jeudi 30 décembre 2010

Guidimagha : Alerte aux risques d’inondation




Les travaux d’aménagement routiers mis sur pied et qui se réalisent en termes de dalots et ponts sur le tronçon allant de Hôpital régional de Selibabi jusqu’au centre ville, suscitent des inquiétudes et des appréhensions liées aux risques d’inondations : Dia Hadi, Responsable de l’Aménagement rural à la délégation régionale de Guidimagha sonne l’alarme en ces termes :

« Mes quelques notions en hydrologie m’inspirent de publier cette note en guise d’alerte pour attirer l’attention des acteurs politiques et administratifs sur les risques d’inondations que pourrait engendrer le tronçon de route Hôpital- Centre Ville.

En effet, depuis quelques années, la ville de Selibabi enregistre des cas d’inondations impactant certains quartiers. Plusieurs facteurs conduisent à ces phénomènes : il s’agit entre autres de l’envasement du lit de l’oued par des apports de solides, de l’occupation par certaines habitations du lit des oueds et le manque d’infrastructures d’assainissement de la ville.

Des études ont permis d’identifier les zones à risque d’inondation situées dans les quartiers de Adala, du Silo, de Kothiokollé, de Debbaye Saïd et le marché municipal.

Cette situation risque d’être exaspérée par la construction du tronçon de route reliant l’Hôpital au centre ville : le tronçon tel qu’il est édifié, dira Dia Hadi, constitue un obstacle qui va engendrer le blocage des crues provoquant des inondations au niveau des quartiers situées en amont.

Fausse ou justifiée , cette alerte ,poursuit Dia Hadi, doit susciter une prise en compte de cette question qui interpelle aussi bien le conseil municipal ,les autorités que l’Entreprise qui est entrain d’exécuter les travaux de construction de la route.

Il urge de commanditer une étude hydrologique approfondie pour vérifier si les ouvrages (dalots et ponts) sont suffisamment dimensionnés pour évacuer les eaux sans risques de débordement. Une commission de suivi doit être mise sur pied pou étudier les dispositions à prendre avant l’arrivée prochaine des pluies. »

Mbaye Demba Yero


www.cridem.org


Source :
Mbaye Demba Yero

Le chef d’arrondissement de Gouray : Certains responsables administratifs ont «changé le contenu » d’une lettre que j’ai adressé à mes chefs hiérarchi





Dans une déclaration à l’ANI, Le chef d’arrondissement de Gouray (Sélibaby), Lemana Ould Cheikh Ould Ali, s’est dit indigné par rapport aux critiques dont il a fait l’objet, à un moment où il a constaté les changements flagrants apportés au contenu d’une lettre qu’il avait adressé à ses chefs hiérarchiques.

Le chef d’arrondissement a indiqué que sa lettre comprenait une doléance relative à l’injustice dont il a fait l’objet, le plaçant là où ça ne correspond pas à son niveau académique. Il a ajouté que sa lettre a été expédiée à la moughata , par la voie hiérarchique, espérant que la moughtata , dont il relève (Sélibabi) devra à son tour adresser le courrier à qui de droit.

Il précisera, que certains responsables de l’administration, ont émis des avis sur le document le qualifiant d’insoumis et de démissionnaire, ce qui, a-t-il souligné est loin d’être à propos.

Pour lever toute équivoque à ce sujet, le chef d’arrondissement a adressé un missive à l’administration, dans laquelle ila expliqué, en substance, que les mentions de "démission" ou "d’insoumission" n’ont pas de sens dans ce cas épistolaire, du moment que le rédacteur, lui-même n’a pas exprimé, une seule fois, l’intention de démissionner.

Il a également mentionné qu’il a été maintes fois atteint, dans son amour propre, à travers des critiques mal placées et sa vie mise en danger à un moment où il est convoqué de nuit, pour se présenter à Sélibabi dans des conditions difficiles hypothéquant sa propre sécurité.
www.cridem.org


Source :
ANI (Mauritanie)

Dramatique accident de la route sur l’axe Nouakchott-Akjoujt.




2 morts et plusieurs blessés, c’est le bilan d’un accident de la route qui s’est produit hier soir sur l’axe Nouakchott-Akjoujt.

Selon la source, une voiture de type « Mercedes 190 » qui transportait plusieurs passagers en provenance de la capitale de l’Inchiri a percuté frontalement une voiture de marque « Avensis » qui venait de Nouakchott, sur le kilomètre 60.

La source indique que le chauffeur de la « Mercedes 190 » et un passager ont perdu la vie et on déplore également plusieurs blessés dont certains graves.



www.cridem.org


Source :
GPS (Mauritanie

La Maison des Associations de Boghé : une Preuve concrète de la vitalité.




Une maison acquise, une réalisation, un exemple concret, voir palpable, inaugurée le 29 Mars 2007, par l’ambassadeur de France en Mauritanie à l’époque, Mr Patrick Nicoloso, il était accompagné du Wali du Brakna, du Maire Bâ Adama Moussa.

Cette Maison est dirigée par une équipe des jeunes aptes, entraînés, un comité de Gestion comprenant : un animateur communal Mr Amadou Samba Sao plus connu sous le Nom de Papis Sao( chargé de gestion de la maison), Ablaye Défa Président Réseau des Jeunes et Chargé de la Communication, Mama Bâ chargé de logistiques de la Maison, Pape Bâ et Fama Wagne sont les Gérants du Cyber et Pape reste en même temps Formateur, Souleymane Diop Chargé de l’Administration de la Maison, Abdel Kerim Niang gardien et en fin Samba Fall ( New Vision).

Papis Sao et Samba Fall et le gardien sont les trois salariés, le reste de l’équipe vit et travaille par volontariat. Ils ont réussi et cela restera longtemps gravé dans l’agenda historique de la commune. Rappelons que cette maison a été financée d’un montant 11258850 ouguiyas à travers le service de coopération et de l’action culturelle de l’ambassade de France en Mauritanie.

Cette coopération française a permis de réhabiliter et d’équiper la Maison des associations et le stade municipal de Boghé. L’Unicef a également contribué à l’équipement et en apportant des outils informatiques.

Pour ceux qui ne connaissent pas la Maison des associations de Boghé, sachez d’abord nous dit Papis Sao : « c’est un patrimoine de la commune de Boghé pour uniquement les jeunes sans nuance, c’est un milieu crée pour un cadre propice à donner à la jeunesse espoir et confiance à son avenir».

Une maison composée d’une salle de réunion équipée de tables, un Cyber café de 15 ordinateurs Pentium 4, d’une salle de Formation, un Bureau pour le collectif des jeunes( toutes les associations des jeunes de la commune), bureau du représentant du New Vision Samba Fall, un centre d’informations des jeunes ( Grand écran de télévision, des antennes de Paroles différents), le bureau du district de foot ball, des arbitres, un grand Hangar pour les réunions, séminaires, rencontres avec les ministres, et 6 chambres d’hébergement.

Cette équipe de gestion travaille avec des ONGs : World Vision qui les appui, INTER SOS, ANAIR, des coopératives féminines, le Pasoc, des ONGs de droit de l’homme et d’autres…

La maison a accueilli beaucoup de festivités et des rencontres culturelles, festival de Karaté, festival des rapatriés, des soirées culturelles des jeunes de la commune et des conférences et débats. Actuellement, c’est ce comité des jeunes qui se prennent en charge de l’électricité, d’eau et d’autres dépenses salutaires pour la vie réelle de la maison.

La mairie a payé pour les jeunes un matériel de sonorisation de haute qualité. Selon toujours papis nous avons « La volonté sans cesse d’associer l’ensemble des acteurs de la société civile dans le développement local et social, le bon fonctionnement de la maison des associations, cette structure est aujourd’hui une réalité et participe et accompagne les jeunes dans leur projet d’avenir, cette maison est un constat à louer, elle joue un rôle capital dans le plan de collaboration entre les jeunes, oui une bouffée d’oxygène. »

Il faut l’implication des jeunes dans les grands défis auxquels est confronté quotidiennement la Mauritanie. L’ensemble de ces défis ajoute MR Sao Papis : « qu’ils soient d’ordre social, économique, institutionnel a besoin d’une jeunesse engagée, créative et citoyenne pour réussir.

Pour le défi de l’insertion professionnel, économique, culturel de sa jeunesse constitue un témoignage de la solidarité qui caractérise et crée un cadre propice à donner à la jeunesse espoir et confiance à son avenir. Je vous rappelle aussi que le Maire est président du comité du centre. La maison est ouverte à tous les jeunes. Depuis qu’on est là, on travaille collectivement et dans la transparence. »..

Voilà, une maison des associations qui confirme le bien fondé de la bonne santé de la commune de Boghé, nous confie, un jeune Lycéen : « cette dernière est un outil de développement dirigé par le Maire Mr Bâ Adama Moussa pièce maîtresse et incontournable, il n’a jamais cessé d’apporter son lot d’appui et d’affermissement. ».

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel CP le Véridique au Brakna.

www.cridem.org


Source :
Diop Mohamedou Abou

Mauritanie : hold-up sur les terres des populations du Sud




Depuis 1989, les populations mauritaniennes des régions de la vallée du Fleuve Sénégal sont régulièrement victimes de l’expropriation de leurs terres par des spéculateurs de multinationales de l’agro-business en dépit de leurs protestations. Hold-up qui hypothèque leur avenir.

Cette sonnette d’alarme incessante du Forum National des organisations nationales de Défense des Droits Humains et des ONG internationales sur le terrain pointe du doigt l’échec de la politique agricole des gouvernements successifs et de l’immobilisme de la politique actuelle en faveur du règlement du passif humanitaire.

Depuis 50ans, l’Etat mauritanien a investi des milliards d’ouguiya dans l’agriculture mais pour des résultats médiocres. Les gouvernements successifs ont privilégié l’exploitation minière et aujourd’hui pétrolière au détriment de la production agricole. Ce qui ne cesse de fragiliser la sécurité alimentaire d’année en année

Cette situation a conduit aujourd’hui à une grave crise alimentaire qui touche près de 200 000 personnes au bord de la famine surtout à l’intérieur du pays et fait ainsi de la Mauritanie un grand pays importateur céréalier, plus de 60 pour cent de ses produits alimentaires.

Le gouvernement de Ould Laghdaf n’est pas responsable de cette absence de vision globale de l’économie du pays qui repose pourtant sur ce secteur qui occupe plus de la moitié des mauritaniens et contribue à hauteur de 13 pour cent du PIB. Avec une capitale qui abrite le tiers de la population globale c’est le budget de l’Etat qui continue d’en faire les frais en supportant l’importation massive des denrées alimentaires dont les prix ne cessent d’augmenter aggravés par la crise financière mondiale.

Certes des efforts ont été faits pour la réussite de la campagne agricole 2010-2011 dont la moitié du coût a été assurée par l’Etat soit plus de 3 milliards d’ouguiya en plus des 2 milliards d’ouguiya pour aider les agriculteurs et notamment les petits à travers des crédits. Mais cette politique d’incitation ne va pas sans la réforme foncière qui a du mal à s’envoler à cause en grande partie d’un manque de courage politique d’une part et d’autre part de l’accaparement des terres des régions sur la vallée du fleuve Sénégal par des investisseurs étrangers .

Les lois de 83 révisées en 2000 stipulent que « les terres appartiennent à l’Etat et font partie du domaine des personnes privées et protégées en tant que telles les terres mises en valeur par ces dernières ». Rien donc n’a changé. Autrement dit la terre appartient toujours à celui qui la travaille et non à celui qui la possède.

Depuis les évènements de 89, les ONG internationales et autres associations nationales de défense des droits de l’homme ont constaté sur place que les collectivités traditionnelles sont régulièrement expropriées de leurs terres par des spéculateurs en complicité avec l’administration territoriale. Selon ces témoins, la situation s’est aggravée depuis ces derniers mois avec les attributions de concessions rurales à des multinationales de l’agro-business sans concertation préalable avec les populations concernées et en dépit de leurs protestations.

Selon certaines sources, ce sont des saoudiens, soudanais voire américains qui en bénéficieraient. Ce hold-up sur les terres agricoles du sud du pays avait même été révélé au grand public auparavant en juillet 2010 par le correspondant de l’Eveil Hebdo qui mettait en cause le président Ould Aziz sur le point de signer un décret qui pourrait octroyait 50 000 ha de terrain à la société saoudienne Tabouk-Eziraiya dans la commune de Boghé. Scandale foncier qui avait suscité à l’époque de vives inquiétudes des populations de Dar El Barka, Aleg et Boghé.

Ce bradage des concessions rurales est en contradiction avec une politique de développement agricole qui privilégierait la réinstallation des réfugiés rentrés au bercail et la restitution de leurs terres seuls moyens d’existence et d’autosuffisance alimentaire.

Ces derniers sont toujours confrontés aux réticences des autorités locales qui leur dénient l’obtention de tout document administratif relatif à leur état civil et civique faisant d’eux des apatrides dans leur propre pays. Ainsi c’est le règlement du passif humanitaire qui prend encore des coups.

Des coups durs d’autant plus que la Mauritanie pourrait appliquer à partir de fin décembre 2010, la clause de cessation aux réfugiés mauritaniens du Sénégal et du Mali et que rien ne justifie actuellement.




www.cridem.org


Source :
Baba Kane

Vol d’une quantité de drogue à partir du tribunal d‘Aleg… Le coupable réussit à échapper aux gendarmes.





Selon le correspondant de l’ANI à Aleg, les locaux du tribunal régional d’Aleg ont fait l’objet, dans la soirée du mardi à mercredi, d’un cambriolage, au cours duquel le des objets saisis, dont une quantité de drogue, ont disparu.

Selon cette source, le voleur qui s’est introduit, par effraction, dans les locaux du tribunal, a pu emporter 5,9 kg de Hachich, 9 téléphones portables et 12 mille ouguiyas en coupures falsifiées.

Par ailleurs, un poste de gendarmerie a pu, au niveau de Bagodine (à l’ouest de Kaédi), mettre la main sur les objets volés, au moment où le malfrat a pu s’évanouir dans la nature avec dans la poche, les 12 mille ouguiyas falsifiés.

Cela s’est passé au cours d’un contrôle de routine exécuté par une équipe mobile de la gendarmerie.

Les gendarmes ont pu découvrir dans le sac laissé par le criminel, une pièce d’identité établie au nom de « Amadou Moctar Dia » né en 1977 à Boghé.




www.cridem.org


Source :
ANI (Mauritanie)