dimanche 31 juillet 2011

Boghé : l’amicale des étudiants du département de Boghé (AERDB) démarre ses activités vacance citoyenne.



Après avoir passé une bonne année scolaire, les étudiants du département se sont retrouvés à Boghé pour le lancement de leur vacance citoyenne, comme ils ont l’habitude de le faire chaque année. L’amicale a démarré, ce jeudi 28 juillet, ses activités par l’assainissement du centre de santé, du commissariat de police, de la mairie et de la préfecture de Boghé.

Par ailleurs, l’amicale se félicite de la présence massive des étudiants venus des villages environnants pour prendre aussi part au sint - in que le mouvement « ne touche pas à ma nationalité » a l’habitude d’organiser chaque jeudi à Boghé ; en effet, les étudiants ont participé au sit in de protestation contre les dérives de l’opération d’enrôlement des populations.

Et nous nous engageons de dénoncer cet enrôlement peu claire ; dont les objectifs sont mal définis.

Ainsi nous invitons toute la jeunesse de faire preuve d’engagement citoyen en se mobilisant davantage pour dénoncer les dérives de cette opération d’enrôlement. L’amicale remercie tous ceux qui ont participé de prés et de loin au lancement de ses activités ; plus particulièrement les autorités municipales qui ont mis à notre disposition le matériel d’assainissement.

Sy Samba sociologue chercheur
Membre de l’AERDB



www.cridem.org


Source :
Bathios doubs

Guidimagha : Festival de Ould Yengé.




Premier du genre, le festival de la jeunesse, dénommé localement « Festival du Karakoro pour l’Unité Nationale » fut organisé le 25 ,26 et 27 juillet 2011 à Ould Yengé au Guidimagha sous l’égide de Diop Mahmoud dit Magha, Hakem de la Moughataa et sous le haut patronage de Isselmou ould Abderahmane ould Meinouh, Wali du Guidimagha.

Le wali du Guidimagha a accueilli la délégation ministérielle aux confins de l’Assaba et a conduit ses illustres hôtes à la place publique de la résidence du Hakem de Ould Yengé où Diop Magha s’activait à mettre de l’ordre dans les rangs qui sont en proie à des manifestations chorégraphiques d’une grande émulation qu’animent les troupes artistiques des sept communes que composent la Moughataa (Ould Yengé –Boully –Tektaaké -Awainatt- Daffort-Lehraj-Bouanze)

C’est dans cette ambiance festive marquée de son empreinte par la diversité folklorique aux accents traditionnels, tissés de cohésion et de concorde sociales que Mr Ahmed Ould Bahiya, Ministre d’Etat à l’Education Nationale, à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche Scientifique et Madame Cissé Mint Cheikh Ould Boida, Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports furent reçus avec pompe à la Grande rencontre de Ould Yengé, placée sous le signe de l’Unité Nationale.

La cérémonie a vu la participation effective de plusieurs cadres et parlementaires originaires de la Moughataa, résidents à Nouakchott qui ont fait le déplacement de Ould Yengé ce qui dénote de l’importance accordée à ce festival de la jeunesse dans l’exhaustivité de ses objectivités de promotion des cultures dans leurs diversités et l’épanouissement des jeunes dans un environnement d’unité sociale saine et viable :

Sidi Mahmoud ould Oumar député et questeur du Parlement, Ba Ousmane, Sécrétaire général du Gouvernement, Camara Ali Guéladio, député, Mohamed Mahmoud ould Jaavar, Président de la commission nationale des marchés, Mohamed ould Mini, sénateur, Kane Mamadou Hadiya, directeur du Musée national, Mohamed ould Amar de l’Université Islamique d’Aouin ; Issa Diamou Diallo, attaché au Premier Ministère, Camara Seydi et Meyem m/Dhehby autant de gros bonnets du terroir qui sont venus de Nouakchott pour la circonstance appuyer, les « autochtones locaux », qui ont en charge le pilotage et l’organisation du festival de Karakoro.

Outre les élus locaux et parlementaires de Kankossa (Assaba) et de Mbout (Gorgol) et de Selibabi, ont assisté à cette grande rencontre de Ould Yengé les élus locaux du Sahel et du Karokoro au Mali : Soumaré Ali 1er adjoint au maire de la commune rurale du Sahel, Mamadou Sylla 1er adjoint au maire de la commune de Karokoro et Demba Diawara, président du cadre de concertation du Sahel.

Le 25 juillet 2011 constitue le premier jour des manifestations et fut marqué après le défilé des délégations participantes et le mot de bienvenue prononcé par le maire de Ould Yengé, par le discours de Madame la Ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Cissé Mint Cheikh Ould Boida dont voici la teneur : cette rencontre de trois jours constitue une aubaine pour l’élévation de la culture et permettra sans aucun doute l’affermissement et la consolidation des rapports de coopération et de cohésion sociale, socle d’une véritable unité nationale. Et cela traduit en substance cette volonté appuyée et affichée du Président de la République pour la promotion de la culture, ce qui s’inscrit en droite ligne dans le Programme du Gouvernement.

Cissé Mint Cheikh Boidé d’ajouter que ce Programme prévoit la création à Ould Yengé de véritables cadres d’épanouissement de la culture et de la Jeunesse par la construction d’une Maison des Jeunes et d’un stade de foot- Ball. Cette dernière phrase a suscité des réactions d’enthousiasme et d’adhésion, matérialisées par applaudissements et des ovations intarissables de la Jeunesse de Ould Yengé.

Au terme des discours des officiels, et après la visite des expositions dans les stands qu’abrite la grande et spacieuse cour du lycée de Ould Yengé, Mohamed Mahmoud ould Jaavar, Président de la commission des marchés, originaire de Messeyel Lehbech (Ould Yengé) fera la lecture de sa conférence dont le thème est « Moughataa de Ould Yengé : Réalité et perspectives »

Ould Jaavar dira que le département de Ould Yengé a été crée en 1963 et se situe dans la partie nord du Guidimagha. D’une superficie de 3385 m2, il est frontalier de la Moughataa de Kankossa au Nord, de la Moughataa de Mbout à l’Ouest et par la région de Kayes (Mali) à l’Est. La population de la Moughataa est estimée à près de 68 800 habitants, répartis dans sept communes qui comptent au total 136 localités …

Dans la mémoire collective nationale, l’évocation du Karakoro renvoie à l’éloignement car il s’agit d’une zone fortement enclavée, souffrant de pauvreté et de dénuement. En dépit de tout cela, le Karakoro dispose de potentialités sociales et économiques qui, si elles sont mises en valeur contribueront à le faire sortir de sa situation précaire.

Plus loin Ould Jaavar souligne que la Moughataa est confrontée à des grands défis à relever :

- les habitants de cette zone qui enregistre la plus grande quantité de pluviométrie, souffrent encore de soif en raison de la rareté de l’eau potable, notamment au niveau de la commune centrale ;

- Depuis l’Indépendance du pays, ce réservoir agricole et pastoral n’a pas vu la construction d’un seul barrage digne de ce nom et les digues de retenue d’eau demeurent en dessous du minimum requis ;

- La Moughataa qui souffre beaucoup de l’enclavement, ne dispose pas d’un seul pont, ni d’un seul mètre de route bitumé en dépit de l’ampleur des réalisations accomplies récemment dans ce secteur ;

- les importantes potentialités touristiques n’ont pas encore été mises à profit en raison de l’absence de promotion et du manque d’incitation des investisseurs privés pour initier des expériences pilotes pour l’exploitation de ces potentialités.

- De grands défis environnementaux en raison du cycle de sécheresses récurrentes, du phénomène continue de coupes abusives des arbres, de l’exploitation forestière anarchique et de surexploitation des ressources naturelles résultant de a forte concentration des personnes et des animaux dans les zones humides ainsi que l’érosion des sols causée par la forte tendance à l’inclinaison des sols et la rareté des pluies.

- A telle enseigne que Lemssila qui signifie littéralement le ruisseau qui coule, ne coule plus souvent et le Karakora qui signifie en soninké « le grand lac » n’est même plus un lac, à forte raison d’être qualifié de grand.

Concernant les perspectives d’avenir, Mohamed Mahmoud Jaavar dira que :

- la pauvreté n’est plus un slogan creux pour drainer des financements extérieurs, qui seront détournés à d’autres fins ;

- le Programme électoral du Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz s’exécute suivant un rythme accéléré comme le montre les récentes réalisations dans l’autre triangle de la pauvreté au niveau de l’Aftout. Nous sommes confiants que notre tour viendra, Inchallah dira Ould Jaavar.

- le désenclavement qui était un vieux rêve, est entrain de se concrétiser comme en témoigne les avancées enregistrées dans la construction de la route Kaédi –Selibabi et le démarrage des travaux de la route Kiffa -Kankossa ainsi que le lancement de l’étude de faisabilité relative à la route Kankossa –Selibabi.

Mohamed Mahmoud ould Jaavar termine son exposé en ces termes « Nous espérons que cette rencontre aboutisse à la création d’une organisation de bienfaisance dénommée « SOS KARAKORO » pour faire une campagne agissante pour sauver le Karakoro. Pour atteindre ses objectifs, cette ONG présentera son bilan et son plan d’action à l’occasion de l’organisation de prochaines éditions de ce festival ;

Mesdames et Messieurs, je vous supplie : Sauvons le Karakoro ! Sauvons le Karakoro ! Sauvons le Karakoro.

Le 2ème et le 3ème jours des manifestations furent sanctionnés, en dehors des matches de foot, et des soirées artistiques par des conférences : Kane Hadiya de la GTZ anime la conférence portant sur le thème : Approche PROGRN sur la gestion décentralisée des Ressources Naturelles.

Faly Sek, médecin chef du centre de Ould Yengé a fait un exposé sur la Santé maternelle et infantile. En fait le festival de Karakora a été un véritable et riche espace d’échanges culturel et sportif (expositions, compétions en lecture de coran, en louange du prophète, en poésie classique, en foot ball, en tir à la cible…) et fut auréolé par d’importantes remises du matériel sportif et de prix aux participants.

Mbaye Demba Yero

Cridem

Néma : Un cheptel de près de 3034000 bêtes de bétail menacé par la sécheresse.




La saison sèche – qui dure encore au moment où ces lignes sont écrites – a complètement achevé les pâturages de la ville de Néma, capitale du Hodh Chargui, et de ses environs.

La précarité dans laquelle se trouvent aujourd’hui les éleveurs de la wilaya est accentuée par la spéculation, pratiquée en pareille occasion, par les commerçants sur les aliments de bétail disponibles dans la ville ou importé du Mali voisin.

Quand la pluie n’est pas au rendez-vous, c’est une sorte d’épée de Damoclès qui est pendue sur la tête des éleveurs et de leur bétail ; et quand cela dure, la situation devient intenable, provoque l’effarement non seulement chez les grands propriétaires de troupeaux mais aussi les populations et les autorités qui voient cette région, qui approvisionne le pays en viande rouge plier sous une telle menace.

Habituellement, à pareille époque, le Hodh Chargui est déjà couvert de végétation et de pâturage qui mettent du baume au cœur des populations et plus particulièrement des éleveurs. Généralement, quand les précipitations sont bonnes, cette euphorie dure jusqu’à la l’hivernage prochain.

Des tonnes de fourrage.

« Et malgré les secousses que la ville de Néma a connu ces derniers temps, cette menace de la sécheresse est préoccupante », dit un éleveur. Lui et bon nombre de ceux que Sahara média a rencontré manifestent leur mécontentement du peu de cas que les autorités accordent à leur préoccupation de l’heure. Ce n’est pourtant pas l’avis de Bâ Moussa, l’adjoint du délégué régional du ministère du Développement rural, qui évoque la diponibilisation par les autorités de quelque 240 000 tonnes d’aliment de bétail (Rackel), ce qui équivaut, selon lui, à 80% des besoins nécessaires aux 3034000 têtes de bétail de la wilaya.

Malgré cela, la demande sur l’aliment de bétail reste très forte dans la wilaya, surtout que 52% de la livraison évoquée par le délégué adjoint est revenue à Néma seulement, le reste ayant été acheminé vers les moughataa de Djiguenni, Timbédra, Bassiknou, Amourj et Nbeïket Lahwach. Ce qui ne couvre, en réalité, que 20% de la demande de ce produit dont le prix est monté en flèche dans le marché au cours de ces dernières semaines, rendant son accès aux petits éleveurs des plus difficiles.

Beaucoup d’éleveurs rencontrés par Sahara média n’hésitent pas à dire qu’une grande quantité de l’aliment de bétail envoyé par le ministère du Développement rural pour leur venir en aide, a été détournée pour être écoulée sur le marché à des prix oscillants entre 6000 et 8000 UM le sac de fourrage (racquel) alors qu’il était prévu qu’il soit cédé aux éleveurs par la Délégation à seulement 2800 UM !

Mohamed Ould Vall est un éleveur qui a déclaré à Sahara média avoir été arrêté récemment « parce qu’il a osé dénoncer de telles pratiques menées par l’administration locale », selon ses propos. Et malgré les démentis du délégué adjoints de ce qu’il considère comme de simples allégations, il a failli pourtant en venir aux mains avec un éleveur ont fini par le présenter au procureur de la République pour tirer au clair cette affaire. Il a fini cependant par être libéré et s’est même présenté comme « celui qui se dresse contre les tentatives de détournement de l’aide envoyée par l’Etat aux éleveurs », selon les dires de l’un de ses amis !



Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

samedi 30 juillet 2011

Des inondations prévues dans six régions mauritaniennes (météo).




Six régions mauritaniennes situées sur la vallée du fleuve du Sénégal, dans le centre et le sud-est, seront victimes d’inondations consécutives à des pluies torrentielles prévues du 30 juillet au 4 août, a averti l’Office mauritanien de météo (OMM).

L’office précise dans ses prévisions que les habitants des bas-fonds, des lits d’oueds et des lieux de dépression seront les plus touchés par les inondations. Ce faisant, l’OMM appelle les habitants à faire preuve de vigilance durant toute cette période.

Ces prévisions, faites à partir de l’interprétation des images satellitaires, ont suscité la panique au sein des habitants qui en font référence dans toutes leurs discussions.

L’hivernage n’a pas encore commencé en Mauritaniennes mais les habitants se souviennent toujours avec angoisse des inondations de Tintane, de Nouakchott, de Rosso et de Kaédi.


www.cridem.org


Source :
Agence de Presse Africaine

Enregistrement des réfugiés au Sénégal : Plus de 5 000 Mauritaniens laissés en rade à Podor.




Quelque 5 200 réfugiés vivant dans la vallée du fleuve Sénégal ont été zappés par le Hcr lors des opérations de recensement destinées à leur rapatriement en Mauritanie. Aussi exigent-ils des indemnisations et leur réintégration dans la fonction publique.

(Correspondance) - En assemblée générale à Jolli, dans la communauté rurale de Ndiayène Pendaw, les réfugiés de la vallée ont tous décidé désormais de faire face au Haut commissariat des réfugiés et aux gouvernements du Sénégal et de la Mauritanie. Et pour cause, voilà maintenant 22 ans qu’était survenu le différend entre les deux pays.

Et à leurs yeux, cette situation vieille aujourd’hui de plus de deux décennies est de loin la source de leurs problèmes. Selon Mamoudou Wane qui porte la parole de ses réfugiés, leurs difficultés demeurent toujours et elles ne cessent de s’accentuer.

Et pour preuve, la plupart des réfugiés qui ont accepté de rentrer au bercail restent toujours des réfugiés chez eux. Puisque nombre d’entre eux n’ont pu reprendre leurs terres. Au contraire, c’est quelques lopins de terre et quelques têtes de bétails qu’ils ont reçus du Hcr. Et pourtant ce qu’ils ont laissé chez eux est dix mille fois plus important, soutient Wane.

Ce dernier de se demander pourquoi cette précipitation à vouloir ramener tout le monde alors que même les dispositions élémentaires n’ont pas été prises. Pour Wane, le recensement laisse à désirer. Pis, il y a eu beaucoup d’erreurs dans ce rapatriement.

‘Comment expliquer que, dans une famille, le père ou la mère soit autorisé à rentrer au moment où l’on empêche à un de ses fils de ne pas retourner avec eux. Il y a vraiment amalgame’, s’indigne Wane. Et le plus grave, c’est que des quinze mille rentrés effectivement, la plupart sont des mécaniciens, menuisiers, électriciens et que seul le peu qui travaillait dans la fonction publique, c'est-à-dire quelques enseignants, ont été repris. A ce jour, ils sont plus de 5 200 réfugiés à être laissés en rade au niveau de la vallée, selon le porte-parole des réfugiés.

Selon les réfugiés, l’accord tripartite entre les deux pays, d’une part, le Haut commissariat des réfugiés, d’autre part, n’a été qu’une arnaque. Car, selon Moctar Sy, un des membres de l’association des réfugiés de la vallée, tous ceux qui sont partis sont plus que des réfugiés chez eux.

Aucun bien laissé au pays n’a été restitué. Pis, ‘nous n’avons bénéficié d’aucune indemnisation de la part de l’Etat et nombre d’entre nous vivent dans des zones loin des villes, sans électricité ni eau encore moins une bonne alimentation avec des conditions d’hygiène qui laissent à désirer’. Ces réfugiés s’insurgent contre ces mesures qu’ils jugent discriminatoires et qui ne concernent que les négro-mauritaniens. ‘Le Hcr, aux yeux du monde entier, croit avoir résolu ce conflit vieux de 22 ans entre les deux peuples frères, mais nous pensons que tout ce qui a été fait jusqu’ici l’a été sans que nous soyons associés au processus.

Alors que nous sommes les principaux concernés. Pour preuve, tous ceux qui ont été choisis dans ce processus de rapatriement n’ont jamais été délégués par l’association. Et jamais nous n’avons mandaté qui que ce soit dans ce processus à aller défendre nos intérêts auprès de la commission tripartite. C’est pourquoi, nous demandons solennellement aux différents responsables des deux pays de revoir cette politique du règlement définitif des problèmes des réfugiés.

Et nous exigeons ici le rapatriement des 5 200 réfugiés laissés en rade au niveau de la vallée’, déclare le porte-parole des réfugiés. Ces derniers exigent que justice soit faite pour tous ceux qui ont été tués. Des propos tenus au cours de cette assemblée générale à laquelle ont pris part les responsables de la section locale des Forces de libération armée de Mauritanie.

Pour rappel, la plupart des réfugiés de la vallée sont depuis 22 ans éparpillés entre Pété, Dodel, Aéré Law, Ndioum, Tarédji, Jolli, Bohhol, Dagana, Rosso et Richard Toll.

Abou Kane



www.cridem.org


Source :
Walfadjri (Sénégal)

Chinguitty : L’ambassadeur du Japon passa la nuit sur la dune !




Après sa visite de deux jours à Atar, qui s’est achevée par une promenade sur le site historique d‘Azougui capitale des Almoravides, Son Excellence l’ambassadeur du Japon ne pouvait quitter la Wilaya de l’Adrar sans faire un détour par la septième ville sainte de l’Islam.

Le maire d‘Atar acquiesça à la demande de son hôte et le jeudi après midi ils se rendirent à Chinguitty où les attendait le Maire Amara. Une soirée de gala est organisée en leur honneur. A la fin de celle-ci, l’ambassadeur Japonais décida de passer la nuit à la belle étoile.

Le maire d’Atar et son hôte se dirigèrent le plus simplement du monde vers la grande muraille de dunes qui protège de l’Est les palmeraies et habitats de Chinguitty.

A pieds et sans chaussures ils escaladèrent jus qu’ au sommet. La nuit étoilée et le vent léger les couvèrent de leurs bienfaits naturels jusqu’au matin. Vers 9 Heures, la délégation visita l’ Ancienne ville , ses rues tortueuses et ses maisons détruites ; Mosquée où affluent ce matin de vendredi les fidèles venant de toutes les directions : bibliothèques et musées sauvegardées dans de vieilles bâtisses accommodées ; Batha ; Et enfin l’Hôpital de la Moughataa.

L’après midi, visiblement satisfait et promettant d‘apporter appui de son pays aux projets socio éducatifs en Adrar, Son Excellence Hiroshi Azouma et madame reprirent la route de Nouakchott. Au fait ! Qui a déclaré et peint en zone rouge Chinguitty pour cause d‘insécurité ?

Source :
AdrarInfo (Mauritanie)

Terrorisme: un salefiste abandonne un véhicule suspect à Rosso.




Cheikh Brahim, c'est le nom de celui qui a écrit: "Je pars à destination du nord Mali pour acheter des armes et rejoindre Aqmi", dans la lettre découverte, vendredi, dans un véhicule abandonné à Rosso, a ajouté le correspondant d'Alakhbar.

Le jeune salfiste, récemment gracié par le Chef de l'Etat, a même confirmé, par téléphone, à ses parents qu'il aurait rejoint les camps d'entrainement d'Aqmi, au nord Mali. C'était avant qu'il demandait à son frère d'aller récupérer le véhicule là où il l'avait abandonné dans une station services à Rosso.

Le véhicule a été abandonné depuis le 28 novembre dernier. Les gérants de la station avaient, alors, averti la police. Celle-ci, leur avait demandé de ne pas toucher au véhicule et de le laisser à sa place, mais d'avertir la police au cas où quelqu'un venait le récupérer.

En premier temps, deux jeunes sont venus séparément déclarer être le propriétaire, avant de prendre la fuite en sachant que la police y était mêlée. Finalement, c'est le fils du vrai propriétaire du véhicule qui se présente et accepte d'aviser la police avant de récupérer le véhicule que son père avait déjà déclaré perdu depuis des mois.

Ainsi, en fouillant à l'intérieur du véhicule les policiers ont découvert la lettre en question. Elle était écrite par un autre fils du propriétaire du véhicule. C'est-à-dire, le frère du dernier qui est venu récupérer le véhicule.


www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Brakna / Boghé Escale : Tostan évalue à mi-parcours son programme 2010-2013




Dans le cadre de l’exécution de son programme intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision », l’ONG internationale Tostan a organisé, ce vendredi, à la Place de l’indépendance (Boghé Escale), une grande rencontre inter villageoise qui a rassemblé 60 communautés (dont 30 anciennes bénéficiaires du programme 2007-2010) issues des zones d’Aleg/Maghta Lahjar, Boghé/Dar El Barka et Bababé/ Mbagne.

Il s’agit de dresser avec les superviseurs, facilitateurs, membres des CGC et partenaires de la société civile (notamment LEXDEF, New Vision et Nissa Banque), un bilan à mi-parcours des projets de Tostan en Mauritanie six ans après le démarrage de leurs activités.

Après la lecture de quelques versets coraniques par Thierno Dialo Ly, le maire de la commune de Boghé, M. Bâ Adama Moussa, a prononcé une allocution de bienvenue aux participants dans laquelle il a d’abord exalté « le combat inlassable que mène Tostan international pour l’éradication des mutilations génitales féminines et la promotion des droits humains ».

Ce qui, a-t-il rappelé, avait abouti à une grande déclaration publique d’abandon de l’excision, le 25 mai 2010 à Mbagne. Pour l’édile de Boghé, « cette pratique qui est encore fortement ancrée dans nos traditions, viole les droits humains et met en danger la santé de 3 millions de filles et de femmes en Afrique et au Moyen-Orient ».

Avant de terminer, M. Bâ a salué « les réalisations grandioses accomplies par Tostan dans les domaines de l’éducation mais aussi de la promotion des AGR » (micro crédits, dons de téléphones portables et de kits solaires) contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté dans la Wilaya.

Lui succédant, M. Mamadou Baba Aw, coordinateur de l’ONG en Mauritanie, a d’abord remercié les autorités administratives et municipales pour leur étroite collaboration avant de préciser « qu’une rencontre d’une telle envergure a pour but de faire un bilan à mi-parcours du présent programme six mois après son démarrage au bénéfice de 30 nouvelles communautés du Brakna et d’échanger des expériences ».

Quant à Mme Kadiata Alassane Diba, coordinatrice du CGC de Boghé Escale, hôte de la rencontre, elle a remercié à son tour l’ONG Tostan et ses partenaires pour leur appui aux efforts nationaux de lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes et à l’éveil des consciences.

Après un sketch présenté par les apprenantes de Boghé Dow sur les violences faites aux femmes, les représentants des trois zones Aleg/Maghta Lahjar, Bababé/Mbagne et Boghé, respectivement Abdallahi O. Bey, Hawa Diallo et Fatou Fall se sont succédé à la tribune pour louer « le combat inlassable que mène Tostan pour faire reculer les frontières de l’ignorance et de l’analphabétisme à travers des actions multiples ».

Au nom de leurs zones respectives, ils ont magnifié « l’appui constant de cette ONG dans des domaines variés tels que la démocratie, les droits humains, l’hygiène, le processus de résolution des conflits et la promotion de l’abandon de pratiques néfastes telles que les mariages forcés ou précoces et l’excision entraînant ainsi une véritable révolution des mentalités ».

Même son de cloche chez les porte-parole des anciennes communautés bénéficiaires du programme 2007-2010 pour qui « l’impact des actions de cette ONG sont lisibles dans les esprits et visibles sur le terrain à travers l’éducation, les micro crédits, les AGR, la distribution de téléphones portables et de kits solaires de rechargement ».
Clôturant ce ballet de discours, M. Bakary Simakha, inspecteur départemental du MCJS, a souligné que le programme que Tostan exécute en Mauritanie depuis 2007, apporte de l’eau au moulin du gouvernement et des collectivités locales et mérite ainsi d’être encouragé et soutenu.

Un chant entonné par le jeune Amadou Sarr sur l’action de Tostan pour le développement communautaire et sa contribution dans la consolidation de l’unité nationale a bouclé cette rencontre qui, malgré la chaleur étouffante qui régnait sur les lieux, a mobilisé plus de deux heures d’horloge, des personnes issues d’horizons divers du nord au sud, d’est en ouest de cette Wilaya où le brassage culturel constitue un motif de fierté et une source de richesse intarissable.

Le CGC de Boghé Escale, par la voix de sa coordinatrice, Mme Diop Kadiata Alassane Diba, se déclare fier d’accueillir cette rencontre, la 1ère du genre organisée par Tostan depuis le lancement de son nouveau programme 2010-2013 et remercie tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à sa réussite.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

vendredi 29 juillet 2011

Boghé : 2e Sit-in de protestation devant le CAC.




Le Mouvement citoyen « Touche pas à ma nationalité », section de Boghé a organisé ce jeudi de 10 heures à 11 heures, un sit-in pacifique, le 2e du genre en une semaine, devant le centre d’accueil des citoyens (ex-Maison du livre) pour sensibiliser à nouveau l’opinion sur les tracasseries qu’on fait subir aux dizaines de personnes qu’y rendent pour se faire enrôler.

Des dizaines de jeunes dont quelques membres de l’Amicale des étudiants ressortissants de Boghé (AERB) et adultes des deux sexes se sont rassemblés devant le CAC qui n’a pas ouvert ses portes ce jeudi, portant des brassards aux couleurs nationales (jaune et vert) et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « les mêmes droits pour tous », « non à la division du pays », « touche pas à ma nationalité ».

Plusieurs personnalités (représentants d’organisations de la société civile, de mouvements associatifs de jeunes, des notables) ont pris la parole pour dénoncer « les conditions opaques dans lesquelles se déroule cette opération d’enrôlement dont les tenants et les aboutissants sont peu ou pas connus en raison du black-out des pouvoirs publics sur le sujet ».

Ils ont appelé le gouvernement « à se ressaisir pour éviter de donner à ce recensement une image sectaire ». La lecture d’une déclaration signée par la commission de communication du mouvement aura été le dernier acte de ce rassemblement qui se veut « pacifique et apolitique ».

Le texte rappelle dans son introduction que « si tous les spécialistes des données biométriques s’accordent à reconnaître le caractère salutaire de cette opération destinée à sécuriser nos pièces administratives contre toutes les formes de falsification, force est de reconnaître qu’elle doit se dérouler dans des conditions de transparence, d’équité et de respect de la dignité humaine».

Même si le document mentionne « quelques avancées timides surtout en ce qui concerne les interrogatoires inopportuns », il souligne cependant des obstructions notamment en ce qui concerne les pièces requises pour les candidats à l’enrôlement dont certains sont tenus de présenter le RANVEC et la copie intégrale plus la CNI (la loi exige la présentation du RANVEC ou de la copie intégrale).

En plus, « le CAC de Boghé continue de rejeter des citoyens pour erreurs de transcription de nom telle que la nommée Hapsatou Mamadou SY, née en 1952 à Thialgou, titulaire de la CNI N° 0105050100399463, qui n’a pu se faire enregistrer ce mercredi 27 juillet pour faute de frappe sur sa copie intégrale d’acte de naissance (Hamadi au lieu de Mamadou). Pour clore le chapitre des irrégularités, la déclaration note « un autre vice de forme plus révélateur et qui dénote d’un amateurisme avéré ou d’un manque de professionnalisme ».
En effet, sur l’extrait du registre national des populations N° 4528511640 délivré à Malik Djibril Lô, né le 31/12/1943 à Boghé, (dont une copie nous est présentée), il est mentionné Wilaya du Brakna, Mouqata’a d’Aleg, commune de Djelwar, nom de la mère : Hapsa Médina au lieu de Ngaïdé.

Face à toutes ces irrégularités constatées, le mouvement citoyen « Touche pas à ma nationalité » exige « l’arrêt immédiat de toutes ces tracasseries inhumaines et dégradantes, l’enrôlement de tous les citoyens rejetés pour erreurs de transcription de nom, le respect des textes en la matière et leur vulgarisation (affiches devant le CAC et les places publiques), l’organisation d’une vaste campagne de sensibilisation sur les objectifs, les modalités, les étapes et la durée des opérations d’enrôlement (l’émission télévisée animée le 20/7/2011 est qualifié de "pas important" mais "qui aurait dû mieux éclairer l’opinion si elle avait été élargie aux représentants d’organisations de la société civile et à des personnalités indépendantes".

Les organisateurs appellent tous les citoyens à « se rendre massivement devant le centre d’accueil munis de leurs pièces d’état-civil et à rester vigilants face aux manœuvres dilatoires et sordides de certains individus qui cherchent à détourner l’opération de sa mission de sécurisation des documents administratifs ».

A l’issue de cette manifestation autorisée la veille par l’autorité administrative locale, les membres du comité de pilotage ont remis au Chef d’arrondissement de Dar El Barka qui assure l’intérim du Hakem de la mouqata’a, une copie de la présente déclaration.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

Derniers préparatifs du Festival Ain Farba pour la Culture et l’Art.




La localité de Ain Farba située à 55 Kms de Tintane abrite l’après-midi du 28 juillet le lancement d’un festival pour la Culture et l’Art organisé par l’établissement «DIWAN».

Ce festival, le premier du genre dans la zone avec la participation d’une troupe malienne se poursuivra 3 jours et va être marqué par des conférences religieuses, des expositions, des animations, et des concours.

Il intervient juste après l’organisation d’une caravane de sensibilisation sur le sida organisée par le même établissement qui a quitté Nouakchott le 24 juillet pour mener des activités au niveau des capitales régionales situées sur la route de l’espoir.

« Nous organisons ce Festival pour créer une dynamique d’interaction culturelle et économique et pour valoriser le patrimoine et les potentialités local» a déclaré M Brahim Ould Cheikh Ahmed directeur de l’établissement «DIWAN», rencontré le matin du 28 juillet par notre reporter à Ain Farba quelques heures avant le démarrage du Festival qui promet d’être un succès au regard de l’affluence déjà considérable ainsi que des moyens mis en œuvre dans les différents sites prévus pour accueil et l’animation.


www.cridem.org


Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

jeudi 28 juillet 2011

IPCD :Formation à Rosso sur les instruments juridiques de la libre circulation.




Le projet de promotion de la libre circulation et de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest (espace CDEAO-Mauritanie) a été lancé le 23 juillet à Rosso. A cette occasion,les organisateurs ont tenu un point de presse dans les locaux de la commune.

M. Assane Ndiouck, Mme Aïssata Satigui Sy, présidente de l’IPCD (Initiative pour la Promotion de l’Education Citoyenne et du Dialogue Politique) et M. Kane Mamadou Alhousseyni ont décliné les objectifs de l’atelier de formation sur les instruments juridiques de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CDEAO et la Mauritanie. L’atelier de formation doit renforcer les capacités de trente participants sur les instruments juridiques de la libre circulation.

Mme Sy présidente de l’IPCD a rappelé que c’est dans les locaux de la commune que son organisation avait célébré en mai 2009, l’anniversaire de la convention internationale sur les droits des migrants et que depuis cette date le suivi était permanent avant d’exhorter les participants à s’approprier les instruments juridiques de la libre circulation et de s’impliquer dans la lutte pour leur application.

La Mauritanie on le sait ne fait plus partie de la CDEAO mais elle a un statut d’observateur et a signé des accords avec des pays comme le Sénégal, le Mali, la Gambie. Il y a des traités spécifiques qui réglementent les échanges commerciaux et la circulation des personnes. On sait que les populations subissent très souvent des contrôles à caractère discriminatoire qui touchent souvent à la dignité humaine.



Lors de la première journée le 24 juillet, le consultant Amadou Mamadou Dia a parlé de l’intégration dans l’espace ouest africain avant de développer les instruments juridiques de la libre circulation qui doivent servir à la mise en œuvre de la politique d’intégration définie par les Etats. M. Dia a ensuite présenté divers instruments juridiques de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CDEAO et la Mauritanie.

Pendant cet exposé, la présidente de l’IPCD et M. Kane Mamadou ont rendu visite notamment au commissaire de police de Rosso et au directeur régional de la sûrete pour expliquer l’objectif de leur mission. L’atelier s’est poursuivi les 25 et 26 dans la salle de conférence de la commune de Rosso et les participants ont fait preuve d’un intérêt soutenu d’autant plus que la plupart ont eu à subir des tracasseries au niveau de la frontière.

Avec les divers instruments juridiques sur la libre circulation et les techniques de plaidoyer, ils ont acquis un savoir certain et s’engagent à promouvoir l’intégration sous régionale. Une caravane est prévue dans les prochaines semaines pour mettre toutes ces théories en application.

Djigo Aboubakry

Les détails de la mort d’un gendarme à Ould Yengé.




De haute source sécuritaire, un gendarme travaillant à la brigade de gendarmerie d’Ould Yengé dans le Guidimaka, répondant au nom d’Ahmed Vall est décédé mardi 26 juillet aux environs de 16 heures sur la route Kiffa/ Kankossa à bord de la voiture qui l’emmenait à Kiffa où l’attendait un avion militaire pour le transporter à Nouakchott.

Le gendarme serait tombé de sa moto après avoir percuté violemment un arbre à l’issue d’une course poursuite de trois voleurs armés dans les confins du Karakoro, à quelques 500 mètres de la frontière avec le Mali. Selon la source militaire qui a requis l’anonymat, le tragique incident s’est passé au moment où les gendarmes poursuivaient trois voleurs qui essayaient de se camoufler dans les forêts en attendant la tombée de la nuit pour venir entreprendre des opérations de vol sur les villages environnants.

Avertis par des sources locales de la commune frontalière de Leabely, les gendarmes ont fait des tirs de sommation au dessus des voleurs qui ont pris la fuite laissant derrière eux deux motos de type « DKL » de très haute qualité et deux fusils mitrailleuses de type « Pin Star Seminof Modifier».

Malgré leur fuite, le gendarme décédé a préféré leur poursuivre afin de les neutraliser et les mettre définitivement hors d’état de nuire. C’est en ce moment que sa moto heurte un arbre entrainant une fracture à son coup et une grave blessure à la tête. Il a été aussitôt transporté au dispensaire de Leabely. Mais la gravité des blessures a fait qu’il a été mis dans une ambulance en direction de Nouakchott via Kiffa. Malheureusement, il a succombé à ses blessures entre Kiffa et Kankossa.

Sa dépouille a été transportée à Keur Macène où réside sa famille pour y être enterré. Le responsable militaire a exclu qu’Aqmi soit derrière cet acte déclarant : « Que les manières d’Al Qaida sont beaucoup plus improvisées et beaucoup plus suicidaires ». Le responsable militaire soutient que ce sont plutôt des voleurs maliens ou Touaregs dont les incursions sont très fréquentes et habituelles dans cette zone dont les localités font l’objet de temps à autre d’opérations de vol.

La dernière fois, à Wompou, les gendarmes grâce à des informations locales ont découvert dix voleurs qui se préparaient à entreprendre une expédition de vol dans l’un des villages. Sur les dix voleurs, un seul a été arrêté. Le gendarme décédé travaille depuis quelques années à la brigade de gendarmerie d’Ould Yengé et y vivait avec sa famille, son épouse et ses trois filles.



Source :
Le Calame (Mauritanie)

Déclaration sur l’abus du pouvoir.




Il faudrait que, Ould Abdel Aziz soit vigilant, vis-à-vis de ceux qui le portent responsable de certains actes dont les résultats ne lui apporteraient pas de bonnes conséquences.

En effet, je lui signifie au Nom de notre Village de Téthiane et aux nom de nos ressortissants ici à Nouakchott, qu’un certain Ely Diko, Commandant d’eaux et forêt dans le département de Kaédi, région du Gorgol, dit avoir reçu l’ordre de vous-même, qu’à coté de notre village et ce, figurez vous à travers notre Nez, dont la superficie est de :

« 5 fois 4 », de placer la forêt en place comme classée, alors que déjà nous l’avions préservée de manière drastique il y a longtemps avant qui que ce soit. Pour témoins, il faudrait faire le déplacement sur le lieu pour le constater.

Ainsi nous vous signifions que nous ne sommes nullement d’accord de ce projet et ne serons jamais d’accord même si ce par autorisation de qui que ce soit, à plus forte raison, nous savons que c’est une façon de nous contenir dans un sac et nous empêcher de jouir de notre droit local et géographique.

En conséquence, ce projet est nul et non avenu toutefois que nous veillons déjà à sa préservation contenue. Et d’ailleurs pourquoi aller collaborer avec d’autres dont l’accès à cette zone n’est probablement permis, n’étant pas propriétaires de la zone en conflit ?

Ce qui semble vouloir entrainer un conflit entre les populations qui n’ont rien de commun que d’être tous mauritaniens. Donc nous vous prions de sanctionner ceux qui abusent de leurs services ou pouvoirs locaux pour nuire les citoyens innocents qui, au lieu de bénéficier de leur service, en subissent.

Abdoulaye Deh du village concerné membre du PLEJ.
Cridem

Election d'un bureau de la Ligue des imams à Nouadhibou.




La Ligue des imams a élu, le lundi 26 juillet 2011, son bureau régional à Nouadhibou. L'occasion a permis à Mohamed Ould Emkheitir, le Hakem de la Moughataa, de saluer les efforts de la Ligue et son rôle dans l'orientation de la société.

L'opportunité était aussi pour le directeur régional des Affaires islamiques, Mohamed Fall Elbekaye, de déclarer que l'élection de ce nouveau bureau va permettre à la ligue de se lancer davantage dans la réalisation de ses priorités qui restent, selon lui, à promouvoir la mosquée, les mahdaras(écoles coraniques) et à lutter contre l'extrémisme."

Quant au président élu pour diriger le nouveau bureau, l'imam Mohamed Ould Abdelbagui, il a présenté la composition du nouveau bureau:

President
: Mohamed Ould Abdelbagui
Vice president: Mohamed Lemine Ould Abdi Salem
Secrétaire général: Hamahoulah Ould Khatry
Adjoint au secrétaire général: Mohamed Mahmoud Ould Aly

Trésorier
: Mohamed Abderrahmane Ould Chérif
Secrétaire chargé de la Daawa : Mohamed Ould Cheikh
Commissaire aux comptes: Sidina Ould Nassir Eddine

Secrétaire chargé des mosquées
: Ghaly Ould M'beirik
Secrétaire aux œuvres de charité: Aboubacr Hamady Gaye
Secrétaire chargé de communication: Mohamed Kamel Barrou

Secrétaire chargé des Mahadaras
: Abdellah Ould Mohamed Mahmoud
Secrétaire chargé de la formation: Mohamed Mehdi Ould Mohamed Cheikh


www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

mercredi 27 juillet 2011

L’AJRMD dans la tourmente politique à Maghama : « Je t’aime moi non plus » !




Le diable s’est invité dans la vocation de l’association. Résultat : son unité a volé en éclat. Normal pourrait-on dire pour qui connaît ou suit l’actualité politique de la moughataa. Il faut dire que le blocage de la situation politique dans le département de Maghama depuis l’implantation inachevée de l’UPR en avril 2010, et l’imminence des élections municipales et législatives, ont profondément chamboulé l’unité de l’AJRMD.

En plus de sa vocation sportive et culturelle, l’Association des Jeunes Ressortissants de Maghama pour le Développement s’est fixée l’objectif d’apporter une réponse à certains maux qui minent la vie des habitants de Maghama à travers la sensibilisation des populations sur les ravages causés les maladies sexuellement transmissibles en général et par le VIH SIDA en particulier, la toxicomanie, et les traumatismes physiques et psychiques dus à l’excision.

S’étant de tous temps déclarée apolitique, celle-ci n’a néanmoins pas pu échapper à l’apparition et la radicalisation de trois courants.

Le premier courant est affilié à la tendance minoritaire de l’UPR dirigée par Bâ Mamadou dit Mbaré président du Sénat. Ce courant conduit par Kébé Oumar Hachem, a rejoint, avec armes et bagages, la tendance majoritaire de l’UPR conduit par le Colonel Sogho Alassane. Pour expliquer sa transhumance politique, il a, lors d’une conférence de presse à Nouakchott, et d’un déplacement de cinq de ses représentants à Maghama, publiquement fustigé le comportement et les actes jugées nuisibles de Bâ Mbaré dans le département.

Les déclarations faites le samedi 23 juillet passé à Maghama devant une assistance de plus de 200 personnes, venaient d’enterrer le comité de soutien à Bâ MBaré, fortement médiatisé en 2010, à la même période, et au même endroit.

Victime depuis quelques semaines de défections à répétition au profit de la tendance majoritaire de l’UPR conduit par le Colonel Sogho Alassane, le Groupe Ba Mbaré, se réduit inexorablement comme peau de chagrin. Quant au second courant, il est affilié à la tendance majoritaire conduite par le Colonel Sogho Alassane.

L’impasse politique consécutive à l’implantation inachevée de l’UPR en avril 2010, couplé à des réserves concernant certains élus en fin de mandat, semblent être à l’origine de la scission du courant affilié à la tendance majoritaire de l’UPR conduite par le Colonel Sogho Alassane. Toutefois, une minorité de ce courant a ainsi cédé aux sollicitations de l’UDP de Naha Mint Mouknass et Sanghott Ousmane Racine, Sénateur de Kaédi et originaire du village de Fimbo de la Commune de Maghama.

Une mission, de huit membres de ces déçus de l’UPR conduite par Hamet Thiam dit Mamhamat et Mohamed Diop dit Bébé, s’est rendue du 21 au 26 courant à Maghama pour tenter d’expliquer leur ralliement à l’UDP, et évaluer leur potentiel électoral. Les contacts pris dans les différents villages de la commune de Maghama, et dans la commune de Dao précisément à Taga et Dao, a confirmé ce que tous les observateurs avertis savaient déjà : le terrain est durablement « miné ».

Mesurant les risques d’être rejetée par les entourages de ses membres, la mission s’est gardée pendant quatre jours de parler politique, et d’évoquer l’UDP. Pour se constituer un auditoire, elle entreprit d’appâter les femmes en leur faisant miroiter des possibilités de financement pour leurs coopératives. A l’avant dernier jour de son séjour à Maghama, la mission a été rejointe par une délégation de l’UDP conduite par son Secrétaire Général pour assister à la réunion de fin de mission programmée depuis Nouakchott.

La réunion fut boudée par les seniors et par les coopératives féminines pourtant assidûment courtisées. Les douze sympathisants de la mission formellement identifiés, assis à l’ombre autour du Secrétaire de l’UDP, ont été submergés par une masse compacte de jeunes demeurés fidèles à la tendance majoritaire de l’UPR leur faisant face debout au soleil.

Avalanches de quolibets anti UDP.


Selon nos informations, le Secrétaire Général de l’UDP a longuement encensé les jeunes fraîchement ralliés à son Parti en les présentant comme étant l’avenir du département, capables de lui apporter le changement indispensable à son développement pour répondre efficacement à toutes les attentes des populations de Maghama, à l’image des exploits de SY adama élu Député et Maire de Mbout. L’imprudent discours du SG de l’UDP a été perçu par l’auditoire comme étant une véritable provocation.

Cela a aussitôt déclenché une violente avalanche de réactions directement et de vive voix adressées au SG de l’UDP. « Comment ces gamins mal élevés qui vous entourent, désavoués par leurs propres familles qu’ils n’ont pas pu convaincre, peuvent ils prétendre à un leadership ? Ils ne peuvent, à la limite, que fermer la marche des suiveurs.

Ces imposteurs qui vous ont vendu du vent à Nouakchott, ne sont en fait que des aventuriers politiques. La qualité et le nombre de nos élus et de nos cadres, font que nous n’avons rien à envier à aucun autre département.

Nous sommes fiers d’eux. Sangott Ousmane Racine votre Vice – Président a, aux dernières législatives, mordu la poussière ici dès le 1er tour malgré, les considérables moyens engagés pour sa campagne électorale. Comment vous permettez-vous de venir chez nous insulter nos élus et nos cadres ? Votre SY Adama n’atteint aucun de nos leaders à la cheville. Vous n’avez rien à faire ici, allez donc à Mbout voir si nous y sommes ».

Le troisième courant est celui des non alignés. Résolument apolitique, disions nous tantôt, ce courant se désole de la tournure prise par ces événements qui éloignent l’AJRMD de ses objectifs initiaux. Ses membres s’inquiètent du sort de leur rendez vous annuel dénommé « 72 heures de Maghama », prévu du 8 au 10 septembre 2011, et pour lequel les préparatifs sont pourtant bien avancés. Comprenne qui pourra, la complexité politique de la moughataa de Maghama.

Moussa Diop


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

mardi 26 juillet 2011

Zouerate : Échec de la grève de la CGTM.




Lors d’une rencontre au siège de la CGTM (Confédération générale des travailleurs de Mauritanie) à Zouerate, le Secrétaire Général de cette centrale syndicale, Abdallahi Ould Mohamed Dit Nahah, avait vivement critiqué l’administration locale suite à une tentative de rassemblement non autorisé des travailleurs sur la place des deux prières appelant les travailleurs de la cité minière à une participation massive à la grève générale que le Bureau national de la CGTM avait décidé pour ce mardi 26 juillet 2011.

Le constat est amer pour la CGTM car la grève n’a pas été suivi par les adhérents de cette centrale syndicale.

L’absence remarquée de son coordinateur départemental ex porte parole des journaliers, Mr Mohamedou Ould Nahah, après une lettre d’excuse présentée à travers les médias au Wali du Tiris Zemmour vient semer le doute chez la plupart des travailleurs qui se sont sentis instrumentalisés pour des ambitions personnelles.


www.cridem.org


Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Atar: Cloture Leyali Benja.




La ville d’Atar a vécu du 21 au 23 Juillet sous les signes de « Benja »,une musique traditionnelle faite de force et d’émotion ; « Leyali « Benja » ,c’est le nom donné à ces soirées pleines de poésie,de danses et de souvenirs de solides traditions.L’Association Atar Culture organisatrice de l’événement a invité différentes troupes représentatives des multiples facettes de cet art ancestral.

Etaient donc représentées les moughataa d’Atar,de Chinguetti, de Ouadane et d’Aoujeft ; Ont été aussi conviés comme invités d’honneur des chanteurs comme Brahim, une vedette locale paralytique mais fort en verve, ou la troupe de feu Brour où excelle maintenant un tout jeune homme : Dah Ould Brour,le fils de l’illustre disparu.

Comme dans toues les traditions musicales populaires ;le spectacle était non seulement sur la scène mais aussi dans toute la vaste cour de la Maison des Jeunes, occupée entièrement par des spectateurs très nombreux et très enthousiastes et dans la rue dont un bon public s’était contenté, faute de places.

Pour les organisateurs cette manifestation vise à encourager, et à faire éclore une musique souvent considérée comme mineure mais qui possède en elle-même des richesses infinies. Elle est aussi ^pour l’association Atar-Culture le prélude à d’autres manifestations. Les autorités locales étaient présentes à la cérémonie de clôture : le Wali adjoint( le wali titulaire était en congé) le hakem d’Atar, le maire de la ville.


www.cridem.org


Source :
AdrarInfo (Mauritanie)

Kaédi : La Caisse d’Epargne et de Crédit (CAPEC) en mal avec ses sociétaires.




Le gérant de la Capec de Kaédi dit avoir simplement reçu des instructions pour distribuer la bagatelle de 15.000.000 UM (Quinze Million) aux ayant droits, car dit- il, c’est le Commissariat aux Droits de l’Homme, à la Lutte Contre la Pauvreté et à l’Insertion qui les finance et aussi que l’instance (commission de crédit) de Capec n’a rien à voir dans cette opération.

Mais, la caisse est chargée de faire le recouvrement au moment du remboursement. Ces ayants droit ou AGRs ne se trouvent pas à Kaédi. Ils viennent d’ailleurs, car pour qu’ils puissent bénéficier de ce financement, ils seront obligés d’ouvrir un compte à la Capec , d’avoir des garanties et trouver des avaliseurs.

Cette situation crée un climat de méfiance entre le gérant de la caisse de kaédi et ses habitués qui avaient longuement attendu ce financement. Nous nous posons la question s’il s’agit de la fin de nos Capecs, car ils ne tiennent plus en considération la primauté de leurs sociétaires qui sont toujours à l’attente du fameux financement.

Pire est que, le financement est non seulement attribué à des personnes étrangères de Kaédi, mais également, distribué à tous les membres d’une même famille, individuellement (voir 4 à 5 personnes) appartenant à la même AGR (boutique ou restaurant).

Nous manifestons notre indignation par rapport à cette façon, non seulement maladroite mais aussi douteuse qui ne fait qu’accélérer la faillite de la caisse qui risque de perdre les sociétaires sans lesquels, la caisse ne se relèvera plus des problèmes qu’elle connait déjà.

Mohamed Tandia
Membre de la commission de crédit (Capec Kaédi)

Cridem

lundi 25 juillet 2011

Mauritanie : Sahara média rend compte des efforts déployés pour revenir à une situation normale à Bassiknou après l’attaque d’AQMI.




A Bassiknou, ville séculaire, avec quelque 300 ans d’existence, la vie reprend lentement mais sûrement sa normalité. Avant l’attaque qu’Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI), au début du mois courant. Dans le siège de l’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir en Mauritanie, se réunissent des groupes de jeunes, dont certains n’appartenant pas au parti, sont pourtant là pour débattre de la sécurité de leur ville, se concerter sur les mesures à prendre, notamment dans le domaine de la sensibilisation sur le danger du terrorisme.

Et malgré les divergences qui minent la section de l’UPR à Bassiknou, où les autres partis ne sont quasiment pas représentés, tous sont unis pour faire face à la menace d’AQMI.

Abdallahi Ould Sidi Ould Hannana, acteur politique membre de l’UPR, a déclaré à Sahara média que les récents défis sécuritaires ont éveillé en les habitants de Bassiknou la nécessité d’être prudent et de mobiliser les populations pour faire face au danger terroriste qui les guettent de plus en plus.

Ould Hannana ajoute : « les efforts déployés pour sensibiliser contre les dangers du terrorisme ont commencé bien avant la dernière attaque d’AQMI, mais ils ont été redoublés après les derniers accrochages.

Ce fils d’une grande notabilité de la ville ajoute que Bassiknou souffre de bon nombre de problèmes, dont notamment l’enclavement, le manque d’électricité, la faiblesse de la couverture sanitaire. Il n’a pas manqué de souligné, cependant, l’amélioration sensible dans le domaine de la sécurité, avec l’équipement de pointe dont l’armée a bénéficié pour pouvoir défendre le pays contre les menaces extérieures.

D’un autre côté, Yeslem Ould Brahim, fonctionnaire gouvernemental ressortissant de la commune de Dhar, dépendant de la moughataa de Bassiknou, a indiqué que la faiblesse de la présence de l’Etat dans cette zone est à l’origine des craintes des populations face au défi sécuritaire et de la précarité des services de base.

Et Ould Brahim d’ajouter : le citoyen est frustré et il n’a de lien avec le pouvoir que quand on a besoin de lui, soulignant au passage la nécessité d’envoyer des missions de sensibilisation dans les zones enclavées.

C’est l’avis également de Mohamedna Ould Sidi, professeur au lycée de Bassiknou et acteur politique dans la ville, qui souligne la nécessité de mener des campagnes de sensibilisation sur la citoyenneté et de soutien à l’Etat, et précisant que les bassiknois sont « patriotes par nature mais qu’ils ont besoin d’être visités et soutenus par des programmes de développement qui les aident à vivre décemment et à faire face à la menace terroriste.

Pour revenir à la question du terrorisme, l’idéal est que les habitants de la moughataa, estimé à 35.000, dont 10.000 dans la ville de Bassiknou, soient à l’avant-garde de la surveillance des mouvements d’Al Qaeda, mais aussi de la lutte contre elle. Et, selon les propos d’Izidbih Ould Sid’El Moctar, président de la section de l’UPR à Bassiknou, l’intérêt qu’accordent les populations à la lutte contre le terrorisme, du point de vue de la vigilance, est mesurable à l’aune du patriotisme des uns et des autres.

Dans le même ordre d’idée, le maire de Bassiknou, Youbba Ould Mohamed, a déclaré à Sahara média que tous citoyens mauritaniens a le devoir envers son pays et que cela ne tient pas à l’appartenance à un parti ou à une région. Il a précisé, cependant, que le développement des régions de l’intérieur est une nécessité, notamment à Bassiknou où les conditions socioéconomiques des populations sont difficiles.

Enfin, le maire de la ville a souligné la nécessité de mettre fin aux dissensions locales, et, chose plus grave, que certaines informations arrivent à Al Qaeda, de sources vivant à Bassiknou, ce qui est vraiment déplorable et inquiétant.



www.cridem.org


Source :
SaharaMedias (Mauritanie)

Atar culture : L’identité culturelle vs identité politique.



La culture semble apporter aujourd’hui des réponses à des questions contre lesquelles la politique s’est toujours cassé les dents. Valoriser les franges de notre société jadis marginalisées par la reconnaissance des faits culturels dont elles sont porteuses, fédérer les publics autour d’événements culturels dans lesquels se reconnaissent tous les mauritaniens voici de vrai réponses, et douces par-dessus le marché, aux problèmes de cohésion sociale, de paix civile et d’unité nationale.

Pendant des décennies, ce qu’on appelle la question culturelle a alimenté le débat politique dans notre pays. Mais jamais de véritables réponses n’ont été apportées à cette question. La politique qui s’est emparée de la culture et l’a gardée en otage s’est perdue dans des errements réformistes du secteur de l’éducation réduisant la culture au champ de l’école.

Une vue bien courte. On connaît aujourd’hui les effets dévastateurs de cette politique sur notre système éducatif.

La culture dans sa dimension de vecteur d’histoire et d’identité avérée est plus mobilisatrice que les projets de sociétés souvent flous portés par les discours politiques. Récemment, le festival de Tidjikdja, au-delà des identités politiques, a rassemblé autour d’une réalité culturelle majeure de notre univers saharien, le palmier. Cet événement, avec le festival national du medh, le festival des villes anciennes a démontré que, autant l’identité politique est morcelée, éclatée, mutante autant l’identité culturelle est unie, ferme et dynamique et constitue un facteur de dépassement des clivages politiques.

Pour l’Association Atar Culture, notre vraie originalité culturelle n’est pas souvent là où on le croit. Nos écoles religieuses, le vaste savoir de nos oulémas, notre littérature sont des composantes culturelles que nous partageons avec l’ensemble du monde arabe et au-delà avec l’ensemble du monde musulman. Notre véritable originalité culturelle, ce qui nous donne une identité propre, individualisante ce sont notre musique, notre folklore, notre artisanat, notre mode de vie.

Voilà pourquoi, depuis sa création l’Association Atar Culture, s’attèle à valoriser les expressions culturelles qui n’étaient pas portées par les classes dominantes pour que celles-ci retrouvent la vraie place qui est la leur. Après le Medh, les expositions d’artisanat, Atar Culture lance Leyali Benja, les nuits Benja. Un genre tout en beauté, plein d’énergie et conducteur de convivialité.

Pour Atar Culture, tout produit culturel de qualité confère à son territoire gloire et prestige, non seulement auprès de l’Autre mais également raffermit la conscience d’appartenance à un espace culturel donné et surtout, par ces temps de crise, il a une valeur marchande. La culture pour ces franges marginalisées peut être un véritable facteur de lutte contre la pauvreté et un bon coefficient de citoyenneté.

Le salut de notre pays est dans une unité culturelle qui ne serait ni élitiste, comme elle l’a été jusque-là, ni d’un populisme bas de gamme mais qui serait un produit d’une savante alchimie entre élitisme et populisme et dans lequel se reconnaitrait le mauritanien de toute condition.

Mohamed Mahmoud OULD TALEB

www.cridem.org


Source :
adrarInfo (Mauritanie)

dimanche 24 juillet 2011

Mauritanie : Des syndicats refusent de suivre la CGTM dans sa grève programmée à Zouerate.




Huit centrales syndicales ont annoncé hier samedi, à partir du siège de l’Union des travailleurs de Mauritanie (UTM) à Zouerate, leur refus de suivre la CGTM (Confédération générale des travailleurs de Mauritanie) dans son mot de grève programmée pour le 26 du mois courant.

Dans ce cadre, le coordinateur régional de l’UTM, Mohamed Mahmoud Ould Hdaya, a indiqué que la décision de la CGTM « n’est pas justifiée », ajoutant que cette centrale avait demandé l’ouverture de négociations entre les partenaires sociaux et qu’elle a décidé de faire marche arrière quand sa requête a été acceptée.

Il a aussi indiqué que les travailleurs de la SNIM, qui ont des revendications à faire valoir, ont convenu avec les partenaires d’entamer des négociations à leur sujet, le 3 octobre prochain, en plus des avantages dont ils ont bénéficié cette année, tels l’octroi de 6 mois de gratification et de couverture sociale.

Les centrales qui ont décidé de boycotter la grève de la CGTM sont : l’UTM, la CLTM, l’UPTM, l’ USTM, l’UNTM et l’UCTM.


www.cridem.org


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Nouadhibou : la fin d' un eldorado.




Si vous avez été à Nouadhibou il ya cinq , vous risquez une attaque cardiaque en voyant aujourd’hui dans quel état d’abandon et de délabrement se trouve cet eldorado de jadis .
A la place des files interminables d’ouvriers et d’employés qui rejoignaient leurs postes de travail dans les usines de pêche , se sont les ânes , les chiens et les chats abandonnés qui se disputent les déchets des fabriques de poissons sur la baie de repos et le quai de commerce .
A la place des gros bonnets et des familles dignes et prospères des Awlad dleym , des Tikné et Rgaibatt , vous trouverez des gambiens , des ghanéens , des burkinabés et des maliens abandonnés eux aussi à leur sort , comptant les jours et les heures à la recherche d’ un passeur vers une aventure sans issue , promettant le paradis de l’ Europe qu’ ils n’ atteindront jamais .
Les autochtones de la ville quant à eux sont au Maroc , en Espagne pour les nantis ou à Nouakchott .
A part les sirènes du train de la SNIM qui rentre de Zoueirat , aucun autre signe ne rappelle les grandeurs et l’ abondance qu’ a connu notre ex actuelle capitale économique !
Les autorités mauritaniennes au plus niveau semblent méconnaitre consciemment ou inconsciemment, le destin de cette cité des industries de pêche et des mines, qui se meurt.
Aujourd’hui, le wali de Nouadhibou monsieur Ahmed Youra , préfère être pompiste de station gasoil à El Asma que de servir à Nouadhibou désertée !
La ville est entrain de subir une autre métamorphose, en devenant bientôt une Chinatown , à la suite des accords iniques entres certains ministres mauritaniens et un prête-nom chinois , lesquels accords , il faut le rappeler , ont été approuvés par le parlement mauritanien en session ordinaire , sous les applaudissements nourris du ministre des pêches et de l’ économie maritime et celui des affaires économiques .
Chaque fois qu’un président visite Nouadhibou, il promet des projets incroyables et la ville s’est écroulé sous les promesses non tenues.
Aujourd’hui plus que jamais, Nouadhibou a besoin d’un plan de sauvetage multiforme, allant de la nourriture aux populations , jusqu’à la restauration des usines récupérables s’ il ya en a encore et l’ incitation par moyens financiers , au retour des habitants .
Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

Mederdra: Les habitants déplorent le délabrement de la route « Elweva »





Des habitants de Mederdra , plus de 150 km au sud-ouest de la capitale ont exprimé leur malaise par rapport au délabrement de la piste dite « Route Elweva » reliant cette ville à Tiguend sur l’axe Nouakchott-Rosso, devenue « presque impraticable » à cause de la présence fréquentes de ravins mettant en danger la vie des voyageurs.


Les habitants de Mederdra ont demandé la construction de cette route ou sa remise en bon état , notamment en cette période d’hivernage où le trafic devient plus intenses par rapport au reste de l’année.
Dans un contact avec ANI, le transporteur Lekheil Ould Boilil a indiqué que « cette route devenue une menace pour les usagers doit être réfectionnée d’urgence ».
Il fau noter que les transporteurs ont menacé d’entrer en grève si la route n’est pas remise en état dans les plus brefs délais.
Auparavant , le député Babab Ould Sidi avait, au cours de la dernière session du parlement, exprimé son étonnement du fait que cette route demeure sans bitume, malgré l’engagement du président de la république pris en ce sens.
ANI

Politique/ Naissance à Nimlane d’un nouveau groupe politique affilié à l’UPR



Un nouveau groupe politique dénommé « Initiative pour le Renouveau et la Construction » vient de voir le jour à Nimlane. Ce groupe, selon ses initiateurs, est créé pour soutenir le programme politique du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz.
L’acte de naissance de l’« Initiative pour le Renouveau et la Construction » a été entériné lors d’une rencontre-débat organisée au domicile du chef de fil du groupe l’’homme d’affaire Mohamed Yahya Ould Mouhamd Cheikh Ould Sbai.
Dans son discours d’ouverture, ce dernier a tenu à préciser que son groupe est créé pour aider à faire face aux défis qui interpellent le pays et appuyer les nombreuses réalisations à l’actif du Président de la République. Ould Mouhamd Cheikh Ould Sbai a également réitéré l’adhésion de son groupe à l’Union Pour la République avant de donner des gages d’entente et de collaboration à l’ensemble des groupes politiques locaux de l’UPR.
D’autres intervenants ont pris la parole pour apporter des précisions portant sur les raisons qui ont motivé la création du groupe, sur les objectifs qu’il vise et sur sa ligne de conduite.
En plus des sympathisants de l’« Initiative pour le Renouveau et la Construction » qui se sont déplacés en masse pour assister au baptême de feu du nouveau groupe politique, il y avait la présence d’invités et pas des moindres.
Hamoud Ould Kar Président de la section UPR de Tidjikja, Meymoun Ould Soumbar Président de la Sous Section de Nimlane et Yarba Ould Sghair membre du bureau exécutif de l’UPR étaient aux premières loges.
Dans leurs interventions, ces derniers ont souhaité la bienvenue au groupe nouvellement formé avant d’inviter ses éléments à travailler au renforcement de l’unité et la cohésion de leur parti.
Le Directeur Général de l’Agence Mauritanienne de l’Information a tenu cependant à apporter quelques précisions en attirant l’attention de l’assistance sur le rôle à double tranchant de la tribu, sur les rapports de la tribu à l’Etat et sur le bannissement des intérêts particuliers.
Un message que les initiateurs du nouveau groupe politique se devraient de décoder pour en tirer les enseignements qui s’imposent
Yarba Ould Sghair a, par la suite mis l’accent sur la discipline du parti que tout adhérent doit observer rigoureusement précisant pour finir son entière disponibilité à collaborer avec le nouveau groupe dans le cadre du parti.
D’autres intervenants ont pris la parole par la suite pour souhaiter la bienvenue au groupe recommandant, au passage, à ses éléments la prudence et la retenue.
Notons que parmi les têtes de proue de l’« Initiative pour le Renouveau et la Construction » il ya : Mohamed Yahya Ould Mouhamd Cheikh Ould Sbai homme d’affaire, Hamane Ould Ahmed Deddi officier de gendarmerie à la retraite, Mohamed Ould Essayssah ancien agent de maîtrise de la Snim, Dah Ould Mohamed Cheikh Ould Sbai ancien officier de l’armée nationale, Mouslih Ould Cheikhna notable, Yahya Ould Shae notable, Lekouar Ould Souweilim notable, Dié Ould Saleck notable, Sidi Mocktar Ould Mouslih , Cheikh Ould Deh Professeur…
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

samedi 23 juillet 2011

Boghé et Dar El Avia une mission du MPR de Kane Hamidou Baba rencontre ses militants.




Ce vendredi 22 juillet 2011, une mission du Parti de Kane Hamidou Baba le MPR (mouvement pour la refondation) conduite par Mr Diba Abdoulaye Président de la commission politique du MPR et Docteur Bâ Mohamedou président de la commission d’appui départemental de Boghé.

Ces derniers sont venus à Boghé et Dal El Avia dans le cadre d’implantation et aider les structures du MPR sur place à mieux réussir sur tous les plans.

L’approche du parti c’est de favoriser la jeunesse, les responsabiliser à mieux s’impliquer dans la démocratie, pour devenir eux-mêmes des maires, députés sénateurs à prendre en main leur avenir, sans autant oublier les Femmes qui représentent une force consciente pour le parti MPR et les retraités aussi à résoudre leurs nombreux problèmes de la vie sociale.

En gros, cette mission est venue pour appuyer le bon travail des locaux membres et militants aux premières du Mouvement de la refondation de Kane Hamidou Baba qui pèse trop, dans l’échiquier politique ces communes de Ould Birom, Dar El Barka, Dar El Avia et Boghé.

Cette même journée du 22 juillet la mission a rencontré ces militants, sympathisants et personnes de ressource à Bon Diéri, Sarandogou, Gourel Boubou, Ngorél tous ces villages dans la commune de Boghé et dans la ville de Boghé quelques jeunes, ont été au rendez- vous.

En suite la mission a pris le chemin de Dar El Avia où les attendait une dizaine de personnes venues pour la circonstance, après les salutations, l’accueil fut chaleureux, ils élucidèrent à l’assistance présente, (chaque village est là représenté par des militants) que ce parti est pour régler d’abord les nombreux problèmes des jeunes, sinon la jeunesse, les femmes et les retraités. Ils ont remercié l’assistance en les encourageant à tenir en encore bon, car le chemin est long et il s’agit d’avoir une ferme conviction pour ce parti.

Les représentants ont à leur tour dit au haut fort, qu’ils sont prêts à travailler, la main dans la main, ils connaissent eux aussi les qualités de leur leader Mr Kane Amadou Baba, sa loyauté, sincérité, son dévouement pour le citoyen mauritanien. L’heure de vérité a sonné, ils ( les militants) ont vu venir d’autres partis, qui ont beaucoup parlé, promis un lendemain meilleur mais en vain, ils restent engagés avec le MPR.

Rappelons, que la déclaration d’orientation : « osons changer avec le monde » interpelle la mise en œuvre d’une politique d’intégration nationale, l’ancrage de la démocratie, les reformes institutionnelles la sécurité et des questions du développement économique et social dans l’équité. Ce MPR est une dynamique de principes, d’idées et des actes. En fin c’est un rassemblement démocratique d’hommes, de femmes et de jeunes, qui veulent et qui font la politique autrement, c’est promouvoir de vraies valeurs garantes de l’état de droit dans le cadre d’une nouvelle citoyenneté.

Selon toujours, Mr Diba et Docteur Bâ, à qui nous avons tendu nos micros : « nous avons offert des valeurs dont le contenu concret tourne autours de la vision de l’intégration nationale, l’unité nationale et la cohésion sociale, un développement participatif, une démocratie interne et inclusive et une citoyenneté ouverte au monde. Et nous menons d’autres combats, lutter contre l’esclave, la promotion des droits de l’homme, le racisme, lutte contre la pauvreté, la gestion transparente et équitable des ressources et bien publics… ».

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.

www.cridem.org


Source :
Albert Camus Diop

Armée: Les chars du BB déplacés à Brakna.



Les autorités militaires ont achevé le déplacement, de Nouakchott vers la zone militaire du Brakna, les chars du Bataillon Blindé (BB) de l’armée mauritanienne.

Les chars du BB ont été utilisés, en juin 2003, par "les Cavaliers du Changement" dans une tentative de reverser l'ancien président mauritanien Maaouya Ould Sidi Ahmed Taya. Depuis lors, ils étaient gardés sous haute surveillance.

Bien qu’aucune position officielle n’ait été annoncée à propos de cette mesure. Le déplacement du BB permettra à l’armée d’organiser les entrainements et les manœuvres dont les chars n’ont jamais participé depuis 2003.

La sensibilité particulière de cette arme, depuis sa participation dans la tentative de putsch de 2003, était à l’origine de cette suspension, selon les observateurs. La mesure garantit, en outre, une supériorité absolue pour le BASEP (Sécurité présidentielle) dans la capitale Nouakchott.


www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Mouvement des Jeunes pour le Changement Citoyen.




La Jeunesse de Nouadhibou, donne l'exemple en créant un Mouvement des Jeunes Pour le Changement. Il s'agit d'un Mouvement Citoyen né de la prise de conscience de cette jeunesse de l'absolue nécessité pour elle d'intégrer les instances de gouvernance, pour impulser une dynamique nouvelle de développent.

Ce faisant elle entend pour les prochaines échéances électorales municipales et législatives, se proposer comme alternative crédible dans la gestion démocratique et concertée des affaires locales.

Aussi convions nous la majorité des jeunes à nous rejoindre dans ce mouvement afin que cette dynamique nouvelle de développement puisse se matérialiser.

Aujourd'hui Jeudi 23 Juillet 2011 une grande réunion de mobilisation aura lieu à 18H au niveau du centre savoir pour tous de Nouadhibou.

Moussa Elimane Sall
47567073/33304569

Atar : Leyali Benja




Atar vit depuis le 21 Juillet et jusqu’au 23 à l’heure de « Benja ». Benja, un art plus que centenaire et qui exprime la misère mais aussi les joies des pauvres gens. Benja est une musique d’esclaves , d’abord oubliée, rejetée comme un art mineur et qui ces dernières années est de plus en devenue la musique préférée des mauritaniens.

L’événement est organisé par At’art Culture, une association dirigée par Mbareck Oulds Beyrouk, écrivain et Mohamed Mahmoud Ould Taleb, Directeur de l’Alliance franco-mauritanienne d’Atar ; At’ art Culture s’est donnée comme mission de promouvoir ,de faire connaitre et de soutenir ,les expressions culturelles locales.

Elle a déjà organisé des journées culturelles axées sur la culture locale et la poésie des résistances ;elle a organisé des conférences et des débats sur les formes d’expression populaire, elle a mené à bien le deuxième festival national du « Med’h » et elle compte s’investir dans les littératures sahariennes


www.cridem.org


Source :
Adrar.Info (Mauritanie

Création d’une caisse de solidarité en faveur des pauvres en Inchiri




A l’initiative de l’homme d’affaires et Fédéral UPR de l’Inchiri, les cadres de la wilaya ont décidé de mettre en place une caisse de solidarité pour venir en aide aux populations les plus déshéritées.

Il s’agit d’apporter des solutions rapides et ponctuelles à certains problèmes que vivent des familles démunies souvent sans soutien dans les poches de pauvreté de la ville et dans certaines localités de la wilaya. Il est question d’eau potable, d’électricité, de soins et de rations alimentaires.

L’assemblée constitutive de cette association à but humanitaire a eu lieu ce jeudi soir 21 juillet 2011 au domicile de Mohamed Ould Abidine et a réuni une trentaine de cadres (Fonctionnaires, employés de la MCM et opérateurs privés).

Cette première réunion a permis notamment l’élection du premier bureau qui s’occupera durant les quatre prochains mois de la gestion de la Caisse de Solidarité. Entre autres, la Caisse de solidarité sera alimentée par les cotisations mensuelles de ses adhérents qui varient selon les moyens des contributeurs (UM : 5000 - 3000 – 1000 – 500).

Les intervenants ont tous salué l’utilité de cette caisse de solidarité et l’esprit apolitique qui la sous-tend. En effet, l’initiateur de l’action Mohamed Ould Abidine a, d’emblée, précisé que la réunion et la Caisse de solidarité n’ont aucun caractère politique, ni régional et, moins, tribal. « Il s’agit d’une initiative strictement humanitaire ouverte à toutes les bonnes volontés et à toutes les âmes charitables ».

Dans une première phase le bureau qui a été désigné après d’amples tractations a élu à l’unanimité son président. Dans sa prochaine réunion, il planchera sur les statuts et le règlement intérieur de la Caisse de solidarité avant de procéder à la répartition des tâches et à la définition de son plan d’action.

Le nouveau bureau se compose comme suit :

Président :

Ba Adama Housseynou (Receveur de Mauripost à Akjoujt)

Membres :

Dr Mohamedou Diabira,
Bouna Ould Sidi Bouna,
Mohamed Ould Mahmoud dit Hmeida,
Ba Zeinebou,
ElHacen Ould Ahmed Vall,
Sidi Abdoullah Ould Salihi,
Ba Mohamedou
Ahmed Mahmoud Ould Haiba
Housseynou Yaya
Sghair Ould Mahmoud
Sidi Mohamed Ould Challa
Sidi Mine Ould Bady
Ely Ould Demba
Fatimetou Dramé

www.cridem.org


Source :
RIM24 (Mauritanie)

vendredi 22 juillet 2011

Imposant meeting des travailleurs affiliés à la CGTM à Akjoujt




Les travailleurs adhérents à la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), ont organisé un grand meeting populaire à la place de l’ancien garage, dans le centre-ville d’Akjoujt, ce jeudi 21 juillet 2011.

Ce meeting auquel ont pris part des plusieurs milliers de travailleurs de la MCM et ses sous-traitants ainsi que les travailleurs d’autres secteurs professionnels, a été présidé par le Secrétaire Général de la Confédération Général des Travailleurs de Mauritanie, Monsieur Abdallahi Ould Mohamed Dit Nahah.

Ce rassemblement populaire des travailleurs, premier du genre depuis le 1er Mai, a permis au coordinateur régional de la CGTM dans la Wilaya de l’Inchiri, Sid’Ahmed Ould Haillahi, et le Secrétaire Général de la section des Mines, M. Mohamed Ould Sbai d’évoquer la situation des travailleurs du pays en général et ceux de la Wilaya en particulier, ...

...mettant fortement l’accent sur la nécessité pour les travailleurs de participer à la grève générale annoncée par l’organisation sur l’ensemble du territoire nationale, le 26 juillet courant.

Le Secrétaire Général de la Confédération Général des Travailleurs de Mauritanie a expliqué aux travailleurs le contenu de la plateforme de revendications qui regroupe l’ensemble des préoccupations des travailleurs du pays, présentée au Premier Ministre ainsi qu’au Président du Patronat Mauritanien le 04 du mois courant louant les efforts fournis par les travailleurs pour recouvrer leurs droits légitimes et en vue de retrouver leur place dans le réseau des partenaires sociaux dans le pays.

Le Secrétaire Général a également rappelé que la principale revendication des travailleurs se résume à l’ouverture immédiate des négociations sérieuses dans le respect des lois en vigueur dans le pays notamment les dispositions des articles 90 et 265 de la loi 017/2004 portant Code du Travail relatifs au critère de la représentativité des organisations syndicales.

Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie -CGTM-
BP: 6164, Nouakchott - Mauritanie
Tél. : + 222 525 80 57/Fax: +222 525 60 24
Courriels: cgtm@mauritel.mr; cgtm@cgtm.org
Sites web: www.cgtm-mauritanie.org; www.cgtm.org



www.cridem.org


Source :
CGTM (Mauritanie)

Zouerate : Visite de la représentante résidente de l’Unicef en Mauritanie




La représentante résidente de l’Unicef en Mauritanie Madame Catherine MBengue, accompagnée de deux de ses collaborateurs, est arrivée à Zouerate le mardi 19 juillet en provenance d’Atar où elle a co-présidé avec le Maire de Zouerate Monsieur Yacoub Ould Salem Vall un Atelier.

Une soirée culturelle a été organisée à son honneur par la commune de Zouerate à la maison des jeunes. La soirée a été animée par la troupe de théâtre de Zouerate et celle du Medh.

Le Maire qui a pris la parole a remercié Madame MBengue qui a bien voulu accepter de venir à Zouerate par voie terrestre après son passage à Atar. La Représentante résidente de l’Unicef s’est montrée disposée à aider à l'amélioration de la situation de la mère et de l’enfant à Zouerate « cette visite rentre dans le cadre d’un partenariat entre la commune de Zouerate et l’Unicef en Mauritanie »

Le mercredi 20 juillet, deuxième jour de la visite, Madame MBengue a visité entre autres le centre de santé du Hait, la Maison des Jeunes, le parc d’attraction municipal et des installations de la Snim.

Il est à noter que Madame MBengue est la personnalité la plus gradée du système des Nation Unis en Mauritanie.


www.cridem.org


Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

jeudi 21 juillet 2011

Certification à l’état FDAL de quatre villages du Tagant / La représentante de l’Unicef supervise la cérémonie.



Une cérémonie de certification à l’état FDAL (Fin à la Défécation à l’Air Libre) de quatre villages du Tagant a eu lieu à Berelle sous la supervision de la représentante résidente de l’Unicef en Mauritanie Madame Capherine Mbeingue.

Ces villages sont retenus pour bénéficier de l’intervention du programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté (ATPC) mené par la Direction de l’Assainissement au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement en collaboration avec l’UNICEF et le CREPA, a eu lieu.

Ont assisté à cette cérémonie la représentante de l’Unicef, le coordinateur national du programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté, le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires économiques, le Hakem de Tidjikja, le premoin adjoint au maire de Tidjikja, le coordinateur régional de l’ATPC , les facilitateurs et un public nombreux.

Prenant la parole à cette occasion, le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires économiques a indiqué que le programme et l’approche retenus « contribueront au changement positif de comportement par le respect des règles d’hygiène, la préservation d’un environnement sain garantissant le bien-être des populations et plus particulièrement les tranches les plus vulnérables de la société tels que les enfants et les femmes ; ce qui constitue un objectif majeur et un axe prioritaire de la politique de développement engagée par le Gouvernement sous la conduite du Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz»

Il a par la suite loué les efforts déployés par le Comité Régional de Suivi pour son engagement mais également il a adressé un vif remerciement aux partenaires du programme, particulièrement l’UNICEF qui a financé le projet.

Rappelons que le programme d’Assainissement Total piloté Par la Communauté (ATPC) a formé plusieurs facilitateurs dont le rôle est d’aider au changement des mentalités et comportements des populations cibles pour un meilleur assainissement de leur environnement qui passe nécessairement par la fin de la pratique de la défection à l’air libre.

La coordination régionale de l’ATPC nouvellement installée au Tagant aura donc pour tâche de coordonner et superviser les activités de ces facilitateurs pour une meilleure prise en charge de l’ensemble des aspects liés au pilotage et à l’exécution du programme.

La représentante résidente de l’Unicef en Mauritanie qui a assisté à la cérémonie de certification a pu se rendre compte de visu les efforts déployés pour faire bénéficier le programme aux populations cibles.

Khalil Sow
khalil1965@yahoo.fr

Le président de Kawtal E Jellitaaré achève une tournée au Brakna et au Gorgol.



Depuis le début du mois de juillet, le président du l’association Kawtal E Jellitaré (Union Pour le Progrès), monsieur Djiby Sow était en tournée dans la Wilaya du Brakna et du Gorgol pour s’enquérir de l’Etat d’avancement de l’opération d’enrôlement des populations dans le fichier de l’Etat civil et le sensibilisation de ces derniers sur le déroulement de l’opération.

Le président de l’Ong UPP a rencontré les autorités locales, le Hakem et les maires des communes du département ainsi que le responsable du centre d’enrôlement de Boghé qu’il a d’ailleurs visité. Avec le préfet du département, il a abordé les blocages notés dans le déroulement de l’enrôlement au niveau du centre de Boghé. Il a dénoncé les nombreux cas de rejet des citoyens venus se recenser au centre d’état civil pour des motifs qui ne tiennent pas a-t-il dit.

Il déploré la lenteur de l’opération et l’impossibilité pour la majorité des habitants du département qui habitent dans des localités éloignées à pouvoir effectuer le déplacement pour s’inscrire sur les nouveaux registres de l’état civil.

A niveau du centre, il a recensé de nombreux cas de rejets sans motifs valables et contre lesquels, il a vigoureusement protesté auprès du responsable du centre d’enrôlement.. Le président Djibi a également évoqué avec les autorités la problématique foncière dans la vallée du fleuve et le projet d’attribution de 40 hectares aux Saoudiens. Après Boghé, il s’est rendu à Sinthiane Diama, Darel BArka, Wouro Ali Guèlel, Moudwaye, Olologa, N’Gourdiane, Ando, Beylane, Bakaw et Lopel.

Dans ces différentes localités, il a sensibilisé les populations sur le déroulement de l’enrôlement actuel et les blocages dressés devant certains citoyens, les négro-africains particulièrement pour les empêcher de s’inscrire. Les populations ont fait part de leur inquiétudes et de leur incompréhension de la manière dont se déroule cette opération d’enrôlement.

Ils ont même menacé de boycotter l’enrôlement si les blocages actuels persistent à en croire M. Sow. Car, poursuit-il, les populations rencontrées restent soucieuses de leur avenir dans ce pays et par ces agissements, elles se posent la question de savoir, si elles ne sont pas étrangères dans leur propre pays.

A Sinthiane Diama et N’Gourdiane, les populations se sont plaintes de la police qui leur exige de verser chaque fin de mois, la somme de 3000 Um de crainte de voir leur pirogue scellé et empêchée de faire la navette entre les deux rives a rapporté le président Djibi. Durant les cérémonies de baptême et de mariages, les organisateurs sont obligés de s’acquitter de 5000 Um s’ils veulent avoir une autorisation.

C’est encore à N’Gourdiane et Sinthiane Diama selon M. Sow. Il a également visité Bababé mais, il remarqué que l’enrôlement dans le centre de cette Moughata’a se déroule bien contrairement à Boghé et Kaédi. De retour de Kaédi, le président de UPP a participé à la conférence publique organisée par l’antenne locale de l’AMDH à Boghé pour sensibiliser les populations sur l’opération d’enrôlement et les blocages notés ça et là.

Thièrno Souleymane
CP Quotidien de Nouakchott au Brakna



Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Visite du président en Assaba et au Hodh : Des hauts et des bas




A kiffa la visite du président Mohamed Ould Abdel Aziz était apparemment très attendue. C’est en tout cas ce qui ressort des différents témoignages que nous avons reccueilli auprès des populations, des acteurs de la société civile et des élus. Nous vous livrons ici comme promis la suite de ces témoignages.

Téyib Ould Sidebatt, sénateur sortant : « Cette visite est une réponse aux promesses du chef de l’Etat. L’inauguration de l’extension du réseau routier de la ville de kiffa et la route qui relie cette ville à Kankossa entre dans le cadre de l’application de son programme.

Tous ces projets sont financés sur fonds propres de l’Etat et répondent aux préoccupations des populations. Actuellement le gouvernement s’emploie partout à régler les problèmes liés à la santé, à l’eau, à l’electricité, au problème foncier, au désenclavement… Ce n’est pas un hasard si la capitale a aujourdhui complètement changé de visage. »

Slama Ould Abdallahi, député de Guérou : « Je considère que cette visite est très importante car elle était attendue depuis longtemps par les populations. Le président va inaugurer des projets très importants qui vont ifluer sur les conditions de vie des populations. C’est la 4 ème ou 5ème visite du président, ce qui dénote de l’intérêt qu’il accorde aux citoyens. »

Cheikh Ahmed Ould Khalifa, député de Kankossa et 2ème secrétaire du bureau de l’Assemblée : « Cette visite revêt une signification particulière car la moughataa de kankossa est isolé depuis un démi siècle à cause surtout des contraintes de communication. Je pense que dans le contexte actuel, une attention particulière doit être accordée à la sécurité notamment pour ce qui est de la moughataa de Kankossa qui a une vaste ouverture sur la frontière avec le Mali. De ce fait on doit installer des pylones pour permettre de mieux communiquer.

Il convient aussi de mentionner le retard des pluies cette année au niveau de la Wilaya cela a des conséquences néfastes sur le cheptel. Les autorités doivent prendre les dispositions si cette situation devait persister et cela pour sauver le bétail. Dans le département de Kankossa, il y a une forte concentration de bétail venu de partout. Il faut donc faire quelque chose pour faire face à cette situation.»

Ould Babana, député de Barkéol : « Nous souhaitons que cette visite soit une réussite et réalise tout ce que l’on attend d’elle. »

Mohamed Mahmoud, un citoyen de la Ghadima : « Nous espérons que cette visite permettra de relancer le travail de la voierie de Kiffa. ATTM n’a rien fait jusque là. Ca fait plus de 2 ans elle n’a même pas fait 1 km de goudron. C’est un échec pour cette société et le président doit faire quelque chose. »

Les couacs de la visite d’Aioun

La visite d’Aioun a été ternie par un manque d’organisation notoire. Dèjà au niveau de l’aéroport, les choses avaient mal tourné. En effet, le président avait à peine commencé à saluer les officiels et les personnalités venus l’accueillir qu’il fut pris d’assaut par la foule avec un déluge de lettres et de documents de toute sorte. Il fut donc stoppé net dans sa progression et la sécurité étant débordé, il ne tarda pas à se retirer.

Au siège de l’université islamique où devait se tenir l’inauguration de l’honorable institution c’était le bazar. Les deux tentes dréssés pour la circonstance étaient prises d’assaut par les badauds et ce à quelques minutes de l’arrivée du président. Des personnalités de marques attendaient debout au soleil mêlés au public car y avait plus de places assises.

La police chargé de la sécurité des lieux était invisible et le comité d’organisation brillait par son absence. Le podium dréssé pour la circonstance était coincé entre les curieux et le chef du protocole présidentiel était dans tous ses états et ne put s’empêcher de prononcer des mots pas très glorieux à l’endroit de tous ces empécheurs de tourner en rond.

Les journalistes ne furent pas non plus oubliés et ils vécurent leur part de calvaire. Il était impossible d’accéder au premier rang pour prendre des photos. Plus grave encore, les techniciens de la radio et de la télévision de Mauritanie n’ont pas pu travailler comme il se doit. Les fils piétinés par le public ont provoqué à plusieurs reprises l’interruption de la couverture en direct.

L’absence des éléments du BASEP se faisait cruellement sentir et les éléments de la sécurité présidentielle présents sur les lieux étaient sur des braises ardentes. Ainsi, même les journalistes et autres techniciens de la radio furent l’objet d’une fouille systématique de leurs sacs abritant le matériel.

Et le comble fût atteint avec la découverte d’un couteau sous les chaises non loin de la place assise du président Aziz. L’arme fût vite récupéré par les éléments de la sécurité présidentielle. L’incident est intervenu au moment où le ministre des affaires islamiques prononçait son discours. Juste après, le président Aziz procéda à l’inauguration de l’université avant de reprendre son avion pour Nouakchott, une visite qui aura duré moins d’une heure.

Bakari Guèye

Envoyé Spécial à Kiffa & Aioun


www.cridem.org


Source :
Nouakchott Info