samedi 17 mars 2012

Akjoujt : Mort d’une personne dans un accident de travail à MCM.




Dans la journée du mercredi, Mohamed Abdallahi, un travailleur de SMBTD-APRESCOG, a été grièvement blessé à la tête au cours d’une opération de transport d’un conteneur, rapporte le correspondant de l'ANI dans la wilaya de l' Inchiri.

L’ouvrier, victime d’ hémorragie ; a été transporté d’urgence à l’hôpital national de Nouakchott (CHN), où il rendra le dernier soupir vendredi matin.

Selon une source syndicale, le médecin de service de la clinique de MCM a mis beaucoup de temps avant de venir au secours de l’ouvrier, allant jusqu’à répondre aux travailleurs venu l’alerter pour ce cas : « Laissez-le mourir ». Ce qui a provoqué la colère des ouvrier qui ont qualifié ce comportement d’inhumain.

Le représentant de la CNTM à Akjoujt, Ethmane Ould Kreivitt, a vivement condamné ce comportement, qu’il a jugé « irresponsable ».



Source :
ANI (Mauritanie)

Rosso a gagné !




« Rosso a gagné! » c’est un cri de joie, il provient du fond du cœur du maire de Rosso. Il faudra écouter RFI le Dimanche 18 Mars à 11h20 pour se rendre à l’évidence que le Pr Yerim Fassa a une solide et bonne raison de s’écrier ainsi.

En effet, Fassa vient de faire un enregistrement ce Vendredi 16 Mars 2012 qui passera le Dimanche 18 Mars sur les ondes de RFi.

Ainsi, au cours du forum mondial de l'eau tenu à Marseille du 12 au 17 Mars le premier magistrat de Rosso a décroché une subvention de 600 000 euros soit 240 000 millions d'ouguiyas pour terminer le plan communal de l'hydraulique et de l'assainissement de la commune de Rosso.

Ainsi toute la commune de Rosso aura accès à l'eau potable et à l'assainissement en 2013 alors que les objectifs du millénaire avaient fixé la date en 2025. Ce qui fait que Rosso soit en nette avance sur les objectifs du millénaire. Et c’est dans une grande émotion que le Pr Yérim Fassa maire de Rosso a promis de fêter cet événement en grande pompe.


www.cridem.org


Source :
hjiddou

Collectifs des Enseignants des Rapatriés du Sénégal au Brakna : Lettre d'Information




A Monsieur le Directeur Général de l’ANAIR à Nouakchott,

Nous, collectifs des enseignants chargés de cours pour les écoles des rapatriés du Sénégal, venons par la présente lettre vous exprimer les efforts déployés par l’ANAIR pour la bonne marche de ces écoles.

Vous œuvrez depuis l’année scolaire 2009-2010 à faire fonctionner les écoles en place et vos services compétents (antenne de Boghé) dans la région qui ne ménagent aucun effort pour la réussite de notre mission.

Pour ce faire et devant une situation motivante, les enseignants (contrat de travail), nous vous signifions toute notre reconnaissance et vous demandons la recommandation suivante :

- Ouverture d’autres opportunités aux enseignants dans le département.

Devant cette situation encourageante, les enseignants de manière unanime vous félicitent ainsi que votre chef d’antenne de Boghé pour l’importance, la considération et l’estime que vous accordez à l’éducation des enfants des rapatriés. Les populations, par ce caractère social et éducatif se joignent à nous pour vous faire savoir toute leur reconnaissance.

Dans l’espoir que cette lettre trouve auprès de vous un écho favorable comme par le passé, nous vous prions de croire à l’expression de notre haute considération.

Boghé le 15/03/2012
Le Collectifs des Enseignants des Rapatriés du Sénégal au Brakna

Liste des Membres Signataires :

N° Noms et Prénoms Villages
1 Mouhadji Barry Mourtougal
2 Amadou Mamadou Sow Wouro Amadou Hawa
3 Amadou Tidjane Diallo Goural
4 Amadou Abou Diallo Belel Ournguel
5 Daouda Doudou Bâ Diandia
6 Alassane Djiby Sow Dar Salam
7 Faty Mamadou Dia Goural
8 Salif Abou Bâ Houdallaye
9 Harouna Saidou Bâ Houdallaye
10 Aliou Yéro Diallo Houdallaye
11 Diamilatou Oumar Bâ Houdallaye
12 Racky Abdoul Sow Hamdallaye
13 Hamath Samba Bâ Fondé Mayel
14 Harouna Ngoussa Saw Boynguel Thily
15 Saratou Abass Aw Kadiel Abou
16 Aissata Ball Deldi Ourdi
17 Harouna Moussa Dia Donaye


www.cridem.org


Source :
Katante Bâ

Boghé : Lancement du programme d’appui à la formation par Apprentissage PAFPA..




Le lycée de formation technique et Professionnel de Boghé a abrité un atelier de lancement du programme d’appui à la formation par apprentissage. C’est un programme né du partenariat INAP-FTP/ GRET/ BAA, un programme mis en œuvre avec le soutien de l’union européenne et l’agence française de développement.

Cette rencontre a eu lieu en présence du directeur du LFTP de Boghé Mr Mourabiah ould Abdel Razack, Housseinou Kassougué, chef département pédagogique INAP/ FTP (ingénieur) et du Mr Dia Saîdou Thiélel méthodologue INAP/ FTP, tous deux du ministère délégué au prés du ministère d’état à l’éducation nationale chargé de l’emploi et de la formation professionnelle et des nouvelles technologies.

Le coût global du financement est de 1200 000 euros, 400 apprentis sont bénéficiaires et 100 MPE. Les villes Nouakchott, Atar, Rosso et Boghé sont pour le moment des localités retenues pour le projet.

La durée du projet est de 36 mois et le projet en question a démarré depuis septembre2011 et la clôture est prévue en août 2014.

Il s’agit d’une formation post-primaire des jeunes qui passent essentiellement par l’apprentissage sur le tas au sein des MPE du secteur informel, un besoin d’améliorer la qualité et l’adéquation de la formation avec l’emploi par un système ou mieux une méthodologie dite l’apprentissage de type dual et une opportunité de mettre en œuvre une FPA rénovée qui soit reconnue et ancrée durablement dans le dispositif national de FTP.

Les objectifs sont à rechercher dans le renforcement de l’employabilité des jeunes et leur fournir les compétences professionnelles dont les entreprises ont besoin, en particulier les MPE, l’amélioration de leur capacité de production et leurs revenus et quant aux objectifs spécifiques du projet il est question de développer une vraie offre de formation par apprentissage (FPA) durable et réactive aux besoins en compétences des micros et petites entreprises et reconnue dans le cadre d’une action concertée entre institutions publiques, MPE et centres de formation professionnelle (CFP) concertés.

Les premiers responsables ciblés pour ce projet salutaire sont d’abord : les jeunes filles etgarçons en apprentissage à partir de 14 ans, ensuite les micros et petites entreprises du secteur artisanal non formel, les fédérations professionnelles des MPPE, les centres de formation professionnelle et enfin les institutions en charge de la FTP.

Les formations prévues par le projet sont de courte durée allant de 6 à 9 mois, permettant à ces derniers d’accéder au niveau d’ouvrier semi qualifié, dont 80 % du temps le jeune restera en atelier et 20% en centre de formation professionnel,il existera aussi une possibilité pour les jeunes apprentis de passerelle vers une formation professionnelle en CAP.

Les filières d’apprentissage comprennent 13 métiers divisés en BTP c'est-à-dire : maçonnerie polyvalent, plomberie et électricité bâtiment.

Le Service comprend mécanique, froid climatisation, coiffure esthétique, coupe couture et restauration. La filière d’artisanat de production contient les métiers suivants : soudure métallique et menuiserie bois.

Et enfin la filière MPE rurales a comme métier Maraîchage- horticulture et artisanat rural.

Les sélections de ces jeunes se feront par des critères d’éligibilité à savoir motivation personnelle, apprenti depuis au moins 3 mois, minimum 14 ans et niveau d’instruction de base savoir lire, écrire et compter.

C’est un projet expérimental, une occasion d’opérationnaliser un certificat de compétence,un diplôme un choix par rapport au volume.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP au Brakna le véridique.

Cridem

Initiative pour la solidarité avec les populations d’Amourj




J’ai lu avec beaucoup de stupéfaction et d’étonnement l’article intitulé : Initiative pour la solidarité avec les populations d’Amourj, publié sur le site web : www.cridem.org en date du 08/03/2012 à 23h 18mn, juste début du week end à une heure tardive, qui dénote d’une précipitation et une anticipation injustifiées surtout que « la politique du fait accompli » n’est plus à l’ordre du jour.

D’abord, je tiens à exprimer mes remerciements pour l’auteur du projet de ladite initiative qui, bien entendu, n’est pas la première dans son genre et certainement qu’elle ne sera pas la dernière, car, il y a eu bien d’autres auparavant qui ont largement atteint les résultats escomptés, à juste titre, grâce à la concertation (la concertation est parfois sage).

Comme aussi, je tiens à rappeler que les ressortissants de la Moughataa d’Amourj ont soutenu avec fracas le régime en place dès le premier jour de son arrivée et l’ont accompagné dans toute sa politique de réformes visant l’amélioration du niveau de vie des populations.

Ajoutant à cela, que l’ensemble des personnes énumérées sont toutes des militants du Parti de la Majorité. Pour revenir à cette approche qui semble avoir d’autres desseins que ceux exprimés, je tiens à rappeler que j’ai reçu une convocation du coordinateur du projet d’initiative pour une réunion prévue le 17 mars 2012.

A mon sens, l’ordre du jour serait consacré à la mise en place d’une stratégie concertée visant à contribuer à la lutte contre le fléau de la sécheresse qui a frappé notre Moughataa.

A ma surprise, je suis tombé par pur hasard sur cet article qui parle de décisions déjà prises. Une liste des élus et cardes de cette Moughataa a été publiée sans aucune forme de concertation fixant des montants à débourser selon des tranches de salaires fixés, hypothétiquement, par le coordinateur.

D’ailleurs, je ne vois plus l’utilité de la convocation pour ladite réunion dans la mesure où il s’agit d’un package à prendre ou à laisser. C’est pour dire que le principe de l’initiative est louable et que les bonnes volontés ne manquent pas, mais, il fallait donner aux intéressés la chance de s’exprimer, de définir les moyens adéquats et de prendre les décisions qui s’imposent.

A défaut de cela, ledit projet d’initiative sortirait, carrément, de son contexte normal pour donner la place à une tentative de séduction pour des ambitions personnelles dont les résultats, en cas d’échec, n’engage que son auteur.

Cadre d’Amourj

Atar/Tourisme : Les guides de nouveau vexés !




Dans le cadre de l’exécution des accords convenus entre le ministère du commerce de l’artisanat et du tourisme et les acteurs touristiques en Adrar, une commission d’évaluation, présidée par le chargé de mission auprès du ministre, accompagné du Représentant du PNUD, séjourne actuellement en Adrar.

Déjà peu contents des prestations du ministère, les guides touristiques se sont de nouveau sentis vexés par les démarches et propos tenus par les membres de cette commission.

Tout avait commencé en fin 2007, lorsque qu’un coup de frein brusque mit fin aux ballets d’avion charters, débarquant chaque semaine sur l’aéroport d’Atar des dizaines de touristes. Le problème de sécurité, suite à l’assassinat de 4 Français à Aleg, drapa peu à peu de ses voiles de frousse toute la région de l’Adrar.

Commença alors pour les acteurs et opérateurs du tourisme, la descente aux enfers de la déche. Quatre années plus tard, ceux qui n’ont pas disparus ou émigrés vers d’autres cieux, se trouvent pris à la gorge et se débattent à chercher un souffle.

Plusieurs manifestations, écrits, rencontres et échanges divers aboutirent en fin 2011 à un accord (tacite pour la plupart des points) est conclu entre le ministère de tutelle et les acteurs du tourisme en Adrar.

Concernant les guides touristiques, une formation en Anglais et Espagnol a été convenue. Le représentant du PNUD à Nouakchott est chargé du suivi de cette formation, financée dans le cadre du Fonds alloué par le royaume d’Espagne aux fins de valoriser le patrimoine et tourisme Mauritanien.

Une commission régionale présidée par le Wali Mouçaid et comprenant le président de la fédération locale du tourisme et le directeur du lycée technique est chargée de sélectionner les dossiers des candidats à cette formation. Les deux associations de guides en Adrar n’ont pas été associées.

« Il n’est que normal –disent les guides venus protester ce matin- que la formation commencée au lycée technique d’Atar en février dernier ne compte que 17 guides sur 40 prévus. La magouille et affaires de bras longs, ont exclu et remplacé les 23 autres par des extra-secteurs du tourisme ».

En voulant exposer hier jeudi 15 Mars, leurs revendications à la commission du ministère venue de Nouakchott, les guides se sont vus dire tout simplement, en langue nationale pour que le représentant du PNUD ne le comprenne que : « la commission fait exprès de faire ça comme ça ».

Surpris et assommés par une massue inattendue, les guides touristiques de l’Adrar décident de porter ce problème à toutes les autorités y compris Monsieur le Président de la République ainsi qu’à toute l’opinion publique.




Source :
Adrar-Info (Mauritanie)