A Atar et Ain Savra dans la wilaya de l'Adrar (Nord Mauritanie), les électeurs ont voté , samedi, au deuxième tour des ’élections législatives et municipales partielles.
samedi 18 janvier 2014
Election-Atar: L'UPR en avance dans 40 bureaux
A Atar et Ain Savra dans la wilaya de l'Adrar (Nord Mauritanie), les électeurs ont voté , samedi, au deuxième tour des ’élections législatives et municipales partielles.
Municipales de Kaédi : Ville Morte ou jour de Deuil ?
Les cadres de la cite ont envahi les lieux depuis les premières heures de la matinée cherchant a convaincre une population meurtrie par une classe politique opportuniste et sans assise aucune .Ils ont mis a contributions les mosquées et les chefs coutumiers mais rien à faire les rues sont vides et l’atmosphère glaciale.
De manière spontanée, les populations ont décidé de ne pas sacrifier leur matinée à l’aune d’un vote qui n’est pas le leur.
Les soit disant cadres de cette ville, venues de Nouakchott pour convaincre les populations à sortir voter, doivent raser les murs et sortir de la ville en catimini s’ils ont encore un soupçon de fierté et de dignité, pour avoir échoué la mission que le chef de l’état et son gouvernement leur ont confié. Selon nos constats la participation a 12 heures est plus que faible dans la majorité des bureaux de vote et presque nulle dans certains.
Quelque soit l’issue de cette journée, le maire sera élu sans la majorité de ses administrés. Voila ce qui se produit quand la rupture est consommée entre une classe politique et sa base.
Source :
colombus
La mer des routes
Le tracé de la route est en soi un projet de fondation : après avoir pris plein Est, la route descend vers le Sud jusqu’à arriver à Aleg, aux confins des terres bien servies de la Vallée du Fleuve ; pour remonter ensuite vers Magta Lahjar et atteindre sa latitude la plus au Nord à Sangrava, célèbre caravansérail desservant le désert d’Agâne et les contreforts du Tagant ...
... la route descend vers Ashram où est établi El Hella, le campement de l’Emir du Tagant ; cette dernière descente continue jusqu’à El Ghayra, la porte de l’Aftout ; la route remonte ensuite le plateau de l’Assaba pour aller vers le Sud-Est, passer par Kiffa, Tintane, Aïoun, Timbédra et finir à Néma.
La première trans-mauritanienne passe six régions de Mauritanie. La construction de la route a duré environ cinq ans ou un peu plus (1975-1980/81). Elle sert depuis. Ses tronçons Nouakchott-Boutilimitt, Boutilimitt-Aleg, Aleg-Magta Lahjar et Magta Lahjar-Kiffa ont été refait, deux fois pour le premier et une fois pour les trois autres.
Depuis près de cinq ans, la société ATTM n’arrive pas à terminer le tronçon Kiffa-Tintane (140 kilomètres). Parti pour être terminé en 24 mois, il est aujourd’hui à sa moitié (pas complètement terminée). De Fam Lekhdheyrat à Tintane, c’est une piste qui est pratiquée. Ce n’est pas le seul tronçon en retard.
C’est le lieu de rappeler la route Tiguint-Mederdra, celle de Barkéwol, de Tijikja-Atar, Zouératt, Aweyviya… quand est-ce que ATTM et ENER finiront ces routes ? On a hâte de voir le maillage routier de ces dernières années aboutir. La route Chegar-Bourat est en cours de finition. Tout comme la bretelle qui relier Mounguel à l’axe Sélibaby-Kaédi.
Quand Mounguel-Bourat sera réalisée, c’est toute une poche intérieure qui sera désenclavée. Barkéwol-Ghayra bute devant la lenteur des Chinois, mais quand elle sera réalisée, c’est tout l’Aftout qui sera pratiquement desservi.
Néma-Bassiknou en cours de réalisation permettra de désenclaver le grand Est. Le jour où la Mauritanie sera reliée en tous ses points importants, peut-être que l’intégration et les échanges entre les populations seront plus forts que les appels à la désunion.
Publié par Mohamed Fall Oumeir
Début des opérations de vote au 2ème tour des élections municipales à Kaédi
Le reporter de l'AMI, qui a visité des bureaux, a constaté le déroulement du scrutin et une présence importante d'électeurs dans certains d'entre eux à quasi inexistante dans d'autres.
De son coté, le responsable de la commission de supervision de la CENI à Kaédi, M. El Mamy Ould Mogueya a indiqué à l'AMI que le vote a débuté à l'heure prévue et se déroule convenablement.
Notons que les éléments des forces armées et de sécurité avaient voté vendredi au bureau n° 20, ouvert par la CENI au siège régional de la Sonader.
AMI
Adrar: 2è tour de l’élection législatives partielle à Atar et à d’El Ain Safra
Les deux listes en lice à Atar sont celle de l'UPR (Pouvoir) et l’autre coalisée de APP-Elwiam (Opposition). Mais il s'agit pour El Ain Safra de la liste de l'UPR contre celle deu Parti du Peuple Démocratique (PPD).
L’élection concerne 19021 électeurs à Atar. ils sont repartis dans 47 bureaux dont 23 dans la commune d'Atar, 12 à Tawaz, 8 à Ain Ehl Tayi et 4 à Choum. Et pour El Ain Safra , les électeurs votent dans 2 bureaux.
Alakhbar
Nous sommes à Walata
C’est ici que s’est noué le destin tragique de l’Emir Mohamed Fall Wul ‘Umayr, l’un des leaders de la Gauche nationaliste arabe mauritanienne. De retour du Maroc au début des années 60 (63), il fut emprisonné et envoyé à Walata où il devait purger une peine sans avoir jamais été jugé.
Les mauvais traitements et les conditions difficiles de l’environnement du fort de la vieille ville, sans doute la solitude et la vive conscience de subir l’arbitraire…, le tout est arrivé au bout de l’Emir aimé.
Malade, très malade, il fut évacué avec beaucoup de retard, sur Dakar où la médecine ne pouvait plus rien pour lui. Au lendemain du coup d’Etat de juillet 1978, le Président Moktar Ould Daddah fut envoyé au fort de Walata par ses tombeurs. Il fallut l’intervention «diplomatique» mais ferme de la France pour le faire évacuer en France où il put être sauvé in extremis.
Lui aussi dut souffrir la solitude et le mauvais traitement. Parmi les anciens présidents, feu Moustapha Ould Mohamed Saleck qui en a beaucoup souffert et Mohamed Khouna Ould Haidalla. Mais le drame que retiendra l’Histoire est celui des prisonniers arrêtés à la suite de la publication du «Manifeste du négro-mauritanien opprimé» en 1986.
Quelques-uns d’entre eux furent envoyés ici et livrés à la merci de gardes parfois d’une grande brutalité, souvent indifférents au sort de ceux qu’ils doivent surveiller. Encore les mauvais traitements et les affres de la solitude qui devaient emporter le grand écrivain et penseur Ten Youssouf Guèye. Les misères de cette expérience sont racontées avec exactitude par Boye Harouna dans «J’étais à Walata».
En fait chaque fois que le régime en place voulait en finir avec un opposant, c’est au fort de Walata qu’il l’envoyait. Un lieu maudit qui porte les stigmates du passé, mais un témoin qu’on ne peut réduire au silence et qui nargue les auteurs des exactions qui espèrent encore l’oubli et l’impunité qui va avec…
Quand on vient à Walata, on comprend quelque peu – il faut un grand sens d’équité pour le comprendre – pourquoi ces drames ont eu lieu ici dans l’indifférence de la population locale et plus généralement des Mauritaniens qui ont, chaque fois, appris tardivement ce qui se passait. Une vieille culture de cité perdue, constamment menacée par la violence des voisins, toujours sous pression de plus fort a donné une population «concentrée» sur elle-même et sur sa sécurité.
Même dans les comportements anodins, on retrouve des réflexes de survie et de préservation des biens. Jusqu’à récemment, les hommes qui descendent dans la bat’ha de Walata enlèvent systématiquement leurs turbans dès qu’ils descendent des hauteurs où se trouve la vieille cité. Le geste est presque machinal : le turban est enlevé de dessus la tête pour être mis sous le bras. Pourquoi ? Parce que dans le temps on craignait que quelques chameliers indélicats ne viennent arracher la couronne de tissu.
La création de l’Etat moderne n’a fait qu’accentuer cette peur de la force qui fait que tout ce qui touche à l’administration ne peut être sujet de conversation ou même d’intérêt. Ce qui se passe au fort, déjà «là-bas», «là-haut», ne regarde pas les gens de la ville.
…Aujourd’hui Walata s’apprête à vivre une grande fête, celle des Villes anciennes. Une façon de recouvrer sa symbolique et sa splendeur d’antan, de donner l’impression d’une paix définitive. L’espace de quelques jours.
Publié par Mohamed Fall Oumeir
Viol d'une esclave mineure à M'bout
Le crime s'est déroulé dans la localité de M'bout (Wilaya de Gorgol) il y a de cela quelques jours. Alerté par les voisins, les gendarmes se sont portés sur les lieux et ont procédé, de très mauvaise grâce, à l'arrestation du violeur.
Mais aussi tôt, les forces obscurantistes se sont mises en branle pour éviter que " l'honneur" de Ould Bouzouma ne soit entaché par une affaire si "futile". C'est ainsi que le très influent Maa El Anïnine Ould Echriv est intervenu auprès des autorités administrative de M'bout pour limiter la publicité autour de l'affaire et en étouffer la résonance.
Pire, le juge de M'bout a adressé des menaces à peine voilées en direction de la victime en évoquant la possibilité d'une accusation d'adultère si les parents de cette dernière n'offraient pas une porte de sortie au violeur de petite fille!
Ce sont les pressions exercées par les militants locaux d'IRA qui finirent par obtenir le transfert du dossier au tribunal régional de Kaédi (capitale de la Wilaya), ce jeudi 16 janvier 2014. Mais là aussi, le juge d'instruction a tenu à inculper la jeune enfant victime de viol de pratiques d'adultère!
Le juge renvoie ainsi dos à dos une préadolescente victime de viol caractérisé et aggravé de pratiques d’esclavage et un criminel récidiviste. En effet, Ould Bouzouma aurait violé par le passé la grande sœur de son actuelle victime quand elle en avait le même âge et alors qu'elle servait comme domestique dans sa maison, en somme une pratique visiblement courante et admise par tout un chacun!
L'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste proclame:
1- sa condamnation et son indignation devant le crime perpétré par le dénommé Mohamed Ould Bouzouma à l'encontre d'une enfant esclave, réclame, pour lui un châtiment exemplaire et exige la libération de la victime et sa prise en charge aussi bien au niveau sanitaire, moral, psychologique que social;
2- sa condamnation sans appel de la connivence criminelle et insupportable entre les Autorités administratives et judiciaires de la Wilaya du Gorgol et les forces esclavagistes au détriment des Hratine;
3- son appel réitéré à ce que cesse l'hégémonie aux relents racistes de ressortissants d'un seul groupe social sur la justice, l'administration, l'économie et la religion en Mauritanie.
La Commission de Communication
Nouakchott le 18 janvier 2014
Les nouveaux maires prendront service le 22 janvier courant (Sources)
Quelques jours après, ce sont les nouveaux députés qui tiendront leur première session parlementaire dans le siège de l'assemblée nationale. Notons que les nouveaux maires et députés succèdent à leurs ainés qui ont dépassé leur mandat de deux ans, la première en Mauritanie.
Quant à l'élection des sénateurs, elle doit se tenir dans les prochains jours et elle mettra fin au processus électoral qui a débuté le 23 novembre 2013, après plusieurs reports suite aux crises politiques que le pays a connu.
Il faut rappeler que ces élections ont été boycottées par une dizaine de partis membres de la COD, du MPR de Kane Hamidou Baba, et du parti Adil que préside Ould Waghef.
Source :
Tawary (Mauritanie)
La soif menace les populations de Kankossa
Et malgré que cette panne date d’il y a 11 jours, les autorités concernées n’ont encore rien fait pour en arriver à bout de ce qui est pourtant considéré comme une petite panne selon nos sources, s’agissant d’une petite pièce qu’il faut changer.
Les populations lancent donc un appel pressant aux autorités pour que ce problème soit réglé au plus vite.
Source : Elhourriya
Correspondances aux responsables de la sûreté au sujet du litige foncier de Kollé Mukke de Diaguily.
Un officier de la police a été désigné et dépêché pour clarifier la situation. Durant son séjour, l’officier a rencontré les parties impliquées dans l’affaire après avoir écouté les responsables administratifs et ceux de la sûreté concernés.
Les membres de la coopérative, objet de litige dans ce village à la frontière avec le Sénégal au sud ont adressé des correspondances dans lesquelles ils avancent des propositions pour mettre fin au litige avant de souligner le rôle du responsable de la sûreté régionale dans l’affaire qui, depuis sept ans les divise.
Ainsi dans la première correspondance adressée au Directeur Général de la Sûreté Nationale, les membres de l’organisation paysanne louent les efforts du directeur régional de la sûreté au Guidimakha pour son rôle dans la recherche de solution au problème qui n’a que trop duré.
Dans la seconde, adressée à l’officier, émissaire le même groupe présente ses propositions de résolution du problème en quatre temps. (Voir copies des correspondances)
Source :
Amadou Bocar Ba
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