mardi 29 décembre 2015

Aleg: drogues et armes blanches, saisies sur des prisonniers

Aleg: drogues et armes blanches, saisies sur des prisonniers   De la drogue et des armes blanches ont été saisies, lundi, sur des détenus à la prison civile d’Aleg dans le sud de la Mauritanie. La saisie a été effectuée après la dispersion violente d’un rassemblement des prisonniers protestant contre le placement en isolement de deux codétenus. Les deux avaient échangé des coups de couteau lors d’une bagarre.

Les gardes pénitentiaires ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires qui avaient cassé des portes et mis le feu dans des couloirs de la prison.

La situation a été maîtrisée et six chefs protestataires placés en isolement après l’arrivée en renfort d’éléments de la Garde nationale, venus de la capitale Nouakchott.
Alakhbar

La femme rurale de Tagant (Mauritanie), victime de la pauvreté, maladie et l’analphabétisme

La femme rurale de Tagant (Mauritanie), victime de la pauvreté, maladie et l’analphabétisme

Emmitouflée dans une vieille Melahfa (voile porté par les mauritaniennes) qui cache mal un corps frêle et décharné, Mariem Mint Souweilik , la trentaine bien entamée, mère de six enfants, mène une existence difficile dans un environnement hostile dépourvu du minimum vitaI.

Mint Souweilik habite à Wad El Barka, une localité située à 50 km au Sud –Est de Tidjikja (capitale régionale du Tagant). Ici l’eau est quasi inexistante, aucune unité de santé de base et l’unique salle de classe qui tient lieu d’école est située à sept kilomètres.

Messaouda se réveille chaque matin à 5 heures pour parcourir plus de 15 km aller-retour afin de s’approvisionner en eau potable. Elle habite à Nouar dans un total dénuement. Les deux enfants de Messaouda qui grelottent de froid sous un hangar de fortune, présentent des signes très avancés de malnutrition.

« Je vis avec la famille Ehel Saka de la tribu des Ewlad Ghaylane. Je m’occupe quotidiennement de la corvée d’eau. J’étais moins fatiguée lorsque les autres membres de ma famille étaient là. On se partageait la tâche. Mais il y a quelques années ma tante Selekha Mint Ahmed Ould Abeyd et ses enfants sont partis en compagnie de Birame Ould Dah Ould Abeid venu à Nouar pour les amener avec lui à Nouakchott. J’étais absente au moment des faits », déclare Messaouda, les traits physiques marqués par le dur labeur d’un quotidien implacable.

En effet, Messaouda est la nièce de Selekha Mint Ahmed Ould Abeyd une ancienne esclave qui vivait à Nouar sous le joug de la famille Ehel Saka et dont la libération par Birame Ould Dah Ould Abeid militant des droits de l’homme et président d’IRA, un mouvement abolitionniste, avait défrayé la chronique en 2006.

Mbarka est de la localité de Vrea Ekitane dans la zone appelée Lowdiyé qui abrite plus d’une dizaine d’adweba (villages peuplés par d’anciens esclaves).

Elle et sa maman font quotidiennement la corvée d’eau et du bois de chauffe. Grâce à leur charrette, elles font partie des rares privilégiées qui, contrairement aux autres femmes de la localité, parviennent à se procurer de l’eau quotidiennement.

« L’eau est notre principal souci. Nous passons toute la journée à en chercher. S’il y a une doléance qui nous tient vraiment à cœur, c’est celle de voir un jour notre localité équipée d’un sondage » soutient Mbarka.

Même souci pour Aminetou Mint Isselmou, 28 ans, qui habite à Vrea Ejerk. Elle a failli perdre la vie en donnant naissance à un enfant mort-né. Primipare, Aminetou n’a subi aucune visite prénatale pendant toute la durée de sa grossesse faute de structure sanitaire de proximité.

Selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat de 2013, en Mauritanie les femmes représentent 52 % d’une population totale chiffrée à un peu plus de trois millions d’habitants. La grande majorité de ces femmes vivent en milieu rural sous le seuil de la pauvreté.

Mariem, Messaouda, MBarka et Aminetou qui habitent au Tagant ont en commun d’appartenir à cette frange sociale victime des affres de la pauvreté, la maladie et l’analphabétisme. En effet, sur une population de 80 962 habitants, les femmes représentent dans cette région 42 841 dont 32175 en milieu rural, et ne bénéficiant point d’assistance pour faire face aux difficultés de la vie.

Tislism Mint Dieha, Présidente de l’Association mauritanienne pour l’Assistance et le développement et coordinatrice régionale du Réseau EMEL- Tagant ( un réseau de 19 ONG qui opèrent au Tagant) pense que les pouvoirs publics n’accordent pas assez d’attention aux femmes rurales.

Selon elle, les politiques mises en œuvre par ces pouvoirs publics pour la prise en charge et l’intégration des couches sociales vulnérables n’inscrivent pas ces femmes marginales au cœur de leurs préoccupations.

Elle considère que le ministère des Affaires sociale, de l’Enfance et de la Femme n’intervient que timidement à travers des actions de sensibilisation très limitées portant d’habitude sur la lutte contre les mutilations génitales féminines et des interventions très ciblées de financement de coopératives féminines qui ne profitent, le plus souvent, qu’aux « coopératives-cartables », dirigées par des femmes à l’abris de tout besoin.

Selon Mint Dieha la dernière intervention du ministère, qui date d’il y a deux ans a consisté à accorder de manière très sélective des prêts d’un montant de 500.000 Ouguiyas (1.500 Euros) par coopérative féminine. Parmi les vingt-cinq coopératives sélectionnées aucune, selon elle, ne réside en milieu rural. Ce sont des coopératives présidées par des femmes affiliées au parti au pouvoir (UPR) où celles qui font allégeance aux barons locaux proches de ce parti.

« Je suis persuadée que les femmes rurales ne sont pas visées par cette intervention parce que, non seulement elles ne sont pas suffisamment outillées pour pouvoir créer des coopératives et monter des projets, mieux, elles sont, la plupart des cas, remorquées par d’autres femmes, rabatteuses, qui parlent en leur nom et se servent à leur place » indique-t-elle.

Mint Dieha pense également que l’agence Tedamoun (تضامن ), financée à hauteur de 4 milliards d’ouguiya annuellement, devrait s’intéresser aux femmes rurales, si son objectif est de lutter contre les séquelles de l’esclavage et l’intégration des couches marginales. Mais aucune intervention ciblée visant ce groupe social n’a eu lieu depuis la création de cette agence en 2013, fait-elle remarquer.

« Le Directeur de l’agence est venu à plusieurs reprises au Tagant, il a visité de nombreuses fois la Moughataa de Moudjeria mais c’est pour des inaugurations d’écoles ou des postes de santé dans des localités où le besoin ne se fait pas sentir. Ne pas ériger ces infrastructures de base dans des zones comme Lowdiyé, les deux versants de la zone de Tamourt Enaj, peuplés de populations pauvres et analphabètes, c’est se tromper de priorité.

Dans tous les cas, la pauvreté, l’ignorance et les maladies continuent à se propager et à gagner du terrain. Tedamoun doit revoir sa copie pour donner plus de consistance à son action »
devait-elle dire.

Hamoud Ould Saleck professeur d’arabe au Lycée de Nimlane et représentant régional de SOS Esclave (نجدة العبيد ), mouvement abolitionniste présidé par Boubacar Ould Messaoud, est du même avis que mint Diéha. « De nombreuses femmes rurales vivent dans un calvaire, faute d’assistance de la part de l’Etat.

La plupart sont victimes des séquelles de l’esclavage : pauvreté et analphabétisme. il suffit de voir le niveau de plus en plus croissant des décès maternels lors des accouchements, les maladies enfantines qui s’accroissent et se propagent, année après année, faute de prévention, en plus de la pauvreté qui gagne du terrain, pour se rendre compte de l’extrême précarité vécue par ces femmes dans le milieu rural »
poursuit-il.

Par ailleurs, Hamoud précise que ces femmes sont également sous le coup de certaines pratiques avilissantes et qu’elles font régulièrement l’objet de violences sexuelles dans une quasi-impunité.

« Le viol est un sérieux problème dans le monde rural. Pas plus tard que la semaine passée, j’ai reçu la plainte d’une jeune femme, victime de viol, qui habite à Nouadar. Je l’ai accompagnée chez le procureur de la République auprès du tribunal de la région et le coupable a été condamné à une peine et un dédommagement », raconte-t-il.

Mais, reprend Hamoud, ce n’est pas toujours le cas. Un autre viol qui s’est produit le mois dernier à Eghlembit, s’est plutôt soldé par un arrangement entre les parents de la fille et ceux du violeur malgré la plainte déposée par la victime. Et il y a plein de femmes et de jeunes filles violées, qui ne se plaignent pas de peur de nuire à l’honneur de leurs familles. « Ici la femme rurale est exposée à tous les dangers du fait de l’ignorance et la pauvreté», conclut Hamoud.
 DuneVoices 

samedi 26 décembre 2015

Caravane médico-chirurgicale marocaine à Aïoun : satisfecit

Caravane médico-chirurgicale marocaine à Aïoun : satisfecit 4383 patients (soit 876 par jour) ont été consultés lors de la caravane médico-chirurgicale marocaine, au centre hospitalier d’Aïoun.

Initiée par l’Association marocaine Tous pour la santé, en collaboration avec le docteur Mohamed Ould Sneïbe, médecin mauritanien résident au service de radiologie au centre hospitalier universitaire de Casablanca, cette caravane a permis de faire bénéficier les populations indigentes d’Aïoun des actes médico-chirurgicaux estimés à 178 interventions chirurgicales dont cinq poses de plaques et des consultations externes (4205) en gynécologie, pédiatrie, ophtalmologie, échographie, ORL. Le bilan est entièrement satisfaisant, de l’avis des différents intervenants et des bénéficiaires.

Ces différentes prestations de qualité ont également permis, indique Dr Sy Alassane, directeur du CHA, à mon personnel "de se former, d’actualiser leurs connaissances et de profiter d!expériences." Dr Sy exprimera son entière satisfaction pour la nature et la qualité de l’ensemble des prestations effectuées avant de solliciter des séjours de perfectionnement de son personnel au sein des établissements sanitaires marocains.

Pour rappel, cette dixième action du genre en Mauritanie, était menée entre autres par une équipe de cardiologues, urologues, pédiatres, ophtalmologues et d’anesthésistes.
Le Calame 

Le Maire de Selibaby rencontre la diaspora en France

Le Maire de Selibaby rencontre la diaspora en France Lundi sept décembre, Hadrami Wedad, maire de Sélibaby, président de l’association des Maires du Guidimakha, a rencontré à Paris des représentants de la Diaspora. Il a tenu une réunion de travail avec le bureau de l'union des associations du guidimakha en France, l'UAGF, le réseau des Africains migrants, RAM et l'union des femmes du guidimakha en France, CAFU.

L’association du Guidimakha (Danka Mali) a également rencontré le Maire de Sélibaby. le Président de L'UAGF, Samba Diawara a insisté sur le rôle que pourrait jouer son association dans le développement local du Guidimakha.

Le Maire de Sélibaby, qui a parlé plus, en tant que, président de l’association des maires du Guidimakha, a insisté sur la nécessité « d’actions concertées entre la diaspora et les communes de la wilaya. » Hadrami Wedad a salué les efforts considérables de cette diaspora en citant l’exemple de la construction de la maison du Guidimakha à Sélibaby.

«Ce complexe de plus de 17 chambres, 03 salles de conférence etc, mérite d'être équipée et mis en valeur par un comité de gestion » a ajouté le Maire. Il a ensuite invité la diaspora a investir dans l’assainissement de la ville de Sélibaby.

Le Maire de Sélibaby a traité de la question de la coopération transfrontalière. Il a cité le projet de désenclavement des deux guidimakha, celui du Mali et de la Mauritanie.

« Ce projet de désenclavement a fait l'objet de concertation et d'études techniques ici en France et il convient de le relancer pour le grand bonheur de nos populations» a indiqué Hadrami Wedad. Ledit projet consiste « à relier Kayes au Mali à Sélibaby en Mauritanie. »

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Fondation ERRAHMA : Communiqué

Fondation ERRAHMA : Communiqué
  En ces moments de deuil et de recueillement, où nous sommes peinés par la perte du président de notre fondation Ahmedou Ould Abdel Aziz et du journaliste Cheikh Oumar Ndiaye, nous tenons avant tout à remercier l’ensemble du peuple mauritanien pour sa compassion. Nous sommes certes meurtris par ces pertes, mais nous sommes aussi touchés par vos mots et par votre soutien indéfectible.

La perte de ces êtres chers est une épreuve pour leurs familles respectives mais aussi pour l’ensemble de la fondation. Nous tenons par ailleurs à préciser que trois membres de la Fondation sont hospitalisés à l’hôpital militaire de Nouakchott et ils y sont suivis de façon rigoureuse par un corps médical dévoué.

C’est contraint – en ces périodes où nous sommes sur d’autres préoccupations- que nous apportons quelques éclaircissements par rapport à l’état de santé de chacun. Le photographe Daouda Souleymane Coréra, contrairement à ce qui se dit ici et là, n’est pas en soins intensifs, il souffre de moins en moins.

Quant au chauffeur Mohamed Salem dit Mady il est conscient et son état de santé s’est considérablement amélioré.

Et enfin, pour ce qui est du cameraman Ahmed Taleb, il est en observation entouré d’une équipe médicale et paramédicale qui œuvre à son rétablissement.

Par ailleurs, au moment où nous écrivons ses lignes, l’intérêt d’une éventuelle évacuation sanitaire ne s’impose pas. Ce choix revient exclusivement aux médecins.

Si jamais, après avis médical, une telle éventualité s’imposait la Fondation ERRAHMA prendra les prédispositions nécessaires. Nous vous demandons de continuer à prier pour nos morts, ainsi que pour le rétablissement des blessés.

Amadou Diallo
Coordinateur Général
Fondation ERRAHMA
amdiallo@yahoo.fr

L’association ensemble pour l’espoir et le développement (l’EED), lance un dispositif d’aide médicale inédit en faveur des populations de Boully au Guidimakha en Mauritanie.

L’association ensemble pour l’espoir et le développement (l’EED), lance un dispositif d’aide médicale inédit en faveur des populations de Boully au Guidimakha en Mauritanie.   Considérant que la solidarité en matière de santé n’est plus facultative,mais obligatoire pour des raisons de prévention mais également de justice sociale, l’association L’EED vient en aide aux patients du Centre de Santé de Boully. La solidarité est la meilleure réponse face aux épreuves.

Parce que les frais de santé constituent une dépense parfois difficile à intégrer dans un budget limité dans des territoires défavorisés comme Boully, à compter du 1er Janvier 2016 l’association L’EED prendra en charge :

- Les frais de consultation médicale pour l’ensemble des patients du centre de santé de Boully,
- Les frais d’évacuation médicale pour tous les malades,
- La prise en charge des dépenses de pharmacie pour toutes les familles en situation de précarité identifiées par un Comité de pilotage basé à Boully.

L’EED domiciliée à Paris, est une association internationale qui s’investit en France et en Mauritanie en faveur des populations défavorisées et des publics fragiles pour lutter contre toutes les formes d’exclusion. Elle œuvre entre autre à apporter des réponses à la profonde mutation du système économique et social qui ne permet pas :

- L’accès aux infrastructures sanitaires de base et à des soins de qualité,
- L’accès à l’éducation pour tous les enfants,
- L’accès à une alimentation saine, suffisante et durable,
- Le développement socioéconomique des territoires en difficulté…

L’EED se caractérise par le dynamise et la générosité d’une jeune génération qui a compris le sens du devoir et de la responsabilité. Cette aventure associative est le fruit d’une métrologie inédite de portage commun des projets concrets au profit des populations en attente d’une solidarité nécessaire,sincère et mesurée.

L’une des particularités marquantes de cette association est, son ouverture à l’ensemble des ressortissants du Guidimakha et à tous mauritaniens qui désirent apporter une contribution de façon concrète à nos concitoyens.

Elle ne laisse nullement la place aux vieilles méthodes de gestion de la vie associative basée sur la personnalisation, les intérêts personnels et sur des ambitions autre que celles destinées à améliorer la vie des personnes défavorisées, des enfants et de toutes les personnes en situation de précarité.

L’EED veut servir en apportant des réponses, coordonnées et partagées. Elle travaille à ce que toutes les localités du Guidimakha à travers des laboratoires d’expérimentation permettent d’identifier des sources d’amélioration de la vie quotidienne.

L’EED, consciente de la force de l’union, lance cette initiative pour le pilotage, la coordination des projets communs autour de l’école, de la santé, du développement économique, de la culture…..Toute les localités du Guidimakha ont les mêmes problèmes en matière d’éducation, de santé….

Depuis plus de 50 ans, chaque ville ou village réfléchit et conduit de façon autonome et solitaire les sujets qui ne peuvent relever de leur unique mobilisation. Cette pratique n’a pas donné les résultats escomptés. Nous constatons un terrible échec en matière d’éducation, de santé, de développement au Guidimakha.

L’EED se veut être la plate-forme opérationnelle de coordination et de pilotage des sujets de santé, d’éducation, d’exclusion…. Elle souhaite une adhésion massive.

Pour lutter contre la pauvreté et la sous-alimentation, L’EED, dans son ambition de développement économique local, mettra en place plusieurs leviers pour booster les secteurs vitaux de l’agriculture et du maraichage. Sans le développement d’une agriculture responsable, nous ne pourrions pas faire face aux besoins les plus élémentaires en matière d’alimentation. La sous-alimentation est une atteinte à la dignité humaine.

Dans un contexte où la croissance démographique au Guidimakha est soutenue, le développement d’une agriculture locale constitue une réponse pérenne à cette situation préoccupante. Trois projets vont être développés par L’EED, qui ,ont pour objet de favoriser l’autosuffisance alimentaire et le développement économique local pour lutter contre le chômage de masse et améliorer le socle économique.

L’EED, organisera en 2016, des évènements culturels et sportifs qui rassemblent, dans le but de construire et favoriser le maintien d’un partenariat entre ressortissants issues de la Mauritanie.

Pour la mise en œuvre de certaines solutions L’EED met en place des dispositifs expérimentaux dans certaines localités qui serviront par la suite à une généralisation et concrétisation régionale.Toutes les expériences réussies pourront être déployées dans les territoires du Guidimakha qui n’en bénéficient pas.

Nous n’avons plus le choix, notre génération est appelée à la « barre » et devra prendre conscience de la force de l’union et du pouvoir conféré par le rassemblement d’idées et d’actions. Quand nous sommes unis, rien n’est impossible et inaccessible.

L’association lance un appel à une ouverture d’une nouvelle ère de la vie associative. Longtemps, le financement des actions dépendent des appels à projets, d’organisations privées ou publiques et de collectivités territoriales. Conscient de la rareté des sources de financement au profit de la générosité envers nos territoires, L’EED invite tous les enfants du Guidimakha et de la Mauritanie à adhérer massivement pour offrir une certaine capacité d’action à l’association.

Elle finance ces actions en faveur de la santé, de l’éducation, de la culture et du développement économique grâce à la contribution mensuelle de ces adhérents. Vous êtes invités à venir partager les valeurs de solidarité de L’EED.

Face à la santé, notre réponse est la solidarité opérationnelle Face à l’avenir des enfants, notre plan d’action est la mobilisation de tous, Face à la défense de la dignité humaine, notre responsabilité est engagée pour des réponses concrètes au développement socio-économique.

L’association invite toute les personnes, d’où, elles se trouvent, de s’engager et de concrétiser l’idéale de la solidarité envers nos territoires qui en ont tant besoin.

Pour les modalités d’adhésion et de contribution financière : Assoleed@gmail.com. Bakary TRAORE au 06 50 08 15 21 et Dado DIALLO au 06 27 31 10 01

Souleymane DIAWARA
Secrétaire Chargé de la Communication de L’EED

mercredi 23 décembre 2015

Oumrane Mohamed Oumrane : ‘’Par mes expéditions, je veux apporter un démenti aux supputations sur les risques terroristes dans les zones reculées de la Mauritanie’’

Oumrane Mohamed Oumrane : ‘’Par mes expéditions, je veux apporter un démenti aux supputations sur les risques terroristes dans les zones reculées de la Mauritanie’’
  Oumrane Mohamed Oumrane est ce pionnier, devenu célèbre pour avoir été le premier à rallier Tichitt de Tidjikja à bord d’une petite voiture Toyota Carina. Poussant le défi à des limites frôlant la folie, il réédita son exploit lors du festival d’Oualata en la ralliant par Tidjikja et lors du festival de Chinguetti, qu’il rallia également, à partir de Tidjikdja en passant par Ain Safra.

Maintenant Oumrane s’est lancé dans une aventure réelle et tout autant exaltante, dont les contours sont imprécis et les dangers certains. A bord de sa fameuse Carina, Oumrane vient, en effet, de rallier Ouadane à partir de Zouerate , en passant par Lazragh, Hammami, Tourine, Aftassa, Maghtir, Ghallawiya, Ouarane et Richatt. Un parcours sans eau, sans secours et complètement coupé de toute vie.

Pour nos lecteurs, nous avons rencontré Oumrane et avons eu avec lui l’entretien suivant :

Le Calame : Monsieur Oumrane, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs le but de vos expéditions qui tiennent de l’exploit et que d’aucuns considèrent comme des folies, tant les dangers qu’elles présentent sont dissuasifs ?

Oumrane Mohamed Oumrane : Pour rester modeste, vous me permettrez de ne pas utiliser cette terminologie d’exploits ou plutôt de la nuancer, quoique les défis soient énormes sans être des folies au sens de la compréhension de certains.

Ceci étant, les expéditions que j’entreprends à l’occasion des festivals des villes anciennes, ont plusieurs objectifs, parfois peu perceptibles il est vrai.

Tout d’abord, apporter un démenti aux supputations sur les risques terroristes dans les zones reculées de la Mauritanie. Cultiver le goût des sports mécaniques et d’endurance et essayer de faire des émules. Puis enfin, attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de prendre à leur compte le défunt Paris/Dakar qui constitue pour notre pays une vitrine touristique et une manne financière.

Vous ne trouvez pas que c’est faire preuve de folie que de faire Zouerate-Ouadane à bord d’une Carine et ce, d’autant plus que cette zone est connue pour son hostilité à toutes les formes de vie?

C’est justement là tout l’intérêt de l’entreprise, puisque dans ce genre d’aventures, les risques et les défis doivent être visibles et faire l’unanimité autour de leur gravité. Ce n’est qu’à partir de ce postulat que l’on peut mesurer à leur juste valeur, la technicité, le savoir faire, le courage et le rôle des moyens financiers et logistiques.

A propos de moyens, seriez-vous subventionné par le ministère de la culture ou par la marque Toyota dont vous faites la publicité ??

Ni l’un, ni l’autre. Ces voyages me coûtent dans l’ordre de 4 Millions d’ouguiya chacun et sont à mes frais et à mes risques et périls. Il est cependant vrai que la voiture sert de support à quelques publicités dont l’apport financier est peu significatif dans l’enveloppe globale.

Avez-vous des projets ou plutôt les perspectives vous font défaut ??

Les perspectives ne manquent pas mais le développement de cette activité passe obligatoirement par l’intérêt que peuvent lui porter les décideurs politiques, les hommes d’affaires et les concessionnaires automobiles présents à Nouakchott. J’ai toutefois un programme à proposer à ces entités pour l’édition 2016 et j’espère que mes propositions seront comprises et accompagnées.

Comment comptez-vous vous y prendre pour susciter l’intérêt que vous souhaitez voir accorder à votre projet ?

Je compte organiser sous l’égide conjointe des ministères de la culture et du tourisme une rencontre à laquelle seront invitées les entités concernées par la question, dont l’ambassade de France à Nouakchott et éventuellement les responsables du Paris-Dakar et leurs transporteurs.

A qui dédiez-vous le parcours Zouerate- Ouadane que vous venez de réaliser contre toutes les prévisions ?

Zouerate-Ouadane est dédié à l’armée mauritanienne pour la pacification de ces zones que j’ai traversées en toute quiétude. Ce voyage est également dédié au fondateur du Paris/Dakar, feu Thierry Sabine et à Sidi Ould Kleib qui en a organisé toutes les éditions.

Avez-vous un dernier mot ?

Oui. Je lance un appel pressant demandant au Quai d’Orsay d’enlever la Mauritanie de la fameuse zone rouge qu’il délimite pour des raisons d’insécurité, aux responsables du Paris/Dakar de revoir leur décision de délocaliser la compétition, au gouvernement et hommes d’affaires mauritaniens d’encourager ce sport et aux concessionnaires automobiles de s’y impliquer.

Je vous remercie.

Propos recueillis par M.S.Beheite

Condoléance




Les populations de Tidjikja se joignent à l’adjoint au maire de la commune  Mr Tar Ould Sid’Ahmed pour présenter leurs  condoléances les plus attristées au Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz et sa famille suite au décès par accident du regretté Ahmedou Ould Abdel Aziz. Puisse Allah l’accueillir en son saint Paradis. Inna lilahi we inna Ileyhi rajioune.

Ahmed Taleb : Grièvement blessé dans l’accident qui a eu lieu dans les environs de Tintane

Ahmed Taleb : Grièvement blessé dans l’accident qui a eu lieu dans les environs de Tintane

Nous apprenons d’une source fiable que le journaliste qui s’est grièvement blessé dans l’accident qui a coûté la vie au président de la Fondation Errahmane et à notre confrère de l’Authentique Quotidien Cheikh Oumar N’Diaye n’est autre Ahmed Taleb.

Ahmed Taleb avait été acheminé dans un premier temps au centre de soin de Tintane pour y recevoir les premiers soins en attendant une évacuation sur Nouakchott.

L’accident au bilan lourd s’est produit hier mardi 22 décembre dans la localité d’Eguini située à 15 km de Tintane. Une crevaison aurait suffi pour que la voiture (photo) qui roulait à vive allure fasse des tonneaux, dit-on.

Ahmed Taleb est connu pour avoir travaillé notamment dans des médias comme la version arabe du quotidien Biladi (qui n’existe plus aujourd’hui) et également pour le compte du site Noorinfo.

Lycée de Sélibaby : Prix spécial à la lauréate au BEPC 2015 [PhotoReportage]

Lycée de Sélibaby : Prix spécial à la lauréate au BEPC 2015 [PhotoReportage]   Un prix spécial a été remis à Coumba Amadou Dia, la lauréate au BEPC au titre de l’année scolaire 2014-2015 au niveau de la wilaya du Guidimakha au cours d’une cérémonie organisée à l’occasion dans l’enceinte du lycée de Sélibaby.

En effet c’est des mains de Mr Mahmoudi Ould Sidi Aly, le directeur régional de l’éducation nationale accompagné de son staff et en présence de Mr Fofana Yacouba, le proviseur du lycée, du personnel d’encadrement et en présence des professeurs et des élèves des différents niveaux que l’inscrite en 5DO2 au titre de l’année scolaire 2015-2016 a reçu un ordinateur portable et autres effets en signe d’encouragement et de reconnaissance aux efforts qu’elle a déployé pour sa réussite.

Lors de la remise du prix à cette élève admise du collège de Tachott à l’occasion de sa première année d’organisation du concours BEPC depuis sa création, le représentant du MEN au Guidimakha a mis l’accent sur cette distinction qui traduit l’importance qu’accordent les responsables du secteur de l’éducation et le gouvernement à la scolarisation des filles.

Et d’ajouter que le gouvernement ne ménage aucun effort pour la réussite des apprenants surtout les filles. La lauréate quant à elle a tenu à remercier ses parents, ses professeurs et les responsables de l’enseignement avant de demander à ses collègues élèves d’être armés de volonté, de courage et surtout de détermination







Amadou Bocar Ba /Gaynaako

Urgent : Festival des Villes anciennes reporté

Urgent : Festival des Villes anciennes reporté Nous venons d'apprendre par le Conseiller Chargé de la Communication du Ministère de la Culture et de l'Artisanat, que le la 6e édition du Festival des Villes Anciennes qui devrait s'ouvrir ce jeudi à Ouadane a été reporté.

"Ceci, dit Bios Diallo, est consécutif à l'accident survenu hier et dans lesquels Ahmed Ould Abdel Aziz, fils du Président de la République et président de la fondation Rahma de bienfaisance, et le journaliste Cheikh Oumar N'Diaye du journal l'Authentique, ont perdu la vie.

C'est donc un moment de deuil qui nous frappe tous, loin de tout esprit de fête. Une date n'a pas encore été retenue pour le prochain rendez-vous. Nous présentons nos condoléances aux familles éplorées, à l'ensemble du peuple mauritanien, aux acteurs de la culture et de la presse". 

 MCA

Non au report du festival de Ouadane : Capitaliser l’événement religieux pour prier sur feu Ahmed

Non au report du festival de Ouadane : Capitaliser l’événement religieux pour prier sur feu Ahmed

  Des voix s’élèvent pour demander le report du festival des villes anciennes dont le lancement de la sixième édition est prévu demain jeudi 24 décembre courant dans la cité historique de Ouadane, dans la wilaya de l’Adrar.

Motif : le décès profondément douloureux du Président de la fondation Rahma de bienfaisance Ahmed Ould Abdel Aziz, survenu, hier mardi et qui a attristé tous les mauritaniens, toutes composantes politiques et socioéconomiques réunies.

Une disparition pénible qui requiert dans les circonstances normales un deuil de trois jours, en particulier du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, qui supervise habituellement, la cérémonie officiel de lancement du festival des anciennes villes, depuis les 5 dernières années.

Etant par essence un événement principalement religieux où la naissance du Prophète est glorifiée et commémorée, il est plutôt sage de capitaliser cet événement en le maintenant dans les délais fixés au préalable, avec quelques légères modifications, afin de maximiser les prières et chants religieux sur le Prophète, pour que leur bénédiction puisse profiter au jeune mécène, qui a déjà à son actif un bagage non négligeable pour l’au-déla Incha Allah.

Les suggestions à faire ici est de programmer à la journée de demain et du lendemain (jeudi et vendredi) au concours du Medh et autres chants sur le Prophète en avançant le calendrier.

Les autres programmes tels que le tir à la cible, la course des chevaux et autres compétitions peuvent être reculées au delà de la période de deuil.

Le Président de la République peut aussi en cette situation de peine profonde, qui l’indispose lourdement à être à l’ouverture du festival à déléguer son Premier ministre, en attendant le jour de clôture pour présider la fin de ce festival, fruit de son engagement pour revitaliser le patrimoine et créer les conditions d’une économie locale pour les habitants de ces cités longtemps oubliées.

Autant donc de motifs qui concourent au maintien de l’agenda retouché du festival des villes anciennes, dit également festival du Maouloud Nebeoui, dont cette haute particularité « religieuse » suffit à elle seule, pour en faire une exception à la règle qui peut s’appliquer aux autres fêtes non officielles.

Ne pas reporter cette période de louanges et de Medh serait le meilleur hommage qu’on peut rendre à El Marhoum Ahmed Ould Abdel Aziz et à son compagnon Cheikh Oumar, les jeunes mécènes d’une ère où les bienfaiteurs se comptent sur les doigts d’une main.

Md O Md Lemine

mardi 22 décembre 2015

Condoléances

Nous présentons nos condoléances les plus attristées au Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz et sa famille ainsi que la famille Ndiaye suite au décès par accident de route de Ahmedou Ould Abdel Aziz et  notre confrère Cheikh Oumar Ndiaye . Puisse Allah les accueillir en son saint Paradis .
Inna lilahi we inna Ileyhi rajioune.

Ouadane : Festival des villes anciennes, Ouadane est prête

Ouadane : Festival des villes anciennes, Ouadane est prête   Le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz va présider ce jeudi 24 décembre le festival des Villes Anciennes. Cette 6e édition se tiendra à Ouadane. Du 24 au 30 décembre prochain, Ouadane, dans la wilaya de l’Adrar, abritera la sixième édition du festival des villes anciennes.

Après avoir abrité l’évènement en 2012, la cité ancienne, qui fait partie des quatre localités classées patrimoine mondial par l’Unesco, revient à l’honneur. Ouadane promet une édition mieux élaborée.

La ministre de la Culture et de l’Artisanat, Madame Hindou Mint Aïnina, était ce week-end sur les lieux : « Tout est fin prêt, avec les autorités administratives, politiques et les différentes parties prenantes de l’évènement », confie la ministre. Une assurance sur les préparations menées depuis des mois par des équipes affectées à cette tache.

Après le succès des précédentes éditions, qui se sont tenues depuis 2010 à Chinguity, Tichitt, Oualata et Ouadane, sous l’impulsion de président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, ce festival des Villes Anciennes est devenu la grande messe culturelle attendue chaque année.

Ce qui oblige à d’avantage d’améliorations : « Le défi, poursuit la ministre de la culture et de l’Artisanat, c’est surtout d’imprimer à ce festival une originalité. Et pour ça, des innovations ont été apportées. Nous donnerons à voir des choses repensées, avec plus de créativités, mais qui demeurent parfaitement encrées dans nos valeurs ».

Qu’il s’agit de l’art, de la musique, des expositions ou même des joutes poétiques, tout a été conçu dans la lecture de la « revitalisation de notre patrimoine nationale ». Aucune surprise sur cette insistance, si l’on sait que le Département de la Culture a lancé le 7 décembre dernier au palais des Congrès, sous la supervision du Premier Ministre Yahaya Ould Hademine, son Programme national pour la Revitalisation du Patrimoine des Valeurs.

C’est là une œuvre qui tendra à la pérennisation de la mémoire de notre histoire. Il en va ainsi de tous les aspects relatifs au patrimoine matériel et immatériel. Et, en la matière, notre pays a beaucoup à offrir.

Les visiteurs qui se rendront à Ouadane, pourront non seulement redécouvrir le passé de cette cité, mais aussi s’imprégner de ce que furent Chinguity, Tichitt, Oualata et d’autres sites de mémoire non encore classifiés par l’Unesco.

Notre rôle dans le rayonnement de la culture islamique sera revisité, tout comme notre statut de peuples de brassages et de culture singulièrement portée sur la paix et la tolérance. La Mauritanie, par son rayonnement, fut un lieu de brassages, de transmissions culturelles et religieuses.

D’où l’intérêt que lui accordent les fins connaisseurs des vestiges historiques. Autant dire que toute la période, allant du 24 au 30 décembre, dans cette ville symbole la culture, résonneront à tous les coins de rues nos épopées et la grandeur de nos traditions. Œuvres et efforts ayant fait la construction de cette nation respectée par ses voisins et visiteurs. Et ça, c’est un immatériel plus qu’important !

Le rendez-vous de Ouadane sera alors celui des symboles. Des infrastructures de santé et hôtelières ont été rénovées, pour l’accueille des hôtes, des délégations ministérielles, des diplomatiques, mais également de tous les Mauritaniens amoureux de leurs patrimoines, puisque toutes les régions du pays auront droit à leurs espaces d’expositions et d’animations.

Sans oublier de belles nuits avec des envolées poétiques, des cantatrices et autres artistes du patrimoine ; des journées de conférences avec des temps forts sur notre Histoire avec des écrivains, historiens, universitaires et chercheurs. Il ne faudra pas manquer Ouadane, qui sera belle et brillera de tous les sons !
MCA

Décès du fils du Président dans un accident dans les environs de Tintane

Décès du fils du Président dans un accident dans les environs de Tintane   Le fils du Président mauritanien Ahmed Ould Abdel Aziz a trouvé la mort mardi 22 décembre courant, dans un accident routier survenu dans les environs de Tintane, dans la wilaya du Hodh Gharbi.

Son décès a été annoncé après son arrivée au dispensaire de TIntane, capitale de la moughataa. Le journaliste Cheikh Oumar du journal « L’Authentique » a trouvé également la mort de ce terrible accident.

Ahmed Ould Abdel Aziz supervisait les activités de la Fondation Rahmaa de bienfaisance dont il est le Président, au niveau de certaines régions de l’intérieur du pays.

Traduit de l’Arabe par Cridem

lundi 21 décembre 2015

Akjoujt : Des syndicats regroupés au sein du S.N.E.F et Du S.N.E organisent simultanément une cérémonie d’hommage à titre posthume et de remise de titre de reconnaissance respectivement à feu Diop Ibrahima inspecteur de l’enseignement fondamental et Mohamed Abdallahi O/Sid ‘Ahmed chef service examen et évaluation à la DREN de l’Inchiri.

Akjoujt : Des syndicats regroupés au sein du S.N.E.F et Du S.N.E organisent simultanément une cérémonie d’hommage à titre posthume et de remise de titre de reconnaissance respectivement à feu Diop Ibrahima inspecteur de l’enseignement fondamental et Mohamed Abdallahi O/Sid ‘Ahmed chef service examen et évaluation à la DREN de l’Inchiri.   C’est dans une salle archicomble et dans une ambiance trempée d’émotion et de solennité que s’est retrouvée toute la famille scolaire d’Akjoujt ce jeudi aux environ de 17h30min à la direction régionale de l’enseignement fondamental. En effet, Plus d’une cinquantaine d’enseignants et d’autres personnalités ont fait le déplacement pour assister à la cérémonie.

Ainsi, on pouvait noter la présence du conseiller du Wali de l’inchiri Guissé Abdoul et le Hakem Moucaid Coulibaly Mohamed, le DREN de l’inchiri Monsieur Mohamed Mahmoud O/ M’hamed, le Directeur Adjoint de L’ENI d’Akjoujt Mr Brahim O/ Nourredine , le Directeur Régional de l’orientation Islamique Mohamed Ali O/Boukhari, le président du bureau régional de l’association des parents d’éleves (A.P.E) Mohamed O/ Mohamed Vall. Et bien d’autres personnalités représentant les services déconcentrés de l’Etat.

Après la lecture du Coran pour ouvrir la séance. Ce fut le tour de Mohamed Abdallahi O/Sid’ahmed de prendre la parole, le premier pour montrer sa satisfaction et toute son émotion par rapport à cet hommage, il s’est appesanti sur le comportement exemplaire de feu Diop Ibrahima, avant d’ajouter que le défunt Diop est un bon musulman et ne prie qu’à la mosquée et il a insisté sur sa générosité et son sens relationnel durant les douze années passées à Akjoujt et a souhaité que le bon dieu le garde en son saint paradis.

Avant terminer il a tenu à remercier les syndicalistes, le DREN et les autorités administratives pour ce signe de reconnaissance de leur part.

Ensuite , c’est autour du DREN de l’inchiri Mr : Mohamed Mahmoud O/M’hamed de prendre la parole pour faire part de son émotion et aussi de sa satisfaction par rapport aux organisateurs de la dite cérémonie.

Il dira en substance que cette cérémonie est une preuve que le défunt Diop Ibrahima occupait une grande place les cœurs des enseignants et surtout dans l’espace pédagogique, administratif de la région, en particulier dans son service à la DREN et le directeur régional de poursuivre « feu Diop Ibrahima a servi son pays avec loyauté et abnégation et tout le monde peut témoigner de son sérieux et de sa ponctualité.

Il mérite bien cette cérémonie d’hommage. Et Monsieur Mohamed Abdallahi O/Sid ‘Ahmed mérite lui aussi cette attestation de reconnaissance, qui je l’espère sera prise à sa juste valeur »
Et le DREN de rappeler que Mohamed Abdallahi était vraiment la Boussole ou le baromètre de la direction pour son expérience passée dans cette direction, il aussi remercié les organisateurs de la cérémonie en l’occurrence les représentants de deux syndicats regroupés au sein d’un panel (SNEF et SNE) et aussi les directeurs des écoles et enseignants venus assister a la cérémonie.

Brahim O/Nourredine Directeur adjoint de l’ENI d’Akjoujt ne manquera de rappeler que leur connaissance (lui et feu Diop) remonte de l’ENS et qu’il ne retient de lui que la piété, la bonté et le respect de l’autre, toujours disponible et à l’écoute de son interlocuteur bref un homme exemplaire.

Le directeur régional de l’orientation islamique Mohamed Aly O/Boukhary a insisté de l’attachement de feu Diop sur les affaires islamiques et sa ponctualité dans les mosquées et son sens relationnel, toute la ville l’estimait pour son attachement au travail.

Enfin le président du bureau régional des parents d’élèves Mohamed O/Mohamed Vall dira que c’est une chance pour feu Diop ibrahima d’avoir un hommage à titre posthume car beaucoup de cadres sont passés par là, mais c’est le seul qui a eu la chance d’avoir un hommage et une phrase commune « bon musulman », il a souhaité qu’Allah l’accueille en son saint paradis.

Il a également remercié Mohamed Abdallahi qui va recevoir une attestation de reconnaissance, décerné par les deux syndicats réunis en consortium ce pour service rendu à la Wilaya dans le domaine éducatif

Rappelons au passage que cette cérémonie est organisée par les membres des deux bureaux du SNE et du SNEF en l’occurrence Mohamed Moktar O/Lafdal,Thierno Baby et Khalilné O/Mohamed Salem

La fin de la cérémonie fut marquée par la remise de l’attestation à titre posthume à feu Diop Ibrahima par le secrétaire du Wali Guissé Abdoul au DREN de l’inchiri
La deuxième attestation de reconnaissance par le Hakem Moucaid Coulibali Mohamed à Abdallahi O/Sid’Ahmed
Armiya Deme





samedi 19 décembre 2015

Tagant: La FAO appuie les éleveurs des petits ruminants



Un atelier de deux jours organisé à l’intention des éleveurs des petits ruminants du Tagant par le GNAP (Groupement national des Associations de Coopératives pastorales)  en partenariat avec la FAO, s’est ouvert, samedi 19 décembre,  à Tidjikja dans les locaux de la délégation régionale du  ministère de l’Elevage.
Cet atelier a été ouvert par  le délégué régional du Ministère de l’Elevage Dr. Ahmed Mahmoud Ould Taghi en présence de Dr Ly Ibrahima consultant vétérinaire.
Au total, se sont vingt cinq  participants (éleveurs  petits ruminants,  bouchers, membres de la  société civile) qui ont été formés sur les modules  suivants : les besoins alimentaires à satisfaire pour un bon élevage des petits ruminants,  la santé animale,  les bases d’une bonne conduite d’un troupeau de petits ruminants et la gestion rationnelle de l’élevage des petits ruminants en période de soudure et en période d’hivernage.
Cette formation assurée par Mr Dia Abderrahmane chef service Élevage délégation ME Assaba sous la coordination de Dr Ly Ibrahima consultant vétérinaire, fait suite à une distribution des médicaments et une assistance vétérinaire en guise d’appui aux éleveurs de quatre Wilaya ( Assaba, Tagant, Gorgol Guidimakha ) qui recèlent un important cheptel de petits particulièrement touché par la sécheresse.
Les communications qui sont faites au cours de cet atelier devraient permettre aux éleveurs du Tagant à l’instar de ceux des autres régions précitées, de pouvoir utiliser les médicaments et le matériel vétérinaire mis à leur disposition.
D’ailleurs les bénéficiaires n’ont pas manqué de manifester leur satisfaction quant au contenu  et le déroulement de la formation jugée unanimement enrichissante.
«  C’est la première fois qu’on bénéficie d’une formation du genre.  Nous sommes désormais mieux outillés pour traiter notre bétail sans risque ». Indique Lama Cissé Président de l’Association des bouchers de Tidjikja.
Il convient de rappeler que l’appui de la FAO pour les éleveurs des petits ruminants du Tagant s’est matérialisé lors de l’hivernage passé par  une campagne de déparasitage, de traitement par antibiotique et de distribution des fortifiants.  23411 têtes de bétail appartenant à 1072 ménages ont bénéficié de cette opération qui s‘est déroulée du 06 au 19 Aout 2015.

Khalil Sow