jeudi 30 juin 2011

Signature d'une convention entre le 'Marathon International de Nouadhibou' et '1RPT'




Cridem – Pouvez-vous Mr Haidara nous parler de cette signature convention de partenariat?


Haidara
– Merci et tu peux me tutoyer, pour nous l’association UN REPAS POUR TOUS (1RPT) a eu à forcer notre estime et gagner notre respect et considération par ses actions bénévoles pour lesquelles nous les félicitons et nous aimerons toujours participer. Il s’agit :

1 – De donner gratuitement des repas équilibrés aux prisonniers et aux aventuriers de Nouadhibou,
2 – D’organiser des caravanes médicales et des distributions de dons dans des villages et hameaux au sud du pays pour ne citer que ces deux exemples.

3 – En plus de ce que je viens de citer 1RPT est si bien organisé avec peu de moyens que le Marathon International de Nouadhibou (MIN) aura beaucoup à apprendre.

Cridem – Quelle sera l’apport du MIN à votre nouvel partenaire (1RPT) ?


Haidara
– Le MIN fera bénéficier à 1RPT :

1 – Son circuit de communication nationale et étrangère,
2 – De ses relations avec les autres associations mauritaniennes et étrangères avec lesquelles le MIN est lié par des conventions de partenariat,
3 – nous comptons confier certaines taches à 1RPT certaines tâches,
4 – Une place dans les stands du MIN à l’étranger comme Marrakech et Marseille pour sa propre réclame.

Cridem – Que souhaite en retour le MIN de l’association 1RPT ?

Haidara
– Un partenariat solide basé sur la confiance et le respect dans un but non lucratif pour développer le sport et aider sans attendre au retour quelque chose dans l’intérêt de nos populations victimes de l’ignorance et du capitalisme sauvage et prédateur.

J’aimerai avec votre autorisation, s’il vous plait, ajouter que dans notre politique et philosophie nous encourageons les associations et ONG locales du simple fait que dans notre pays ou il y’a de très bonnes ressources humaines et beaucoup de compétences. Il est temps à ce que nos populations comprennent que personne ne viendra construire à notre place la Mauritanie et cet esprit d’assistance doit être banni à jamais. Mettons nous au travail pour des résultats.

Cridem – Pourquoi aimes-tu courir vers Cansado ?

Haidara
– Courir sur la route de Cansado est le trajet que j’aime le plus pour les raisons suivantes :

1 – De chez moi à Cansado en passant par la route de Bagdad la distance fait 14Km 500, une bonne distance pour bien suer et faire travailler mon cœur,

2 – Une fois la centrale électrique dépassée jusqu’à Cansado, tout est propre, pas de chèvre et ni d’animaux domestiques et pas des voitures qui stationne anarchiquement

3 – Courir dans Cansado est agréable par les trottoirs, les arbres plantés, la propre de cette cité industrielle qui prouvent que l’on peut bien vivre dans environnement propre et entretenu.

Cridem – Ou en sont les préparatifs de la seconde édition de votre marathon peux-tu nous parler des sponsors qui ont déjà répondu?

Haidara
– Le travail me prend chaque jour pas moins de 3 heures, les coupures d’électricité, et les coupures ADSL si fréquentes à Nouadhibou nous déstabilisent. Avec toutes ces difficultés notre marathon fait son petit chemin. Les sponsors ayant répondu sont :

1 – Mme Cissé Ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sport par un montant de sa poche d’après ce que la personne qui crédité notre compte depuis Nouakchott,
2 – Maersk Mauritanie (mon employeur),
3 – La Snim,
4 – Des promesses

Nous espérons que les sociétés de Télécommunication, les banques, les industries minières, alimentaires et des pêches ainsi que les assurances, les entreprises de consignation, les concessionnaires et les représentants installés en Mauritanie nous feront confiance. Cette confiance va dans l’intérêt de notre jeunesse et de l’Athlétisme. A ce jour nous avons réalisé les 12% de notre projet de budget.

Cridem – Que voulez-vous ajouter ?

Haidara
– Le Marathon International de Nouadhibou est l’affaire de toute personne qui aime le sport et qui réside à Nouadhibou, notre projet pour 2011 est de loin plus ambitieux et plus grand que celui de l’année passée, nos portes sont ouvertes et soyez les bienvenus
Cridem
Signature d'une convention entre le 'Marathon International de Nouadhibou' et '1RPT'

Cridem – Pouvez-vous Mr Haidara nous parler de cette signature convention de partenariat?

Haidara – Merci et tu peux me tutoyer, pour nous l’association UN REPAS POUR TOUS (1RPT) a eu à forcer notre estime et gagner notre respect et considération par ses actions bénévoles pour lesquelles nous les félicitons et nous aimerons toujours participer. Il s’agit :

1 – De donner gratuitement des repas équilibrés aux prisonniers et aux aventuriers de Nouadhibou,
2 – D’organiser des caravanes médicales et des distributions de dons dans des villages et hameaux au sud du pays pour ne citer que ces deux exemples.

3 – En plus de ce que je viens de citer 1RPT est si bien organisé avec peu de moyens que le Marathon International de Nouadhibou (MIN) aura beaucoup à apprendre.

Cridem – Quelle sera l’apport du MIN à votre nouvel partenaire (1RPT) ?

Haidara – Le MIN fera bénéficier à 1RPT :

1 – Son circuit de communication nationale et étrangère,
2 – De ses relations avec les autres associations mauritaniennes et étrangères avec lesquelles le MIN est lié par des conventions de partenariat,
3 – nous comptons confier certaines taches à 1RPT certaines tâches,
4 – Une place dans les stands du MIN à l’étranger comme Marrakech et Marseille pour sa propre réclame.

Cridem – Que souhaite en retour le MIN de l’association 1RPT ?

Haidara – Un partenariat solide basé sur la confiance et le respect dans un but non lucratif pour développer le sport et aider sans attendre au retour quelque chose dans l’intérêt de nos populations victimes de l’ignorance et du capitalisme sauvage et prédateur.

J’aimerai avec votre autorisation, s’il vous plait, ajouter que dans notre politique et philosophie nous encourageons les associations et ONG locales du simple fait que dans notre pays ou il y’a de très bonnes ressources humaines et beaucoup de compétences. Il est temps à ce que nos populations comprennent que personne ne viendra construire à notre place la Mauritanie et cet esprit d’assistance doit être banni à jamais. Mettons nous au travail pour des résultats.

Cridem – Pourquoi aimes-tu courir vers Cansado ?

Haidara – Courir sur la route de Cansado est le trajet que j’aime le plus pour les raisons suivantes :

1 – De chez moi à Cansado en passant par la route de Bagdad la distance fait 14Km 500, une bonne distance pour bien suer et faire travailler mon cœur,

2 – Une fois la centrale électrique dépassée jusqu’à Cansado, tout est propre, pas de chèvre et ni d’animaux domestiques et pas des voitures qui stationne anarchiquement

3 – Courir dans Cansado est agréable par les trottoirs, les arbres plantés, la propre de cette cité industrielle qui prouvent que l’on peut bien vivre dans environnement propre et entretenu.

Cridem – Ou en sont les préparatifs de la seconde édition de votre marathon peux-tu nous parler des sponsors qui ont déjà répondu?

Haidara – Le travail me prend chaque jour pas moins de 3 heures, les coupures d’électricité, et les coupures ADSL si fréquentes à Nouadhibou nous déstabilisent. Avec toutes ces difficultés notre marathon fait son petit chemin. Les sponsors ayant répondu sont :

1 – Mme Cissé Ministre de la Culture de la Jeunesse et des Sport par un montant de sa poche d’après ce que la personne qui crédité notre compte depuis Nouakchott,
2 – Maersk Mauritanie (mon employeur),
3 – La Snim,
4 – Des promesses

Nous espérons que les sociétés de Télécommunication, les banques, les industries minières, alimentaires et des pêches ainsi que les assurances, les entreprises de consignation, les concessionnaires et les représentants installés en Mauritanie nous feront confiance. Cette confiance va dans l’intérêt de notre jeunesse et de l’Athlétisme. A ce jour nous avons réalisé les 12% de notre projet de budget.

Cridem – Que voulez-vous ajouter ?

Haidara – Le Marathon International de Nouadhibou est l’affaire de toute personne qui aime le sport et qui réside à Nouadhibou, notre projet pour 2011 est de loin plus ambitieux et plus grand que celui de l’année passée, nos portes sont ouvertes et soyez les bienvenus

Nouadhibou : L’ombre d’un candidat




L’ombre d’un candidat plane sur les élections à Nouadhibou. C’est ce que nous voulons démontrer. Les rumeurs sont départagées sur la candidature éventuelle de Monsieur Salah Edine Ould El Bechir aux prochaines consultations parlementaires. Le fait relevant de l’ordinaire a surpris plus d’un électeur à Nouadhibou.

Certains se demandent comment il peut relever ce défi. On lui cherche un parti de taille pour lui assurer une place de député. Eh bien ! Je vais vous surprendre : Salah Dine compte se présenter comme candidat indépendant.

Dans le cas où cela s’avère impossible avec les nouvelles règles qui régissent les candidatures à ces postes politiques tant convoités, un parti est prêt à l’accueillir. Il vous sera communiqué en temps opportun.

La force de ce candidat réside dans le fait qu’il a beaucoup de soutien dans les milieux défavorisés. En plus du soutien qu’il apporte à la commune dans le domaine de la coopération avec les espagnols, il a toujours veillés à la formation, le suivi et la contribution matérielle et physique des petits métiers qui génèrent des revenus à leurs propriétaires.

On peut citer à titre d’exemples : Les jardins qu’il continue à suivre. Un spécialiste étranger fait le déplacement tous les six mois pour apporter conseils et matériels de jardinage. Ce ne sont pas non plus les handicapés qui vont me démentir. Il les a assistés dans tous les domaines en mettant à leurs dispositions béquilles, chaises roulantes, moyens de transport et matériels de sport.

Il a apporté un grand soutien dans le domaine de la santé aux communes de Dakhlet Nouadhibou. C’est ainsi qu’il a fait venir des missions composées de spécialistes en ophtalmologie, dermatologie, médecines générales, diabètes, cardiologie, ect… Des milliers de personnes ont ainsi été soignés et des médicaments ont été distribués et tout cela gratuitement.

Des ambulances ont été cédées pour aider tous les centres de santés de la région. Cet autochtone bénéficiera sans nul doute des siens pour briguer ce mandat. Tous ses atouts et bien d’autres contribueront à le propulser en tête de course. Voilà des réalisations qui méritent bien un fauteuil de député.

Mohd Lemine Zemragui

cridem

Yellitaare Boosoya : Il nous est permis de rêver.





Aucune œuvre humaine n’est parfaite et le pessimisme relève de la lâcheté et la naïveté des hommes. Changer le destin d’une communauté n’est pas une question d’années ou de générations mais demande plutôt une clarté dans la vision, une définition de la mission et un partage des valeurs fondamentales.

La volonté est une vertu mais elle doit être drapée dans des compétences variées, des savoirs faire et savoir être pour se traduire dans les faits. Pour Yellitaare Boosoya, la volonté et l’engagement y sont mais c’est dans les compétences ou le bat blesse car même si elles sont la sont pas exploitées pour le bénéfice de la communauté.

Yellitaare Boosoya et la communauté toute entière a besoin d’un leadership non seulement volontaire et engagé mais compétent, fort et édifié sur les questions cruciales de l’heure.

Yellitaare Boosoya qui se veut le cadre idéal pour accompagner les changements sociaux, économiques et culturels des populations jadis nomades, ne pourra être utile à la communauté qu’elle veut servir si elle n’ose pas interroger certaines pratiques séculaires dans les domaines suivants :

- Dans le domaine social : l’éducation décadente des enfants, l’éducation des filles, les mariages précoces, l’excision, l’égalité entre l’homme et la femme, les clivages claniques, le féodalisme d’antan etc.

- Dans le domaine économique : le mode d’élevage extensif, les cérémonies sociales occasionnant un gaspillage des ressources, le chômage et perspectives pour les jeunes, la façon dont nos émigrés et personnes dites nanties investissent ect…

- Dans le domaine de la culture : quelle éducation donner a nos enfants, la place de la langue « pulaar » dans la mondialisation et la place de la culture peule vis-à-vis des menaces externes etc…

Avec toute humilité, je pense que nos débats, nos préoccupations et nos efforts doivent tous verser dans les problématiques évoquées ci- haut. Yellitaare Boosoya a besoin d’un leadership compétent, volontaire et agressif qui doit faire preuve de tact et de pédagogie pour avancer des pistes de solutions aux nombreux défis soulevés en évitant de bousculer les pratiques séculaires ancrées dans le quotidien de la communauté.

L’homme est au début et à la fin de toute action de développement. Dans ce contexte mondiale marqué par l’incertitude du libéralisme, les ressources financières externes deviennent de plus en plus rares et leur mobilisation est devenue une aubaine même pour les pays en voie de développement étranglés par le poids de la dette et les conditions d’obtention de l’aide publique au développement devenues insupportables, Yellitaare doit être stratège en élaborant une stratégie de mobilisation interne/locale des fonds.

Pourquoi ne pas tenter de commencer par une banque communautaire a l’instar de nos parents et grands parents ? Certains diront que les contextes sont différents mais je pense que le moment le plus opportun c’est aujourd’hui. Si le principe est acquis, rien n’empêche sa faisabilité après l’analyse des problèmes, des objectifs et des risques.

Notre communauté n’est pas très pauvre mais ce dont elle a besoin c’est un bon encadrement et une bonne organisation pour investir dans les secteurs porteurs pouvant créer la croissance et absorber le chômage surtout des jeunes. Des initiatives personnelles et des synergies collectives sont souhaitables dans ce sens.

Il est de la responsabilité de la crème de Boosoya tant au niveau national qu’a la diaspora d’œuvrer pour relever les nombreux défis se posant a la communauté loin des clivages claniques, politiciennes et générationnelles. Espérons que l’heure de la vérité et de la participation a sonné et que l’élite a murie pour jouer le rôle qui lui sied pour mener une réflexion stratégique et consensuelle pour accompagner la communauté dans ces changements socio-économiques mondiaux pour ne pas rater le train du développement durable.

Il est loin du but de cet article de minimiser les efforts des uns et des autres soient- ils sociaux, culturels, économiques ou politiques ni une prétention de donner une leçon a quiconque mais un cri de cœur pour une synergie en vue de bâtir tous ensemble l’avenir de cette communauté et de redorer son blason.





www.cridem.org


Source :
TufndePinal