vendredi 9 juillet 2010

Brakna : la première édition des Journées éducatives, culturelles et sportives de Lopel.:



La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 8 juillet 2010 à Lopel, dans une ambiance riche en son et lumière. C’était, en présence des centaines d’invités venus de tous les villages environnants du département de Boghé. Cette première édition des journées éducatives, culturelles et sportives émane de l’association éducative, culturelle du village de Lopel.

L’objectif est de faire revivre la vraie culture Peulh (Pulaagu) et éduquer et montrer à cette génération nouvelle, la culture, la tradition et la civilisation Peulh, quand l’histoire prend son envol dans ce monde où vivre nécessite une prise de conscience de soi et de son entourage.

Le premier à prendre la parle, après la lecture du courant, le responsable du village ou bien le chef du village Mr Ibrahima Thiam qui dans son mot de bienvenue a retracé l’historique de ce village et remercié à l’assistance venue nombreuse.

Lui, succédant le responsable de l’AECS (association éducatives, culturelles et sportives) de lopél Mr Malal Ndiaye a mis l’accent sur l’importance et le poids que représentent ces journées et invita la jeunesse Mauritanie à s’unir dans sa diversité culturelle afin qu’elle soit la véritable dépositaire des liens inébranlables.

Les enfants, les jeunes filles et garçons du village de lopél ont chanté, dansé au rythme et au cadence des tambours battants des meilleurs musiciens du Fouta. Les chefs religieux du village, les notables des villages environnants, les sages de ce milieu typiquement Halpulaar ont apporté leur soutien sans faille, ils ont à tour de rôle, pris la parole remerciant les initiateurs de ces journées symboliques et salutaires.

La nuit du 8 et 9 juillet Gomu Pinaal de Waaladé qui cartonne fort, actuellement en Mauritanie et au Sénégal, va tenir haleine les nombreuses personnes venues de loin ou de prés pour la circonstance.

Trois conférences et discussions sur : premièrement Hygiène, Santé, Environnement, sera faite par Mr le Docteur Mohamed El Kabira Dia, la deuxième conférence a pour thème : échec et déperdition scolaire en Milieu rural, Mariéta Dia , Professeur au lycée de Boghé va présenter cette dernière , et en fin la troisième conférence et débat aura pour thème : Islam et éducation familiale, une conférence animée par des grands marabouts ou Islamologues : Alassane Tall, Mama Djigo, et Oumar Ndiaye.

Des matchs de Foot ball ont opposé des équipes : de Sarandogou à celle de Lopél, Sarandogou gagne aux tirs aux buts, Thiénel battu un but à zéro par Sayé. La finale va opposer le 10 juillet 2010 Sayé contre Sarandogou..

La troupe artistique et culturelle de Thiédé va clôturer ces journées éducatives, culturelles et sportives de Lopel.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.

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Source :
Diop Mohamedou Abou

Nouadhibou /éducation : Cérémonie de récompense:




Le wali de Dakhlet Nouadhibou , Monsieur Mohamed Vall Ould Ahmed Youra a présidé ce mercredi à la DREN de Nouadhibou la cérémonie de remise de prix au profit des meilleurs élèves , enseignants et personnels d’encadrement de la wilaya au titre de l’année scolaire 209/2010.

A cette occasion, des prix nationaux et régionaux, des félicitations et encouragements ont été décernés à 32 récipiendaires. Les organisateurs ont précisé que genre cérémonies, instaurées au niveau national, sont de nature à créer un sentiment de saine émulation entre apprenants mais aussi enseignants et superviseurs.

Le wali de Dakhlet Nouadhibou a souligné, au cours de son allocution, que ces cérémonies visent à rendre pratiques les principes de la récompense et de la sanction.

Un président d’une association de parents d’élèves a lui mis l’accent sur la collaboration exemplaire tout au long de l’année scolaire entre son association, l’autorité régionale et l’administration régionale de l’éducation.

Le directeur régional de l’éducation nationale, M. Allal Ould Mohamed Abdallahi a dit, lui, que cette initiative traduit l’intérêt que le chef de l’Etat en personne accorde au système éducatif national.

Le DREN a ajouté que la nouveauté cette année est l’octroi de prix régionaux. Pour cela précise t-il ‘ nous avons privilégié le personnel de terrain plutôt que celui qui occupe les bureaux. L’essentiel se passe dans les classes’.

Quand au corps enseignant et le personnel d’encadrement, ils ont remercié leur direction régionale et l’ont encouragé à faire perdurer de telles initiatives. Les enseignants et élèves du couloir de la voie ferrée ont été particulièrement récompensés cette année.



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Source :
La Voix de Nouadhibou

Brakna : Séno Kuna / Médine : L’AMDH forme les rapatriés et leurs voisins sur la prévention des conflits:




L’Association Mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH), en partenariat avec le HCR et l’ADP World Vision de Bababé, a organisé jeudi, à Séno Kuna/Médine, une journée de sensibilisation et de formation sur la prévention des confits et la cohabitation pacifique à l’intention des relais communautaires des sites de rapatriés de :

Windé Gnaworé 1 et 2, Bababé, Dounguel, Weendu Mbabba, Kadiel Abou, Weendu Idi, Janja, Belel Ournguel, Saré Sukké, Séno Kuna et Murtogal et des localités d’accueil de Foondé, Boundou Bodol, Bababé-ville, Dioudé Djery, Menza, Abari, Aéré Golléré, Bélel Ournguel-village, Samana, Médine et Roti.

Le choix de Séno Kuna/Médine pour abriter cet atelier, le 2e du genre organisé par l’AMDH dans la région, n’est pas fortuit car ce site est cité « comme un modèle de cohabitation exemplaire entre les populations d’accueil et les rapatriés du Sénégal ».

La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence du Secrétaire général de l’AMDH, M. Amadou Alassane Mbow, du Chef de l’ADP World Vision de Bababé, M. Ousmane Macina, du représentant par intérim du HCR à Boghé, M. Georges Dagbelou et de M. Habib Thiam, coordinateur du projet prévention des conflits du PNUD.

Les chefs d’antennes de l’AMDH à Boghé et à Bababé, respectivement MM. Dioum Ciré et Djigo Moussa et leurs collaborateurs ont mis les bouchées doubles pour assurer un réel succès à cette manifestation qui est censée rétablir la confiance entre communautés d’accueil et sites de rapatriés.

Ouvrant les travaux de l’atelier, le Secrétaire général de l’AMDH, M. Amadou Alassane Mbow a d’abord indiqué que « c’est une journée importante pour cette association qui se bat depuis plus de 20 ans à côté d’autres organisations, pour la reconstruction de notre unité nationale qui a été malmenée par le régime précédent » avant de louer « l’excellent travail mené par les antennes de l’AMDH, en collaboration avec la World Vision et le HCR ».

M.Mbow a ensuite rappelé le parcours de cette association de défense des droits de l’Homme créée le 1er juin 1991 mais a dû attendre 14 ans après pour obtenir son récépissé de reconnaissance. « Depuis, elle n’a cessé de lutter contre l’arbitraire et pour le respect de la dignité humaine en dénonçant les déportations, les exécutions sommaires et les détentions extrajudiciaires commises sous le régime de l’époque », a-t-il expliqué avant d’appeler les mauritaniens à s’unir pour construire leur patrie.

Lui succédant, M. Georges Dagbelou, représentant du HCR, a rappelé « qu’il n’existe aucun pays au monde où il n’y a pas de problèmes mais qu’il faut discuter pour les résoudre avec sérénité et responsabilité ». Quant au responsable du projet "prévention des conflits" au PNUD, M. Habib Thiam, il a indiqué que l’AMDH est entrain d’apporter de l’eau à son moulin et exprimé toute sa disponibilité à aider les communautés à dissiper leurs différends afin de cohabiter pacifiquement.

Ensuite, les représentants de l’ANAIR, du RCPB (Réseau des correspondants de presse du Brakna) et les chefs de sites ont abondé dans le même sens en insistant sur « l’impérieuse nécessité de consolider les liens d’amitié et de fraternité entre les communautés voisines liées par un destin commun et au-delà, de bâtir une unité nationale basée sur le respect mutuel et le droit à la différence ».

Après cet échange d’allocutions, les participants ont suivi une communication présentée par le Chef de l’ADP World Vision de Bababé, M. Macina Ousmane portant sur les droits de l’enfant. Après avoir insisté sur la nécessité d’œuvrer à la consolidation de l’unité nationale pour un développement harmonieux, M. Macina a indiqué que son organisme ne peut ignorer les droits de l’enfant, adulte de demain, dont notamment l’éducation, la santé, la protection sociale.

La 2e communication est présentée par M. Sow Alhousseïnou, professeur d’histoire et géographie/IC portant sur les droits du voisinage dans la Charia et la citoyenneté. A coups de versets coraniques et de Hadiths, M. Sow a tenu en haleine l’assistance en montrant la gravité que revêt pour un croyant le non-respect du principe sacré de voisinage : « le meilleur musulman est celui qui respecte son voisin, le tolère, se solidarise avec lui », a-t-il lancé avant de rappeler les devoirs du citoyen (amour de la patrie et sa défense, respect des lois, paiement des impôts etc.) et ses droits (liberté, sécurité, éducation, mariage etc.)

Quant au 3e exposé portant sur le régime foncier et domanial en Mauritanie, il est présenté par M. Djigo Moussa qui a d’abord fait un rappel historique de la propriété foncière des Dia Ogo (3e siècle) jusqu'à l’avènement de la colonisation française en passant par l’époque des émirats.

Ensuite, le conférencier a expliqué le régime foncier et domanial de la Mauritanie post-coloniale : le domaine de l’Etat, les réserves foncières, les modes d’aliénation des parcelles (autorisation d’exploiter, concessions provisoires et définitives, régime dérogatoire, domanialité), le domaine foncier privé, le bornage et le traitement des litiges fonciers.

A travers l’exposé de M. Djigo, il apparaît clairement que c’est le non-respect des textes en vigueur ou leur mauvaise interprétation par les pouvoirs publics qui sont à l’origine des litiges fonciers et domaniaux qui secouent notre pays.

Cette rencontre, la 2e du genre organisée par l’AMDH après celle de Dar El Barka en mars dernier, est censée résoudre ou atténuer les conflits récurrents entre les nouveaux rapatriés du Sénégal qui aspirent à recouvrer leurs anciens droits sur les terres qui jouxtent leurs sites et leurs voisins (re)trouvés sur place.

Ces conflits qui menacent la paix civile et la cohésion nationale en sapant les liens séculaires de bon voisinage qui existent entre les communautés méritent d’être traités avec courage, responsabilité et magnanimité. Cela interpelle l’administration, la société civile (ONG, notables, imams) mais aussi les populations elles-mêmes.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

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Source :
Dia Abdoulaye

ASSABA : La rudesse du climat et de la vie




La wilaya de l’Assaba connaît, depuis quelques mois, une période de misère et d’incertitudes, sans précédent. Sur le plan climatique, la fréquence de l’Irivi (variété locale de l’Harmattan) entraîne une violente érosion qui travestit l’humain, la faune et la flore d’un blanc linceul. Le mercure affiche, en moyenne, 41° et la vie devient presque insupportable. Les spécialistes de la santé sont inquiets et parlent d’une véritable canicule. Plusieurs victimes d’insolation, de brûlures de la peau et de déshydratation sont traitées à l’hôpital régional. La végétation se rétrécit, se dessèche et prend un aspect moribond.
Les pâturages deviennent rares, limités au sud de la moughataa de Kankossa, à la frontière avec le Mali. Aussi assiste-t-on, depuis quelques semaines, à une véritable ruée vers le Sud. Plusieurs centaines d’éleveurs, à la tête de milliers de bovins et d’ovins, se bousculent en quête du moindre lopin de pâturage, pour leurs bêtes affamées. En complément d’aliments pour les bestiaux, les éleveurs dépensent des centaines de mille, voire des millions, pour acheter fourrages et foins, dans l’espoir de venir à bout de cette interminable saison sèche.
La migration se fait aussi vers l’Ouest, en direction de Nouakchott. La famille (la mère et les enfants) se déplace à Nouakchott, pour être recueilli dans une famille de proches et passer quelques semaines de «vacances», sous un climat plus clément et dans des conditions plus aisées.
Mais la majorité de la population de la wilaya demeure sur place, résignée et prostrée dans un très pitoyable état. Les conditions socio-économiques deviennent de plus en plus difficiles et le petit peuple en souffre profondément. Les prix des denrées de première nécessité atteignent des seuils insupportables et contribuent à appauvrir de plus en plus les foyers à faible revenu. Le taux de chômage s’est multiplié par deux. Les jeunes qui travaillaient dans le bâtiment et les boulangeries se retrouvent dans la rue, voués à l’attente et à l’oisiveté. Le manque de financement des secteurs générateurs d’emplois condamne ces derniers au ralentissement et même à la mort. Cette absence de capitaux oblige les petits marchands (vendeurs ambulants, courtiers, etc.) à abandonner leurs activités, jadis très lucratives, pour migrer vers le Mali ou plus loin encore, en quête d’une vie meilleure.
Les organismes et ONGs de bienfaisance qui intervenaient sont, pour la plupart, inactifs et hésitants: le PDRC et le FNUAP ont du mal à redémarrer; le PAM et la WORLD VISION font du travail ponctuel, sans grand rendement pour la population. Mais le grand absent de l’échiquier régional reste l’autorité publique. Elle n’est là que pour exprimer son incapacité à trouver des solutions aux problèmes vécus par les citoyens. «Pas de moyens, pas de moyens», répète-t-elle à l’envi .Alors, Bruxelles a donné mais nous, en Assaba, on attend, on attend… Quoi? Peut-être les dîmes d’Ankara ou de Téheran!

Cheikh Ould Ahmed

Un imam de mosquée assassine un infirmier au Brakna:



Des sources concordantes à Aleg ont rapporté que l’infirmier, retrouvé égorgé, ce matin à Cheggar Kdal, localité relevant de la moughataa de Maghtaa Lahjar (Brakna), aurait été assassiné par un imam de mosquée après une altercation au sujet d’une relation intime entre l’infirmier et la nièce de l’imam.

Surpris, de nuit et en plein sommeil, la victime n’a pas eu le temps de résister. Une autre personne dormant aux côtés de l’infirmier a été, elle aussi, victime de plusieurs coups de poignard, mais dont la vie n’est pas en danger.

Le meurtrier aurait été arrêté, aujourd’hui, par la gendarmerie qui l’a transféré à Aleg où l’enquête se poursuit.

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Source :
Canal RIM (Mauritanie

Un groupe de cadres de Barkéol : le Premier ministre nous a privé du plus important projet... :

...devant désenclaver l’Aftout.


Un groupe de cadres de la localité de Barkéol, dans la wilaya de l’Assaba au centre de la Mauritanie, accuse le Premier ministre de priver la localité, enclavée, des avantages de la route goudronnée qui va traverser la région de l’Aftout.

Le groupe a déclaré, dans un communiqué parvenu à Sahara media, «son attachement au projet de la route annoncé le 17/09/2008 et 01/09/2009 par le Premier ministre et dont le tracé concernait Boulahrat, Kabra, Barkéol et Mbout et ce, avant que ce tracé ne soit modifié ».

Les cadres Barkéol déclarent que « le nouveau tracé de la route n’est pas conforme aux instructions du Président de la République et relève d’une décision du Premier ministre visant à priver les habitants de quatre municipalités de la wilaya du plus important projet de désenclavement de la Aftout », selon le communiqué.

Ces cadres accusent le Premier ministre « de subir les pressions de parties proches de l'opposition qui se sont faites le serment de maintenir les populations de ces municipalités dans l'isolement qu’elles endurent depuis l'indépendance ». Ces cadres expriment leurs regrets face à la fin de non recevoir réservée à la plainte des habitants de la municipalité de Barkéol adressée en le 1er Novembre 2009 au ministère de l'Equipement et des Transports..

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)