mercredi 16 décembre 2009

Des touristes se plaignent du PK55




Le Point kilométrique 55 est la porte d’entrée en Mauritanie pour ceux qui viennent du Maroc voisin. Après le rapt des trois humanitaires espagnols le 29 novembre dernier, il a été procédé à un important mouvement au niveau de la police : Tous les policiers qui opéraient dans cette zone ont été mutés et de nouveaux les ont remplacés.

Parmi les policiers déplacés, deux en particulier étaient particulièrement cités en exemple de professionnalisme et de compétence (ils maîtrisent le français, l’anglais et l’arabe soit dit en passant). Ils ont acquis une expérience de prés de dix ans sur les lieux. C’est en tout cas ce que disent nombre de touristes habitués de cet axe.

Ces touristes que l’enlèvement de trois espagnols n’a pas dissuadé de venir en Mauritanie se plaignent néanmoins des lenteurs et de vexations au niveau de ce poste. Les touristes qui nous ont contacté disent comprendre les nouvelles dispositions en matière de sécurité mais regrettent le manque de qualification des nouveaux venus. ‘ La barrière linguistique nous gène beaucoup’ clament un groupe de touristes européens.

Un opérateur de tourisme à Nouadhibou dit , quand à lui , ne pas comprendre ce mouvement .'On ne doit remplacer que les éléments laxistes. Quand à ceux qui font bien leur travail , il fallait plutôt les décorer', conclut -il.



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Info source :
La Voix de Nouadhibou

Arrestation d’agriculteurs dans l’arrondissement de Tékane


Mercredi 16 décembre, des habitants de l’arrondissement de Tékane (Trarza) ont été arrêtés par la police au moment où ils tentaient de faire obstacle aux travaux d’aménagement de terres au profit de Haba Ould Mohamed Vall, homme d’affaires.

Parmi les personnes arrêtées figurent, Amadou Clédor Sy et Ousmane Ould Mzeigane. Ils sont encore détenus à la police de Tékane. Les agriculteurs de l’arrondissement de Tékane, jugent illégale l’attribution de 8000 hectares de terres cultivable à Haba par un ancien hakem de la Moughataa de Rkiz. Le Wali du Trarza et le procureur de la République seraient sur les lieux du conflit (Melaiga) pour s’informer.

Dimanche 13 décembre, des habitants de Melaga (arrondissement de Tekane, Moughatta de Rkiz) avaient déjà essayé de faire obstacle au creusement d’un canal destiné à irriguer des terres exploitées par l’homme d’affaire citée.

Khalilou Diagana



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Affaire des 3 hommes d'affaires : Initiative des tribus guerrières de l'Adrar



Une initiative lancée sous l'impulsion de Monsieur Mohamed Salem Ould Ely Vall avec certains éléments représentant les tribus guerrières de l'Adrar ayant soutenu énergiquement le candidat Aziz dans sa dernière campagne.

Cette initiative qui a été marquée jusqu'à présent par la tenue de quelques réunions assez restreintes et tenues dans le plus grand secret à l'immeuble Mouna, propriété du PDG de la Tour du Meuble, et qui a abrité le siège de la campagne du candidat durant la campagne.

Selon des sources assez bien informées, cette initiative vise deux objectifs : le premier est de faire revenir la tribu Smacide dans le giron des gens de l'Adrar duquel elle s'est coupée du fait de son soutien à Ahmed Ould Dadah durant ladite campagne. Le second point est l'extraction de cette même tribu de l'opposition vers la majorité présidentielle et le soutien au Président Aziz dans sa lutte contre la gabegie.

Les auteurs de l'initiative ont déjà tenu une réunion avec les représentants de la tribu Smacide dont Abdellahi Ould Noueïgued, père de Mohamed et Ould Jilly, neveu de Chriff Ould Abdallahi, PDG de la holding MAOA. Selon les mêmes sources, cette réunion s'est déroulée dans de très bonnes conditions, malgré la brouille entre les deux tendances créées par les antagonistes occasionnés par les soutiens opposés durant la dernière campagne.

Quelques initiatives ont été essayées depuis l'éclatement de cette affaire, mais elles n'ont pas connu des avancées considérables du fait la réticence de la majorité des soutiens de Aziz au sein des tribus guerrières de l'Adrar. Cette réticence s'explique entre autres par la position intransigeante du Président de la République sur le sort à réserver aux trois hommes d'affaires.

Quelles sont alors les chances de cette nouvelle initiative ? Certains pensent qu'elles échouera comme les précédentes, d'autres par contre pensent qu'elle peut être couronnée de succès pour les raisons suivantes :

1. Les liens entre Aziz et le PDG de la Tour du Meuble que certains considèrent comme l'un des hommes les plus proches du Président.

2. Les liens que Ould Ely Vall entretient avec les éléments les plus influents de la tribu Smacide, notamment Chriff Ould Abdellahi, l'un des hommes dans cette affaire.

3. Le soutien des acteurs de l'initiative du Président Aziz dans sa campagne et les résultats du vote dans cette région peut jouer un rôle important dans l'assouplissement de la position du Président envers les trois hommes d'affaires incriminés.

4. Le ralliement de ces hommes d'affaires considérés comme des opérateurs économiques fiables peut être d'une grande utilité dans les programmes économiques du président à venir du Président.

De toutes les façons, l'avenir proche nous édifiera sur les chances ou non d'aboutissement de cette énième initiative.

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Initiative des tribus guerrières de l'Adrar

Kaédi : 6ème jour de garde à vue d’un agent de la SOMELEC au Commissariat de police

A la suite d’une plainte pour agression déposée dans la matinée du Jeudi, 10 Décembre 2009 au commissariat de police de Kaédi par le Médecin gynécologue de l’Hôpital de Kaédi contre Birome Sow, un agent de la Société Mauritanienne d’Electricité, l’incriminé est mis aux arrêts depuis six jours et croupit depuis derrière les grilles des locaux du commissariat.

Quelque soit la faute commise par Birome à l’endroit du plaignant, la loi ne permet pas à la police de prolonger sa garde à vue au-delà de 72 heures d’autant plus que c’est un cas de flagrant délit. Argument plat avancé pour le maintenir en détention : absence du procureur de Kaédi !

Mais le procureur a un substitut et on ne doit pas attendre le retour de son supérieur hiérarchique pour appliquer ce que dit la loi. Cette attitude du parquet est suspecte de partialité dans une affaire qui doit être traité conformément à la loi. En plus, l’Etat, c’est la continuité. Même si l’agent de la SOMELEC a transgressé la loi, ses droits fondamentaux doivent être respectés et les procédures juridiques en la matière également.

Cela prouve une fois de plus que l’indépendance de notre justice clamé à longueur de journée ne demeure encore qu’un slogan creux.

Thièrno Souleymane du Quotidien de Nouakchott.






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Info source :
Jules Diop / Quotidien de Nouakchott

Nouadhibou : Fin de la grève au centre Mamadou Touré.

Les 18 professeurs (sur 37) du lycée de formation technique e t professionnelle (centre Mamadou Touré) ont cessé leur mouvement de grève qui n’aura duré qu’une journée (le 12 décembre).

En effet, un terrain d’entente a été trouvé entre les professeurs grévistes affiliés au syndicat national des professeurs d’enseignement technique et de formation professionnelle (SYNAPET-FP) et la direction du lycée. Cet accord porte sur :

Retrait des sanctions et écrits contre le professeur Ahmed Ould Brahim Ould Bowbane (coupable d'avoir refusé de laisser un élève muni d'un billet d'entrée et envoyé par la direction , NDR)

Note de service nommant chefs d’ateliers de froid, informatique, automatisme, dessin industriel (à partir de janvier 2010, selon le directeur du LFPT, Sidi Ould Ahmed Baba, NDR)

Augmentation des indemnités : la direction du centre a promis de défendre ce point lors du conseil d’administration prévu le 21 décembre

Le syndicat s’engage à suspendre le mouvement de grève à conditions que les points ci-dessus soient tenus en considération.

Les professeur du centre Mamadou Touré étaient allés en grève pour une principale revendication : l’amélioration de leurs conditions de travail.

Les profs demandaient en particulier une augmentation de leur indemnité à 145.000 UM/mois, soit précisément 3918.91 UM par professeur et par mois.

Impossible, selon la direction qui explique que son budget 2009 a connu une forte baisse décidée par le ministére.Ce dernier est passé de 54.000.000 d’UM En 2008 à 39.962.838 UM cette année . Ce budget s’incline ainsi, selon les responsables de l’établissement : 13.000.000 d’UM par an pour les bourses des 604 élèves du centre, 21.557.400 UM pour les salaires, 4 à 5 millions d’ouguiyas pour les fournisseurs (SOMELEC, SNDE, bureautique, logistique…)

M.Sidi Ould Ahmed Baba, directeur du lycée technique de Nouadhibou précise que son budget a été réduit de 19.000.000 d’UM l’année 2009.Il ajoute : ‘je ne peux décider d’une quelconque augmentation mais j’ai promis de poser ce problème au sein du conseil d’administration’.

Les profs , eux , citent les frais exorbitants du conseil d’administration 2008 : 1 million dix mille cinq cent ouguiyas. Tout comme ils trouvent ‘injuste et injustifié’ le forfait donné au président du conseil d’administration. Soit 130.000 UM à ‘lui tout seul’ dit un prof.


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Info source :
La Voix de Nouadhibo

Nouadhibou : Fin de la grève au centre Mamadou Touré.

Les 18 professeurs (sur 37) du lycée de formation technique e t professionnelle (centre Mamadou Touré) ont cessé leur mouvement de grève qui n’aura duré qu’une journée (le 12 décembre).

En effet, un terrain d’entente a été trouvé entre les professeurs grévistes affiliés au syndicat national des professeurs d’enseignement technique et de formation professionnelle (SYNAPET-FP) et la direction du lycée. Cet accord porte sur :

Retrait des sanctions et écrits contre le professeur Ahmed Ould Brahim Ould Bowbane (coupable d'avoir refusé de laisser un élève muni d'un billet d'entrée et envoyé par la direction , NDR)

Note de service nommant chefs d’ateliers de froid, informatique, automatisme, dessin industriel (à partir de janvier 2010, selon le directeur du LFPT, Sidi Ould Ahmed Baba, NDR)

Augmentation des indemnités : la direction du centre a promis de défendre ce point lors du conseil d’administration prévu le 21 décembre

Le syndicat s’engage à suspendre le mouvement de grève à conditions que les points ci-dessus soient tenus en considération.

Les professeur du centre Mamadou Touré étaient allés en grève pour une principale revendication : l’amélioration de leurs conditions de travail.

Les profs demandaient en particulier une augmentation de leur indemnité à 145.000 UM/mois, soit précisément 3918.91 UM par professeur et par mois.

Impossible, selon la direction qui explique que son budget 2009 a connu une forte baisse décidée par le ministére.Ce dernier est passé de 54.000.000 d’UM En 2008 à 39.962.838 UM cette année . Ce budget s’incline ainsi, selon les responsables de l’établissement : 13.000.000 d’UM par an pour les bourses des 604 élèves du centre, 21.557.400 UM pour les salaires, 4 à 5 millions d’ouguiyas pour les fournisseurs (SOMELEC, SNDE, bureautique, logistique…)

M.Sidi Ould Ahmed Baba, directeur du lycée technique de Nouadhibou précise que son budget a été réduit de 19.000.000 d’UM l’année 2009.Il ajoute : ‘je ne peux décider d’une quelconque augmentation mais j’ai promis de poser ce problème au sein du conseil d’administration’.

Les profs , eux , citent les frais exorbitants du conseil d’administration 2008 : 1 million dix mille cinq cent ouguiyas. Tout comme ils trouvent ‘injuste et injustifié’ le forfait donné au président du conseil d’administration. Soit 130.000 UM à ‘lui tout seul’ dit un prof.


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Info source :
La Voix de Nouadhibo

Tidjikja Célébration de la 2eme journée mondiale de solidarité avec les travailleurs de l’informel



Le bureau de la section régionale de la CGTM du Tagant et les travailleurs affiliés à cette centrale syndicale ont célébré à Tidjikja lundi 15 décembre le deuxième anniversaire de la journée mondiale de solidarité avec les travailleurs et travailleuses du secteur de l’informel. L’ouverture officielle des festivités a été marquée par la présence du Wali adjoint chargé des affaires économiques, du Hakem de Tidjikja, du deuxième adjoint au maire, du chef de service du développement rural et de la coordinatrice régionale du ministère de la condition féminine de l’enfance et de la famille. Les officiels qui ont pris la parole ont tous exprimé l’entière disponibilité de l’administration et de ses services techniques, à apporter leur concours pour le développement du secteur informel et le plein épanouissement de ses acteurs.
Prenant la parole, le secrétaire général de la section CGTM du Tagant Monsieur Sidi Mohamed Ould Abdel Jelil a, pour sa part, mis l’accent sur la situation précaire du secteur informel sur le plan financier, matériel, juridique et la situation dangereuse et hautement risquée pour la santé et la sécurité de ses travailleurs.
Faisant référence au discours du secrétaire général national de la CGTM, il dira : « la célébration (de la journée de solidarité avec les travailleurs de l’Informel), a été instituée par les partenaires au sein du projet de syndicalisation des travailleurs du SI en janvier 2008 dans le but de jeter la lumière sur les conditions de vie et de travail de cette frange importante de travailleurs et travailleuses, faire connaitre les efforts entrepris par notre projet pour améliorer ces conditions à travers une multiplicité d’intervention, et faire un plaidoyer pour la conjugaison des efforts de tous : gouvernement, administration locale, élus, société civile, pour créer une synergie de nos efforts pour que les aspirations légitimes de cette frange importante de la population active soient reconnues et matérialisées par des actes concrets. »
Sidi Mohamed Ould Abdel Jelil devait ensuite préciser qu’un appui financier et matériel a été accordé aux associations et coopératives locales par sa centrale syndicale dans le but de multiplier les opportunités de travail et d’améliorer le rendement des bénéficiaires. D’ailleurs il a rendu visite aux coopératives bénéficiaires pour s’enquérir de l’état d’avancement de leurs activités et a saisi l’occasion pour rappeler le sérieux et la rigueur qui doivent être observés.
Les bénéficiaires des micros financement sont des travailleurs de l’informel qui opèrent dans les domaines de l’artisanat, l’agriculture la couture et le petit commerce.
La cérémonie officielle de la célébration du 2eme anniversaire de la journée mondiale de solidarité avec les travailleurs de l’informel à Tidjikja a connu une participation record de la junte féminine. Un détail qui n’a pas échappé à la représentante de cette frange au niveau de la section CGTM du Tagant. Pour Khadi Mint Lahrach le secteur informel est composé majoritairement de mères de famille et de femmes tout court, qui s’investissent dans tous les domaines d’activité. Par conséquent, il est, normal, selon elle, qu’une attention particulière leur soit accordée à travers des soutiens matériel et financier consistants et à travers des formations qualifiantes.
Cette demande a été d’ailleurs réitérée par plusieurs intervenants lors de la cérémonie d’ouverture.
Khalil sow cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr