jeudi 29 avril 2010

Nouadhibou : Un jeune pêcheur s’immole par le feu.




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, un jeune homme de 30 ans, répondant au nom de Mohamed Ali s’est immolé par le feu, mercredi, dans le quartier de « Ghirane », suite à un différend familial.

Selon une source policière, le jeune homme, pêcheur traditionnel, originaire du Trarza, a mis le feu à son corps dans une baraque située non loin de la «Zawouiya Cheikh Mohamed Elmamy », après s’être aspergé de gaz butane. Au moment où il a pris feu, il sortit dans la rue, ce qui attira l’attention des voisins qui ont tenté de le sauver. Il fut évacué à l’hôpital où il succombera à ses brûlures après quelques heures.

Ces mêmes sources ont affirmé que le défunt souffrait de troubles psychiques liées à des différends familiaux.


Info source :
ANI (Mauritanie

Scandale à Boghé : 3 millions d’ouguiyas remboursés à la va-vite.





Un malheur n’arrive jamais seul ! Il aura fallu la visite du ministre du développement rural, M. Brahim Ould M’Bareck Ould Mohamed El Mokhtar le 20 avril dernier, dans le cadre de la préparation de la campagne agricole 2010-2011, pour que le pot aux roses éclate au grand jour. Au cours de cette visite, le ministre avait rencontré les producteurs agricoles à la Maison des Associations de Boghé.

Occasion qui n’a pas été raté par Mme Coumba Niang, présidente de l’Union des Coopératives Maraîchères de Boghé pour interpeller le ministre au sujet d’un engagement pris auprès des femmes de la moughataa par le président de la république, Mohamed O Abdel Aziz lors de son passage en mars 2009 dans la vallée.

Engagement consistant à prendre en charge la facture énergétique de la station de pompage du Casier Pilote de Boghé (CPB) pendant 12 mois pour permettre aux groupements maraîchers féminins qui exploitent des jardins autour du canal principal d’irrigation du casier, d’assurer la régularité de l’approvisionnement en eau du canal.

Lors de cette rencontre à la maison des associations, la première adjointe au maire de Boghé, M. Bâ Adama Moussa, qui manie parfaitement le Hassaniya, n’y est pas allé du dos de la cuillère pour marteler: « le Président de la République, Mohamed O Abdel Aziz n’a pas respecté son engagement vis-à-vis des femmes de Boghé. Elles sont fâchés contre lui puisqu’il n’a pas tenu sa promesse et soyez notre interprète auprès de lui pour qu’il en soit informé».

Il y a anguilles sous roches.

L’assistance est médusée pendant que le ministre du développement rural interloqué répond : « si j’ai bonne mémoire, cet argent est bien arrivé. Toujours est-il que dès mon retour, je tirerai cette affaire au clair et je tiendrai informée, Mme le Wali ». Sans attendre, il lui est confirmé sur place par les soins du Hakem de la moughataa, Mohamed Ould M’Khaïtir, que l’argent est bien arrivé et déchargé par M. N’Diaye Daouda président du Conseil d’Administration du CPB. Alors le ministre instruit le Hakem de retirer le montant de 3.000.000 d’ouguiyas des mains de NDiaye Daouda et de les restituer à Coumba Niang.

Ainsi éclate un scandale en plein jour. : « Je croyais que cet argent était destiné aux exploitants du CPB », lâche la première autorité du département. Du coup, les interrogations fusent de partout dans le département. Pourquoi, le silence a-t-il été gardé autour des 3 millions, donation du chef de l’Etat reçue depuis mi-décembre 2009 jusqu’à cette date du 20 Avril 2009.

Il n’a jamais révélé aux paysans du CPB, l’existence de cette subvention offerte par le président de la république aux producteurs agricoles. C’est ce black-out qui a jeté le trouble dans les esprits et éveillé des soupçons de détournement de cette subvention pointant du doigt le Hakem, le percepteur et le PCA de la plaine de Boghé.

Grugée, elle engage bataille.

Cela est d’autant plus vrai que lorsque la présidente de l’Union des Coopératives Maraîchères s’est présentée le Mardi, 21 Avril aux environs de 9 heures du matin dans le bureau du Hakem, ce dernier établit une décharge sur laquelle est mentionné le montant de 3.000.000 Millions d’ouguiyas. Après avoir fait signer à Coumba Nang qui ne sait pas lire la décharge en présence de N’diaye Daouda, il ordonne à ce dernier de remettre la somme à sa destinataire. Mais cette dernière ne perçoit qu’un montant en espèce de 2.526.330 (Deux Millions Cinq Cent Vingt Six Mille Trois Trente) Ouguiyas.

Quand elle réclame le complément du montant, soit 473.670 (Quatre Cent Soixante Treize Mille Six Cent Soixante Dix) Ouguiyas, le Hakem lui indique que ce complément se trouve sur les quittances délivrées par la perception de Boghé. Coumba qui n’est pas convaincu des propos du Hakem lui fait remarquer que s’il avait pris le soin de la prévenir, elle n’aurait pas signé la décharge.

N’ayant pas d’autres choix, la présidente de l’Union des Coopératives maraîchères mise devant le fait accomplit décide de se rendre à Aleg pour rencontrer le délégué régional du MDR. Ce dernier tout en lui remettant une photocopie de la Notification de Crédit datant du 08/09/2009 lui affirme que cette subvention est exempte de taxes.

Et qu’en conséquence, elle doit retourner voir le percepteur pour lui exiger les pièces justificatives qui ont servi au décaissement du montant de la subvention auprès de la trésorerie départementale. Une fois en possession des pièces en question, elle devra adresser une lettre au wali pour réclamer la restitution des montants prélevés par la perception en guise de taxes. Coumba, une femme illettrée mais très dynamique, parvient à entrer en possession des précieux documents. C’est à ce moment, que l’on se rend compte de l’ampleur du « coup tordu » qui fait polémique à Boghé et dans toute la région dans le milieu agricole et maraîcher.

Les tripatouillages.

Le Président du Conseil d’Administration du CPB, sur conseil du percepteur selon une source bien informée, et l’accord du Hakem, est allé démarcher une facture (N°0032 en date du 16/12/2009 et un bordereau de livraison sans numéro et datant du 16/12/2009) auprès d’un fournisseur de la place. Sur l’entête de ces documents, on peut lire Gako et Frères.

Avec, le bon de commande de matériel agricole (pelles, râteaux, brouettes, fourches, pics, dabas, hanches, manches…), daté du 15/12/2009 et portant la signature du PCA en personne et les autres documents, la perception procède au décaissement du montant tout en prélevant des taxes ainsi qu’il suit : 368.410 ouguiyas représentant la TVA et 105..260 ouguiyas représentant l’IMF.

Voilà comment une subvention destinée à la prise en charge d’une facture énergétique auprès de la SOMELEC est reconvertie en matériel agricole fictif sans que les ayants droits ne soient tenus informés de quoi que ce soit et sans jamais que les paysans palpent ou voient le matériel agricole. Il y’a là manifestement une preuve de détournement délibérée des deniers publics à d’autres fins et impliquant, deux commis de l’Etat (le Hakem et le percepteur) et un responsable d’une institution collective privée.

Un don offert par le président de la république aux femmes de Boghé et destiné à la prise en charge de l’eau pour permettre à des exploitantes maraîchères de produire des cultures vivrières et lutter contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition des humains et des animaux, est non seulement détourné de ses fins, mais pire la perception se permet de prélever des taxes en toute illégalité.

L’administration locale en complicité avec la perception et le PCA de la plaine n’a pas daigné, pour des raisons inavouées faire la publicité autour de ce don du président de la république. Il n’est un secret pour personne que l’eau et l’électricité sont exonérées de taxes en 2009. Et cela figure clairement sur la loi budgétaire de l’année 2009 publiée au journal officiel.

Plus grave encore, le taux de la taxe appliquée en l’espèce par la perception sur l’IMF est de 4% alors qu’il est de l’ordre de 2,5% nets dans la loi des finances 2009. De plus, aussi bien sur la facture que sur le devis estimatif, le montant y figurant fait 2.999.910 UM. Donc, un manquant de 10 ouguiyas restées dans les caisses du trésor alors que cette dernière ne laisse jamais son argent entre les mains du contribuable.

Sur le devis 0032, apparaît une contradiction flagrante entre le montant en chiffres (2.999.910 UM) et le montant en lettres mentionnant : « Deux cent quatre vingt dix neuf mille neuf cent dix ». Autre irrégularité constatée, cette passation de marché est en contradiction avec la réglementation en vigueur dans ce domaine. Car, l’appel d’offre n’a pas été affiché et la règle de concurrence foulée au pied. Faut-il le dire, de l’audace, il y en a encore qui en ont pour se moquer de l’opinion et de la société oubliant qu’au nom de la lutte contre la gabegie et les détournements de fonds, des hommes d’affaires sont allés en prison en décembre 2009.

Comment comprendre alors que des fonctionnaires véreux ayant pris de mauvaises habitudes dont ils ont encore du mal à se départir, se permettent de ficeler de faux documents pour détourner l’argent des pauvres. Notons que vérification faite, le fournisseur en question n’est pas en règle avec le fisc. Et le montant restitué à Coumba Niang n’a pas été retiré à l’agence local de la BMCI durant la matinée du 21/04/2009 précise encore notre source.

Moussa Diop depuis Boghé

www.cridem.org


Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Guerre intesto-intestinale des cadres de Mederdra




Les cadres de la Moughataa de Mederdra se sont livrés selon des sources, à des guéguerres lors de l'implantation de l'UPR à Boer Towres. Il s'agit du ministre des affaires économiques, Sidi Ould Tah, du conseiller à la Présidence H'meide Ould Bah et du secrétaire général du ministère de l'emploi, Mohameden Ould Sidi.

D'après les mêmes sources, le nombre d'adhérents a dépassé considérablement le nombre d'habitants de la localité de Boer-Tewres. C'est la course effrénée vers les comités de bases, qui a causé ce surplus qui accable le parti par un tel poids.

A la base, le calcul "tribalo-régional" a été faussé par le choix de trois cadres représentant la Moughataa de Mederdra, à des postes de haut niveau, issus tous les trois du seul village de Boer-Tewres.

www.cridem.org


Info source :
GPS (Mauritanie)