dimanche 29 novembre 2009

Le pont du collège ou pont de mort à Sélibaby.

Si autre fois les populations du Guidimakha et celles qui pratiquent la route Kaédi Sélibaby étaient inquiétées et endeuillées par des innombrables accidents qui s’y produisent, le pont qui relie la ville de Sélibaby et le quartier collège est aujourd’hui un vrai casse tète pour les innocentes populations.

En effet, construit dans les années 50 en même temps que le dispensaire de la ville de Sélibaby, le pont de la sortie du centre ville pour Gouraye et le reste de la partie sud de la région avait causé la mort d’un Boulaye Koné et son oncle Tombé Traoré, neveu et frère de Hadji Traoré, une figure politique mauritanienne dans les années 64.

Depuis un certain temps, ce dernier ne cesse de susciter des interrogations chez les populations de cette wilaya laissée à elle-même où le laxisme, la corruption et le laisser aller sont fort enracinés pour ne pas dire autorisés.

De 1989 jusqu’à une date récente, toutes les réparations étaient faites volontairement par un nommé Diamo Diallo qui ne pouvait pas voir des populations risquer leur vie aux vus et aux sus des administrateurs de l’époque qui étaient prêts à tout sauf à ce qui peut être utile aux populations, qui se trouvent aujourd’hui confrontées au casse tète de ce pont dont les piquets sont totalement détachés du dalle.

Pire il ya moins de deux semaines un motoriste à échappé belle au cours d’un accident sur ce dernier en évitant une voiture qui venait en pleine vitesse.


Si les populations de Bambaradougou et celle de Sélibaby ont été endeuillées en 64, lors de la noyade des deux jeunes au niveau de ce pont qualifié de pont de la mort, les souffrances de ces dernières risquent de perdurer encore longtemps car qui peut concevoir qu’ en pleine ville où toutes les autorités administratives et les responsables de la sécurité sont présents des voitures, toutes catégories confondues continuent de passer par ce pont totalement délabré ?

Les populations du Guidimakha qui attendent encore que le changement devienne réalité et celles de la ville de sélibaby craignent fort pour la vie des passagers et celle de les enfants qui empruntent quotidiennement ce pont soit pour aller au lycée ou pour voyager dans le reste de la wilaya .

En attendant que le danger soit évité plusieurs questions restent posées comme celle de savoir si le rôle du maire se limite à nommer des chefs de quartiers sans le consentement des populations qu’ils sont sensés représenter ou de faire des recrutements sur des bases ethniques et d’appartenance politique sans autant évoquer les dangers que risque sa commune ?

Ou bien les mesures prises au sujet des voitures de service ne concernent elles pas les régions comme le Guidimakha où même ces dernières pratiquent ce pont ? Et en fin tant que le laxisme et la corruption sont tolérés, les attentes des populations ne feront que croitre dans cette nouvelle Mauritanie où tout est centralisé à Nouakchott alors que dans les régions c’est un autre monde.

Signé Amadou Bocar BA/Ndipoori





www.cridem.org


Info source :
AmadouBocarBa

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