vendredi 16 août 2013

Candidatures aux élections d’octobre 2013: Tendances politiques à Tichitt plus que jamais divisées

L’implantation de l’UPR dans la Moughataa de Tichitt a été marquée, la dernière fois, par de profondes dissensions entre partisans du député de Tichitt Bouyé Ahmed Ould Chrif et ceux du sénateur de Tichit Mamany Ould Breyjara. Plusieurs cas d’irrégularité ont été soumis aux responsables du parti par les deux groupes mais sans suite. Les missions de bons offices dépêchées sur place ont toutes échoué dans leur volonté de rapprocher les deux parties. Cette sourde guéguerre qui a continué à marquer les rapports entre les deux principaux groupes politiques de Tichitt a lourdement influencé le choix des candidats aux élections d’octobre 2013. La mission de l’UPR conduite par Mohamed El Hassen Ould Mohamed Saad et Mohamed Ould Abdy fédéral UPR du Tagant est repartie avec six listes. Quatre listes candidates pour Tichitt et deux listes pour Lakhcheb. A Tichitt la tendance du député a aligné comme tête liste à la députation le député sortant Bouyé Ahmed Ould Chrif et comme tête de liste à la maire de Tichitt Mohamed Ould Teyah. La tendance du sénateur de Tichitt a pour sa part aligné comme tête de liste à la députation l’ancien directeur de l’Asecna-Mauritanie Mohamedou Ould Mballa Chrif et comme tête de liste à la commune de Tichitt le maire sortant Chrif Abdel Moumene dit Benbihe. A Lakhcheb ce sont vraisemblablement aussi deux listes qui seront alignées : Celle de la tendance du député de Tichitt avec la probable reconduction du maire sortant et celle de la tendance du sénateur de Tichitt. Il est donc clair que le consensus a fait défaut dans cette Moughataa où pourtant des espoirs de cohésion politique avaient commencé à germer à travers l’unité affichée par les acteurs politiques locaux lors de la troisième édition du festival des villes anciennes organisée en janvier dernier à Tichitt.
Khalil sow-Tagant

Comparution attendue du correspondant de mourassiloun au Tagant

Le correspondant du site « mourassiloun » au Tagant, le confrère Babah Ould Abidine devait comparaitre jeudi 15 août courant (NDLR hier) courant devant le président du tribunal de Tidjikja, le juge Sidi Mohamed Ould Ahmed Salem. Ce dernier avait donné la semaine passée des instructions à la police de la ville, en vertu desquels elle doit accorder une liberté conditionnelle au journaliste étrangement arrêté alors qu’il menait des investigations sur un viol commis par des méharistes sur deux campagnardes, pendant l'abscense de leurs parents. Réagissant à l’interpellation de son correspondant, le site « mourassiloum » fortement soutenu par des confrères a vivement protesté contre l’arrestation de Ould Abidine, qualifiant la restriction de la liberté de presse exercée sur son journaliste de violation de la constitution et de recul des grandes avancées enregistrées par le quatrième pouvoir... ... au cours de ces dernières années en matière de liberté de la presse, particulièrement ce classement de la Mauritanie premier Etat dans le monde arabe en la matière.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Boghé : Manifestation des jeunes contre une attribution de terrain à Tiviski de Nancy Abdarrahmane

Boghé a été réveillée ce mercredi 14 Mai 1013 par le bruit des plusieurs jeunes, une centaine, qui manifestaient bruyamment sur la parcelle de terrain attribuée par un ancien Hakem de Boghé à la société laitière Tiviski aux cris de : « Touche pas à Ma Terre », « Protéger Notre terre, c’est protéger l’Avenir de Nos Enfants », « Ardouna, Hayatouna – (Notre Terre, c’est notre Vie)», « Do Ko Minéne N’dièye - (Ici, c’est pour nous !», « Leydam Ko N’Galam - (Ma Terre, c’est Mon Patrimoine !», «Do Ko Minen NDièye - (Ici, c’est pour nous !)». Les jeunes furieux, ont écrasé par terre les agglos superposés par les ouvriers sur le chantier qui a été toujours un terrain de football. Ils ont ensuite pris la direction de la Moughataa où ils ont scandé les mêmes slogans. Le Hakem de Boghé a reçu une délégation des jeunes manifestants dans son bureau en présence du maire. Il a demandé aux jeunes d’apporter la preuve de l’appartenance de cette parcelle à la communauté. Aussitôt, Oumar Alassane Baba dit Vidal exhibe le plan du Casier Pilote de Boghé pour montrer clairement à l’autorité du département que la parcelle attribuée à Nancy fait partie du domaine du CPB, un patrimoine privée des paysans de Boghé. Le représentant de Nancy est prié lui aussi d’apporter son permis et il quitté la salle sans revenir encore avec le document. En attendant, les travaux sont suspendus. En tout cas, s’il venait à continuer les travaux, les véhicules et charrettes de Boghé ne pourront plus accéder au fleuve sauf en contournant et en passant par Boghé Escale ou par le canal de drainage. Nous nous demandons même comment la fourrière sera accessible si cette construction est réalisée dans cette parcelle. Il n’est pas le seul à posséder un permis attribué par l’autorité administrative sur cet espace très convoité par les hommes d’affaires. On se rappelle que récemment, un vendeur de poisson originaire du Trarza du nom de Nami avait engagé un bras de fer avec la mairie de Boghé lorsque celle-ci a voulu construire une gare routière dans le même endroit pour revendiquer la paternité d’une parcelle ciblée par la commune sur la base encore d’un permis frauduleux attribué par Mohamed Nouh O Taleb Vezaz, devenu depuis conseiller à la primature. L’affaire avait fait un grand bruit et avait été porté devant le tribunal du Cadi par Nami avant que l’Etat ne vienne trancher en faveur du ministère de l’intérieur et de la décentralisation qui est la tutelle de la commune.
Source : Elfoutiyou

Arrestation de l’un des meurtriers de Hawa Diop

Un homme suspecté d’être l’un des meurtriers de Hawa Diop dans la capitale économique, à son domicile au robinet II près de la mosquée Ridouane, aurait été arrêté le lendemain par la police, soit 24 h après le drame. Le corps de la compatriote Hawa Ousmane Diop, née en 1970 Jidren Mohguen, a été découvert hier mercredi au soir. Elle a été très vite reconnue par les éléments de la police qui ont trouvé dans ses effets sa pièce d’identité biométrique. Une enquête avait été immédiatement lancée par la police, laquelle est parvenue à arrêter rapidement l’un des meurtriers. L’arrestation du second fugitif ne serait qu’une question d’heures. En effet, les flics mettront à profit les informations précieuses obtenues sur son complice interpellé pour le déloger de sa cachette.
Source : Rapide Info (Mauritanie)

Mauritanie-Tagant: irruption de gendarmes dans une mosquée où se déroulait une conférence religieuse

Des gendarmes ont fait irruption, Jeudi soir, dans une mosquée à Al Rachid, une ville au Tagant (Centre Mauritanie) et y ont interrompu une conférence religieuse de l’association El mostqbal, dirigée par l’érudit mauritanien, Mohamed Hassan Ould Deddew, rapportent des témoins à Alakhbar. " Les gendarmes ont interrompu le conférencier, Abdallah Ould Zakaria, de façon provocatrice ", selon les témoins qui ajoutent: "Ils l’ont ensuite interrogé sur place ". Selon ses membres, l’association El-Mostqbal pour la prédiction, la culture et l’enseignement envoie, chaque année, des oulémas pour animer des conférences et mener des activités religieuses dans les villes de l'intérieur du pays.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

Kiffa : une initiative en vue d’unir la Ghadima

Mardi 13 août, l’ancienne maison des jeunes a abrité, un rassemblement des ressortissants autochtones de Kiffa , connus sous la bannière politique des gens de la Ghadima. Ce regroupement répond à un appel d’un ensemble de cadres de cette communauté, ayant pris une initiative en vue de rassembler toute la Ghadima en seul pôle politique crédible, au lieu d’aller en rangs dispersés sous les coupoles tribales. La rencontre a drainé un bon nombre de ressortissants, toutes générations confondues, en plus d’un ensemble important de notables. Les membres de l’initiative se sont passés tour à tour, la parole, étayant de long en large la teneur de leur démarche qui s’inscrit dans un élan d’unir la fratrie de la Ghadima actuellement en proie à des velléités tribales. La Ghadima au delà de son vocable toponymique, c’est un creuset de personnes, vivants ensemble et unis depuis plusieurs générations, loin du joug tribal. C’est cette synergie d’antan que ladite initiative tient coute que coute à restaurer. A cet effet, tous les intervenants de la rencontre ont salué l’initiative qui vient, réitèrent’ ils, à point nommé pour porter à la rescousse l’entité de la Ghadima. Les notables présents ont donné également l’assurance de leur soutien en accompagnant cette bonne œuvre commune. Les membres de l’initiative ont par la suite, pris l’engagement de descendre ce jeudi sur le terrain à Kiffa , pour traduire dans les faits, ce destin. Une tâche qui ne serait pas des plus faciles à un moment ou la rupture en deux blocs antinomiques, est déjà consommée politiquement par le dépôt de propositions de listes candidates à la mairie de Kiffa, au niveau de l’UPR, parti dans lequel milite les deux parties.
La tendance A a proposé cinq noms :
- Boubacar Ould Khourou, ancien Wali, actuellement conseiller du ministère de l’intérieur. - Belkheir Ould Breike, cadre de la BCM - Cheikhna Sanokho, ancien directeur général de l’enseignement secondaire, actuellement à la retraite. - Babiya Fofana fonctionnaire à l’éducation nationale - Noubghouha Mint Cheikh Ould Abeid, ancienne responsable de la condition féminine à kiffa. - Mettou Camara, travaillant dans le privé.
La tendance B a proposé la liste suivante :
- Mohamed Ould ancien douanier - Yousouf Sylla inspecteur de l’enseignement - Samba Dicko , ancien postier syndicaliste - Taleb Moustaph Diarra notable - Seidy Camara technicienne supérieure de la santé. Harouna Cissé