jeudi 23 septembre 2010

Un groupe de femmes manifestent devant les bureaux du Hakem de Kaédi.




Une soixantaine de femmes des quartiers de Tenzah, d’El Kebba, d’Initi, d’El Jedida, de Wendama et de Dar Essalam ont manifesté hier matin devant les bureaux de la moughataa de Kaédi.

La porte parole de ces femmes, Aminettou Mint M’Bareck, a indiqué que les eaux de cet hivernage ont détruit une partie de leurs maisons et envahi le reste.

Mme Aminetou a noté dans ce cadre qu’une partie de ces femmes a été recensée par l’administration mais n’a pas bénéficié des aides et l’autre partie n’a pas été recensée.


Source :
Canalrim (Mauritanie)

Mouvement aérien inhabituel à l’aéroport de Néma.



L’aéroport de Néma, à l’Est du pays connaît depuis les premières heures de l’aube de ce jeudi 24 septembre, une navigation aérienne inhabituelle, qui n’a pas manqué de susciter les interrogations des habitants qui suivent à la minute les échos des combats opposants l’armée mauritanienne aux dernières poches de résistance de l’AQMI, sur un site situé non loin de Tombouctou.

Selon le site alakhbar, qui révèle ces navettes inaccoutumées, un gros avion militaire français se serait effectivement posé sur le tarmac de l’aéroport de la capitale du Hodh Charghi, suivi quelques minutes après par 3 hélicoptères militaires, ces mouvements seraient incontestablement liés aux dernières évolutions sécuritaires dans la région.

L’armée mauritanienne plus que jamais déterminée à étouffer dans leurs arrières refuges les combattants de l’organisation terroriste, ne lâche pas prise, convaincue que pour être gagnée, cette guerre du destin et de souveraineté territoriale, lâchement abandonnée par les Etats spectateurs voisins, doit être menée jusqu’au bout.

www.cridem.org


Source :
La Nation (Mauritanie

Néma déjà galvanisée par le succès de ses Journées de jeunesse.




La ville de Néma abrite depuis le 20 septembre 2010 les Journées Régionales de la Jeunesse et des Sports de la Zone Est. Plus de 500 jeunes des régions de l’Assaba, du Hodh El Gharbi, du Hodh Charghi, du Guidimagha y participent.

40 jeunes venus de plusieurs villages et sites de rapatriés prennent part à ce grand conclave placé sous le signe de la consolidation nationale. Le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports (MCJS) et l’Agence Nationale d’Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) ont mis les petits plats dans les grands pour le succès de ces journées.

Quatre ministres (Sy Adama, Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République,Ould Dermane, Ministre du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Mint Boyda, Ministre de la Jeunesse, Ould Leyla, Commissaire (ministre) à la Sécurité Alimentaire) et d'importantes personnalités (Ba Madine, DG ANAIR ; Bouh Ould Hamoud, vice-président de l’Assemblée Nationale, Fall Youssouf, SG CONFEJES…) avaient fait le déplacement de la capitale du Hodh Chaghi pour donner un caractère particulier à ces journées.

Ouvrant cette manifestation, la Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Madame Cissé Mint Cheikh Ould Boyda, qui est aussi fille de Néma, a insisté sur l’importance du rôle de la jeunesse en tant que vecteur fort de la rampe de lancement de cette Mauritanie nouvelle. Le Stade de Néma qui a abrité la cérémonie d’ouverture de ces journées a vibré aux rythmes de trois grands artistes : Mohamed Ould Hembara, le Groupe Degdaga de Néma et surtout Ghazali, le danseur rappeur branché.

« Nous sommes très contentes de ces rencontres entre jeunes qui permettent la floraison des initia­tives culturelles dans un pays au patrimoine aussi riche et varié que le nôtre » nous déclare Houda, une jeune de 14 ans venue du Guidimagha et habillée aux couleurs du MCJS et de l’ANAIR, les deux grands organisateurs de cette manifestation.

« Merci au Président Aziz qui s’occupe bien des jeunes » nous lance Merzoug, 12 ans venu de l’Assaba, avant de poursuivre: « Ces journées nous permettent de briser le car­can de la morosité ambiante ». Déjà galvanisée par le succès de ses Journées de jeunesse, la capitale du Hodh Charghi se prépare à reprendre sa place de locomotive dans l'arène culturelle du pays.

Selwa Mint El Hanevi, Envoyée spéciale

Mauritanie 24

Commune de Boghé : La dégradation de l’Environnement au centre des préoccupations de l’ONG ADRI



Depuis le 16 Septembre, l’Action pour le Développement Rural Intégré (ADRI), organise en partenariat avec le Programme des Nations Unis pour le Développement à travers le SGP(Small Grant Project) une campagne élargie d’information et de sensibilisation sur la dégradation de l’environnement et ses conséquences sur les ressources naturelles. Le thème choisit par les responsables de cette association porte sur le thème : « Vers une Gestion Rationnelle et Durable des Ressources Naturelles de la Commune de Boghé ».

La première journée de sensibilisation s’est tenue à la même date dans le village de Bakaw en présence d’une centaine de participants (des notables, des femmes de ménage et surtout de jeunes) et de monsieur, Lo Djibril Malick, délégué aux finances. Cette rencontre avec les villageois a été l’occasion pour les conférenciers d’échanger avec les participants sur plusieurs sujets de préoccupation : l’état de la gestion des espaces forestiers, sur l’utilisation des terres (le domaine foncier notamment), l’épandage des déchets communautaires, l’utilité de l’eau et sa gestion pour l’agriculture et la mise en œuvre de certaines techniques pour défendre cette dégradation (la collecte et la création des banques de semences forestières, le reboisement, la mise en place des pépinières communautaires, la mise en défens, le rôle de la communauté dans la gestion des ressources naturelles et la vie associative). A cet effet, l'animateur de cette conférence, M. Lom Djibril Amadou délégué général de l'Ong ADRI a usé de tous ses talents d’orateur pour convaincre l’assistance sur le danger que représente la déforestation pour la vie des villageois et l’importance de l’arbre et de la forêt dans la vie de nos populations. Il a cité l’exemple des forêts classées de Bakaw et de Thiènel dans le passé dont les superficies et le couvert végétal ont été complètement réduits sous l’action négative de l’homme. Des actions qui ont entraîné la disparition des animaux sauvages, les plantes médecinales, la rareté des pluies, l’augmentation du vent et de la poussière. Concernant les solutions proposées pour une bonne gestion des ressources naturelles locales, ADRI recommande l’application du code forestier et du décret d’application en la matière, l’organisation des cadres de concertation (association, comité de gestion, coopératives féminines etc…) et la sensibilisation des partenaires locaux (commune, ONG, services techniques déconcentrés de l’Etat). En outre, il a cité en références les efforts du gouvernement Mauritanien (le Ministère Délégué auprès du PM chargé de l'Environnement notamment) dans la protection de l'environnement, particulièrement la journée de l'arbre et récemment le projet de reboisement de 2 Millions de plan du président de la république, Mohamed O Abdel Aziz. Pour être plus pragmatique, l’Action pour le Développement Rural Intégré compte sur la mise en œuvre de cinq mesures phares pour faire bouger les choses. Il s’agit de : collecter les semences forestières chaque année pour favoriser l’existence des espèces lors de la régénération assistée, la mise en place des pépinières communautaires tous les ans pour le reboisement, le développement des techniques et pratiques de mise en défens, la prévention contre les feux de brousse et la conservation des sols (digues, retenues d’eau, barrages etc.. ). L’animateur de la conférence M. Lom Djibril Amadou s’est longuement appesanti sur l’importance de la vie associative dans le développement communautaire. Il a aussi répondu à certaines questions qui portent notamment les solutions alternatives que l’Ong ADRI propose aux communautés endogènes, charbonniers et boisseliers qui demeurent parmi les principaux agents de la dégradation de l’environnement mais dont la vie reste intimement liée à l'exploitation de ces forêts. Sur ce, M. Lom a indiqué que l’option envisagée par son organisation vise à aider les communautés à s'organiser pour mettre en place des plans de gestion des forêts en délimitant celles-ci en trois compartiments reparties ainsi qu'il suit : une partie destinée à la coupe du bois (pour permettre aux populations les plus démunies de se procurer du bois de chauffe) , une deuxième partie destinée aux pâturages et une troisième partie destinée à la conservation de la nature (pour les abris des animaux sauvages). En d'autres termes, les populations peuvent s'organiser en groupements communautaires permettant d'effectuer des coupes collectives de bois pour assurer un approvisionnement collectif des villages et ouvrir périodiquement les forêts classées. Rappelons que l'animateur a également fait une présentation assez détaillée de l'Ong qu'il représente ainsi que l'ensemble des actions entreprises par celle-ci depuis son installation à R'Kiz et Boghé. Dans la première Moughata'a, ADRI met en œuvre un projet de santé communautaire avec la communauté de Gani relevant de la commune de Tékane alors que dans la deuxième Moughata'a, elle a développé un projet de pépinière communautaire dans la localité de Touldé Doubango en vue de la sauvegarde des ressources forestières. La campagne se poursuit dans les localités de M'Bagnou, Lopel et Thiènel qui marquera la dernière étape.

Thièrno Souleymane CP Brakna

Réunion préparatoire des festivités du cinquantenaire de l'indépendance



Zouerate, 22/09/2010 - Le Wali de Tiris Zemmour, le Colonel Ahmedou Bamba Ould Baye a présidé aujourd'hui mercredi dans la ville de Zouerate, une réunion du comité régional de célébration du cinquantenaire de l'indépendance nationale.
La commission, qui est présidée par le Wali se compose des maires des communes, des chefs des services régionaux et des responsables militaires, sécuritaires et administratifs de la Wilaya.
La commission a examiné au cours de cette réunion, les voies et moyens appropriés pour la réussite de cette commémoration de la fête de l'indépendance nationale au niveau de la Wilaya de Tiris Zemmour.
Le Wali a indiqué que la participation à cet événement, qui fait l'objet d'un consensus national, doit être générale, permettant à chaque mauritanien, nonobstant sa position politique, d'être avec soi-même.
Il a indiqué également que le 28 novembre "est un jour pour tous les mauritaniens, fruit de la lutte des ancêtres, immuable, impossible de changer ou de remplacer; ce qui fait qu'il est pour tous, que tout un chacun doit le commémorer.
Huit commissions régionales chargées des préparatifs de cet événement ont été mises en place au cours de cette réunion: commissions chargée de la sécurité, des festivités militaires et des porteurs de flambeaux, commissions culturelle, médiatique, logistique, sportive et du tir à la cible.
AMI