dimanche 30 novembre 2014

Boghé : Le GRET accusé de détournement et de malversations financières par des maîtres d’ateliers

Boghé : Le GRET accusé de détournement et de malversations financières par des maîtres d’ateliers   Le Programme d’appui au développement de la formation par apprentissage (Pafpa) est un programme de trois ans cofinancé à hauteur de 80% par l'Union européenne et de 20% par l'Agence Française de Développement.

Porté par le Gret, le programme est mis en œuvre dans deux pays, le Bénin et la Mauritanie, par deux structures partenaires: le Bureau d'Appui aux Artisans (BAA) au Bénin et l'Institut national de Promotion de la Formation technique et professionnelle (Inap-FTP) en Mauritanie.

Ses objectifs

Le Pafpa vise à renforcer l’employabilité des jeunes par le développement d’une offre de formation qui soit adaptée dans ses modalités et son contenu, articulée avec le système formel d’enseignement technique et de formation professionnelle (ETFP) et capable de leur fournir les compétences professionnelles dont les entreprises, en particulier celles du secteur informel, ont besoin pour améliorer leur capacité de production et leurs revenus.

Cibles et zones d’intervention

Le Pafpa intervient au niveau de quatre types d'acteurs: les jeunes en apprentissage traditionnel, les maîtres artisans, les centres de formation professionnelles, et les directions techniques publiques en charge de la formation professionnelle. Il se déroule en Mauritanie dans les villes de Nouakchott, Atar, Boghé et Rosso et au Bénin dans les quatorze communes des départements de l’Ouémé et du Plateau.

Son budget est de 1,8 millions d’euros, cofinancé par l’Union européenne, l’Agence Française de Développement et l’Inap-FTP. Le Pafpa a démarré en Septembre 2011 pour une période de trois ans. Il se déroule dans les villes de Nouakchott, Atar, Boghé et Rosso.

Les bénéficiaires jeunes de 14 à 30 ans prioritairement ceux issus de milieux défavorisés et les jeunes femmes, les entreprises, principalement les micros et petites entreprises du secteur informel, qui accueillent des jeunes en apprentissage, les institutions en charge de la formation professionnelle, les centres de formations publics ou privés à but non lucratif entre autres.

Les maîtres d’ateliers accusent

Un groupe maîtres d’ateliers de mécanique, de soudure, de couture accusent les responsables du PAFPA, en l’occurrence le GRET d’avoir failli aux engagements qu’ils avaient pris devant eux. Ces ouvriers que nous avons rencontrés sont très remontés contre le GRET et accusent ouvertement leur partenaire d’avoir détourné les fonds alloués par les bailleurs au projet.

Sow Alhousseynou dit Samba Dabel, Mokhtar O Mohamed, Abdallahi O Mohamed O Elemine, Sogho Mamadou, Abdoulaye Djibril Dia, Cheîkh M’Bow, Diop Mokhtar dénoncent le non respect du GRET, porteur du projet PAFPA des engagements pris en 2011 devant les maîtres d’ateliers qu’ils sont.

Parmi ces engagements, figurent la formation alternante entre le lycée technique de Boghé et les ateliers pour une durée de six mois des apprentis de chaque atelier, le versement d’une bourse trimestrielle de 15 000 Um pour chaque apprentis, la prise en charge des factures d’eau, d’électricité et de la location mensuelle du siège de l’atelier pour une durée ne dépassant pas deux ans, la dotation des ateliers en caisse d’outillage de marque française, de postes de soudure et leurs accessoires, le financement des matières premières pour ces ateliers.

Pendant toute la durée de la formation, affirme ces maîtres d’ateliers, le projet PAFPA ne s’est présenté qu’une seule fois pour verser une subvention à chacun des ateliers variant entre 20 000 Um et 60 000 Um.

Leurs apprentis, n’ont perçu chacun que 4000 Um selon toujours ces maîtres d’ateliers. Et ce, après avoir exigé et obtenu de chacun des chefs d’ateliers ses factures d’eau, d’électricité et le contrat de location de son siège qui s’élèvent à des montants largement supérieurs aux sommes qui leurs ont été versées indique ces maîtres d’ateliers.

En plus affirme M. Soko l’un de ces maîtres d’ateliers, les responsables de PAFPA avaient promis également d’organiser une cérémonie de remise d’attestation de formation aux apprentis en présence de leurs maîtres mais rien de tout cela a-t-il indiqué n’a été honoré les responsables du projet. Au lieu d’attestations pour les jeunes apprentis, ils ont reçu des bulletins de notes délivrés par le Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé.

Les responsables du projet PAFPA se sont servis de nous et de nos documents pour justifier des détournements, a affirmé Mokhtar. Ils nous ont engagés dans des dépenses et à la fin ils n’ont pas honoré leurs engagements vis-à-vis de nous. Résultat, nous sommes menacés d’être traduits devant la justice si nous ne payons pas nos dettes, a pesté Sow Alhousseynou. Les maîtres d’ateliers crient au scandale et dénoncent une gestion opaque du projet PAFPA par le GRET accusé d’avoir organisé une véritable arnaque sur la base des documents qu’ils leurs ont transmis (factures notamment).

Un responsable du projet PAFPA, Diop Alpha que nous avons joint au téléphone a fait savoir qu’il n’est pas en mesure de réagir car étant en voyage et attend de savoir avec précision ce que réclament ces maîtres d’ateliers. Il a promis toutefois de réagir dès le lundi prochain, une fois qu’il sera de retour
Elfoutiyou

Bir Mougrein, une ville en plein essor

Bir Mougrein, une ville en plein essor Après plusieurs années voir des décennies de déclin, le département de Bir Mougrein renoue, aujourd'hui, avec son statut d'antan de pôle d'attraction. Malgré son éloignement de la capitale (plus de 1100km au Nord), son ouverture sur trois pays limitrophes lui offre la possibilité de développer des échanges commerciaux en plus de sa vocation pastorale séculaire.

Ces atouts ont été cependant mis à rude épreuve par l'insécurité et la sécheresse ayant occasionné un exode rural sans précédent et la dégradation des conditions de vie des citoyens resté au terroir. A l'image des habitants des différentes capitales départementales du pays, les 17000 habitants du Zemmour profitent actuellement des avantages des politiques de développement engagées par le Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz depuis son élection à la magistrature suprême.

Le danger des mines antipersonnel et son lourd bilan n'est plus qu'un mauvais souvenir et les populations ont désormais accès aux services de bases : eau, électricité, éducation, santé, produits alimentaires de première nécessité à des prix abordable en plus des services internet, téléphone, télévision.

L'épanouissement de Bir Mougrein se manifeste aussi à travers l'extension du marché qui regorge de marchandises diverse, la qualité des services des auberges et les villas qui y poussent comme des champignons.

Les habitants de ce repère historique des avions long courrier, partagent également avec leurs compatriotes de Bassiknou, de N'Diago, de Chami la joie d'appartenir à une Mauritanie nouvelle fière de son passé glorieux et de son présent rassurant où les libertés individuelles et collectives sont garanties, les droits de l'homme sont respectés, l'égalité, la justice et la paix sociale sont consolidé avec un taux de croissance qui annonce un réel décollage du pays.

Le Hakem de Bir Mougrein, colonel Né Ould Souffi a confié à l'AMI que cette Moughataa symbolique qui a long temps souffert de l'insécurité, de la pauvreté et de l'enclavement est en plein épanouissement grâce à l'efficacité et la fiabilité des programmes de développement exécutés sur instructions du Président de la République. " Depuis l'installation d'unités militaires dans la zone, aucune opération terroriste n'a été enregistrée, les touristes circulent sans problème et le trafic terrestre s'intensifient au bonheur des commerçants qui à un moment donné fondaient leurs espoirs sur l'unique camion de l'armée qui assurait la navette pour le ravitaillement de la ville " a-t-il dit.

Concernant l'approvisionnement de la ville en eau, le Hakem a indiqué que six sondages d'une capacité de 20 tonnes par jour ont été réalisés sur financement de l'état pour mettre fin à la soif des habitants du Zemmour. Il a rappelé que le nouveau centre de santé de la ville et le programme d'urgence d'appui aux éleveurs dont le coup d'envoi a été donné par le Président de la République Son Excellence, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, mercredi dernier à partir de Bir Mougrein, constituent une source de satisfaction pour les autorités et les habitants de cette Moughataa qui apprécient ces réalisations à leur juste valeur.

La sénatrice de la Moughataa, Mme Salma Mint Sidi Ould Alouatt a, au nom des habitants de sa circonscription électorale remerciée le Président de la République pour sa visite à Bir Mougrein qui témoigne de l'intérêt qu'il accorde à tous les mauritaniens notamment ceux qui vivent dans les zones enclavées. Elle a loué les efforts déployés par les forces armées nationales qui ont permis de mettre fin au danger des réseaux terroristes et des trafiquants de drogue.

La sénatrice a demandé aux autorités de procéder au lotissement de la ville et de construire un siège pour les coopératives féminines et un centre de formation professionnelle en plus de l'équipement du centre de santé de la ville et la mise en place d'activités génératrices de revenu au profit des habitants du Zemmour ainsi que la solution des problèmes liés à l'enseignement et à l'eau au sein des localités relevant de la circonscription.

Elle a réitéré son engagement à œuvrer pour le développement de cette Moughataa appréciant les interventions de la fondation de bienfaisance de la SNIM, dans ce cadre, conformément aux instructions du Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le député de Bir Moughrein, M. Mohamed Salem Ould Ahmed Ould Noueiguedh a pour sa part indiqué que la politique du Président de la République a libéré la Moughata de l'enclavement, de l'insécurité et de la pauvreté. Il a salué les efforts entrepris par les différents départements de l'état en vue de développer le Zemmour. Le député a enfin insisté sur l'importance de la création d'emploi et son rôle dans le développement économique local.

Des sentiments partagés par quelques habitants de Bir Mougrein rencontrés par l'AMI ;

M.Mohamed Vall Ould Sidi Mohamed militaire à la retraite a indiqué que la visite du Président de la République à Bir Mougrein illustre l'attention particulière qu'il accorde au suivi des projets exécutés au profit des populations. Il a souligné l'importance de soutenir les retraités dans le cadre des programmes orientés en faveur des franges fragiles car ces derniers représentent une bonne partie des habitants de la ville notamment la construction d'habitations à travers des prêts simplifiés.

Mme Meima Mint Ahmed s'est félicité de la visite du Président de la République avant de souligner l'importance du programme d'urgence d'appui aux éleveurs.

Elle a souhaité l'intégration d'une nouvelle composante au niveau de ce programme sous forme de vente de matières et matériels de construction à des prix raisonnables pour permettre aux citoyens pauvres de se protéger contre les inondations et autres aléas climatiques.

M. Mohamed Ould Alouatt, responsable de la localité de Hassi Loughar a demandé aux autorités de rassembler les localités environnantes pour constituer un regroupement qui mérite la réalisation d'infrastructures à même d'assurer aux citoyens l'accès aux services de base.

Mme Vatimetou Mint Belkheir a souligné l'importance de motiver les femmes afin qu'elles participent au développement du pays à l'image des crédits accordés récemment par le commissariat aux droits de l'homme à certaines coopératives de la ville.

AMI

Prison civile de Sélibaby: un détenu meurt suite à un arrêt cardiaque

Prison civile de Sélibaby: un détenu meurt suite à un arrêt cardiaque

  Un prisonnier de droit commun, Alassane Demba Ba, 46 ans, est décédé suite à un arrêt cardiaque, ce jeudi 27 novembre 2014 à la prison civile de Sélibaby.

Accusé de vol d’animaux dans le dossier 169/2014 puis envoyé en prison suite au mandat de dépôt N17/10/2014 du juge d’instruction près du tribunal régional de Sélibaby, Alassane Demba Ba a senti un malaise aux environs de zéro heures moins six munîtes selon les sources proches du dossier.

Conscients de la gravité de son malaise, les détenus qui partageant la même cellule que lui ont informé les éléments de gardes pénitenciers sur sa situation qui devenait de plus en plus inquiétante.

Alerté, le procureur de la république n’a pas tardé à ordonner son acheminement vers le centre hospitalier de Sélibaby où sa mort a été constatée à zéro heures passées de dix munîtes.

Mort pendant qu’il était en détention préventive, ses deux épouses et proches ont été saisis avant son enterrement qui a eu lieu dans la matinée de ce jeudi 27 novembre aux cimetières situés sis quartier collège.

Selon le témoignage de ses co-détenus devant le magistrat Mohamed ould kebrou, procureur de la république près du tribunal régional de Sélibaby, le coordinateur régional de l’AMDH, les deux épouses et proches de lui qui ne participera pas finalement à l’audience de la cour correctionnelle du 4 Décembre pour laquelle il était programmé, il s’agit d’une mort naturelle.

Car disent ils, ce dernier ne souffrait de rien quand il se couchait . Et d’ajouter que la visite médicale effectuée par le major du centre de santé de Sélibaby au cours de la journée du mercredi 26/11/ justifie que leur camarade ne souffrait de rien. Car les détenus annoncés malades s’étaient fait consultés par ce dernier.

Selon Maissara ould Bilal, Diallo Abdoul Malik et Samba Komé Ba venus témoigner sur les circonstances de la maladie qui a engendré la mort de cet originaire de la commune de Hassi Cheggar, il s’agit d’une mort naturelle. Au cour du moment de regret, les parents et proches du défunt ont loué les qualités humaines dont a fait montre le représentant du ministère de la justice au Guidimakha.

Le Coordinateur régional de l’AMDH au Guidimakha

Amadou Bocar Ba 

samedi 29 novembre 2014

Main dans la Main organise des activités dans sa section de Boghé

Une délégation de l’Association Main dans la Main pour la culture et le travail social (AMDM) a organisé vendredi 28 Novembre 2014, des séries d’activités dans sa section de Boghé.
La délégation comprenait Mr Ball Abdoul, responsable commission sensibilisation et formation et Oumar Amadou M’baye, chargé de Communication. Il faut souligner que la section de Boghé est dirigée depuis 2012, par Mr Abderrahmane Dieng, professeur de Science naturelle au Lycée de Boghé.
Au cours de cette visite, une formation sur la «Vie conjugale» a été animée la matinée par Oumar Amadou M’baye. Les participants ont été partagés en deux groupes, sous forme d’atelier. Le Premier groupe constitué de femmes a travaillé sur le thème «les Droits du mari sur sa femme». Le deuxième groupe composé particulièrement d’homme a réfléchis sur «les Droits de l’épouse sur son mari». Quand aux «devoirs communs aux deux conjoints», il a été partagé entre les deux groupes.
La journée a été clôturée par une conférence sur le «bon comportement à tenir dans la société».
Par ailleurs, la délégation en provenant de Nouakchott s’est entretenu avec le président du bureau de la section dans le cadre du diagnostic des difficultés de la section et de sa redynamisation pour les jours à venir.
L'Association "Main Dan la Main" est une organisation non gouvernementale, à vocation socioculturelle, apolitique, à but non lucratif. Créée en 2006 à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie. Elle compte aujourd’hui environ 200 membres actifs.
Commission de Communication AMDM
Email : amdmrim@gmail.com
Téléphone : 25 00 04 06
Site : www.amdm.mr

Diougrere/commune de Toufndé Civé : la communauté ne veut pas du forage de la mairie

Diougrere/commune de Toufndé Civé : la communauté ne veut pas du forage de la mairie Zigrare est une localité relevant de la commune de Toufndé Ciwé dans le département de Kaédi. Cette localité est habitée par une communauté de maure et de Peulh qui vivent pacifiquement en harmonie selon Sow Seydou Yéro.

Dans cette localité, la mairie de Toufndé Ciwé qui obtenu un financement du projet « Vaincre » de l’agence Tadamoun chargé de la lutte contre les séquelles de l’esclavage nous dit le maire a décidé lors d’un conseil municipal de résoudre le problème d’eau auquel sont confrontées les populations de Diougrere.

C’est dans ce cadre que la commune a sollicité l’expertise d’une entreprise pour faire des études géophysiques afin de localiser une nappe d’eau avant de réaliser un forge à en croire toujours le maire de la commune de Toufndé Ciwé.
Elfoutiyou 
Mais, ce projet hydraulique ne rencontre pas l’assentiment des populations de cette localité selon Sow Seydou Yéro qui parle en leur nom en tant que chef de ce village. Très remonté contre le maire et ce projet hydraulique, Sow Seydou Yéro se dit opposé à ce projet qui n’a que des relents politiques.

Pour l’opérateur politique et chef du village de Diougrere, il est incompréhensible que la commune veuille réaliser un forage à côté d’un puits déjà en cours de construction et qui n’attend que d’être parachevé. Le maire dit Sow Seydou Yéro fait une course avec la montre pour trouver un bilan dans la perspective d’une élection municipale anticipée et pas plus.

Pourquoi ne demande t-il pas aux populations leurs besoins avant d’engager ces travaux s’interroge l’ex-adjudant de l’armée. Pour lui, le besoin qui s’exprime à Diougrere, c’est de compléter les travaux du puits déjà construit au lieu de réaliser un forage.

jeudi 27 novembre 2014

Le Président de la République s'enquiert des travaux de la station d'eau de Bir-Moghrein

Le Président de la République s'enquiert des travaux de la station d'eau de Bir-Moghrein Le Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a effectué, mercredi après-midi, une visite d'information des travaux d'extension de la station d'épuration d'eau de la moughataa de Bir-Moghrein.

Sur le terrain, le Président de la République a suivi des exposés présentés par le staff technique de cet important projet qui portera la production de la station à 70 m3/jour, grâce à la mise en place d'un nouveau groupe électrique et à la construction de deux nouvelles réserves d'eau.

Le Président de la République a, par la suite, visité la centrale électrique qui alimente la moughataa.

Outre la délégation présidentielle, le Président de la République est accompagné par le wali du Tiris-Zemmour et le Hakem de la moughataa de Bir-Moghrein.

AMI

Rosso : atelier sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes

Rosso : atelier sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes SOS/Esclaves a organisé à Rosso un atelier de formation sur la loi 048/2007 incriminant les pratiques esclavagistes. Cet atelier tenu à la Maison des jeunes de Rosso était destiné à 20 membres de l’ONG.

M. Brahim Fall superviseur de SOS/Esclaves à Rosso a souhaité la bienvenue à la délégation et aux participants avant d’expliquer les objectifs de l’atelier. Ouvrant les travaux Mme Salimata Lam coordinatrice des projets de SOS/Esclaves a expliqué qu’il s’agissait d un programme d'une année financée par le consulat du Royaume des Pays Bas et destine a deux wilayas: le Trarza et le Brakna.

Il s'agit d’informer sur les aspects procéduraux de la loi, le rôle de la société civile, sur les mesures d accompagnement qui font défaut, les insuffisances de la loi, les difficultés de son application, etc.

En effet depuis que cette loi existe, on constate son inefficacité d'autant que la société civile ne peut pas se constituer partie civile dans les procès ou les victimes sont souvent intimides au point de nier les faits.

Prenant la parole, Boubacar Ould Messoud, président de SOS/Esclaves a fait l'historique du combat contre l'esclavage en rappelant que c'est dans cette même salle de la Maison des Jeunes qu’un tribunal militaire a jugé une vingtaine de jeunes cadres harratines qui avaient osé au début des années 80 soulever cette question.

Le président Messoud très ému, n a pas pu retenir ses larmes. Lui succédant, M. El Id Ould Mohamed Mbareck, avocat de SOS/Esclaves a démontré les insuffisances de la loi incriminant l'esclavage en soulignant que des siècles d'une pratique inhumaine ne pouvaient pas être balayes par un texte de quelques articles d’autant plus que la loi si on y réfléchit protège plus l oppresseur que l opprime.

Après la communication de l’avocat conseil de l’ONG, les participants ont fait un large débat autour de la question et des travaux d’atelier qui assurément ont permis de clarifier beaucoup de zones d’ombre.

CR. Djigo Aboubakry

Adwaba: A Ajar Bohly,Laaweissi, Lahrach avec le Directeur Général de TADAMOUN

Adwaba: A Ajar Bohly,Laaweissi, Lahrach avec le Directeur Général de TADAMOUN [PhotoReportage]   Dans le cadre des festivités marquant le 54ème anniversaire de l'indépendance nationale, le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub poursuit son tour de Mauritanie en présidant les cérémonies d'inauguration des réalisations de son agence dans plusieurs adwabas.

La première étape du Directeur Général de Tadamoun, ce 25 novembre 2014, fut la localité d'Ajar Bohly, dans la commune de Rdheithiae, moughataa de Barkéoel. Située en plein Aftout à la frontière entre l'Assaba et le Brakna, cet adwaba était délaissé par toute la communauté nationale.

Aujourd'hui et suite à une demande formulée par les populations de cet adwaba, le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub est venu inaugurer un centre de santé équipé qui permettra aux nombreuses populations de cette localité de pouvoir se soigner sur place.

Le taux de mortalité chez les femmes enceintes était assez élevé dans cette zone. Cet édifice sanitaire permettra aux femmes enceintes de pouvoir accoucher dans les meilleures conditions. Présent à cette cérémonie d'inauguration, le wali de l'Assaba, Cheikh Ould Abdallahi Ould Awah, a salué l'importance de cette réalisation pour les populations d'Ajar Bohly.

Le directeur général de l’agence nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub a déclaré que tout "sera entrepris pour lutter contre les séquelles de l'esclavage et contre l’exclusion mais la communauté nationale entière doit répondre aux exigences des temps présents pour le renforcement soutenu de la cohésion et de l'unité nationale" .

Après Ajar Bohly, ce fut le tour de Laaweissy de voir son école primaire et son collège-une première dans l'histoire de l'arrondissement- inaugurés par le ministre Ould Mahjoub.

Ce juriste, choisi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, pour diriger cette agence nationale contre l’exclusion, a inauguré aussi le même jour, après un long périple, une école primaire et une mosquée à Awlad El Haj, un adwaba dans la commune de Lahrach, moughataa de M'Bout, wilaya du Gorgol.

Accompagné du wali de cette région, Ould Mahjoub a aussi inauguré une mosquée et une école dans la localité d'Awcheikech, relevant de la commune de Lahrach. Les populations des adwabas bénéficiaires saluent ces grands moments.. « Cet homme nous rappelle le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Quand il dit quelque chose, il l’applique.

Et nous sommes toujours en confiance avec ces responsables »
précise Samba Ould Maouloud, chef du village de Awcheikech. Avec un ciblage bien étudié, Tadamoun se veut être précurseur du développement de proximité en Mauritanie.

Son directeur général, qui a rang de ministre, reste un homme d’action et de terrain. Hamdi Ould Mahjoub n’hésite jamais à se rendre personnellement sur les lieux pour s’assurer de l’exécution des programmes et de l’existence des conditions de leur réussite.

Dans les différents adwabas visités,, le directeur général de Tadamoun a expliqué aux populations que son agence est chargée de la promotion et de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de lutte contre les séquelles de l'esclavage, d’insertion et de lutte contre la pauvreté conformément aux objectifs et orientations du Cadre Stratégique de Lutte contre la pauvreté.

Rappelons enfin que dans ses visites , le directeur général de Tadamoun était accompagné des Walis de l'Assaba et du Gorgol, des autorités administratives et sécuritaires de ces deux régions et du directeur de la communication à Tadamoun , Mohamed Ould El Kory et du conseiller à la même agence Bah Ould Mohamed Sidi.

Kane Amadou Mamadou,
Envoyé Spécial




Avec Cridem, comme si vous y étiez...
















SNIM vs Retraités : le Président de la République va-t-il désamorcer la crise ?

SNIM vs Retraités : le Président de la République va-t-il désamorcer la crise ?   Aujourd’hui se sont quasiment tous les retraités SNIM qui se sont retournés contre leur ancien employeur pour cause d’indemnités de départ à la retraite sous-estimées suite à une mauvaise interprétation de la Convention collective du travail.

En effet, l’indemnité de départ à la retraite (IDR) est calculée en pourcentage de l’indemnité de licenciement. Cette dernière, rappelons-le, comporte trois niveaux (25%, 30% et 35%), tranches, cumulativement payées tout travailleur licencié, au prorata des années de services effectuées.

L’Article 31 de la Convention collective stipule que : « L’IDR est décomptée sur les mêmes bases et suivant les mêmes règles que l’indemnité de licenciement ». Ainsi donc les différentes tranches de l’IDR (30%, 50%, 75% et 100%) devraient être payées de manière cumulative aux retraités ; formule juste et avantageuse pratiquée par nombre d’entreprises publiques de la capitale Nouakchott, depuis des décennies.

Par contre la formule appliquée présentement par la SNIM consiste à payer (sans cumul) uniquement une seule tranche de l’IDR selon les années effectuées, si bien que les retraités SNIM, dont l’écrasante majorité compte plus de 20 ans de bons et loyaux services, n’ont obtenu que la dernière tranche de l’IDR, autrement dit 100% de l’indemnité de licenciement.

Ainsi donc les retraités SNIM, quelque soit leur ancienneté, n’ont effectivement obtenu que 40% de leurs droits réels, dans la mesure où les tranches de 30%, 50% et 75% de l’IDR n’ont pas été prises en considération suite à une lecture erronée de la Convention collective.

Autre pomme de discorde, la silicose, cette maladie professionnelle, qui est devenue, par la force des choses, un problème de santé publique dans la ville minière de Zouerate. A l’heure actuelle, il y a des habitants de Zouerate qui présentent les symptômes de cette maladie qui est générée par l’inhalation prolongée de la poussière de silice. Il revient donc à la SNIM, première responsable de ce fléau, de prendre en charge les effets collatéraux de ses activités sur les habitants de Zouerate et d’indemniser convenablement les travailleurs, notamment, retraités victimes de cette maladie.

C’est la vague des retraités SNIM 2010 qui avait ouvert la boîte à pandore en portant sa cause devant les tribunaux compétents. Il s’agit du conflit collectif objet du procès verbal de médiation N° 349/DTPS/11 du 30/11/11, opposant la SNIM à un groupe de ses retraites 2010. La justice a tranché l’affaire à l’avantage des retraités 2010 qui ont ainsi obtenu gain de cause en touchant leurs reliquats d’indemnité de départ à la retraite suivant le jugement N° 2013/0067 du 01/10/13.

La SNIM qui a persisté à pratiquer une formule de calcul bancale se trouve aujourd’hui en face d’une cascade de conflits avec les retraités encore vivants ; les mêmes causes entraînant les mêmes effets.

L’épineux dossier des retraités va sans nul doute atterrir sur la table du Président de la République pendant sa visite dans la ville minière et les retraités SNIM comptent beaucoup sur une éventuelle médiation du Chef de l’Etat.

Sid Selim

Des mesures en faveur de la production du riz

Des mesures en faveur de la production du riz   Partant d’une production annuelle estimée à 130.000 tonnes, couvrant 65 % des besoins, le gouvernement mauritanien entend booster la production nationale de riz pour arriver à une satisfaction de 100% et réduire la facture des importations qui grève la balance commerciale.

Ainsi, plusieurs mesures gouvernementales ont été prises dans cette perspective. En Mauritanie, le riz est une céréale cultivée dans toute la vallée du fleuve Sénégal, avec une prédominance du Sud/Ouest.

S’exprimant mardi au cours d’une rencontre avec la presse, le ministre des finances, Thiam Diombar, a décliné ces différentes mesures portant notamment sur « une réforme foncière permettant aux paysans de remplir rapidement toutes les formalités d’immatriculation de leurs terres.

Cette procédure derrière laquelle les propriétaires terriens couraient pendant plusieurs années et même parfois en vain, est désormais réalisable dans un délai de 2 mois.

Les frais d’immatriculation ont été réduits au strict minimum. Par ailleurs, la consécration juridique de la propriété permet aux agriculteurs d’avoir accès aux financements grâce à la valeur juridique du titre de propriété qui représente une garantie pour les créanciers potentiels.

Suite à cette démarche novatrice, le gouvernement et la Caisse de Dépôt et de Développement (CDD-publique) ont signé une convention en vertu de laquelle cette institution finance les activités agricoles des privés à un taux maximal de 6%.

Il ya également une exonération du matériel agricole et une décision épongeant les dettes des paysans »
, a expliqué le ministre.

Avec une production annuelle de 130.000 tonnes, la Mauritanie couvre actuellement 65% de ses besoins en riz.
Le Calame

mercredi 26 novembre 2014

Gestion des finances de l’Etat : La hardiesse grandissante des comptables publics

Gestion des finances de l’Etat : La hardiesse grandissante des comptables publics

Après les institutions publiques et l’armée, l’immoralité en matière de gestion des finances de l’Etat gagne de plus en plus les trésoreries régionales. Après le milliard d’UM détourné à Nouadhibou, des fonds auraient disparu également à Aïoun et à Sélibaby.

La série ne semble pas finir et les limiers de l’IGE ont décidé de faire un tour dans les autres régions du pays. Aujourd’hui, la morale publique est fortement menacée et l’argent du contribuable perd de plus en plus sa sacralité.

Alors que les échos sur le détournement d’1 milliard 400 millions d’UM, disparus des caisses du Trésor public à Nouadhibou, ne sont pas encore retombés, que retentissent déjà un autre hallali. Cette fois, la malgouvernance a frappé à l’extrême Sud et à l’extrême Est du pays, respectivement à Sélibaby et à Aïoun.

Des centaines de millions d’UM auraient disparu des caisses du Trésor public dans ces deux régions. Des dizaines de hauts fonctionnaires seraient aujourd’hui interpellés dans le cadre de ces détournements à la chaîne.

Le fait est d’autant plus rare pour être mentionné que les administrations visées sont rarement secouées par de telles malversations. Un autre détournement a été également signalé dans la foulée à la Société mauritanienne d’électricité (Somelec) de Kiffa.

Là, c’est le chef de centre qui a été invité à s’expliquer sur l’utilisation de 124 millions d’UM que les limiers de l’IGE (Inspection générale d’Etat) jugent injustifiés. Selon un ancien administrateur qui a requis l’anonymat, ces malversations financières qui se sont multipliées ces dernières années révèlent à quel point la morale publique a dégringolé.

Selon lui, le sacerdoce du fonctionnaire public formé à la bonne école de l’intelligence et de la probité n’est plus qu’un lointain souvenir. Il trouve que le mal est assez profond aujourd’hui pour qu’un remède lui soit trouvé.

Ce sont en effet, plusieurs générations de Mauritaniens, mal formés dès le départ aux bonnes vertus de la citoyenneté, qui seraient touchés, d’après lui.

Le paradoxe, trouve-t-il en substance, est que l’immoralité dans la gestion publique prend de l’ampleur au moment où l’administration est de plus en plus contrôlée aujourd’hui, par des fonctionnaires ayant suivi des cursus dans des « Mahadras » ou des Instituts islamiques.

Cette nouvelle élite moulée aux dogmes théologiques devait être, selon lui, plus incitée à l’honnêteté et à la probité, conformément aux sources de l’Islam pur qui est à la base de leur formation.

Paradoxalement, juge-t-il, les anciens fonctionnaires issus du cycle scolaire normatif, se sont révélés plus respectueux des normes morales que l’actuelle génération, dont le rapport à l’argent semble exclure toute conscience prohibitive.

Et de se rappeler des deux ou trois détournements qui ont jalonné les dix-huit ans de règne de Feu Mokhtar Ould Daddah. A l’époque, dira-t-il en substance, le geste était jugé si scandaleux que l’un des accusés s’était donné la mort.

Parmi les grandes affaires de détournement qui ont défrayé la chronique ces dernières années, celle qui avait impliqué un ancien Commissaire aux Droits de l’Homme, condamné en première instance à trois ans de prison à l’époque pour un trou de 907.000 dollars U.S et qui sera remis en liberté plus d’un an plus tard.

Il y eut également l’affaire d’un ancien trésorier du Port Autonome de Nouakchott, accusé à l’époque d’avoir détourné environ 2 milliards d’UM, et un ancien directeur des Procapec (caisse d’épargne et de crédit).

S’en suivra l’affaire du colonel comptable de l’armée nationale et d’un jeune homme d’affaires. Aux dernières nouvelles, le comptable serait encore à la prison d’Aleg, alors que le jeune homme, dont d’aucuns disent qu’il est proche du Chef de l’Etat, a été libéré après quelques mois de prison.

Il y eut également le pillage des ressources de l’Uncacem (Crédit agricole) qui connut son pic en 2008. Le gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi lui avait accordé 6 Milliards d’UM dans le cadre du PSI (Plan spécial d’intervention) pour financer la campagne agricole 2008/2009.

L’enveloppe sera portée à 12 milliard d’UM, avec les fonds de recouvrement des créances, l’apport de la Banque mondiale et la subvention publique sur les engrais. De cette enveloppe, seuls 30% auraient été utilisés à bon escient, les 70% restants ayant été détournés, sous formes de prêts à des entreprises fantômes, des organismes fictifs, etc.

Plus grave, les 2 milliards d’UM que le ministère des Finances aurait accordé en janvier 2013 à la MDC (Mauritanian Development Corporation), société écran. Ce montant représenterait à l’époque une avance de 30% sur une commande présumée de 10 petits avions de marque Lancair livrables le 30 décembre 2014. Les Mauritaniens attendent.

A cela il faudrait ajouter des dizaines d’autres affaires scabreuses, les 50 Millions de dollars, don de l’Arabie Saoudite et dont le sort reste méconnu à ce jour, le fameux troc immobilier pour la construction du nouvel aéroport, en passant par les contrats sur la nouvelle centrale électrique à gaz, etc.

Selon les observateurs, la corruption, la gabegie et les détournements de deniers publics pouvaient être combattus tant qu’ils restaient circonscrits au niveau des exécutants, mais aujourd’hui que la gangrène semble embraser toute la superstructure de l’Etat, la tâche devient pratiquement impossible.

Cheikh Aïdara
L'Authentique  

Assainissement: Boghé emboîte le pas aux autres villes du pays






 A l’instar de Nouakchott, la capitale nationale et les autres villes du pays, Boghé a organisé une campagne d’assainissement qui a duré deux jours. Lancé le samedi 22 novembre 2014 sous la supervision du Hakem du département, H’Mada O Khattra entouré du maire, du commandant de brigade, du commissaire de police et du commandant de la base militaire et celui de la bas marine. Cette campagne qui a mobilisé la population a permis de nettoyer de nombreux quartiers de la ville et surtout de dégager des tas d’immondices hors de la ville.
Une première cependant, a été de voir des militaires, policiers, gardes, gendarmes, gardes forestiers, employés et élus municipaux, cadres de la SONADER, greffiers, employés du centre d’enrôlement, simples citoyens ; râteaux, fourches et pelles à la main travailler ensemble pour assainir la ville. Les autorités ont repartis les forces de sécurités et de défense ainsi que les chefs de services dans différents points névralgiques pour rassembler les ordures avec les moyens disponibles avant l’arrivé de camions bennes pour les dégager ensuite. Les employés de la SNDE, de la SOANDER, du service local de la protection de l’environnement et les forces de sécurité et de défense ont été particulièrement remarquables à côté du réseau départemental des jeunes et la population. La SNDE a mobilisé son véhicule de service conduit par Brahim O El Bah (chef de l’agence locale) en personne et qui a fait une dizaine de tours pour transporter hors de la ville les ordures ménagères. Seul véhicule de service en plus des camions de la commune ou du camion d’un autre promoteur privé. Les populations sous l’impulsion des chefs de quartiers ont participé activement à ces deux jours de campagne d’assainissement. Le réseau départemental des jeunes dirigé par Baba Coulibaly a conduit les opérations de nettoiement dans certains quartiers. Résultat de cette campagne d’assainissement, des tas d’immondices jonchant les murs du lycée, le terrain de Djinthiou, le débarcadère, le marché, certaines mosquées de Niloly, le village de Touldé, dégagés hors de la ville. Aucun des grands quartiers de la ville n’a été épargné par les actions de cette campagne de nettoiement. Et la mobilisation des forces de défense et de sécurité, des chefs de service à côté de la population a été une réussite au grand bonheur des populations qui peuvent enfin respirer. Cependant, des moyens mécaniques pour charger et transporter les ordures ménagères ont manqué au cours de cette campagne. C’est pourquoi, des tas d’immondices restent en souffrance dans certains quartiers et de nombreuses zones attendent encore d’être assainies. Le Hakem a affirmé que cette campagne va se poursuivre dans les jours à venir.
El Foutiyou


 





Détournements au niveau des trésors régionaux : Démenti catégorique du syndicat général des finances

Détournements au niveau des trésors régionaux : Démenti catégorique du syndicat général des finances

 Le syndicat général des finances a organisé hier mardi 25 novembre courant, une conférence de presse. Objectif : apporter des éclaircissements sur les rumeurs largement diffusées par les médias, selon lesquelles plusieurs milliards d’UM ont été dernièrement détournés au niveau des trésors régionaux.

Le syndicat a d’emblée regretté l’excès de zèle de la presse pour médiatiser au maximum possible des informations infondées, rivalisant sur les petits écrans et les transistors sur la présentation à l’opinion publique nationale et internationale de fausses données, sans fournir le moindre effort pour s’assurer de leur authenticité.

Le syndicat général des finances a catégoriquement affirmé qu’il n y a pas eu des détournements de fonds publics au niveau des wilayas et que l’IGE n’a jamais fait des contrôles dans les trésoreries incriminées, s’interrogeant sur l’identité de la partie qui a découvert ces présumés trous.

Le syndicat a même présenté aux médias l’ex trésorier régional de Dakhlet-Nouadhibou M. Mohamed Ould Sidi Ahmed, présent à cette conférence de presse et dont certains médias avaient évoqué dans leurs colonnes la fuite après la découverte de l’IGE de son implication dans des malversations financières.

Pourquoi nos médias ne se sont pas donnés la peine de s’assurer de l’exactitude de cette info et de recueillir l’avis du concerné, s’est demandé le syndicat. Et d’ajouter : « en supposant que des responsables aux finances ont commis des fautes, leur présence dans un Etat de droit garantit leur sanction pour ces abus, mais cette punition les concerne personnellement, du fait que la responsabilité est individuelle et que le département des finances, toutes composantes confondues, ne doit en aucun cas assumer la responsabilité d’une faute individuelle ».

Le syndicat a rappelé enfin que le ministère de la santé, à l’instar des autres départements, a subi des réformes profondes sous la direction du Président de la République Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, illustrant ces propos par les importantes infrastructures réalisées dans le pays et financées sur fonds propres de l’Etat.

Il a indiqué par ailleurs que le compte du Trésor public à la BCM est supérieur à 100 milliards UM, précisant que c’est un pari gagné, soulignant que ce compte était souvent débiteur, dépassant les lignes rouges au cours des dernières années.

Le syndicat a enfin exprimé sa satisfaction pour l’excédent du Trésor public mauritanien, affirmant que cette bonne santé contraste totalement avec les rumeurs de gabegie.

Md O Md Lemine

Dernière-minute: Le président Ould Abdel Aziz arrive à Zouératt

Dernière-minute: Le président Ould Abdel Aziz arrive à Zouératt   Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé,ce matin, à Zouératt, la capitale du Tiris-Zemour, dans le cadre d'une visite de travail qui sera sanctionnée par des inaugurations et le coup d'envoi des travaux de certaines infrastructures de base dans les villes de Zouératt et de Bir-Moghrein.

Selon nos informations, le président et les autorités de la ville tiendront des réunions afin de résoudre la crise qui sévit entre certaines entreprises et la MSP (société de gardiennage) depuis quelques semaines.

Cette visite entre dans le développement des festivités commémoratives du 54e anniversaire de l'indépendance nationale.Cependant certaines sources affirment qu'il se rendra demain, à Atar, la capitale de l'Adrar pour des activités similaires.
Tawary

mardi 25 novembre 2014

La ville de Nouakchott transformée en trois wilayas en conseil des ministres

La ville de Nouakchott transformée en trois wilayas en conseil des ministres   Le gouvernement mauritanien a décidé, lors de la réunion extraordinaire du Conseil des ministres de ce mardi, de subdiviser la ville de Nouakchott en trois wilayas, regroupant, chacune trois moughatas.

Et selon le nouveau découpage, les moughataas de Dar Naim, Toujounine et Arafat, constitue une nouvelle wilaya, alors que celles de Riadh, Sebkha et El Mina en constitue une deuxième. La troisième wilaya sera constituée de Tevragh-Zeina, Ksar et Teyarett.

Ces nouvelles subdivisions seront dénommées Nouakchott 1, Nouakchott 2 et Nouakchott 3. 

Sahara Médias

Brèves : Plusieurs détournements de deniers publics

Brèves : Plusieurs détournements de deniers publics

La police a arrêté à Nouadhibou trois employés au trésor Régional après le passage d’une mission de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE). Qui ont été ensuite mis en détention et licenciés de leurs fonctions.

Les intéressés soupçonnés de détournement d’une somme d’1 milliard 400 millions d’ouguiyas. Il s’agit d’Astou Sy, Bahaida et Diallo Adam qui ont été ensuite mis en détention et licenciés de leurs fonctions. Alakhbar.

-Les services sécuritaires ont interpellé, aujourd’hui, plusieurs personnes à Aioun et Sélibaby pour détournement d’importants montants estimés à plus de deux milliards de nos ouguiyas des caisses des trésoreries régionales des deux wilayas. Essirage

– L’ancien directeur général de la compagnie aérienne Mauritania Airways vient d’être rattrapé par la Justice mauritanienne qui a réussi à faire exécuter le mandat d’arrêt international lancé contre lui. Mushahide

-Le caissier de la Société mauritanienne d’électricité à Kiffa (Somelec) a été arrêté, dans la nuit du dimanche à lundi, par la police, pour une affaire de détournement d’un montant de 124 millions d’ouguiyas des caisses de la société, selon le site d’information Mouraghib média

La loupe de Ely cheikh (Mauritanie)
Rapide Info

Communiqué du Collectif des Cadres Mauritaniens Expatriés portant inauguration des nouvelles salles de classe de l’école 1 de Rosso

Communiqué du Collectif des Cadres Mauritaniens Expatriés portant inauguration des nouvelles salles de classe de l’école 1 de Rosso

  Le Collectif des Cadres Mauritaniens Expatriés (CCME) porte à la connaissance de l’opinion et des médias que le jeudi 27 novembre 2014 il sera procédé à l’inauguration des nouvelles salles de classe de l’école 1 de Rosso.

Ces salles ont été construites en réponse à l’urgence de réhabiliter les infrastructures de l’école 1 dont la situation avait été relayée en 2011 par la presse nationale. Le Collectif des Cadres Mauritaniens Expatriés a entrepris ce projet en partenariat avec la Commune de Rosso.

La presse locale et nationale est invitée à prendre part à la cérémonie qui se déroulera à partir de 12h sous le patronage du Ministre de l’Education Nationale représenté par son Secrétaire Général à la tête d’une importante délégation, d’un Représentant du Ministère Délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères chargé des affaires maghrébines, Africaines et des Mauritaniens à l’Etranger et en présence du Wali du Trarza, du Maire de la Commune de Rosso, des représentants des partenaires et d’une forte délégation du Collectif des Cadres Mauritaniens Expatriés.

 CCME

Des ONG ont rendu visite aux détenus de l’IRA

Des ONG ont rendu visite aux détenus de l’IRA
Un groupe d’ONG nationales a rendu visite aux militants de l’IRA détenus à titre préventif à la prison civile de Rosso le dimanche 23 novembre dernier. Les responsables de ces associations ont donné une conférence de presse lundi après midi.

Parlant au nom du groupe qui était dans la capitale du Trarza, Mme Tislim Mint Samba a affirmé que Biram Ould Dah Ould Abeid et ses compagnons «sont détenus conformément aux normes » et appelé « les partenaires nationaux et internationaux à éviter toute forme de politisation de l’action humanitaire ».

Elle a toutefois réclamé « un procès juste, équitable et le respect de la présomption d’innocence» en faveur de ces prisonniers. Parmi ces détenus le leader de l’IRA, Biram Ould Dah Ould Abeid, candidat malheureux à l’élection présidentielle de juin 2014 et prix des Nations Unies (ONU) pour les droits de l’homme en 2013.

Ils doivent répondre de plusieurs chefs d’inculpation: «rassemblement non autorisé, résistance à force publique dans l’exercice de sa mission, refus d’obtempérer aux ordres des autorités administratives et administration d’organisations non autorisées ».

Le Calame

Hodh El-Gharbi: 8 blessés dans un accident de la route à Kobenni

Hodh El-Gharbi: 8 blessés dans un accident de la route à Kobenni   Huit personnes ont été blessées dans un accident de la route survenu mardi matin à l’entrée ouest de Kobenni dans la wilaya du Hodh El-Gharbi (est Mauritanie).

Un véhicule de type 4X4 est entré en collision avec un autobus transportant du matériel de construction, a rapporté le correspondant d’Alakhbar. Les blessés ont été évacués au centre hospitalier de la wilaya.






Alakhbar 

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz effectuera une visite à Zouératt et Atar (Source)

Le président Mohamed Ould Abdel Aziz effectuera une visite à Zouératt et Atar (Source) D’une source fiable, avons-nous appris que, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz effectuera dans les prochains jours, une visite officielle dans les villes de Zouératt et d’Atar.

Ces deux déplacements, selon la même source, seront sanctionnés par l’inauguration de certaines installations et infrastructures de base, à la veille de la célébration du 54e anniversaire de notre indépendance nationale, prévue le vendredi 28 courant.

Parmi les infrastructures on peut compter, la centrale d’approvisionnement de la ville de Bir-Moghrein, en eau potable.


Tawary 


lundi 24 novembre 2014

Arrestation à Nouadhibou : Du rififi à la Trésorerie

Arrestation à Nouadhibou : Du rififi à la Trésorerie - La ville de Nouadhibou a été secouée samedi dernier par une nouvelle inédite : des voitures de police se sont rendues dans diverses résidences de la capitale pour « débusquer » leurs occupants qui ne sont autres que des hauts fonctionnaires.

C’est ainsi que cinq personnes ont été conduites au commissariat où elles devaient répondre de faits qui se seraient produits dans le bâtiment de la trésorerie où se trouvent leurs bureaux.

Cinq comptables dont deux femmes ont ainsi été interrogées à propos de la disparition d’un montant estimé à un milliard quatre cent millions ouguiyas qui se troueraient dans les caisses de la trésorerie régionale de Nouadhibou, la capitale économique du pays.

Par la suite, les accusés ont été répartis dans les différents commissariats de police de la ville et les premiers indices ont révélé que cette affaire de détournement de deniers publics pourrait toucher d’autres responsables du trésor public, selon une source qui a préféré garder l’anonymat.

C’est à la suite des résultats du contrôle effectué par la mission d’inspection générale d’Etat (IGE) qui avait passé plus de deux semaines dans la capitale économique pays sur ce dossier que cette affaire a éclaté.

L'Authentique

samedi 22 novembre 2014

Social: Le MASEF appui les handicapés, les familles pauvres et les coopératives féminines du Tagant





La ministre des affaires sociales, de l'enfance et de la famille, Mme Lamina Mint El Ghotob Ould Moma accompagnée du Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, a présidé, vendredi dernier à Tidjikja, une rencontre élargie aux responsables de la coordination régionale du Masef, aux représentantes des coopératives féminines, aux handicapés et la société civile.
Lors de cette rencontre Mme la ministre a indiqué que les enfants en âge du préscolaire seront pris en charge dans des structures adéquates pour leur épanouissement et celui de leur mère qui seront désormais plus libres pour vaquer à leurs occupations. Elle a également mis l’accent sur les mesures prises par son département pour la mise en place d’un fond de microcrédit qui sera gérée par la Procapec destiné à financer les coopératives féminines qui en formuleront la demande. Mme la ministre a également indiqué que l’Etat a pris des mesures pour l’intégration effective des handicapés dans la vie active. Elle a évoqué à ce sujet un concours ouvert par la fonction publique pour le recrutement de 100 handicapés.  Parlant des fonds qui seront mis à la disposition des familles indigentes, elle précisera que pour en bénéficier il faudrait remplir certains critères (possession de papiers d’état civil, visites prénatales ect.)
Mme la  ministre a enfin mis l’accent sur la nécessite de mener une lutte sans merci contre les mariages précoces qui constituent un vrai problème de santé publique. Elle a évoqué dans ce cadre  la cérémonie organisée jeudi dernier à Aleg pour le lancement de la journée panafricaine de la lutte contre ce fléau ravageur qui est la principale cause de mortalité maternelle et de déchéance physique et morale de nombreuses jeunes filles à la fleur de l’âge.
Les interventions  qui ont été faites après le discours de Mme la ministre ont porté pour l’essentiel sur  le financement à accorder aux coopératives féminines, le problème  l’Usine de transformation des dattes de Tidjikja en arrêt depuis l’année dernière, le problème d’eau pour les coopératives maraichères mais également sur l’entière disponibilité de certaines structures locales notamment le réseau Emel-Tagant à collaborer avec le Masef.
La fin de la rencontre a été marquée par la distribution par Mme la ministre des sièges roulants, des béquilles et une somme d’argent destinés aux handicapés du Tagant.
Notons qu’avant la tenue de cette rencontre qui a été marquée également par le discours du Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall et celui du maire de Tidjikja Mr Saleck Ould Saleck , Mme la Ministre a visité une coopérative féminine à Chemchiyatt et s’est entretenue avec ses responsables,  un jardin d’enfant à Wastha, le nouveau siège des Affaires sociales à Tidjikja avant de tenir une réunion dans les locaux du Masef avec la coordinatrice régionale des ministères des Affaires sociales de l’Enfance et de la Famille Mme Aminetou Mint Neama et ses collaborateurs.

KS









Education: Lancement de la campagne de déparasitage dans les écoles du Tagant





Des molécules de Mebendazole conçues pour lutter contre les vecteurs des maladies diarrhéiques ont été administrées aux écoliers du Tagant à l’instar de leurs collègues du reste du pays et ce dans le cadre d’une campagne nationale de déparasitage ouverte le 20 novembre et qui se prolongera jusqu’au 4 février 2015.  Cette opération menée par l’ONG ANDC en collaboration avec l’UNICEF concerne quelques 9300 élèves inscrits aux écoles fondamentales du Tagant publiques et privées.
Le Hakem Moucaid de Tidjikja Mr Mohamed Ould Maouloud , le Dren du Tagant Mr Mohamed Samba Sedinté, le Dras du Tagant Docteur Yemehlou ont, tour à tour , administré symboliquement des molécules de Mebendazole à quelques élèves de l’école 3 de Tidjikja pour marquer le coup d’envoi officiel de la campagne.
Notons que la campagne est actuellement en cours dans toutes les écoles du Tagant et qu'elle se prolongera   jusqu’au 2 février prochain pour permettre à tous les élèves d’en bénéficier.
KS