mardi 12 juillet 2011

Entretien avec NGam Hamadi, 1er maire adjoint assurant l’intérim de Bâ Houdou Abdoul maire de la commune de Bagodine


« Notre génération est vieille, il faut laisser la place aux jeunes ».

Quotidien de Nouakchott : Actualité oblige, le recensement va bientôt démarrer dans votre département. Quelle est votre appréciation du déroulement de l’opération ?

NGam Hamadi :
Je crois que la direction de l’état civil a eu suffisamment de temps pour préparer techniquement les documents et organiser les équipes pour un bon démarrage et je crois aussi que 18 mois sont largement suffisants pour que tout le monde soit recensé. Je pense que si réellement les populations s’organisent, le maximum sera recensé.

Néanmoins je dois dire qu’il y aura des problèmes de déplacement. Parce que le fait de choisir la capitale de la moughataa pour centraliser toutes les opérations, pose un problème de transport aux populations. Néanmoins, comme les gens sont nécessiteux, il faut qu’ils s’organisent pour qu’au niveau de chaque village, chaque commune, chacun puisse trouver son compte dans le programme.

Cela dit, j’ajoute aussi que les gens sont bien préparés parce qu’avant, il y a eu des opérations de recensement qui n’ont pas bien réussi et que des leçons ont été tirées de ces expériences pour réussir l’opération.

Pourtant les protestations sont nombreuses pour dénoncer l’absence d’informations et de sensibilisation des populations. Qu’en dîtes-vous ?

Je crois que les gens ont beaucoup expliqué à travers les médias publics (Radio, Télévision) qu’il y’a une opération de recensement. Maintenant techniquement pour déplacer les équipes et les acheminer à l’intérieur du pays, est un peu compliqué. Surtout maintenant que l’hivernage s’installe peu à peu. D’ailleurs cette situation va gêner les déplacements des populations. Toutefois, comme l’opération de recensement est étalée sur une période de 18 mois, je pense qu’on a largement le temps. Il semble que le centre d’accueil de MBagne prévoit d’enrôler 40 à 50 dossiers par jour. Si on totalise tout cela en 18 mois, je pense que tout le monde trouvera son compte.

Et l’opération de révision des listes électorales, a-t-elle démarré et qu’en pensez-vous ?

Officiellement elle a démarré mais nous à MBagne avec un peu de retard qui était dû à l’absence du hakem de la moughataa. Les choses sont maintenant rentrées dans l’ordre. Cependant, une bonne partie de la jeunesse risque d’être privée du vote en octobre prochain. Comme vous le savez, après la dernière opération de carte d’identité 2001 jusqu’à 2003, il n’y a pas eu de nouvelles cartes depuis cette date.

Résultat, une bonne partie de la jeunesse ne sera pas également recensée parce qu’elle n’a pas bénéficié de carte d’identité. Peut-être cette opération va permettre de soustraire les décès mais les nouvelles cartes il n’y en a pas. Les moins de 20 ans vont beaucoup souffrir, parce que depuis 4 à 5 ans, il n’y a pas eu de nouvelles cartes d’identité.

Comme tous les maires élus en novembre 2006, vous êtes au terme de votre mandat. Quel bilan faites-vous des cinq ans d’exercice en tant que maire adjoint de la commune ?

Je crois que ce mandat est positif pour nous et concrètement nous pouvons étaler nos réalisations. Malheureusement –et il faut le souligner-, les communes n’ont pas beaucoup de moyens. N’eût été la contribution de l’état, du fonds régional, je pense que les communes rurales n’existeraient pas, car le peu que nous avons provient de la subvention de l’état. Les populations ne sont pas habituées à payer les impôts.

Il n’empêche que dans notre dernier mandat, nous avons réalisé beaucoup de choses, comme par exemple la construction d’un hôtel de ville d’une valeur de 12 millions d’ouguiyas sur le fonds régional de développement. Dans les villages, il y’a eu des écoles qui ont été construites, des coopératives qui ont été assistées par des grillages et des semences. Mais c’est encore faible pour la simple raison que c’est seule la subvention de l’état qui constitue les recettes.

J’ai toujours dit que sans le fonds régional, les communautés rurales n’existeraient pas. Parce que les populations ne fournissent pas d’efforts, parce que l’état doit appuyer par le fonds régional mais ça ne doit pas être le principal des communes rurales. D’où l’handicap que nous vivons.

Malgré tout, ce mandat de cinq ans est concrètement vérifiable sur le terrain. Il peut être vérifié que dans chaque localité durant ce quinquennat, nous y avons réalisé quelque chose. Si ce n’est pas une salle de classe, c’est un puits ou du grillage. Tous les villages ont été servis durant les cinq ans. Nous avons eu à répartir nos actions durant les cinq ans, sur la base d’un plan de développement local que nous avons respecté.

Des élections municipales et législatives pointent à l’horizon, quel commentaire en faites-vous ?

Cette élection à venir est réglementaire. C’est un mandat de 5 ans qui va expirer bientôt, il est donc normal qu’il soit renouvelé. Les gens n’ont qu’à renouveler leur confiance à leurs élus ou chercher d’autres. Mon principe c’est que si tu n’est pas élu, tu ne l’est pas c’est tout. La population est là, c’est elle qui choisit ses élus. Je voudrai quand même qu’il y ait un changement un peu, il ne faut pas que ça soit la même personne qui fasse 20 ou 30 ans de maires, député ou sénateur.

Il faut laisser la place aux jeunes pour assurer la relève au lieu que les mêmes viennent chaque année faire la concurrence. Il faut que la population soit bien représentée par quelqu’un digne de confiance et qui puisse véritablement régler leur problème au quotidien. Il faut que les élus soient des gens qui sont avec la population avec laquelle ils auront assez de proximité. Ce n’est pas le titre qu’on cherche mais le résultat. Par exemple, ce n’est pas un tel qui doit être maire de Boghé, mais est ce que ce dernier est en mesure de répondre aux besoins des populations. C’est ça qui est important, mais pas qu’il soit riche ou grand cadre alors qu’il ne sait pas gérer les problèmes des populations.

Si un maire vient une fois par année dans sa localité, ce n’est pas intéressant ! Les gens doivent coopter des individus qui sont là quotidiennement auprès des populations. J’ai déjà posé ce problème au courant d’un atelier pour dire que ces barons qui sont à Tevragh Zeina, ils n’ont qu’a se recenser là-bas au lieu de venir nous fatiguer ici en milieu rural à chaque fois qu’il y’a une élection avec leurs grosses cylindrées. Ils viennent une fois par semestre donc il ne faut pas qu’ils viennent déranger les populations.

Il faut avoir la volonté et être disponible à régler le problème des populations. Notre génération est vieille, il faut laisser la place aux jeunes.

Propos recueillis par Moussa Diop



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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Les Peulhs de Boosoya du Gorgol : Une force politique dormante.





Le Vendredi 27 Mai 2011 s’est réunie à Riyad, la communauté des peulhs de Boosoya ressortissant de la région du Gorgol pour faire une analyse de la situation de la dite communauté sur le plan social et politique. A quelques exceptions près, toute la crème de cette communauté était au rendez-vous.

Le comité de réflexion mis en place antérieurement à cette réunion a présenté les résultats du travail qui lui avait été confié. Le cahier de charge étant de réfléchir ensemble en vue d’élaborer des pistes de solutions aux nombreux défis (sociaux, économiques et politiques) qui se posent à la communauté.

Les deux points essentiels qui ont fait l’objet de débats parfois contradictoires mais productifs furent : l’adhésion massive à Yellitaare Boosoya pour y injecter un sang nouveau pouvant aider l’association à jouer le rôle qu’il s’est assigné, c'est-à-dire s’occuper de la culture, du social et du développement entant qu’association apolitique ; la création d’un groupe de réflexion politique qui ambitionne être la tête pensante de cette communauté face aux défis politiques locaux et nationaux.

Yellitaare Boosoya continue de jouer son rôle malgré ses moyens financiers quasi inexistants et a pu faire une très grande mobilisation lors de sa dernière assemblée générale ordinaire tenue le 24 Juin 2011. Les débats étaient houleux mais très bénéfiques parce qu’ils ont permis à tout en chacun de s’exprimer librement et avec le respect de l’autre des orientations futures de l’Association.

Quarante trois jours se sont écoulés sans que ce groupe de réflexion qui se veut un « Task Force politique » n’ait eu la volonté ou le courage de se réunir pour remplir le mandat qui lui a été confié même si son cahier de charge semble brumeux et mal cadré. Beaucoup de questions viennent à l’esprit et de nombreux membres dans cette communauté commencent à se poser des questions : Y’ avait il une volonté sincère de la part des initiateurs de créer ce cadre de concertation tant voulu mais qui a toujours échoué ? quel qu’en soit la réponse, ce groupe de réflexion ferait mieux de se réunir pour élaborer une feuille de route qu’il présenterait à l’assemblée générale.

Les élections municipales et législatives avancent à pas de géant et cette communauté n’a pas encore une stratégie commune malgré les appartenances politiques pour un investissement politique rentable aussi bien à Nouakchott, qu’au département central de Kaédi et du département de Monguel et pourtant chacun s’active même ses ambitions restent encore cachées. Le manque de communication couplé aux tentatives de manipulation risque de les emmener vers les élections sans aucune préparation en amont.

Investir politiquement à Nouakchott permettrait aussi aux acteurs politiques de cette communauté moins d’affrontements parfois inutiles sur le terrain local.

Pour la plupart, la communauté est partagée entre l’UPR et l’UDP. Il serait salutaire aux acteurs politiques locaux et nationaux de l’UPR de faire preuve de dépassement et travailler main dans la main pour faire une politique rentable à long terme et éduquer les générations futures pour qu’elles se départissent des tendances claniques. Ceci est aussi valable pour les acteurs politiques locaux et nationaux de l’UDP.

Il serait très bénéfique aux acteurs politiques de cette communauté (UPR et UDP) de se parler et de se concerter avant que les listes ne soient déposées ou les candidatures déclarées pour montrer leur poids dans leur parti respectif et faire des analyses et des calculs politiques murs pour un investissement politique rentable. Certains pourront qualifier ces propos de naïfs politiquement mais ceux qui pensent que ces déclarations pourraient être utiles peuvent méditer sur leur portée.



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Source :
TufndePinal

Le chauffeur de la SONEF en fuite, 10 blessés graves acheminés à Nouakchott.




Aux dernières nouvelles, le conducteur du bus renversé ce matin à l'entrée de Timbedra, un malien, a pris la fuite et éteint son téléphone portable. La gendarmerie s'est lancée à sa poursuite, a ajouté notre correspondant.

Outre, un avion militaire a été affrété pour acheminer les 10 blessures graves à Nouakchott.

Ce matin le Wali de la région, le Hakem de Timbedra et le Procureur de la République étaient à l’hôpital de Nema pour les besoins de l'enterrement des morts.

Selon alakhbar les noms des personnes décédées se présentent comme suit

1- Sid’ahmed ould tawal oumrou
2- Moctar denda keita
3- Likheila mint beynane (decedée avec sa petite fille dira mint ndeideh)
4- dira mint ndeideh
5- neina mint bouna ould issa
6- dida mint bouna ould issa
7- khattry ould saleck
8- dit salah iddine

Les blessés sont :

1- vatimetou mint abderahmane
2- sidina ould mahmoud
3- ghotob ould maloumi
4- kowri baba
5- tah ould mohamed
6- mohamed abdallahi ould issa (sœur decedée)
7- mariem mint mohamed yalla
8- vayza mint tawel oumrou (frère decedé)
9- kbeiba mint ahmed taleb
10- lalla aicha mint lehbous et son frère chiminni
11- vatimetou mint mohame
12- *ahmed ould salem mohamed
13- Sidi mohamed ould slama ould cheikh
14- Haiba ould sid’ahmed
15- Tawel oumrou ould ebety
16- Mohamed salem ould ahmed
17- Sidna salem ould vall
18- Messaouda mint tikourou
19- Chimini ould lehbouss
20- Khadijetou mint taleb hacen
21- Bella ould m’boirick
22- Mohamed lemine hamoud
23- Vatimetou mint issa



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Brakna/Boghé : l’ESD organise un atelier de sensibilisation sur le regroupement des écoles de la commune de Ould Birome.




L’ONG "Ensemble pour la solidarité et le développement" (ESD), en partenariat avec l’UNICEF, a organisé les 9 et 10 juillet 2011 à la Maison des associations de Boghé, un atelier de sensibilisation sur le regroupement des écoles fondamentales de la commune de Ould Birome.

Cet atelier, le 2e du genre organisé par l’ESD dans la mouqata’a, a réuni les représentants des associations de parents d’élèves, les directeurs d’écoles, l’inspecteur départemental de l’éducation, le maire et les partenaires au développement (notamment l’UNICEF).

La direction régionale est représentée par MM. Mohamed O. Nada, Ahmed Babou O. Hadj Amar (conseillers du DREN) et Mohamed Mahmoud O. Haïballa (chef de service de la carte scolaire). Il s’agit pour les participants « de dresser un diagnostic sans complaisance de la situation des écoles dans cette commune ouest du département en vue d’y apporter des réponses adéquates ».

L’objectif global du présent atelier est de « prendre des mesures concrètes pour offrir aux enfants une éducation de qualité avec des rendements significatifs ». Pour ce faire, il s’agira de « déceler l’ensemble des problèmes, contraintes et potentialités liés à l’enseignement dans la commune et d’amener les parents d’élèves à prendre des décisions concrètes en vue d’améliorer la qualité du niveau de leurs enfants ». L’atelier devra déboucher sur des axes d’intervention prioritaires pour rehausser le niveau de l’enseignement.

Après les allocutions de bienvenue prononcées par MM. Ndiaye Djibril et Mohamed Habiboullah O. Ebiyaye, respectivement adjoint au maire de Boghé et maire de Ould Birome qui ont mis l’accent sur l’importance du thème sur la résolution des problèmes de l’enseignement, M. Sow Abdoul, chargé du volet éducation de l’UNICEF a rappelé que « l’éducation est le pilier fondamental de tout processus de développement économique et social d’une nation ».

Il a ensuite indiqué que « la cause principale de la baisse de la qualité de l’enseignement est due à la mauvaise répartition spatiale des écoles ». A ce propos, les chiffres sont parlants : sur 100 écoles en Mauritanie, 25 seulement disposent d’un cycle complet ; sur 100 candidats au concours d’entrée en 1ère AS, 40 seulement admettent !

Après ce ballet de discours, M. Bâ Aliou Nango a présenté la carte scolaire de la commune de Ould Birome qui compte 2341 élèves dont 1107 filles (soit 47,28%) répartis en 16 écoles primaires. 8 localités de la commune ne disposent d’aucune infrastructure scolaire. La distance séparant deux écoles fondamentales est comprise entre 1 et 5 km.

L’étude dresse un tableau peu flatteur de la situation scolaire dans cette commune du Brakna ouest : de Dar Salam Oulad Seyyid à Silbé en passant par Maghamat Womat, Maï-Maï et Ngoral Guidala, le diapositif montre des classes pléthoriques (la 2e A de l’école de Dar Salam compte 102 élèves !), des écoles en état de délabrement avancé, des tables bancs cassés, des élèves assis à même le sol, des hangars érigées en cantines etc.

Ces conditions alarmantes expliquent la faiblesse des taux de réussite au concours d’entrée en 1ère AS : en 2010, les écoles de Maghamat Womat, de Ould Birome, de Silbé et de Dar Salam Oulad Seyyid ont obtenu respectivement 1 admis/16 candidats, 2/18, 0/16 et 4/21. En somme, sur les 178 candidats de la commune au concours d’entrée en 1ère année, seuls 26 ont réussi à franchir le rubicond soit 14,60% seulement. Pour pallier cette situation catastrophique, l’ONG ESD propose aux acteurs du secteur, le regroupement des écoles pour une meilleure répartition du personnel enseignant ainsi qu’une amélioration sensible du niveau des élèves.

Cet avis est partagé par l’inspecteur départemental de l’éducation, M. Mohamed O. Mohameda qui estime que « le regroupement des écoles pourrait résorber le déficit d’enseignants qui s’établit à 155 arabophones dans le département de Boghé pour un ratio de 50 élèves par classe ».

Tour à tour, MM. Mohamed O. Nada (inspecteur conseiller du DREN), Sow Abdoul (UNICEF) et Ahmed O. Tolba (président de l’association des parents d’élèves du Brakna) ont mis en exergue la nécessité, pour tous les acteurs du secteur, de conjuguer les efforts en vue de rehausser le niveau de l’éducation et lui redonner son lustre d’antan. Ils ont confié que le ministère de tutelle a instruit les directions régionales de prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin à la dispersion des écoles.

A titre d’exemple, M. Nada révèle que le Brakna compte 354 écoles fondamentales dont 124 disposent d’un cycle complet soit 35,02% seulement. L’accent a été aussi mis sur la nécessité d’entretenir les infrastructures scolaires existantes.

Quant au chef de service de la carte scolaire, M. Mohamed Mahmoud O. Haïballa, il a recommandé aux ateliers la discussion de trois questions fondamentales : comment optimiser l’utilisation des établissements et équipements scolaires existants ? Où conviendrait-il d’implanter des infrastructures supplémentaires ? Quel type d’infrastructure scolaire permettra l’utilisation optimale des ressources ?

Les intervenants ont salué l’engagement de l’ONG ESD et de ses partenaires (notamment l’UNICEF et la World Vision) aux côtés de l’école et unanimement approuvé la proposition de regroupement des écoles de la commune. Ainsi la restitution des travaux de groupe fait état d’une volonté manifeste de réduire les écoles de la commune de 16 à 6 seulement. Des mesures d’accompagnement seront prises pour mettre en application cette décision : Les villages d’accueil seraient dotés d’infrastructures pouvant permettre aux élèves d’apprendre dans de bonnes conditions (cantines viables, eau, tables bancs etc.).

Notons qu’en juillet 2010, cette ONG avait organisé un atelier similaire pour la commune de Dar El Barka. Les recommandations issues de cette rencontre ont permis de regrouper 24 écoles en 10 plus viables et plus fonctionnelles. Le conseil municipal de cette commune a entériné cette décision qui sera à l’approbation des autorités compétentes par voie hiérarchique.

Cette recommandation pertinente mérite d’être prise en compte dans les stratégies nationales de l’éducation. En effet, pour faire à cette "gabegie scolaire" qui caractérise presque toutes les mouqata’a du pays, le ministère de tutelle doit procéder à la suppression de certaines écoles qui ne doivent leur existence qu’au bon vouloir d’un homme ou d’un lobby politique et au renforcement des grandes écoles de village. On aura ainsi économisé d’énormes ressources matérielles et financières mais aussi humaines. La qualité primera ainsi sur la quantité. A bon entendeur, salut !

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna
Cridem

Timbedra : Terrible accident de bus! 9 morts et plusieurs blessés




Une bien triste nouvelle pour les familles de Néma qui attendaient depuis hier l’arrivée de leurs proches venus de la capitale pour goûter avec eux les joies des vacances. En effet, un terrible accident est survenu ce matin, entre deux bus, à l’entrée Ouest de Timberdra, faisant environ 9 morts et 30 blessés environ.

Chaque famille cherche des nouvelles pour savoir qui est mort, qui a survécu, sans trouver de réponse aux milles interrogations qu’elle se pose sur le sort de leurs proches.

Selon des informations non encore concordantes, l'accident est survenu entre 2 bus qui se livraient à une sorte de compétition pour arriver le premier à destination, alors que chacun sait que ces axes routiers datent et ne sont pas dans un état qui permet de rouler à vive allure.

Jusqu’à l’heure, on ne sait pas les mobiles qui sont à l’origine de l’accident terrible bien que certains avancent la somnolence du chauffeur, ou encore la course poursuite qu’il menait contre un autre bus courant.


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Source :
Alakhbar via MOML

Deuxième édition du Festival des dattes de Tidjikja/ Les derniers réglages avant le jour « J »



Présents à Tidjikja depuis jeudi dernier, le maire et les responsables des commissions de travail s’affairent à mettre la dernière main sur les préparatifs des festivités de la deuxième édition du Festival des dattes de Tidjikja.
Sur le terrain, on remarque un regain d’activités tant sur le plan de l’assainissement de la ville que sur l’embellissement des lieux des réceptions et des festivités. Les réunions de commissions sont tenues régulièrement pour évaluer le travail accompli afin de réajuster le tir au moment opportun.
Le maire de Tidjikja qui fait de la question sécuritaire son souci majeur, s’est réuni hier avec le Wali du Tagant, le Hakem de Tidjikja et les responsables de la sécurité régionale pour prendre les mesures qui s’imposent. Et sur le plan strictement organisationnel, chaque responsable et membre commission (hébergement, salubrité, colonie de vacances….) sait désormais le rôle qu’il doit jouer et le résultat qu’on entend de lui.
Colonie de vacances et caravane médicale
Parmi les activités retenues lors de cette deuxième édition du FDT, la colonie des vacances prévue pour des élèves de Nouakchott, Aleg, Akjoujt, Zouerate, Boghé, Kaédi, Aioun, Timbédra et Rosso et la caravane médicale composée de 15 spécialités (Biologiste, Anesthésiste réanimateur, Chirurgien -visceraliste, Gastro-entérologue, Gynécologue, Médecine interne, Orthopédiste, Pédiatres, Radiologue, Rhumatologue, Urologues, Ophtalmologue, Chirurgien-pédiatre, ORL, Médecin- généraliste), suscitent une attention toute particulière de la part des organisateurs du Festival. En effet, des efforts sont déployés pour mettre les 150 enfants dans des très bonnes conditions d’accueil et d’hébergement et l’on est également entrain d’aménager les locaux de l’hôpital régional de Tidjikja pour lui permettre d’accueillir 15 spécialistes en médecine parmi les plus chevronnés de notre pays.
Liste des médecins de la caravane médicale du FDT

Nom et Prenom Spécilaité
Dr Cheikh Ould Elmechri Anesthésiste-Réanimateur
Dr Mohamed Mahmoud Ould Maouloud Biologiste
Dr Brahim Ould Ahmed Chirurgien-Visceraliste
Dr Dalahi Ould Elwaly Gastro-Entrelogue
Dr Ahmed Ould Zein Gynecologue
Pr Isselmou Ould Abdel Hamid Medecine interne
Dr Mohamed Ould Kah Ortopediste
Pr Ag Telmoudi Pédiatre
Pr Isselmou Ould Khalifa Pédiatre
Dr Ely Ould Sid’Ahmed Radiologue
Dr Saleck Ould Ahmed Vall Rhumatologue
Dr Yahya Ould Tfeil Urologue
Dr Cheikhna Ould Jiddou Urologue
Dr Sidi Cheikh Ophtalmologue
Dr Yacoub Chirurgien-Pédiatre
Dr Cherif Ahmed O.R.L
Dr Moustapha Ould Maaloum Medecin-Generaliste
Dr Daha Ould Taghi Medecin-Generaliste
Dr Sadvi Ould El Hadj Brahim Medecin-Generaliste
Dr Mohamed Vall Ould Hourma Medecin-Generaliste
Dr Moustapha Ould Et Atig Medecin-Generaliste

Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr