dimanche 9 novembre 2014

Traza: Lancement de l’ opération assainissement de la ville de Rosso.





 Le Wali du Trarza M.Isselmou Ould Sidi a donné le coup d’envoi de l’opération d’assainissement de la capitale du Trarza ce 8/11/2014 à 9h, à partir de la tribune officielle en présence de son adjoint, du Hakem, du Maire et des autorités sécuritaires de la Wilaya du Trarza.
Cette opération gigantesque a mobilisé tous les chefs de service de la Wilaya, la société civile, des hommes d’affaires, des directeurs des établissements du fondamental, du secondaire et professionnel exprimant la volonté de débarrasser cette ville des immondices de salubrité. Ainsi pour une meilleure organisation et une gestion matérielle et humaine, la ville était répartie en trois secteurs. A cette circonstance mémorable les élèves de l’école de santé étaient associés, encadrés par ses responsables sous l’œil vigilent de son directeur, M. Mouhamdy Haidara. Ces élèves ont accompli un remarquable travail de  proximité essentiellement sur le plan sanitaire et sur celui de la sensibilisation, information afin d'inciter la communauté à respecter les règles d’hygiènes de base.

 Pour la réussite de cette campagne de nettoyage les autorités administratives, communales et sécuritaires en collaboration avec les opérateurs économiques privés et les sociétés de la place ont contribué à la hauteur de leurs moyens en disponibilisant des engins et du matériel nécessaire pour obtenir un résultat positif. 
 Le Wali, les manches retroussées pour la bonne cause, s’est saisi de l’occasion pour exprimer  sa satisfaction de voir toutes les communautés vivant dans cette ville cosmopolitique se retrouver autour  d’un acte patriotique.
 Il ajoutera que l'important est que cette activité d’assainissement soit suivi d’un changement de comportement  au quotidien afin que "notre cadre de vie soit propre et débarassé de tout ce qui pourraitt nuire à notre santé et notre sécurité. Et ce en appliquant les règles d’hygiène qui consistent à  l’application d’une série de mesures destinées à assurer la propreté et d’ éviter la prolifération  de produits toxiques et des microbes, étant entendu que l’environnement externe est peuplé par la flore bactérienne ou virale, mais aussi par les salissures et les éléments toxiques".
 Enfin le Wali  a conclu son discours  par une adresse à l’insistance l’informant que l’opération sera suivie de d’une campagne de  sensibilisation s qui sera suivie elle-même d’une autre campagne de vivre contre travail.
 
HOBD          CP/ROSSO.

 

Caravane contre l’esclavage et le racisme sur les traces de nouveaux charniers à Boulé/Boghé

Caravane contre l’esclavage et le racisme sur les traces de nouveaux charniers à Boulé/Boghé [PhotoReportage] La caravane contre l’esclavage et le racisme organisée par plusieurs ONGs de la société civile (IRA, KAWTAL, COVIRE, COVICIM, GRAPOCIT, MAPROM, AMDH, Collectif des Veuves et REVE 89) a démarré à Boghé, le 7 novembre 2014 vers 11 H 30 par un sit-in devant la mairie et préfecture.

Les membres de la caravane ont déroulé de géantes banderoles où l’on pouvait lire « non à un paysan sans terre », « non à l’esclavage et au racisme » ou « notre terre, c’est notre vie ».
Ils ont scandé des slogans hostiles au régime en place dénonçant la persistance de l’injustice, de l’esclavage, du racisme, de l’exclusion des noirs dans la gestion du pouvoir, l’enrôlement discriminatoire, l’accaparement des terres des populations noires (Haratines et Négro-africains) par « une minorité de Beydanes » pour reprendre leurs propres expressions entre autres.

Ensuite, les responsables de la caravane, Djiby Sow président de Kawtal et Brahim O Bilal et Balla Touré de l’IRA qui ont eu une vive altercation avec le Hakem de Boghé, H’mada O Khattra dans son bureau ont rejoint le sit-in avant de s’adresser à une petite foule de curieux venue les écouter. Le plus virulent d’entre eux a été le vice président de l’IRA, Brahim O Bilal qui a dénoncé une « administration composée exclusivement de Beydanes à Boghé, du préfet en passant par le sous préfet, le commandant de Brigade, le chef des gardes, le capitaine de la marine locale, le commissaire de police, et j'en passe ».

Il est revenu sur les objectifs de cette caravane qui visent dit-il à sensibiliser les populations sur le racisme et l’esclavage pratiqués en Mauritanie. Une caravane qui prévoit de visiter de nombreuses localités de la vallée et se terminera par une grande marche à Rosso le 11 novembre.

Point de départ de cette marche, une dizaine de kilomètres de Rosso pour s’achever devant la Wilaya. Les marcheurs vont remettre au Wali du Trarza une lettre ouverte adressée au président de la république Mohamed O Abdel Aziz dans laquelle ce collectif d’ONGS lui demande de mettre fin au racisme et à l’esclavage en Mauritanie.

La caravane continue à destination de la petite localité de Boulé, un hameau situé au bord du fleuve habité par des éleveurs et des cultivateurs Peulhs. Les membres de la caravane accueillis par un groupe de notables dont certains sont venus des villages voisins (Bakaw, Lopel, N’Gorel et M’Bagnou) feront des découvertes macabres sur les lieux.

Les guides ont conduit les membres de la caravane à pied sur les lieux où se trouvent cachés les fosses communes, où d’ailleurs il ne reste que les ossements d’humains abattus par des militaires et des gardes lors des évènements de 1989. Elles sont plusieurs fosses communes dispersées ça et là dans la forêt, non loin du fleuve.

Hassane, un éleveur du village témoigne, non loin d’ici, là bas en pointant du doigt, lorsque les militaires ont libéré la forêt après les évènements de 1989, ils ont brûlés des cadavres humains pour effacer les traces de leurs exactions. Un autre nous invite à venir visiter la plus grande fosse commune qui compte plus d’une cinquantaine de personnes. Nous l’appelons ici « Dounel Maybé » en français « petite forêt des morts » indique Malal. Les journalistes de la presse privée ont pris des photos, des films et vont rendre compte.

Après le déjeuner, les membres de la caravane tiennent un conclave avec les habitants de Boulé. Des témoignages émouvants d’orphelins comme Bocar Daouda Guèye ou de parents de victimes comme Djiberi Banel M’Bodj sont exprimés. Le premier, membre actif de COVIRE n’a pas vu son père à sa naissance, l’adjudant de l’armée Daouda Guèye de Wouro Aly Guélel, tué pendant les évènements de 1989.

Le deuxième Djiberi Banel M’Bodj, ancien surveillant au lycée de Rosso, déporté au Sénégal a retracé l’histoire de ses deux filles dont l’une a été assassinée par des soldats Mauritaniens et l’autre a échappé miraculeusement dans la forêt de Thiénel. Le vieil homme fond en larmes et n’a pas fini son récit. D’autres ont fait des témoignages épouvantables sur les exactions commis contre les populations négro-africaines en 1989-1990.

Les membres de la caravane ont appelé les populations à s’organiser pour résister contre le pouvoir en place. Seule alternative existante pour mettre fin à l’injustice, l’impunité, le racisme et la domination contre les noirs, tonne Amadou Alpha Bâ, secrétaire général de Kawtal.

Pour le respect de ces âmes disparus sous l’arbitraire et la barbarie du régime de Maouiya O Sid’Ahmed Taya, nous avons opté pour la non publication des photos macabres en notre possession.

Malgré l’interdiction par les autorités administratives du sit-in et des autres activités inscrites au programme, les organisateurs ont maintenu leur agenda qu’ils ont d’ailleurs exécuté à la lettre.




Avec Cridem, comme si vous y étiez...


















Elfoutiyou 




Zoueratt/ Le présumé terroriste Ali Ould soueilim, transféré à Nouakchott.

 Zoueratt/ Le présumé terroriste Ali Ould soueilim, transféré à Nouakchott. Le présumé terroriste Ali Ould Soueilim, appréhendé le 04novembre passé par des éléments de la Gendarmerie nationale à Fdeirik a été transféré à Nouakchott, apprend-on de source bien informée.

« Recherché depuis plus de 6 ans par les forces de sécurité mauritaniennes, le supposé terroriste a été interrogé pour ses relations présumées avec des organisations terroristes », déclare la même source. La même source ajoute que le supposé terroriste aurait séjourné au Mali, en Algérie.

Rappelons que le 12 octobre passé, quatre jeunes suspects terroristes ont été alpagués par des éléments de la gendarmerie dans la cité minière et interrogés pour leurs relations présumées avec des organisations terroristes liées à l’Etat Islamique(EI).
Mauriweb