mardi 26 juillet 2011

Zouerate : Échec de la grève de la CGTM.




Lors d’une rencontre au siège de la CGTM (Confédération générale des travailleurs de Mauritanie) à Zouerate, le Secrétaire Général de cette centrale syndicale, Abdallahi Ould Mohamed Dit Nahah, avait vivement critiqué l’administration locale suite à une tentative de rassemblement non autorisé des travailleurs sur la place des deux prières appelant les travailleurs de la cité minière à une participation massive à la grève générale que le Bureau national de la CGTM avait décidé pour ce mardi 26 juillet 2011.

Le constat est amer pour la CGTM car la grève n’a pas été suivi par les adhérents de cette centrale syndicale.

L’absence remarquée de son coordinateur départemental ex porte parole des journaliers, Mr Mohamedou Ould Nahah, après une lettre d’excuse présentée à travers les médias au Wali du Tiris Zemmour vient semer le doute chez la plupart des travailleurs qui se sont sentis instrumentalisés pour des ambitions personnelles.


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Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Atar: Cloture Leyali Benja.




La ville d’Atar a vécu du 21 au 23 Juillet sous les signes de « Benja »,une musique traditionnelle faite de force et d’émotion ; « Leyali « Benja » ,c’est le nom donné à ces soirées pleines de poésie,de danses et de souvenirs de solides traditions.L’Association Atar Culture organisatrice de l’événement a invité différentes troupes représentatives des multiples facettes de cet art ancestral.

Etaient donc représentées les moughataa d’Atar,de Chinguetti, de Ouadane et d’Aoujeft ; Ont été aussi conviés comme invités d’honneur des chanteurs comme Brahim, une vedette locale paralytique mais fort en verve, ou la troupe de feu Brour où excelle maintenant un tout jeune homme : Dah Ould Brour,le fils de l’illustre disparu.

Comme dans toues les traditions musicales populaires ;le spectacle était non seulement sur la scène mais aussi dans toute la vaste cour de la Maison des Jeunes, occupée entièrement par des spectateurs très nombreux et très enthousiastes et dans la rue dont un bon public s’était contenté, faute de places.

Pour les organisateurs cette manifestation vise à encourager, et à faire éclore une musique souvent considérée comme mineure mais qui possède en elle-même des richesses infinies. Elle est aussi ^pour l’association Atar-Culture le prélude à d’autres manifestations. Les autorités locales étaient présentes à la cérémonie de clôture : le Wali adjoint( le wali titulaire était en congé) le hakem d’Atar, le maire de la ville.


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Source :
AdrarInfo (Mauritanie)

Kaédi : La Caisse d’Epargne et de Crédit (CAPEC) en mal avec ses sociétaires.




Le gérant de la Capec de Kaédi dit avoir simplement reçu des instructions pour distribuer la bagatelle de 15.000.000 UM (Quinze Million) aux ayant droits, car dit- il, c’est le Commissariat aux Droits de l’Homme, à la Lutte Contre la Pauvreté et à l’Insertion qui les finance et aussi que l’instance (commission de crédit) de Capec n’a rien à voir dans cette opération.

Mais, la caisse est chargée de faire le recouvrement au moment du remboursement. Ces ayants droit ou AGRs ne se trouvent pas à Kaédi. Ils viennent d’ailleurs, car pour qu’ils puissent bénéficier de ce financement, ils seront obligés d’ouvrir un compte à la Capec , d’avoir des garanties et trouver des avaliseurs.

Cette situation crée un climat de méfiance entre le gérant de la caisse de kaédi et ses habitués qui avaient longuement attendu ce financement. Nous nous posons la question s’il s’agit de la fin de nos Capecs, car ils ne tiennent plus en considération la primauté de leurs sociétaires qui sont toujours à l’attente du fameux financement.

Pire est que, le financement est non seulement attribué à des personnes étrangères de Kaédi, mais également, distribué à tous les membres d’une même famille, individuellement (voir 4 à 5 personnes) appartenant à la même AGR (boutique ou restaurant).

Nous manifestons notre indignation par rapport à cette façon, non seulement maladroite mais aussi douteuse qui ne fait qu’accélérer la faillite de la caisse qui risque de perdre les sociétaires sans lesquels, la caisse ne se relèvera plus des problèmes qu’elle connait déjà.

Mohamed Tandia
Membre de la commission de crédit (Capec Kaédi)

Cridem