SOS/Esclaves
a organisé à Rosso un atelier de formation sur la loi 048/2007
incriminant les pratiques esclavagistes. Cet atelier tenu à la Maison
des jeunes de Rosso était destiné à 20 membres de l’ONG.
M. Brahim Fall superviseur de SOS/Esclaves à Rosso a souhaité la bienvenue à la délégation et aux participants avant d’expliquer les objectifs de l’atelier. Ouvrant les travaux Mme Salimata Lam coordinatrice des projets de SOS/Esclaves a expliqué qu’il s’agissait d un programme d'une année financée par le consulat du Royaume des Pays Bas et destine a deux wilayas: le Trarza et le Brakna.
Il s'agit d’informer sur les aspects procéduraux de la loi, le rôle de la société civile, sur les mesures d accompagnement qui font défaut, les insuffisances de la loi, les difficultés de son application, etc.
En effet depuis que cette loi existe, on constate son inefficacité d'autant que la société civile ne peut pas se constituer partie civile dans les procès ou les victimes sont souvent intimides au point de nier les faits.
Prenant la parole, Boubacar Ould Messoud, président de SOS/Esclaves a fait l'historique du combat contre l'esclavage en rappelant que c'est dans cette même salle de la Maison des Jeunes qu’un tribunal militaire a jugé une vingtaine de jeunes cadres harratines qui avaient osé au début des années 80 soulever cette question.
Le président Messoud très ému, n a pas pu retenir ses larmes. Lui succédant, M. El Id Ould Mohamed Mbareck, avocat de SOS/Esclaves a démontré les insuffisances de la loi incriminant l'esclavage en soulignant que des siècles d'une pratique inhumaine ne pouvaient pas être balayes par un texte de quelques articles d’autant plus que la loi si on y réfléchit protège plus l oppresseur que l opprime.
Après la communication de l’avocat conseil de l’ONG, les participants ont fait un large débat autour de la question et des travaux d’atelier qui assurément ont permis de clarifier beaucoup de zones d’ombre.
CR. Djigo Aboubakry
M. Brahim Fall superviseur de SOS/Esclaves à Rosso a souhaité la bienvenue à la délégation et aux participants avant d’expliquer les objectifs de l’atelier. Ouvrant les travaux Mme Salimata Lam coordinatrice des projets de SOS/Esclaves a expliqué qu’il s’agissait d un programme d'une année financée par le consulat du Royaume des Pays Bas et destine a deux wilayas: le Trarza et le Brakna.
Il s'agit d’informer sur les aspects procéduraux de la loi, le rôle de la société civile, sur les mesures d accompagnement qui font défaut, les insuffisances de la loi, les difficultés de son application, etc.
En effet depuis que cette loi existe, on constate son inefficacité d'autant que la société civile ne peut pas se constituer partie civile dans les procès ou les victimes sont souvent intimides au point de nier les faits.
Prenant la parole, Boubacar Ould Messoud, président de SOS/Esclaves a fait l'historique du combat contre l'esclavage en rappelant que c'est dans cette même salle de la Maison des Jeunes qu’un tribunal militaire a jugé une vingtaine de jeunes cadres harratines qui avaient osé au début des années 80 soulever cette question.
Le président Messoud très ému, n a pas pu retenir ses larmes. Lui succédant, M. El Id Ould Mohamed Mbareck, avocat de SOS/Esclaves a démontré les insuffisances de la loi incriminant l'esclavage en soulignant que des siècles d'une pratique inhumaine ne pouvaient pas être balayes par un texte de quelques articles d’autant plus que la loi si on y réfléchit protège plus l oppresseur que l opprime.
Après la communication de l’avocat conseil de l’ONG, les participants ont fait un large débat autour de la question et des travaux d’atelier qui assurément ont permis de clarifier beaucoup de zones d’ombre.
CR. Djigo Aboubakry
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