à la CNSS. ‘ Nous sommes des citoyens de seconde zone. Nous ne connaissons même pas le nom de nos tâcherons. Ils vivent de notre sueur comme une puce sur un animal’, lancent –ils. Un journalier ajoute :'la plupart des tacherons sont des cadres de la SNIM'.

Si le mouvement s’enlisait, les conséquences pourraient être incalculables pour la SNIM. La voirie serait le service le plus paralysé avec près de 470 employés en grève, selon un délégué.





Source :
La Voix de Nouadhibou

Projet d’identification des tombes : Sorimalé n’oublie pas.




La décision du gouvernement mauritanien de procéder à localiser des tombes des personnes disparus dans des conditions ambigües depuis 1960 suscitent souvenir et espoir chez les parents des victimes d’exécutions sommaires dans les années 1989.

A l’époque, dans la localité de Sorimalé (commune de Niabina) la presse et les ONG de droits de l’Homme avaient révélé l’existence d’une fosse commune. Les habitants de Sorimalé, se souviennent toujours des victimes… Le village est en bordure du fleuve Sénégal à quelques 15 Km de Niabina. Il a été rendu célèbre par les atrocités qui y ont été commises entre 1989 et 1991 et dénoncées par la presse indépendante et les organisations internationales des droits de l’Homme dont principalement « Agir Ensemble ».

Dans la fosse commune à l’origine du scandale étaient enterrés Mamadou Thiawgou, Thierno Moctar et Samba Diouldé et à côté d’eux dans une autre tombe, Abou Ly fils de Mamadou Thiawgou, rappelle Ali Maya un ancien militaire et aussi un ancien garde que nous avons rencontré à son domicile à Sorimalé.

Tout tremblotant, il explique que sa maladie fait suite aux tortures que lui ont fait subir les gendarmes après la mort d’un commerçant du village tué par des inconnus. Idem, ajoute t-il, pour Hamath Atoumani torturé également à mort pour les mêmes faits avant de succomber de ses supplices corporels. La liste des atrocités est longue selon Ali Maya qui cite quelques victimes, notamment : Ibrahima Samba Anne, conducteur de blindé tué et enterré à Inal en 1990, le militaire Abou Alassane Gaye à NBeïka, Amadou Diouldé Thiongane tué par des gardes dans la périphérie du village de Sorimalé puis enterré à côté d’un vieux four abandonné avant d’être déplacé à un endroit inconnu.

Il évoque aussi le crime commis à l’endroit d’un malade mental du village de Sorimalé, Abou Guèye tué froidement par des gardes qui l’avaient croisé. Son corps repose depuis lors au cimetière du village. « Ici, de 1989 jus qu’en 91, les forces de sécurité avait la gâchette facile tirant sur des individus comme s’ils chassaient du gibier en plein village sous l’œil d’une population terrorisée » explique t-il quelques larmes aux yeux.

Sorimalé souffre toujours…

Sorimalé est un village meurtri par ces atrocités d’un tout autre âge. Ses habitants souffrent dans le silence de l’enclavement, du manque d’infirmier pour le poste de santé, puisque tous les professionnels de santé qui y sont affectés finissent par déserter les lieux pour des endroits plus cléments. Il faut dire que la vie dans le village est dure. Bien qu’au bord du fleuve, l’approvisionnement en eau est une véritable corvée pour ses habitants. Les foyers s’approvisionnent dans un puits du village et puiser pour ses femmes n’est pas chose aisée.

Le marché est peu fourni et quand il l’est cela vient du côté sénégalais. Il n’y a pas d’électricité sauf quelques éclairages solaires. Le transport pour se déplacer à l’intérieur de la commune est difficile. Peu de véhicules circulent dans la zone obligeant les habitants à recourir régulièrement aux charrettes. L’Etat mauritanien y est quasi absent. En période d’hivernage le village est coupé de la commune de Niabina disons de tout le département à cause des eaux.

Pour l’histoire, les habitants de la commune de Niabina se souviennent des douloureux évènements de 1989 qui ont conduit à des déportations massives de citoyens Mauritaniens et des exécutions sommaires dans plusieurs localités de la commune jusqu’ici non élucidées. Si certaines tombes sont connues d’autres ne le sont pas et les familles endeuillées crient leurs douleurs. Mme Rougui Kowri Sy n’arrive pas à oublier le décès de son mari à Nouadhibou en 1990, feu Adama Ibra NDongo électricien à la SNIM.

Elle raconte : « Il a été arrêté une première fois avec d’autres avant d’être relâché. Quelques temps après, il est arrêté une seconde fois avant que je n’apprenne son décès en captivité trois jours plus tard. Pour




Source :
Le Quotidien de Nouakchott

F’dèrik : inauguration du siège de la section UPR.




La fédérale de l’UPR au Tiris Zemmour, Zeinabou Mint Taleb Ahmed en compagnie des membres du bureau fédéral de l’UPR a procédé, ce samedi, 11/06/2011 à l’inauguration du siège de la section de l’UPR dans l’ancienne capitale du Tiris Zemmour, en présence du député du maire et des militants du parti.

Dans un mot de bienvenue, le député Khaddad ould Mokhtar a affirmé que l’inauguration s’inscrit dans le cadre d’un échange d’avis, d’opinions sur la vie du parti, occasion rare, dit-il, qu’il ne faut pas rater, ajoutant que le pays est en paix. Il a, en outre, Souligné que le parti défend les intérêts des populations et que dans sa vision, ces dernières ont la priorité de donner leurs avis sur leurs élus locaux.

Le président de la section et maire de F’Dèrik, Mohamed Salem Ould Boulla, a loué cette initiative qui, dit-il, s’inscrit dans le cadre de l’orientation du parti à mieux structurer ses instances de base et se rapprocher d’avantage des militants, remerciant la fédérale pour les activités menées.

Intervention de la secrétaire fédérale du parti.

Zeinabou Mint Taleb, fédérale de l’UPR, a dans son discours, rappelé l’importance du département de F’Dérik dont les populations avaient accordé leur confiance au Président Mohamed ould Abdel Aziz lors de l’élection présidentielle en lui donnant le pourcentage le plus élevé sur l’ensemble du pays. Elle a déclaré que cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la vision du parti à doter de chaque département un siège.

Mint Taleb Ahmed a rappelé la dégradation de la situation sécuritaire du pays avant 2008, ajoutant qu’aujourd’hui beaucoup de progrès ont été accomplis dans ce volet, le Tiris Zemmour, vaste région, moins habitée est très difficile à surveiller, mais la sécurité est maitrisée par le renforcement des capacités matérielles et humaines de la 2em région militaire.

La fédérale a rappelé les réalisations du Président Mohamed Ould Abdel Aziz (réseau routier, eau, électricité, lutte contre les quartiers précaires, santé, amélioration des conditions de vie des retraités civils et militaires par l’augmentation substantielle de leurs pensions…). Au niveau local, elle a souligné l’extension de l’hôpital régional de Zoueratt et la mise à disposition des spécialistes, les projets importants réalisés par la Fondation Snim dans les trois départements sur le plan socio-éducatif.

Mint Taleb Ahmed a aussi cité la construction du Centre de Formation SNIM qui assurera la formation, des fils de la région sans être loin de chez eux, cette réalisation rentre dans le programme du Président Aziz qui vise la formation et l’emploi des jeunes, ajoutant le règlement du problème des travailleurs temporaires de la Snim, autre engagement électoral du raïs.

Compte-rendu Djibril Amadou Sy
CP/ Tiris Zemmour.


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott
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Les travailleurs de la MCM manifestent devant son siège à Nouakchott





Des dizaines de travailleurs de la société de cuivre MCM ont manifesté ce mardi devant son siège à Nouakchott, au même moment où leurs collègues ont entrepris la même action à Akjoujt.

Dans une déclaration à Sahara média, le porte-parole de ces travailleurs, également secrétaire général du syndicat IGTM, Brahim Ould Tebakh, a indiqué que les employés veulent obtenir leurs droits, comme ce qui a été fait dans les autres entreprises, Tasiast ou autres, opérant dans le même domaine.

Il a ajouté que les revendications des travailleurs tournent autour de l’octroi d’une prime de production, d’une prime d’incitation, l’assurance maladie à hauteur de 100% pour l’ensemble des membres de chaque famille, le remboursement de l’ITS ainsi que l’augmentation de l’indemnité de non logement fixée actuellement à 20.000 UM.

saharamédias