jeudi 8 juillet 2010

Un homme égorgé à Chegar prés de Maghta-Lahjar. :





Isselmou Ould Abdy, un homme âgé d’une quarantaine d’années, infirmier de son état, a été retrouvé mort jeudi matin dans le village de Cheguer, prés de Maghta-Lahjar (une ville située a environ 370 kilomètres au Sud –Est de Nouakchott) a appris Sahara Médias de sources familiales.

La mort a été provoquée par un objet pointu qui a tranché la gorge de la victime offrant un spectacle d’une horreur inouïe aux premiers individus ayant découvert le drame. La gendarmerie a aussitôt ouvert une enquête pour retrouver le ou les auteurs du crime.

Certaines langues font cas d’un différend qui opposait le défunt et un imam de mosquée qui a pris ces derniers jours des proportions.

Cette piste est, à priori, créditée par la disparition de l’imam depuis ce matin. La victime tenait un dépôt pharmaceutique dans le village ou elle a été égorgée.


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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Grave pénurie d’eau à Aghchorguitt. :




Les habitants d’Aghchorguitt luttent depuis quelques jours contre une grave pénurie d’eau qui frappe cette vaste commune et qui, jusqu’à présent, n’a pas été surmontée, exposant de plus en plus la vie des populations locales et celle de leurs animaux aux gros risques de soif.

La seule pompe d’eau opérationnelle d’Aghchorguitt a cessé de fonctionner, alors qu’elle était depuis de nombreuses années la seule source d’alimentation en eau de la localité dont les populations sont également connues pour être des grands éleveurs.

Ce qui complique davantage la situation, notamment si l’on sait que les petites quantités d’eau acheminées de villages voisins comme El Beledou Tayib ou Bir El Barka, sinon du sondage « Errabina », seront insuffisantes pour une localité dont les habitants s’élèvent selon le dernier recensement à plus de 9.000 personnes.

Les autorités doivent agir le plus vite possible pour éviter que cette situation ne se pérennise et qu’elle ne se répercute négativement sur les autres points d’eau sous l’effet de la demande excédentaire en eau potable sur des pompes d’eau créées initialement pour alimenter des populations de moins de 1000 habitants.


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Source :
Emjad (Mauritanie

Nouadhibou / MAOA : qui se cache derriere les marins ? :





118 marins de la société MAOA observent depuis ce matin (04 juillet) un sit in devant les locaux de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou. Ils ont juré d’y demeurer jusqu’à satisfaction de leurs revendications dont les principales sont relatives à l’amélioration des conditions de vie (nourriture en qualité et quantité suffisantes) et matérielles (équipements).

L’armateur, lui, juge ces conditions satisfaites. D’ailleurs sur les 300 marins, seuls les 118 ont refusé de reprendre le travail après la fin de l’arrêt biologique le 30 juin.

Deux jours avant la fin du repos biologique, les employés de MAOA qui avaient menacé d’aller en grève pour les doléances citées ci-haut, avaient trouvé un terrain d’entente avec leur employeur. Un procès verbal de conciliation avait été rédigé en ce sens.

Qu’est-ce qui s’est passé par la suite ?

Suite à cet accord, les 300 marins de MAOA décident d’embarquer. Toutes les formalités ont été remplies. Une fois en mer, 118 des marins auraient refusé de reprendre le travail. ‘ L’armateur est revenu sur sa parole. Il n’a pas respecté l’accord’ , dit un des marins. Devant le refus de ces marins de travailler, l’armateur les ramène à terre et décide de les licencier pour faute professionnelle.

Les marins saisissent la loi. En parallèle , ils organisent un sit in et tentent de mettre la pression sur l’armateur qui refuse de céder. On évoque ça et là un règlement de compte politique. Selon certains, Sidi Ould Taya, l’armateur, paierait pour ses positions politiques. Au lieu d’attendre la suite judiciaire de l’affaire , les marins se sont installés devant la wilaya criant leur colère et ameutant les badauds. Cette façon de faire a, par le passé, marché .Les autorités étant très sensibles à tout mouvement de foule. Fut-il un mouvement d’humeur.

Crée en 1982, MAOA est basé à Nouadhibou. Son secteur d'activité est: Service, commerce représentation, pêche industrielle, traitement et transformation des produits halieutiques, exportation des produits halieutiques vers l’Europe, l’Asie, L'Afrique,...


Athié Youssouf


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Source :
La Tribune (Mauritanie)

Un navire tue un piroguier et prend la fuite




Sept pêcheurs, embarqués à bord de la pirogue N°2400/PA, veillaient paisiblement cette nuit du 6 juillet quand un navire, non encore identifié, a heurté leur pirogue.

Un des pêcheurs, de nationalité sénégalaise, est mort sur le coup. Les rescapés n’ont pas réussi à identifier le bateau, auteur du sinistre.

Actuellement, les équipes de la Délégation à la Surveillance des Pêches et au Contrôle en Mer et des éléments de la Brigade Maritime de la Gendarmerie de Nouadhibou mènent une enquête pour l’identification du navire responsable de la collision.

canalrim.info