mercredi 27 avril 2011

Probabilité de faibles précipitations sur le nord du littoral et le nord du pays



Prévision pour les prochaines 24 heures: Pendant la journée, le creusement d'une dépression thermique de 1007 hPa déterminera des températures pouvant atteindre les 45°C accompagné d'un vent sec et poussièreux au Gorgol, à l'Assaba, au Ghidimakha et aux deux Hodhs. Cependant sur le reste du pays, les vents seront généralement de nord-ouest à sud-ouest accompagnés d'un temps doux. Le ciel sera passagèrement peu nuageux sur le sud, l'ouest et le centre du territoire avec une probabilité de faibles précipitations sur le nord du littoral et le nord du pays.
Températures prévues pour le 28.04.2011: Stations Températures maximales:
Bir Moghren 32 degrés.
Zouérate 34 ¨¨
Atar 37 ¨¨
Akjoujt 38 ¨¨
Nouadhibou 28 ¨¨
Nouakchott 34 ¨¨
Boutilimitt 39 ¨¨
Aleg 43 ¨¨
Rosso 37 ¨¨
Kaédi 45 ¨¨
Sélibaby 45 ¨¨
Kiffa 45 ¨¨
Tidjikja 37 ¨¨
Aioun 43 ¨¨
Néma 44 ¨¨
Soubh: 05h45mn Coucher du Soleil: 19h18mn Lever du Soleil: 06h 43mn.
Météorologie marine Cap-Blanc & Cap-Timiris: Sur le long du littoral, la mer restera agitée avec une houle dominante de Nord à Nord-Ouest et une hauteur de vagues allant de 1.25 à 2.5 mètres.

AMI

Nouadhibou : Sortie d'une promotion de 164 marins de l'école nationale d'enseignement maritime




Une promotion de 164 marins ont achevé mercredi leur formation à l'école nationale d'enseignement maritime de Nouadhibou.

Supervisant la cérémonie de sortie des marins, M. Dah Ould Ely, directeur de la formation au ministère des pêches et de l'économie maritime a précisé que la formation concrétise le programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dans son volet relatif au perfectionnement du personnel marin.

Lui succédant, le directeur de l'école nationale d'enseignement maritime, M. BrahimOuld Mahfoudh a précisé que le processus de mise à niveau des marins a débuté en 2009 et permis jusqu'ici de former 740 marins répartis sur trois promotions.

Au terme de la cérémonie, des attestations de fin de stage ont été décernées aux sortants.



AMI

L’armée mauritanienne fait encore parler d’elle à Tombouctou : Mohamed Ali dit Hamma arrêté comme "sous traitant" d'AQMI, sa famille récuse.




Après avoir procédé à des arrestations en cascade d’innocentes populations de Tombouctou en 2010 et tué d'autres lors de ses bombardements aériens contre AQMI, l'armée mauritanienne se signale de nouveau dans la 6ème région.

La semaine dernière, elle a arrêté à Bassikonoun, Mohamed Ali dit Hamma, un ressortissant de Tombouctou qu'elle a présenté comme un "sous traitant" d'AQMI. La famille de ce dernier rejette cette accusation et parle d'arrestation et séquestration arbitraire. Elle a saisi les autorités maliennes.

Mohamed Ali, plus connu sous le sobriquet de Hamma, est-il un complice de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb islamique ? La réponse à cette interrogation varie selon que l’on se trouve du côté de l'armée mauritanienne ou de celui de la famille de l'intéressé à Tombouctou.

En effet, la semaine dernière, l'armée mauritanienne a arrêté à Bassikounou, une localité située à la frontière avec le Mali, Momamed Ali. L'armée de ce pays voisin, farouchement engagée dans une lutte sans merci contre AQMI, le présente comme un "important sous traitant" d'AQMI.

"Ces complices signalent les positions de notre armée, sabotent notre plan de lutte, apportent vivres et ravitaillement à Aqmi. Ils seront désormais traités de la même manière que nous traitons les terroristes", a déclaré à l'APF une source militaire mauritanienne. Et pourtant, du côté de Tombouctou, cet avis n'est pas partagé. Selon des membres de la famille de Mohamed, celui-ci était parti à Bassikounou avec sa mère pour rendre visite à des parents et il a été arrêté et extradé le 23 avril sur Nouakchott.

Selon cette source, Mohamed n'avait aucun problème avec la sécurité de par le passé, son casier judicaire est vierge et lors qu'il est arrivé à Bassikounou, il a été à la police pour signaler sa présence dans la ville avec sa mère, comme font les Maliens lorsqu'ils entrent en Mauritanie.

Cette source familiale pense que le problème de Mohamed dit Hamma remonterait à l'année dernière, au moment de l'intervention de l'armée mauritanienne contre AQMI dans la région de Tombouctou.

A l'époque, explique t-il, le gouverneur de Tombouctou avait chargé M. Mohamed Ali de ravitailler l'armée mauritanienne en carburant dans le désert à partir de sa station d'essence. Une opération pour laquelle Ali avait demandé une lettre écrite du gouverneur de la région. C'est ainsi que M. Mohamed Ali a envoyé un camion rempli de barils à l'armée Mauritanienne dans le désert.

Sur le chemin, le camion a été intercepté par les éléments d'AQMI qui se sont emparés du camion et ont menacé le chauffeur de mort tout en lui donnant l'ordre de rebrousser le chemin sur Tombouctou. "Parce que tout simplement, l'armée mauritanienne avait passé une commande de carburants et celle-ci a été interceptée par AQMI avant d'arriver à destination. Cela n'est pas la faute à Mohamed qui attend toujours le règlement de ses factures par l'armée mauritanienne" a ajouté cette source.

En tout cas, la famille de Mohamed a alerté les autorités maliennes contre cette pratique qui est tout simplement une arrestation et une séquestration arbitraires contre un pauvre citoyen malien.

Faut-il rappeler que l'armée malienne n'est pas à sa première initiative de s'attaquer à de paisibles citoyens maliens dans sa folle course contre les éléments de AQMI. Elle avait même perpétré des bavures aériennes qui s'étaient soldées par la mort de civiles innocents dans la région de Tombouctou.

Youssouf Camara


www.cridem.org


Source :
L'Indépendant via Maliweb

Commune de Néré Walo/Gorgol : 5 localités menacées d’enclavement par la dégradation avancée d’une excavation.



La commune de Néré Walo, se situe à la limite de la frontière qui sépare la région du Brakna et la Wilaya du Gorgol dont elle fait partie. Dans cette commune peuplée d’environ 12.000 âmes composée, en majorité d’agriculteurs et d’éleveurs et plus précisément entre le village de Sylla et le périmètre rizicole de Bir El Barka, se trouve une excavation qui s’étendrait environ sur une superficie de 10.000 m2 où stagne encore une importante quantité d’eau pluviale.

Cette excavation se dégrade d’hivernage en hivernage troublant ainsi le sommeil des populations de Sylla, de Sinthiou Deyba, de Sinthiou Boumaka, de Fass Kagnaadé et de Néré Walo (chef lieu de la commune).

En effet, cette excavation creusée par l’entreprise SICAP qui avait établi dans cet endroit une zone d’emprunt de matériaux pour l’aménagement d’un périmètre hydro agricole de 193 hectares au profit des Moussafrine (rapatriés) de Bir El Barka n’a jamais été traitée par l’entrepreneur à la fin des travaux en 2005.

L’excavation qui s’étend à perte de vue que nous avons vue de nos propres yeux, est coincée entre deux périmètres agricoles ceinturés chacun d’eux, par une digue de protection. Mais, le non traitement de la zone d’emprunt en question, sous l’effet continue des inondations durant les hivernages antérieures a provoqué une dégradation très avancée de l’excavation et qui à terme pourrait affecter la digue de protection de Sylla dont les abords sont empruntés par les animaux, les véhicules ainsi que les charrettes qui transportent les marchandises et les personnes qui se rendent vers les villages concernés qui se situent sur la lisière du fleuve.

Il ne reste plus qu’une petite distance, 3 mètres à peine, qui sépare la digue de Sylla et l’excavation. La menace d’enclavement qui pèse aujourd’hui sur les localités précitées est réelle. D’autant plus que ces villages dépendent économiquement de la ville de Kaédi. En cas de rupture de la voie d’accès, les populations ne pourront plus évacuer leurs malades vers la capitale régionale si une solution n’est pas trouvée avant l’hivernage qui s’approche.

C’est pourquoi, des ressortissants de la commune de Néré Walo comme Diop Samba Yéro, comptable à l’agence de la Somelec de Boghé se mobilisent pour alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur la gravité de la situation.

Monsieur Diop Samba alias Chancelier s’est joint au maire de Néré Walo à partir de la capitale régionale du Gorgol pour conduire sur les lieux afin de mesurer la gravité du problème. Face à cette situation, le maire a tiré sur la sonnette d’alarme.

Ainsi, M. Kane Hamidou lance-t-il un appel au président de la république, M. Mohamed O Abdel Aziz qui effectuera d’ailleurs une visite prévue le jeudi prochain à Kaédi pour leur venir en aide avant que les premières gouttes de pluies ne tombent du ciel. Faute de quoi prévient-il, ce sera le pire pour des milliers d’habitants qui vivent dans cette commune.

Jules Diop CP L’Eveil Hebdo au Brakna
envoyé spécial au Gorgol

www.cridem.org


Source :
Jules Diop