dimanche 29 novembre 2009

URGENT: Des occidentaux kidnappés sur la route Nouakchott-Nouadhibou

Des occidentaux dont le nombre et la nationalité n’ont pas encore été précisés de source officielle, ont été kidnappés la soirée du 29 novembre par un groupe armé sur la route de Nouakchott-Nouadhibou.

Aucune information n’est disponible sur l’identité des ravisseurs qui ont commis leur forfait au PK 170 de Nouadhibou, selon les témoignages des automobilistes qui empruntaient cette route au moment des faits. La voiture des occidentaux a été laissée sur place, aprés qu’ils furent contraints de monter dans celle des ravisseurs.

Les forces armées et de sécurité mauritaniennes ont été aussitôt mises en état d’alerte et plusieurs unités ont été déployées dans la zone.



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Info source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Cérémonie de réception de dons à Nouadhibou [Reportage Photos]











La direction technique de la commune de Nouadhibou a abrité ce dimanche une importante cérémonie de remise de dons composés de :

Un container contenant du matériel scolaire et équipement médical au profit des communes du couloir en l'occurrence Nouadhibou, Inal et Zouerate et une ambulance équipée destinée à la commune d'Inal. La commune de Nouadhibou, elle, a reçu de la Caravane Solidaire de Barcelone Action Solidaria et de ASOMOBE, composé de :

1 Camion grue,
1 lot de matériel médical et de médicaments,
1 lot de matériel pour les handicapés mentaux,
12 bacs pour ordures.

La cérémonie était présidée par le hakem de Nouadhibou, M.Ball Mamadou, en présence du consul d'Espagne à Nouadhibou, des responsables de la coopération espagnole, des élus et notables de la wilaya.

Le premier adjoint au maire de Nouadhibou, M.El Hamdou Ould Mohamed Yahya a, au cours de son allocution, remercié le gouvernement espagnol, la présidente de l'association Canarias pour le développement de Dakhlet Nouadhibou, le président de Barcelona Action Solidaria et le coordinateur de la caravane solidaire.

Il a émis le souhait de voir ce matériel profiter aux populations.
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Arrestation, à Nouakchott du meurtrier du Trarza, Ahmed Ould Vall





Selon des sources dignes de foi, les autorités sécuritaires ont fini par arrêter, samedi soir à Nouakchott, en plein quartier Mellah, le meurtrier Ahmed Ould Vall, qui avait tué, vendredi matin dernier (jour de fête du Id Al-Adha), deux personnes et blessé deux autres dans les localités de Bounama et de Andabestatt, relevant de la Moughataa de Méderdra dans la wilaya du Trarza.


Selon ces mêmes sources, la brigade mixte de gendarmerie avait pu suivre les traces du meurtrier et l’arrêter grâce à son propre téléphone mobile lorsqu’il passa une communication qui fut détectée à Mellah et après que la maison à l’intérieur de laquelle il se trouvait ait été encerclée.

Le pont du collège ou pont de mort à Sélibaby.

Si autre fois les populations du Guidimakha et celles qui pratiquent la route Kaédi Sélibaby étaient inquiétées et endeuillées par des innombrables accidents qui s’y produisent, le pont qui relie la ville de Sélibaby et le quartier collège est aujourd’hui un vrai casse tète pour les innocentes populations.

En effet, construit dans les années 50 en même temps que le dispensaire de la ville de Sélibaby, le pont de la sortie du centre ville pour Gouraye et le reste de la partie sud de la région avait causé la mort d’un Boulaye Koné et son oncle Tombé Traoré, neveu et frère de Hadji Traoré, une figure politique mauritanienne dans les années 64.

Depuis un certain temps, ce dernier ne cesse de susciter des interrogations chez les populations de cette wilaya laissée à elle-même où le laxisme, la corruption et le laisser aller sont fort enracinés pour ne pas dire autorisés.

De 1989 jusqu’à une date récente, toutes les réparations étaient faites volontairement par un nommé Diamo Diallo qui ne pouvait pas voir des populations risquer leur vie aux vus et aux sus des administrateurs de l’époque qui étaient prêts à tout sauf à ce qui peut être utile aux populations, qui se trouvent aujourd’hui confrontées au casse tète de ce pont dont les piquets sont totalement détachés du dalle.

Pire il ya moins de deux semaines un motoriste à échappé belle au cours d’un accident sur ce dernier en évitant une voiture qui venait en pleine vitesse.


Si les populations de Bambaradougou et celle de Sélibaby ont été endeuillées en 64, lors de la noyade des deux jeunes au niveau de ce pont qualifié de pont de la mort, les souffrances de ces dernières risquent de perdurer encore longtemps car qui peut concevoir qu’ en pleine ville où toutes les autorités administratives et les responsables de la sécurité sont présents des voitures, toutes catégories confondues continuent de passer par ce pont totalement délabré ?

Les populations du Guidimakha qui attendent encore que le changement devienne réalité et celles de la ville de sélibaby craignent fort pour la vie des passagers et celle de les enfants qui empruntent quotidiennement ce pont soit pour aller au lycée ou pour voyager dans le reste de la wilaya .

En attendant que le danger soit évité plusieurs questions restent posées comme celle de savoir si le rôle du maire se limite à nommer des chefs de quartiers sans le consentement des populations qu’ils sont sensés représenter ou de faire des recrutements sur des bases ethniques et d’appartenance politique sans autant évoquer les dangers que risque sa commune ?

Ou bien les mesures prises au sujet des voitures de service ne concernent elles pas les régions comme le Guidimakha où même ces dernières pratiquent ce pont ? Et en fin tant que le laxisme et la corruption sont tolérés, les attentes des populations ne feront que croitre dans cette nouvelle Mauritanie où tout est centralisé à Nouakchott alors que dans les régions c’est un autre monde.

Signé Amadou Bocar BA/Ndipoori





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Info source :
AmadouBocarBa

Tagant Célébration du 49eme anniversaire de l’Indépendance



Le 49 eme anniversaire de l’indépendance nationale a été célébré à Tidjikja dans une ambiance festive au cours de laquelle, hommes de tenue et écoliers ont rivalisé d’ardeur et d’engagement dans la matinée et dans l’après midi le public a été gratifié d’un match de football, d’une course de chameau et d’un exercice de tir à la cible.
Les festivités qui ont débuté à 8 heures ont été marquées par la levée des couleurs assurée par les éléments de la brigade de la gendarmerie de Tidjikja suivi d’un imposant défilé des écoliers agrémenté par des chants patriotiques. Ces mêmes écoliers ont ensuite tenu en haleine le public à travers divers jeux au cours desquels ils ont fait montre d’adresse et d’intelligence.
Toutes ces festivités se sont déroulées sous le regard attentif du Wali du Tagant Monsieur Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall reconnaissable de loin par sa tenue officielle reluisante et bien ajustée. Ce dernier était entouré de ses proches collaborateurs dont le wali adjoint chargé des affaires économiques monsieur Mohamed ould Cheikh ould Ghows, le Hakem de Tidjikja monsieur Sid’Ahmed Ould Houweîbib, le chef d’arrondissement de Rachid monsieur Mohamed Abdallahi Ould Mohamed Mustapha, le commandant du groupement de la garde de Tidjikja, le chef de la brigade de gendarmerie, le Directeur régional de le sureté par intérim, le député et le maire de Tidjikja respectivement monsieur Cheikhna Ould Cheikhna et monsieur Mohamed Ould Biha, ainsi que certains chef de services régionaux.
Plusieurs prix et de nombreux cadeaux ont été attribués aux écoliers par les représentants de l’administration régionale et par les élus locaux.
Il convient toutefois de préciser que ce 49 eme anniversaire de l’indépendance nationale n’a pas suscité beaucoup d’enthousiasme à Tidjikja à en juger par la faible affluence du public venu assister à la cérémonie. La fatigue et le manque d’intérêt pourrait expliquer ce phénomène qu’on observe de plus en plus lors des événements nationaux. Les autorités du pays doivent trouver le moyen de faire face à ce phénomène en commençant par cultiver le patriotisme chez tous les citoyens. Une bataille qui commence par la redistribution équitable des richesses du pays, une justice pour tous, une lutte sans merci contre l’ignorance et un respect rigoureux des symboles de notre souveraineté nationale (drapeau, hymne national et respect de la chose publique)
Khalil sow

La lutte antiterroriste en Mauritanie gagne du terrain dans l'Adrar




Journalistes et spécialistes de la sécurité se félicitent des mesures prises par le gouvernement pour empêcher les terroristes de régner sur la région désertique troublée du nord de la Mauritanie.

Les mesures adoptées par la Mauritanie pour apporter la paix dans la région très agitée de l'Adrar, où des terroristes avaient décapité onze soldats l'an dernier, sont perçues de manière positive dans la presse locale et par l'opinion publique.

L'armée "a récemment commencé à déployer des troupes dans les repaires salafistes au milieu du désert pour les combattre", a commenté le journaliste Lemrabet Ould Mohammed le 22 novembre, ajoutant que cette opération semblait avoir permis de contenir les terroristes.

Les forces de sécurité mauritaniennes ont emmené le 13 novembre des reporters pour leur première tournée des opérations antiterroristes dans l'Adrar, centrées sur la région de Majabat al-Koubra ("le Grand carrefour"). Journalistes et spécialistes sont rentrés de cette tournée en affirmant que l'armée semblait avoir pris le contrôle de la région pour la première fois depuis quatre ans.

Les experts expliquent que l'Adrar, une région connue pour ses attraits touristiques, avait été un point d'infiltration important pour les terroristes de l'Organisation al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) en provenance du Mali. C'est également un haut lieu de trafic d'êtres humains et de stupéfiants. Dans ses efforts pour résoudre ces problèmes, l'armée a recruté des jeunes originaires de la région dans des unités antiterroristes spéciales parcourant la région pour y déceler toute activité illégale.

"Depuis le déploiement des unités antiterroristes dans la région, les hommes armés liés à AQMI ont mis un terme à leurs tentatives de... franchissement de la frontière en territoire mauritanien", a déclaré le commandant Sayyid Ahmed Ould Amhimed aux journalistes à Atar.

Mohammed Ould Alb, parent d'un soldat abattu par les terroristes à Lemgiti en 2005, a déclaré que le Président Mohammed Ould Abdel Aziz respectait sa promesse de campagne "de tenir les gens informés [sur] les développements des questions sensibles", y compris le terrorisme et la corruption. Alb a considéré cette tournée militaire des journalistes dans les régions désertiques très troublées du Nord de manifestation efficace du respect de ces promesses.

Baba Ould Mohamed, un spécialiste en matière de sécurité, a également fait part de son soutien à ces efforts de lutte contre le terrorisme.

"Vous vous rappelez comment... le général Mohamed Ould Abdel Aziz avait condamné la politique sécuritaire [de ses prédécesseurs] ?", a demandé cet analyste. "Les premières mesures prises par son gouvernement ont consisté à équiper plusieurs unités de l'armée chargées de sécuriser les frontières.”

Le journaliste Mohammed Al Moukhtar Ould Mohammed s'est félicité des efforts de tenir la presse et l'opinion publique informées des développements dans l'Adrar.

"En tant que journalistes, nous devions connaître les détails de ce qui se passe dans le désert mauritanien", a-t-il déclaré, ajoutant qu'auparavant, l'armée elle seule rendait compte des évènements dans la région.

"Il semble que l'armée nationale ait compris l'importance d'impliquer la presse dans la bataille qu'elle mène au coeur du désert, ce qui ajoutera une dimension nouvelle à ce que l'on appelle la 'guerre contre la terreur'", a-t-il ajouté.

En liaison avec les efforts antiterroristes dans l'Adrar, la Mauritanie a été également fortement perturbée par la perte du rallye Paris-Dakar, délocalisé en 2008 après que quatre touristes français eurent été assassinés dans le désert. Huit des quinze étapes de ce rallye se déroulaient auparavant en Mauritanie, et cette épreuve avait des retombées économiques considérables.

En réponse à la mort de ces touristes, les organisateurs avaient annulé l'édition 2008 un jour avant la date prévue de son départ. L'Amérique latine avait accueilli l'édition 2009 de ce rallye, et devrait également accueillir l'édition 2010.

"La Mauritanie doit encourager le retour du rallye Paris-Dakar, dont les retombées économiques pour le pays sont énormes, et permettre d'effacer la mauvaise publicité résultant de son classement comme une destination peu recommandée par la France en 2008", a expliqué le politologue Harouna Ould Youssouf.

Par Mohamed Yahya Ould Abdel Wedoud et Mohamed Ould Khattat pour Magharebia à Nouakchott – 27/11/09



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Info source :
Magharebia