mercredi 7 décembre 2011

Brakna / Aleg : L’opposition 'participationniste' explique les résultats du dialogue national.




Les leaders des 4 partis d’opposition qui ont participé au dialogue national ont co-présidé mardi en début de soirée, à la Maison des jeunes d’Aleg, un meeting populaire auquel ont pris part des dizaines de militants et sympathisants ainsi que des notables.

Après la lecture de quelques versets coraniques par Mohamed Salem O. Cheikh et une allocution de bienvenue prononcée par M. Cheikh O. Hedyeti, coordinateur régional de la coalition, MM. Abdessalam Ould Horma (Sawab), Mohamed Ould Lekhal (Hamam), Boïdjel Ould Houmeïd (El Wiam) et Messaoud Ould Boulkheïr (APP) ont expliqué tour à tour, les principales conclusions issues du dialogue national qui a réuni autour de la même table, leurs partis et ceux de la majorité présidentielle.

Pour Abdessalam Ould Horma, « l’accord issu du dialogue mérite une large vulgarisation car il pointe du doigt des questions fondamentales telles que la tenue d’élections libres et transparentes, la bonne gouvernance, la neutralité de l’administration, la place de l’Arabe et la criminalisation de l’esclavage ».

Lui emboîtant le pas, M. Mohamed Ould Lekhal, a rappelé qu’il existe deux modes d’accession au pouvoir à savoir la force ou le consensus. « Nous avons choisi la 2e voie pour rompre définitivement avec l’ère des coups d’états », explique ce colonel à la retraite avant d’aborder sans transition « la hausse vertigineuse des prix des denrées de base et les conséquences du déficit pluviométrique sur le secteur rural » appelant le gouvernement « à prendre des mesures d’urgence en faveur des couches les plus défavorisées ».

Quant à M. Boïdjel Ould Houmeïd, il s’est d’abord dit réconforté par « la présence massive des femmes et des jeunes, deux couches importantes de la société ». Ensuite, le leader d’El Wiam a expliqué que les partis qui ont participé au dialogue ont été guidés par « l’intérêt supérieur de la Nation » assurant que « 90% des propositions faites par l’opposition ont été adoptées ». Avant de terminer, cet ancien ministre a déclaré que « notre pays aux équilibres fragiles n’est pas préparé aux révolutions populaires à l’image de celles qui ont ébranlé les pays arabes ».
Prenant la parole à son tour sous un tonnerre d’applaudissements, le leader de l’APP et président de l’Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkkheïr, a tiré à boulets rouges sur les leaders de la COD (sans les nommer) qui accusent les partis qui ont choisi la voie du dialogue, de soutenir le régime de Ould Abdel Aziz. « Nous sommes opposés au régime du président Abdel Aziz mais nous ne sommes pas opposés à la paix, à la stabilité et à la cohésion nationale !», a-t-il martelé.

Poursuivant sa dissertation sur un ton coléreux, Messaoud accuse ces partis de « vouloir dresser les mauritaniens les uns contre les autres et de saper ainsi la cohésion nationale au nom de leurs intérêts particularistes ».

« Nous ne sommes intéressés ni par l’argent, ni par le pouvoir mais par l’intérêt supérieur de la Nation ; lorsque nous nous battions contre le putsch qui avait mis un terme au processus démocratique, ceux qui nous accusent aujourd’hui jouaient le rôle de "muftis" du régime qu’il cherchaient à légitimer coûte que coûte », a-t-il rappelé sous les youyous et les applaudissements nourris de ses partisans qui criaient « Hiwaar ! Hiwaar ! ». Entre Messaoud et ses anciens compagnons de route, la rupture semble être totalement consommée.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna
Cridem

Nouadhibou : Un nouveau-né jeté dans la rue.




Un bébé a été abandonné, mardi 06 décembre 2011, devant la porte d’une maison située dans le quartier Hanafiya3 à Nouadhibou.

L’enfant, bien couvert, a été retrouvé par un habitant de la maison qui y sortait avec sa voiture. L’homme alerta ses voisins qui se regroupèrent vite déplorant la scène.

L’on se souvient, l’année dernière, d’un cas similaire ; quand un autre bébé, mis dans un sac-à-main, avait été jeté dans l’une des rues de la capitale économique.


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Une mission médicale marocaine multidisciplinaire séjourne à Atar




Une mission médicale marocaine composée des chirurgiens, cardiologues, gynécologues, ophtalmologues et urologues séjourne depuis mardi à Atar (400 km) au nord de Nouakchott.

Cinq jours durant, la mission effectuera gratuitement des opérations chirurgicales et des consultations médicales au profit des patients de cette région oasienne. Ces derniers, dés qu’ils eu vent de l’arrivée de la mission, ont formé aussitôt des queues devant l’hôpital d’Atar pour bénéficier de cet acte humanitaire.

Selon, Dr Hmayada, directeur de l’hôpital d’Atar, les pathologies ciblées et la nature des opérations effectuées par les praticiens marocains constituent une aubaine pour les populations majoritairement des indigents qui résident dans des zones enclavées.

Les pathologies sont aussi de type handicapant et coûteux, surtout les cardiopathies dont l’intervention nécessite entre 2 à 3 millions d’ouguiyas.

Les Mauritaniens ne sont pas satisfaits de leur système médical et si possible ils se rendent en masse au Sénégal et au Maroc pour se soigner.


www.cridem.org


Source :
Agence de Presse Africaine

Aïoun et Kobenni: Les divisions au sein de l’APP marquent les meetings


Quatre partis de l’opposition participationniste – APP, El Wiam, Sawab et Hamam – en campagne de sensibilisation dans les deux Hodhs, ont organisé, à Aïoun, sans tambours ni trompettes, le samedi 3 décembre, un meeting d’explication et d’approfondissement des résultats du dialogue, médiatisé sous l’appellation «dialogue majorité/opposition». Quelques heures plus tôt, c'est-à-dire en début de matinée, les présidents de ces formations politiques, Messaoud Ould Boulkheir, Boydiel Ould Houmeïd, Abdoussalam Ould Horma et Mohamed Ould Lekhal, ont largement abondé en ce sens, lors d’un rassemblement similaire à Kobenni.
Tous ont loué les résultats du dialogue. Chacun, à sa manière et dans le style qui lui convient, a qualifié ces résultats «d’acquis majeurs pour la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit». Certains ont évoqué, sans équivoque, les projets d’amendement de la Constitution, criminalisant les pratiques esclavagistes, comme s’il s’agissait de leur cheval de bataille pour les affrontements électoraux en perspective et dont les contours ne sont pas encore connus.
Visiblement affecté, le leader de l’APP est apparu moins combatif qu’à l’accoutumée et n’a guère paru inspiré. En changeant de ton, il n’a pas (re)trouvé – pour ne pas dire qu’il a perdu –la ferveur et la fougue qui faisaient vibrer les masses, quand il s’en prenait aux régimes et pouvoirs, les accusant du malheur des populations.
L’APP sur lequel misait le cartel de présidents, pour drainer les foules, est en perte de vitesse. Les autres formations politiques, nouvellement fondées, ne disposent pas de présence significative, sur l’échiquier politique local, ni de quelconque capacité de mobilisation. Seul El Wiam a pu – on ne sait à quel prix – drainer des sympathisants. Ont participé, également, aux meetings d’Aïoun et de Kobenni, des militants et figures emblématiques de l’UPR. Une présence qui suscite un certain nombre d’interrogations. Ont-ils reçu la consigne d’augmenter les rangs? Simple curiosité de leur part? Retournement de boubou?
A Aïoun comme à Kobenni, la faible affluence, notamment celle des cadres et militants de l’APP, l’unique parti de masses, le plus ancien et le plus structuré des quatre organisations, et qui, d’habitude, occupent les premières loges, quand il s’agit d’accueillir ou d’écouter le leader Messaoud, a tristement marqué les deux meetings. A l’origine de ce revers, la crise au sommet de l’APP. Les divergences, au sein de la direction du parti, ont, semble-t-il, atteint la base. Affaiblie par la secousse qui a provoqué son éclatement et le départ de plusieurs de ces cadres dont Mohamed Ould Bourboss, l’APP a été mis à rude épreuve. Le groupe, dirigé par l’ancien ministre APP, dans le gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a boudé les deux meetings. Un scénario attendu dans les autres wilayas d’où sont issus Oumar Ould Yali et Samoury Ould Beye.
Après le meeting d’Aïoun, les quatre présidents sont reçus par le wali du Hodh El Gharbi avant que ne s’ébranle leur convoi, dirigé par deux belles Toyota V8, avec, à leur bord, les deux grosses pointures, Messaoud et Boydiel: cap sur Kiffa, autre étape du périple, avant le retour à Nouakchott, prévu le 8 décembre, pour se ressourcer. Et ce sera, ensuite, un autre périple qui les conduira, cette fois, dans les wilayas du Nord.

MOUSTAPHA OULD BECHIR
Cp Hodhs

Envoi des quantités de semences aux agriculteurs dans quatre wilayas du pays.




Le secrétaire général du ministère du développement rural, M. Mohamed Ould Ahmed Aida, a présidé mardi matin à Nouakchott une cérémonie d'envoi de 25 tonnes de semences de pommes de terres aux agriculteurs dans les wilayas du Trarza, de l'Assaba, de l'Adrar et du Hodh El Gharbi.

Cette opération a pour but d'aider les producteurs de pommes de terres dans ces wilayas à compenser le déficit enregistré cette année au niveau de l'agriculture pluviale.

Elle s'inscrit, selon le secrétaire général, dans le cadre des activités du Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural à travers l'appui des filières, financé par le Fonds international de développement agricole.

M. Mohamed Ould Ahmed Aida a ajouté, dans un mot pour l'occasion, que d'autres espèces de semences de légumes et des outils d'irrigation par goûte à goûte seront distribués aux agriculteurs, en plus de sessions de formation et de vulgarisation agricoles et d'éducation professionnelle tout au long de la campagne agricole maraîchère.

Le Programme de lutte contre la pauvreté en milieu rural à travers l'appui des filières met en œuvre actuellement un plan d'urgence au niveau des filières maraîchères dans 4 autres wilayas.
AMI