mardi 5 janvier 2010

Le wali du Guidimagha appelle à l’assainissement et à la culture sécuritaire.

Une grande rencontre qui a vu la mobilisation de tous les segments de la population a eu lieu le 04 janvier 2010, dans la grande salle de la maison des jeunes de Selibabi sous l’égide de Isselmou ould Abderrahmane ould Meinouh, Wali du Guidimagha, du Hakem de Selibabi et en présence de Mohamed Lemine ould Lobbat, commandant de la 4ème Région militaire, du colonel Ahmed Amou ould Jidein commandant de la compagnie régionale de la gendarmerie, du Directeur régional de la sûreté et du maire de la commune centrale.

Au menu de la rencontre qui a vu la participation élevée des citoyens, de toutes catégories confondues, l’appel est porté à l’assainissement, à la propreté des villes mais surtout à la vigilance et à la promotion citoyenne d’une culture de sécurité qui doit être l’affaire de tous :

le wali dira en substance à l’auditoire que la propreté et la sécurité nous interpellent tous et chacun de nous, à son niveau doit l’assumer, et que notre devoir de citoyen nous exige du patriotisme sur fond de culture sécuritaire.

Pour rappel, Isselmou ould Abderrahmane ould Meinouh réitère aux participants que les portes de l’Administration sont grandement ouvertes pour les populations qui constituent en effet sa raison d’être : l’Administration est au service du peuple.

Et le wali d’ajouter, que chaque dernier samedi du mois, une rencontre mensuelle du genre sera organisée afin d’accentuer le rapprochement administration et citoyens en vue de vulgariser et de pérenniser cette culture de sécurité qui doit être l’apanage de tous les Mauritaniens.

Prenant la parole, le Commandant de la 4ème région militaire est revenu sur les bienfaits de la propreté sur la santé et appellé à plus de rigueur et du sérieux à rendre les villes propres et saines. Mohamed Lemine ould Lobatt mettra l’accent sur la responsabilité de tous les citoyens sur la gestion sécuritaire et demandera à chacun de faire preuve de citoyenneté de patriotisme.

Abondant dans le sens de renforcement de la sécurité au niveau de la Wilaya, le colonel Ahmed Amou ould Jidein, commandant de la compagnie de la gendarmerie a informé au public que de postes de brigade de Gouraye et de Wompou ont vu jour et s’inscrivent dans le cadre de raffermissement des mesures sécuritaires et que les éléments de la gendarmerie constituent de véritables piliers de la sécurité et « remonteurs » efficaces de l’information sur lesquels les populations peuvent s’adosser.

En fait cette grande rencontre de Selibabi apparait comme un vibrant appel sur la nécessité d’une culture de sécurité du citoyen : la sécurité concerne tous les citoyens et il est de leur devoir de veiller à la paix et à la sécurité et cela exige des citoyens, d’une part, la vigilance, le sens élevé du patriotisme et d’autre part la dénonciation du suspect. Et pour reprendre la formule de l’autre « tout soupçon doit être informé ».

Mbaye Demba Yero
Guidimagha




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Info source :
Mbaye Demba

Épidémie de Diarrhée à Tachott (Guidimakha)

La localité de Tachott Bérané située à 35 km de Sélibaby sur l’axe routier Sélibaby Mbout a connu une épidémie de diarrhée ; l’alerte a été donnée par l'infirmier du Centre médicale de la commune. En effet, depuis quelques jours plusieurs patients notamment les enfants contractent une diarrhée violente accompagnée de vomissement.

L’alerte a été déclenchée par l’infirmier de la place pour attirer l’attention des autorités régionales. Le jeudi 31décembre 2009, le Wali de la Wilaya, le Hakem, Le Directeur Régional des Affaires Sanitaires et Sociales, le commandant de la Gendarmerie et les unités de l’armée nationale se sont rendus sur les lieux afin d’apprécier la situation.

Dès leur arrivée, le wali de la wilaya, Monsieur Isselmou Ould Abderrahmane Ould Meimou, a présidé une importante réunion de crise regroupant la Maire de la commune,

Les conseillers municipaux présents à Tachott, l’infirmier du poste de santé et les notables de la localité ; prenant la parole, le responsable du Centre de santé a présenté la situation sanitaire notamment la forte prévalence de maladies diarrhéiques qui a atteint des proportion inquiétante notamment dans la localité de Tachott Bérané.


Il a par ailleurs souligné que pendant les trois dernières journées, plus de 52 cas de diarrhée ont été déclarés, parmi ces cas avérés 03 enfants ont succombés.

Après ce constat, les investigations ont été particulièrement orientées au niveau de la localité de Bérané, tous les points suspects ont été auscultés (points d’eau, le système d’assainissement individuel et /ou semi collectif, dépôts d’ordures, eaux stagnantes etc).

A la suite de ces investigations, le constat est clair ; l’un des puits qui sert d’eau de boisson pour une bonne partie de population de Bérané présente de signe d’impuretés ; en effet ; les eaux issues du lavage de linge ont formées une flaque d’eau usée qui a fini par contaminer les eaux de ce puits par le phénomène d’infiltration.

Les autorités ont procédé à la fermeture immédiate du puits contaminé et ordonné le déclenchement d’une opération de javellisation des points d’eau, des canaris, et des réserves d’eau au niveau de chaque famille avec des consignes précises pour le respect des doses d’eau de javel prescrites, une importante quantité de médicaments anti diarrhéiques a été mis à la disposition du Centre de santé de la commune pour la prise en charge des malades.

L’armée a également procédé à l’élimination des dépôts d’ordures ménagères qui peuvent constituer des gîtes favorables pour la prolifération de nombreux parasites et microbes

Selon les informations qui nous proviennent de Tachott depuis la fin de cette opération aucun cas de diarrhée n’a été signalé, ce qui laisse présager que l’épidémie a été très rapidement maîtrisé grâce à la vigilance et la célérité de l’intervention des autorités régionales de la wilaya .


La population de Tachott renouvelle ses remerciements aux autorités régionales et nationales pour l’attention toute particulière qu’elles accordent aux biens être des populations. Les ressortissants de Tachott à Nouakchott et à l’étranger

Bakary Biaguily Camara



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Info source :
Bakary Biaguily Camara

Zouerate : Distribution du poisson - Les nanties supplantent les nécessiteux




Le poisson pourrit par la tête, selon l’adage populaire. Les opérations de distribution du poisson aux nécessiteux entamées depuis quelques mois, sont décriées par une partie des populations de Zoueirat.

Selon un groupe de femmes, la distribution se fait dans un désordre total malgré la qualité du poisson donné. Elles dénoncent l’absence de critères fiables pour bénéficier des produits de mer. « Dès fois une personne trouve une caisse de 20 ou 30 kgs alors qu’un groupe de cinq ou dix personnes ne se retrouve qu’avec une seule caisse, c’est injuste », martèlent-elles avec vigueur.

A qui profite le poisson distribué ?

Les procédures de distributions sont loin d’être claires. Le poisson est destiné aux plus nécessiteux où les trouver ? Dans les logements sociaux de la Snim ou dans les maisons populaires construites en majorité par des agents Snim ? Quels sont les critères d’identification des pauvres ?

Aucune étude préalable n’a été réalisée pour permettre de mener ces opérations dans la transparence totale. Les femmes affirment que les inscriptions des récipiendaires se font sur la base de la présentation de la Carte d’Identité Nationale pour recevoir un ticket mais ces billets sont très mal distribués car aucune vérification ne se fait. Ce qui favorise les doubles, triples… vacations au détriment d’autres, des pauvres femmes qui font la course-poursuite du camion-frigo pendant des heures pour enfin revenir bredouilles.

Gestion chaotique des opérations de distribution

Il convient de signaler que le poisson distribué provient de la Délégation à la Surveillance Maritime, et qu’il y a des produits de bonne qualité. La distribution se fait une fois par mois à Zouerate. Les plaignantes disent que les meilleurs produits sont triés avant la distribution. C’est pourquoi elle ne touche pas seulement les populations nécessiteuses mais d’autres qui mangent à leur faim. Elles dénoncent un clientélisme ambiant et une gestion chaotique à la tête des opérations. Les plaintes et complaintes sont récurrentes.

La question lancinante dans cette affaire est l’absence des autorités administratives et municipales. Pourquoi se détourne-t-on des autorités locales ?

DJIBY SY alias SY Djibo
CP/Tiris Zemmour



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Info source :
Le Quotidien de Nouakchot

Ba samba, instituteur au Guidimagha : Il voulait être directeur, il a été muté en brousse…

Ba samba est instituteur au Guidimagha. Il a enseigné à l’école sept de Sélibaby de 2001 à 2006. A l’école quatre de la même ville de 2006 à 2009. Avant l’ouverture de l’année scolaire 2009/2010, Ba Samba, compte tenu de son ancienneté, s’attendait à une promotion comme directeur d’établissement.

A la place de cette promotion qu’il demandait, l’instituteur a été affecté en brousse, dans la localité de wad-Naj. Pour le corps enseignant en général, être affecté d’une capitale régionale vers un village ou un campement est une sanction. Après de vaines protestations auprès de sa direction, Ba samba rejoint son poste.

Au dernier mouvement nommant des directeurs d’établissement, Ba Samba a été oublié. Le 29 décembre, il a adressé une lettre au Wali du Guidimagha. Il dénonce « l’injustice dont il est victime » et donne l’exemple d’un instigateur moins gradé que lui nommé directeur. Ba samba est au troisième échelon. Dans sa lettre, il donne l’exemple d’un enseignant de premier échelon nommé directeur d’une localité de Selibaby.

La mutation de Ba samba en brousse n’a pas non plus plu aux parents d’élèves de l’école 4 de Sélibaby. Dans une lettre adressée au directeur régionale de l’éducation nationale, ils demandent, entre autres, « le retour de leurs enseignant Ba Samba dans son poste à Selibaby 4.» La requête des parents d’élèves n’a pas été satisfaite.

Autre matière à frustration pour Ba samba, il réclame le paiement d’arrières de primes de craie (la tranche du premier trimestre d’octobre, novembre et décembre 2007).

Le 14 avril 2007, le directeur régional de l’éducation national du Guidimagha avait écrit au secrétaire général de son ministère au sujet de ce retard de paiement. Dans la lettre il est écrit : « j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir procéder à la régularisation de la prime de craie au profit des enseignants présents et réguliers dans leur postes de travail, omis du paiement des indemnités pour la première tranche. » les enseignants en question sont : Fatimata El arbi Kane et Ba Samba.

Khalilou Diagana

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott
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