vendredi 29 avril 2016

Communiqué : APROLAWO.RIM

Communiqué : APROLAWO.RIM | [PhotoReportage]
  Du 15 au 17 avril 2016, une délégation de l’APROLAWO.RIM s’est rendue dans les localités de Gani et Médine-Salam relevant de la Commune de Tékane, Thiambène de la Commune de Jidrel Mohguen, Dieuk, Breun Darou et Breun Gouyar de la Commune de Rosso. Cette visite s’inscrit dans le cadre des contacts avec les populations initiés par le Bureau exécutif de l’association.

Outre M. Assane GAYE, Président de l’APROLAWO.RIM, qui la dirigeait, la délégation comprenait M. Saliou DIAKHATE, 2ème Vice-Président, M. Makha DIOP, Secrétaire Général et M. Ousmane DIOP, Représentant de l’APROLAWO.RIM à l’observatoire du FONADH à Rosso.

Comme au cours de ses précédentes visites à Nouadhibou et dans les villages des communes de Keur-Macène et de Rosso, la délégation de l’APROLAWO.RIM a apporté aux populations des localités visitées, des informations et d’amples explications sur l’historique de l’APROLAWO.RIM, les objectifs de l’association, le processus ayant conduit au congrès du 16 mai 2015, ainsi que sur l’initiative du Bureau Exécutif de l’APROLAWO.RIM d’organiser, du 23 au 24 juillet 2016, à Rosso, un festival dénommé Festival du Waalo.

Il s’est dégagé au cours des différentes réunions tenues avec les populations un intérêt remarqué pour les objectifs et programme proposés par l’APROLAWO.RIM pour la promotion de la culture wolof, et une adhésion se traduisant par l’engagement des populations visitées à œuvrer activement à l’organisation du festival.

Ces dernières ont invité les responsables de l’APROLAWO.RIM à tout mettre en œuvre pour la réussite de cette grande manifestation qui constitue un rendez-vous historique pour la communauté, dans le cadre du rapprochement des populations de notre pays et d’intégration de la vallée du Fleuve Sénégal.

Enfin, au nom du Bureau Exécutif de l’APROLAWO.RIM, la délégation de l’APROLAWO.RIM adresse tous ses remerciements aux populations visitées et leur exprime sa profonde gratitude pour l’accueil chaleureux et fraternel.

Nouakchott, le 19/04/2016


Avec Cridem, comme si vous y étiez...



















Source : APROLAWO.RIM

jeudi 28 avril 2016

Politique: Ould Maham se réunit avec des cadres de l'UPR à Néma

Politique: Ould Maham se réunit avec des cadres de l'UPR à Néma   Le président du parti au pouvoir Union Pour la République, Sidi Mohamed Ould Maham, séjourne depuis ce jeudi à Nema, capitale régionale de la wilaya Hodh Chargui.

Cette visite du patron du parti présidentiel, intervient à une semaine de la visite programmée, du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, à Nema.

Ould Maham qui a été accueilli par des youyous à son arrivée, s’est réuni avec plusieurs cadres de son parti. Objectif ? Galvaniser les populations et faire de la visite du Chef d’Eta à Néma, un succès.
Alakhbar 

Un jet privé acheminera les députés de la majorité vers Néma

Un jet privé acheminera les députés de la majorité vers NémaLes forces politiques mobilisées pour la réussite de la visite de Néma ont décidé d’assurer la présence de tous les députés de la majorité au meeting attendu supervisé par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le parti au pouvoir, l’Union Pour la République (UPR) a proposé en conséquence, le départ d’affilée des députés, à bord d’un jet privé loué à cette fin.

Toutefois certains parlementaires de l’Est ont préféré se diriger vers Néma avec leurs véhicules afin de prendre contact avec leur moughataa, dans le cadre des préparatifs de la visite présidentielle.

Notons par ailleurs que le pouvoir a adressé des invitations aux membres du corps diplomatique pour assister à ce rassemblement qualifié d’extrêmement important.
Mourassiloun
Traduit de l’Arabe par Cridem

mercredi 27 avril 2016

Urgent… Affluence considérable et inattendue sur le diamant à Tamchekett

Urgent… Affluence considérable et  inattendue sur le diamant à Tamchekett
Des nombreux habitants de l’Assaba et du Hodh El Gharbi ont pris d’assaut une zone montagneuse, sise dans la commune de Sava, relevant de la moughataa de Tamchekett.

Les populations se sont payées sur place certaines pierres qu’elles ont envoyées à Nouakchott, afin de s’assurer de l’authenticité de ce métal précieux, avec des grands espoirs d’une découverte du diamant dans la zone.

Après la ruée vers l’or dans le Nord du pays, se dirigera-t-on vers une autre course effrénée vers l’Est ? It’s the question. Wait and see.

Zahraa

Traduit de l'Arabe par Cridem

Néma s’apprête à accueillir le Président : Un « général » sur les chantiers

Néma s’apprête à accueillir le Président : Un « général » sur les chantiers
  A l’occasion de la visite du président de la République programmée les journées du 3 et 4 mai 2016, la cité connait une activité inhabituelle sauf dans des circonstances pareilles. A l’approche de cet ultime rendez vous avec l’histoire, Néma devient la destination privilégiée de nombreux élus, cadres, responsables et troubadours de toute la Mauritanie.

L’Union Pour la République (UPR) est arrivée à Néma avec une imposante délégation de plus d’une vingtaine de voitures avec son président à la tête du peloton. La délégation comprend des membres du Bureau Exécutif et du Conseil National.

Sur son parcours, le parti au pouvoir a inauguré des sièges pour sa fédération à Kiffa et ses sections à Magta Lahjar et Timbédra. Face à une telle affluence toujours en nette progression, la ville peine à accueillir tout ce monde.

Le loyer de domiciles appartenant à des particuliers a dépassé le million d’ouguiya. Coté préparation, on note le début des travaux de construction d’une tribune et le déploiement d’équipes de la SOMELEC et de la SNDE qui travaillent d'arrache-pied pour renforcer leurs réseaux défaillants et qui continuent à faire subir aux clients tous les désagréments consécutifs à des coupures intempestives et souvent mal justifiées. N’eut été les rotations assurées par les citernes de la 5ème région militaire qui distribuent régulièrement l’eau nous ont avoué les habitants, Néma serait « morte de soif »

Des préparatifs sont également perceptibles au niveau du site de l’usine de lait de Néma et du chantier d'Agrineq qui s’occupe de la réalisation d’une brettelle de 2 km environ reliant la route de l’espoir au tronçon bitumé Néma-Amourj.

Sur les sites de ces chantiers, Le Calame a croisé « un général » en train de donner «ses instructions » pour accélérer les travaux .
Le Calame

Moustapha Bechir envoyé spécial

Le dispensaire de M’Botto sans infirmier depuis près de 6 mois

Le dispensaire de M’Botto sans infirmier depuis près de 6 mois   Le poste de santé du village de M’Botto mais aussi de celui de Thilla est fermé depuis plus de 6 mois, date du départ à la retraite de son tenancier.

Depuis cette date, les habitants de M’Botto (4000), et des ses voisins immédiats, Thilla (2500 hts), distant du premier de 500 m, et Ali Baid (1 km) sont privés de soins sur place.

Résultat des courses, les populations de ces villages doivent, pour ceux disposent de moyens bien sûr, se déplacer, à Garalol (4 à 5 km), à M’Bagne (10 Km) , à Bababé (15 km) ou à Kaédi (45 km) ou tout simplement à Nouakchott (près de 400 Km) pour de simples soins ou pour des cas d’urgence, surtout.

Des difficultés qui s’accentuent pendant la période d’été parce que ces villages de la commune de Niabina/ Garlol, Moughataa de M’Bagne, Wialya du Brakna, situés à la lisière du Walo sont très difficiles d’accès pendant la saison des pluies.

Informées, certaines autorités compétentes ont argué le défit de personnel aussi bien au niveau régional que national.

Qu’à cela ne tienne. Pourquoi, le ministère de la santé ne recrute pas ou à défaut ne signe pas des contrats comme à l’éducation avec des retraités encore actifs pour combler son déficit ? Comment peut-on laisser un si grand nombre de citoyens sans soins ? Des femmes en état de couches sur des charrettes ? Des bébés et autres petits enfants sans vaccination ?

Il faut rappeler que se sont les populations elles mêmes qui se sont cotisées pour construire le poste de santé, dans les années 80 ; elles ont souvent consenti des efforts pour mettre des médicaments à la disposition du poste. Aujourd’hui, un nouveau poste est en chantier ; il est financé par l’état.
Le Calame

lundi 25 avril 2016

Commune de Rosso :Mme Aissata Ifra Sow conseillère Municipale du parti Wiam, « je me démarque complètement de la gestion unilatérale des affaires de la commune ».


Commune de Rosso :Mme Aissata Ifra Sow conseillère Municipale du parti Wiam, « je me démarque complètement de la gestion unilatérale des affaires de la commune ». « Fidèle au style et à sa méthode de gestion unilatérale de tout ce qui concerne la commune de Rosso depuis qu’il en reste devenu le maire, Monsieur Sidi Mohamed dit Sidi Diarra a signée à mon nom et m’a présentée comme démissionnaire du conseil Municipal sur la liste qu’il a préparé », et présentée devant le public au cours du meeting organisé dernièrement par le parti El WIam, le cadre de sa fuite en avant.

Meeting qui a montré au grand jour les limites des capacités de mobilisation de M Sidi Mohamed Diarra, le Maire a exhibé au public une liste ou figure mon nom à cote d’une signature qu’il a falsifié à mon nom insu. Je tiens ici à démentir l’allégation du Maire et me réserve le droit de poursuite à cause de ce préjudice.

Je rappelle que le maire dès sa prise de fonction a dévoilé sa méthode de gestion unilatérale et arbitraire sans tenir compte de l’avis des conseillers qui ne sont d’ailleurs consultés que dans des cas très rares pour une formalité de signature des procès-verbaux et autres documents pour justifier les dépenses.

Cet état des choses a conduit certains conseillers à protester contre la méthode du Maire s’attirant ainsi les foudres de celui-ci. Certains conseillers ont préféré le silence contrairement à d’autres qui ont persisté à attirer l’attention du Maire sur la nécessité du respect des engagements pour lesquels la liste a été élue.

C’est le cas justement de deux braves conseillères Municipales Labaye Kane et Kary Fall qui se sont opposées ouvertement à l’arbitraire du Maire. Pensant pouvoir les écartés du conseil, il a orchestré du conseil, il a orchestré une crise politique avec elles ignorant que les textes règlementaires ne permettent pas de réaliser son objectif.

Le but de cette manœuvre vise également à masquer les différentes manifestations de sa gestion désastreuse des affaires de la commune comme en témoignent les cas suivants à titre d’exemples.

La décharge sauvage au pk4 à l’entrée de la ville les hangars construits marché de la a la place du marché bedioura sans tenir compte des normes malgré le cout élevé qui atteint plusieurs millions sans oublier l’attribution du marché dans des condition obscures a l’un de nos collègues dans le cadre de l’achat des conscience des conseillers frondeurs pour les calmer.

Et bien d’autres cas similaires.

Les habitants de la commune de Rosso d’une manière générale souffrant de l’impact négatif de la gestion désastreuse de Monsieur le Maire.

S’agissant du communiqué de presse publié par le Maire le 16 Avril 2016 en réponse au communiqué des conseillers du parti de l’union pour la république, je tiens à attirer l’attention de l’opinion locale et nationale que je suis depuis quelques temps sans contact avec le Maire avec qui je suis en désaccord suite aux nombreux problèmes qu’il me crée.

Dans ce cadre, je lui ai signifié que je me démarque complètement de sa gestion unilatérale des affaires de la commune. Malgré cela, il revient pour signer en mon nom sans me consulter un communiqué qui ne reflète pas mon point de vue.

Ce que je dénonce formellement, attirant l’attention que mon appartenance au parti El Wiam n’implique pas mon approbation de toutes les décisions du Maire à plus forte raison quand celles-ci sont contraires à l’intérêt des Rossossois.

Je suis élue pour le bien être duquel je travaille à ma propre manière,privilégiant le dialogue et la concertation avec mes collègues et avec ma base parce que c’est dans ce sens qu’on peut identifier les besoins réels de ces populations en matière de développement. Cette méthode diffère de celle de Monsieur le Maire et c’est là où réside l’origine de nos divergences ».

Mme Aissata Ifra Sow Conseillère Municipale du Parti WIAM à la Commune de Rosso.

3couleurs.info

dimanche 24 avril 2016

Zouerate/ Un maçon décède par électrocution

Zouerate/ Un maçon décède par électrocution

  En se rendant, ce dimanche matin à son lieu de travail, Mohamed Biram FALL, maçon de son état, ne savait pas qu’il a rendez-vous avec la grande faucheuse.

Aux environs de 09 heures, du haut d’une maison en construction, sise au quartier Dimez, Mohamed a touché un fil électrique de haute tension contigu au mur qu’il élevait.

Electrocuté, il a fait une chute de presque 30 mètres et n’a pas survécu. La chute était tellement terrible que le maçon a eu le crâne fracassé.

Le procureur de la République de Zouerate est venu sur les lieux pour constater le décès, le corps de la victime a été acheminé à l’hôpital régional en attendant l’arrivée des parents du décédé pour son inhumation.

Cet accident relance encore une fois le non-respect des normes de sécurité dans les chantiers en construction.

Le propriétaire de la maison incriminée fait monter un étage sur une vieille bâtisse sachant que son mur sera inévitablement proche du pylône électrique de haute tension.

« Nous avons attiré son attention à plusieurs reprises sur ce danger imminent, personnellement je lui ai dit que son chantier ôtera la vie de quelqu’un », rapporte un habitant du quartier indigné.
Zouerateactu

Exclusif : Elhourriya sur les traces des chercheurs d’or

Exclusif : Elhourriya sur les traces des chercheurs d’or
 La gendarmerie nationale a éloigné des milliers de prospecteurs des zones de l’oued de Tasiast, Edewas et Etaal et saisi 13 appareils de détection de l’or. La même chose s’est répétée dans la zone de guelb Ehmeyem, et de l’oued de Tijirit qui s’étend jusqu’au bassin de Taoudenni.

Le prix des appareils détecteurs du métal jaune a grimpé subitement de 500 000 UM pour atteindre 1,5 millions d’ouguiyas avec la fièvre de l’or qui s’est emparé des mauritaniens à l’annonce de la découverte de quelques quantités par des premiers orpailleurs à l’aventure dans la zone où opère depuis 2010 la société Tasiast Mauritanie filiale de Kinross.

Les autorités avaient commencé par interdire cette activité, jusque-là inconnue en Mauritanie, avant de se raviser et d’adopter, lors du dernier conseil des ministres, une loi l’autorisant sous certaines conditions. Pourtant, 134 permis d’exploration avaient été délivrés, entre 2009 et 2010, à des individus.

Certains chercheurs d’or rencontrés par Elhourriya ont indiqué n’avoir rencontré que la fatigue. Les résultats de leur recherche sont qualifiés d’insignifiants. Certaines équipes passent près de 10 jours et reviennent avec 70 à 80 grammes d’or !

Pourtant, ces histoires de chercheurs d’or sont actuellement le principal sujet de discussion en Mauritanie. Certains évoquent des situations de personnes qui ont changé du jour au lendemain avec la découverte de quantité d’or dont on n’est pas en mesure d’apprécier les quantités.

Le mufti de la République, Lemrabott Ould Habibourrahman, avait évoqué, dans son prêche du vendredi cette frénésie de l’or et prononcé une fatwa sur les règles de la prospection et sur la zaqat (impôt islamique) qui en découle.

Les chercheurs d’or font face à des dépenses énormes avant de toucher le jackpot. Le plus grand nombre revient même bredouilles et commencent à douter de cette histoire de l’or découvert par certains. Pourtant, cela ne semble pas décourager les jeunes mauritaniens frappés par le chômage et prêts à tout pour sortir de la précarité. Aux dernières nouvelles, 39 tout-terrains ont pris la route de la zone où d’autres se sont déjà installés. Les autorités viennent d’annoncer que les autorisations d’une durée de quatre mois seront délivrées à partir de lundi 25 avril pour tout mauritanien possédant un appareil détecteur et prêt à payer 100 000 UM au Trésor public.

Lors de la conférence de presse hebdomadaire, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des mines, Mohamed Salem Ould Béchir, a déclaré que le gouvernement va mettre en place une commission chargée d’acheter l’or qui sera découvert par des citoyens et ce pour barrer la route à d’éventuelles contrebandes. Il a également mis en garde ceux qui seront arrêtés entrain de chercher l’or sans disposer d’autorisations. Les peines encourues sont la prison, l’amende et la saisie du matériel.


Elhourriya

samedi 23 avril 2016

Aioun : les cours suspendus à l’ENI pour un séminaire du Ministère de l’intérieur

Aioun : les cours suspendus à l’ENI pour un séminaire du Ministère de l’intérieur
Les cours à l’Ecole Normale des Instituteurs d’Aioun (wilaya du Hodh Gharbi) sont suspendus depuis mercredi en raison d’un séminaire organisé par le ministère de l’intérieur et de la décentralisation dans les locaux de l’Etablissement.

La rencontre portait sur la coopération mauritano-malienne dans le domaine frontalière et la transhumance de bétail entre les deux pays.

Confrontées au manque d’infrastructures publiques dans les villes de l'intérieur, les autorités administratives mauritaniennes font recours aux établissements socioéducatifs pour organiser des rencontres et activités.
Alakhbar 

Début des préparatifs de la visite présidentielle de Néma


Début des préparatifs de la visite présidentielle de NémaLe gouvernement mauritanien a engagé les procédures officielles s’inscrivant dans le cadre des préparatifs de la visite, que le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, effectuera le mois prochain à Néma.

Une diffusion médiatique assurée par l’AMI, El Mouritaniye et Radio Mauritanie est déjà opérationnelle sur le terrain, au niveau de la capitale du Hodh Charghi.

Le corps diplomatique accrédité en Mauritanie devra accompagner le Président de la République à bord d’un avion spécial, le 3 mai prochain au petit matin, afin d’assister au meeting populaire du Chef de l’Etat, prévu au cours de ce bref séjour.

Les membres du gouvernement se dirigeront par vagues à partir du 27 avril courant, vers Néma, grâce à une navette aérienne mise en place entre Nouakchott et le Hodh Charghi.

L’agenda de la visite comporte en plus d’un rassemblement populaire du Président à Néma, entre 9 et 11h, l’inauguration d’une pépinière sise dans la moughataa de Nbeiket Lahouach suivie d’une rencontre avec les cadres à Néma dans la soirée.
Alakhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem

mardi 19 avril 2016

64 % des écoles mauritaniennes ne répondent pas aux normes


« Notre école a été créée il y a quinze ans sans qu’aucun de ses élèves ne puisse dépasser le cap du deuxième cycle. Faute de pouvoir poursuivre leurs études (structure pédagogique incomplète) nos enfants retombent inévitablement dans l’ignorance. Ici on est  analphabète de pères en fils » lance Mohamed Lemine Ould Aleya, chef de village de Lemghaitaa Kelelthor.

En effet, l’école de cette localité située à plus de 100 Km au Sud-Est de Tidjikja (capitale régionale du Tagant), ne compte qu’une seule salle de classe où sont entassés des élèves qui suivent des cours dispensés par un enseignant « bilingue »  mal fagoté , ne maitrisant ni l’arabe ni le français, encore moins les techniques et méthodes d’enseignement en classe multigrade.
Ses cours se réduisent, tout au plus, à quelques notions très élémentaires, mal maitrisées.
Ce tableau sombre, dressé par ce quinquagénaire excédé, est malheureusement le lieu commun de 64 % des écoles fondamentales mauritaniennes.
Selon l’annuaire des statistiques scolaires 2013-2014, sur 4296 écoles que compte le pays,  2757 sont des écoles incomplètes qui se trouvent en milieu rural où elles mettent en jeu l’avenir des jeunes écoliers qui, après une année ou deux de scolarité, sont éjectés hors du système éducatif, faute de continuité.
Le  Président de l’Association régionale des parents d’élèves du Tagant M. Mohamed Abdallahi Ould Néné est formel : « La quasi- totalité des écoles du pays n’offre aucune perspective aux apprenants. Je suis persuadé que sans une réforme en profondeur permettant de corriger les dysfonctionnements  liés au non- respect de la carte scolaire et l’inadéquation des méthodes d’enseignement outre l’application rigoureuse de la loi 2001/ 054 portant obligation de l’enseignement fondamental, l’interdiction formelle des mariages précoces et le travail des enfants, nous assisterons, de plus en plus, à la déchéance de l’école mauritanienne, et partant, la généralisation de l’ignorance et ses corollaires : sous-développement, délinquance et crime organisé » soutient-il.
C’est également l’avis de Mustapha Ould Hamady membre de l’Association des parents d’élèves de l’école 3 de Tidjikja qui considère que :  « la crise qui affecte l’école mauritanienne est d’ordre socio-économique : la pauvreté et l’ignorance des parents, l’éloignement ou l’isolement, l’instabilité familiale, la défaillance du système éducatif (l’école n’est plus considérée comme un lieu de promotion sociale) le tout couronnée par la création d’écoles pour  notables, chefs de tribus et chefs coutumiers au nom d’un clientélisme politique aux effets forcément pervers ».
Conscients des menaces qui pèsent sur l’école mauritanienne, les acteurs du monde éducatif  se sont donnés rendez- vous, jeudi 7 avril 2016 à Nouakchott, pour discuter durant trois jours des causes de la déscolarisation et les voies et moyens pour y faire face.
Toutefois, même si les raisons invoquées par les séminaristes (mariage précoce, travail des enfants, analphabétisme des parents, pauvreté et ignorance) sont justes et traduisent une analyse approfondie de la situation, il n’en demeure pas moins qu’ils ont occulté le redoutable phénomène des écoles fantaisistes du Rif qui n’ont d’école que de nom.
L’Etat mauritanien continue d’injecter d’importants moyens (dotation en enseignants, manuels scolaires, tables, bancs, outils de gestion, supports pédagogiques et didactiques, cantines scolaires, etc.)  pour le fonctionnement de ces écoles fantômes qui n’ont, paradoxalement, aucune incidence positive aussi bien sur le taux de scolarisation que sur celui de la rétention.
Les régions de l’Est mauritanien (Hodh El Garbi et Hodh Echargui), celles du centre (Tagant et Assaba) tout comme certaines régions du  nord (Adrar et Tiris Zemmour) recèlent plus de 80 % de ces écoles qui ne répondent généralement à aucune norme. Il s’agit d’un hangar ou d’une tente mais, ce n’est nullement une salle de classe aux dimensions réglementaires.
«  Je suis atterré de constater, à chaque fois que je visite les écoles de brousse, érigées dans des zones enclavées et sans eau potable, que les élèves qui y étudient sont condamnés d’avance à l’échec et à l’abandon » indique Mohameden Ould Ahmedou, inspecteur de circonscription en service dans la commune de Boubacar Ben Amer ( province du Tagant).
Selon ce haut fonctionnaire du ministère de l’éducation nationale ayant requis l’anonymat. « Ces écoles sont érigées aux quatre coins du pays, le plus souvent, avec la complicité d’une administration qui se prête au jeu malsain du clientélisme politique des chefs tribaux, des notables et des opérateurs politiques véreux. Depuis plus de deux décennies, ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur et de se propager. En partie, à l’origine de tous les mauvais scores de l’école mauritanienne : faible taux de rétention, baisse drastique des niveaux, taux élevé de déperdition scolaire des filles, ces écoles sont considérées comme des biens personnels, des symboles de prestige, des fonds de commerce utilisés pour justifier le poids politique de telle localité, de telle tribu ou de tel groupe communautaire » devait-il indiquer.
Et comme pour rendre  l’addition encore plus corsée, d’autres facteurs interagissent pour faire monter en flèche la déperdition scolaire en zone rurale. Il s’agit des mariages précoces (en 2015 une classe de 5ème année fondamentale a été fermée dans la localité de Timbrehim (Tagant)  les  filles qui la composent, âgées de 11 à 12, ont été données en mariage) et  de la pauvreté des familles à l’origine du travail des enfants à bas âge.
 Dune Voice

« Les populations du nord de Tichitt éprouvées par deux ans successifs de sécheresse », dixit le député de Tichitt

« Les populations du nord de Tichitt éprouvées par deux ans successifs de sécheresse », dixit le député de Tichitt « Les populations du nord Tichitt sont rudement éprouvées par deux ans de sécheresse successive », reconnaît le député de cette Moughataa, Bouyahmed Ould Chrif, rentré de cette contrée du pays, il y a quelques jours.

En effet, la relative bonne saison des pluies enregistrée par le pays, l’an dernier, n’a pas profité à cette partie du territoire, indique le député qui s’est rendu jusqu’aux alentours de Oualata afin de s’enquérir de la situation des éleveurs qui poussent leur cheptel de point d’eau en point d’eau, à la recherche des conditions les meilleures. Certains éleveurs seraient même déjà partis plus au sud-est pour trouver les pâturages dans les deux Hodhs.

Face à cette situation particulièrement difficile, le député a tenu à apporter un appui personnel aux éleveurs et leur a promis ensuite de se faire leur porte-parole auprès des pouvoirs publics pour leur venir en aide.

Il fauta ajouter que les différentes palmeraies de Tichitt subissent également des méfaits de cette sécheresse, en dépit de l’existence de forages et de quelques puits dans la zone. L’absence de pluies a affecté le rechargement des nappes phréatiques, déplore le député.
Le Calame 

dimanche 17 avril 2016

Région de l’Inchiri : La ruée vers l’or

Région de l’Inchiri : La ruée vers l’orDepuis qu’un jeune y a découvert à la mi-mars dernier des pépites d’or qui ont produit près de 2 kilogrammes de ce précieux métal, la région de l’Inchiri s’est transformée en Eldorado.

La société Tasiast doit désormais faire face à une rude concurrence dans la région de l’Inchiri. La découverte il y a quelques jours, par un jeune garçon, de pépites d’or qui aurait produit 2 kilogrammes de ce métal, a en effet suscité dans le pays, le goût de l’aventure !

« L’or existerait en quantité abondante dans les roches et sous terre dans cette partie du pays. Il y en aurait pour tout le monde » ! L’information véhiculée par des tierces personnes après cet événement, a vite gagné de nombreux jeunes qui se sont tantôt rués vers la région cible.

Et l’engouement est d’autant plus grand que des rumeurs persistantes soutiennent que le territoire cible a depuis toujours fait le bonheur de chercheurs d’or qui s’y étaient implantés, notamment, des étrangers en provenance d’Afrique de l’ouest, qui y travaillaient dans la clandestinité.

Les lieux ressemblent ainsi à une véritable carrière industrielle avec la poussière qui se dégage de partout. Armés de pelles, de râteaux et de pics, tout le monde s’affaire sur le sol. De sources informées, il suffit de creuser, pour découvrir des trésors enfouis dans la terre. Une fois ce sable déversé sur un tapis de préférence vert, l’étape suivante consistera à le passer à l’eau autant de fois qu’il faudra et voilà des grains qui brillent se dégager !

Il s’agirait de petites pépites d’or ! Et c’est parce que les tentatives de récolte sont souvent fructueuses, et c’est parce que le territoire est réputé contenir des quantités insoupçonnables d’or que la ruée vers ce territoire est grande ! Au grand dam de la société Tasiast qui en a informé les Autorités, rappelant ses contrats d’exclusivité de prospection et d’exploitation de ce métal sur l’ensemble de la zone cible !

En fait, les chercheurs d’or appartiendraient en majorité à des tribus autochtones, qui ont fait valoir elles aussi leur droit de propriété dans la région de l’Inchiri, plus particulièrement dans la zone située entre les villes d’Akjoujt et Nouakchott.

En tout état de cause, dans cette partie du pays, il s’agit d’une véritable ruée vers l’or. Malgré la présence des forces de l’ordre sommées de fermer les chantiers, rien n’y fait, les orpailleurs se trouvent partout, sur les terrains plats, sur les dunes, sur les montagnes. Une ardeur dans l’occupation et un acharnement dans la tâche qui prouvent qu’ils sont bien en train de se faire des trésors.

Autre signe de prospérité qui confirme la richesse des sols en or, des contacts que certains orpailleurs tenteraient de nouer avec des personnalités étrangères, portant sur le commerce aurifère. Pour autant, dans ce milieu, le silence étant d’or, chacun des chercheurs d’or se garde de rendre compte publiquement de ses découvertes, pourtant, leurs tentatives de joindre des sociétés étrangères spécialisées dans le commerce traditionnel de l’or, sont avérées.

En tout état de cause, il s’agit d’une véritable ruée vers l’or que vit la région cible. Normal quand on sait que face à la crise multiforme qui frappe les jeunes dans le pays, tenter l’aventure ne coûterait rien, d’autant plus que le reviendrait jamais de lieux bredouille.

JOB
L'Authentique

samedi 16 avril 2016

Tidjikja : Abattage des palmiers attaqués par le charançon rouge : Une famille s’interpose, la police fait usage du gaz lacrymogène !

Tidjikja : Abattage des palmiers attaqués par le charançon rouge : Une famille s’interpose, la police fait usage du gaz lacrymogène !
La palmeraie de la famille Ehel Elemine a été , ce matin du samedi 16 avril, le théâtre d’un bras de fer opposant les éléments de la police et des manifestants venus s’interposer contre l’abatage des palmiers attaqués par le Charançon.

Il a fallu que la police fasse usage de la force pour faire reculer la famille Ehel Elemine et ceux qui sont venus leur prêter main forte.

Selon le technicien rencontré sur place l’inquiétude exprimée par la famille Elemine est non fondée. Il s’agit, tout au plus, de six palmiers à abattre sur un total de plus de vingt palmiers. Ce quota est appliqué à toutes les palmeraies de la zone infestée où les effets du charançon ont été constatés.

Ce quota est de 20% pour les grandes palmeraies et 15 % pour les palmeraies moyennes. Un procédé que la famille Elemine n’a pas entériné préférant plutôt que les techniciens du projet Oasis soient convaincus que le palmier est attaqué avant de l’abattre. D’ailleurs, selon Med Ould Elemine, le résultat est négatif pour les quatre palmiers déjà abattus et il l’est également pour huit palmiers sur huit de la Zriba des Ehel Zein et sur les huit palmiers de la palmeraie de Mine Ould Nemoud un seul est attaqué.

Il faut rappeler que le Charançon rouge est un redoutable insecte qui s’attaque aux palmiers dattiers avec des effets irréversibles dans le moyen terme. Présent dans l’Oued de Tidjikja et particulièrement dans la zone d’El Wastha, cette bestiole continue en sourdine à se propager et à gagner du terrain.

Le Wali du Tagant Mr Sidi Maouloud Ould Brahim s’est impliqué personnellement pour circonscrire le mal en alertant les pouvoirs publics et l’opinion nationale, il a présidé des rencontres avec les agriculteurs et les spécialistes de la question pour qu’une solution soit trouvée. Des efforts ont été également déployés par la ministère de l’agriculture Mme Lemina Mint Moma qui a abordé la question lors de sa dernière visite à Tidjikja en promettant de mettre les moyens nécessaires pour éradiquer le mal.

Il est toutefois nécessaire de faire adhérer les paysans à la stratégie de lutte adoptée pour éliminer définitivement le charançon en adoptant une sensibilisation de proximité permettant de mettre tous les acteurs au même niveau d’information. Il n’est pas exclu que la famille Ehel Elemine ne soit pas suffisamment informée sur les dessous de cette lutte dont certains aspects techniques pourrait leur échapper.

D’autre part, il est nécessaire de prendre des mesures pour épargner les élèves de l’école 1 de Tidjikja ( qui se trouve dans la zone d’El Wastha) des conséquences néfastes liées aussi bien à la fumée qui se dégage des palmiers incinérés que de l’inhalation du gaz lacrymogène dont ils ont été soumis tout au long de la matinée du samedi 16 avril.

Khalil Sow
Nouakchott Info

Tagant : Un homme retrouvé mort aux environs de Talmest

Tagant : Un homme retrouvé mort aux environs de Talmest  Un homme d’une cinquantaine d’années répondant au nom de Saleck Ould Sidi né en 1965 à Moudjéria a été retrouvé mort à Ouweynat Sba (10 km de Talmest).

La dépouille à été transférée par les éléments de la brigade de gendarmerie à l’hôpital de Tidjikja où le décès a été constaté par le procureur de la république en présence du Wali du Tagant, le commandant du GR 8, le chef d’arrondissement de Rachid et le directeur de l’hôpital de Tidjikja.

Selon toute vraisemblance, l’homme serait victime de soif du fait d’une forte canicule et d’un vent chaud et sec qui a soufflé ces derniers jours.

Notons que le défunt n’a comme signalement qu’une ancienne carte d’identité ( de couleur jaune) dont les informations ( date, lieu de naissance, noms des parents) n’ont pas permis à l’heure actuelle de faire avancer l’enquête menée par le gendarmerie de Tidjikja. Un communiqué a été diffusé dans les ondes de l’ORTM afin de retrouver les parents de Saleck Ould Sidi mais il est resté encore sans suite.

Toutefois selon l’Imam de la mosquée d’Argoub Ouest, la description qui lui a été faite du défunt ressemble, à tous points, à celle d’un homme qui est venu le voir il y a 72 heures pour s’inscrire dans sa Mahadra et auquel il aurait conseillé d’aller voir une autre Mahadra du côté de Ain Savra (la même zone où feu Saleck Ould Sidi a été retrouvé mort).

Khalil Sow

vendredi 15 avril 2016

Urgent: Un gendarme et un policier arrêtés pour vol à Timbedra

Urgent: Un gendarme et un policier arrêtés pour vol à Timbedra La gendarmerie nationale a arrêté ce vendredi 15 avril courant, dans la moughataa de Timbedra, dans le Hodh Charghi, 3 personnes accusées de cambriolage des domiciles et des commerces de la ville, révèlent des sources.

Le gang arrêté est composé de malfaiteurs dont un gendarme et un policier mauritaniens ainsi qu’un étranger.

La bande devra être déférée incessamment devant le parquet général, une fois les éléments de l’instruction réunis.


Atlasinfo

Le Directeur Général de l'Agence Tadamoune s'informe sur l'exécution des infrastructures au Gorgol

Le Directeur Général de l'Agence Tadamoune s'informe sur l'exécution des infrastructures au Gorgol   Le directeur général de l'Agence Tadamoune, M.Hamdi Ould Mahjoub, a pris connaissance jeudi de l'état d'exécution de certaines infrastructures dans la commune d'Evediar, relevant de la moughataa de Monguel.

Il s'agit d'un dispensaire, d'une école, d'un marché, d'une mosquée, d'une borne fontaine et de 1800 parcelles loties destinées à abriter 1050 familles provenant d'un regroupement de 14 collectivités dénommées "edebayes".

S'exprimant à cette occasion, le directeur général a mis en relief la situation dans le pays, marquée par la stabilité et la sécurité, qui sont des facteurs essentiels et précieux qui doivent être mis a contribution pour le renforcement l'unité nationale.

Il a ajouté que cet ambitieux projet, exécuté par Tadamoune, en application des directives du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, témoigne de la volonté du pays d'aller de l'avant dans sa marche vers le développement et le progrès.

Pour sa part, le wali du Gorgol, M. Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall, a demandé aux populations d'apprécier ces réalisations à leur juste valeur et de les préservées pour le bien-être du citoyen.

Il a, ensuite, énuméré les projets réalisés ou en cours d'exécution dans la wilaya.

Pour sa part le maire de la commune, il a salué le soutien apporté par l'Etat aux populations des adwabas afin de les doter des moyens de bénéficier d'une vie décente.

AMI

Cérémonie d’intronisation d’un nouveau Chef Général des Oulad Ahmed

Cérémonie d’intronisation d’un nouveau Chef Général des Oulad Ahmed

Ce samedi 9 avril 2016, des centaines de personnes ont convergé vers Cheguer (localité située à 45 km au nord-est d’Aleg) pour assister à la cérémonie d’intronisation d’un nouveau Chef Général des Oulad Ahmed en la personne d’Abdallahi O/ Sid’Ahmed O/ Boubacar suite au décès, le mois dernier de son oncle paternel Hamoymoy O/ Ahmed O/ Boubacar.

La cérémonie a été rehaussée par les représentants de 34 tribus dont les Halaybé qui sont les alliés traditionnels des Oulad Ahmed depuis des siècles ainsi que de nombreux cadres et dignitaires de la Région.

Après la lecture de quelques versets de Coran, le Maire de la Commune de Cheguer, M. Mohamed O/ Brahim O/ Boubacar, a prononcé une allocution dans laquelle il a d’abord souhaité la bienvenue à ses hôtes avant de mettre l’accent sur « le caractère consensuel du choix porté sur le nouvel élu comme en témoigne la présence massive des représentants de différentes tribus ».

L’Edile n’a pas manqué de souligner les liens spirituels qui lient la tribu des Oulad Ahmed avec la famille de Cheikh Sidiya et de prononcer des prières pour que « le nouveau chef soit à la hauteur de la délicate mission qui lui est confiée ».
Prenant la parole à son tour, M. Cheikh Mohamed Abdallahi O/ Dowle, directeur d’une grande mahadra à Boutilimit, a rappelé les critères spirituels d’éligibilité d’un chef dont l’humilité, le sens du partage, l’équité et la justice.

Quant au Représentant du Khalife Général des Ehel Cheikh Sidiya, M. Cheikh Sidi Mohamed O/ Houkouma, il a rappelé comme ceux qui l’ont précédé, les principes religieux qui fondent la chefferie puis a formulé des prières pour le succès de la mission qui incombe désormais au nouvel élu à qui il a invité à poursuivre la voie tracée par le défunt dont la sagesse est connue de tous.

Clôturant le ballet des allocutions, le Nouveau Chef de la tribu, M. Abdallahi O/ Sid’Ahmed O/ Boubacar, a d’abord souhaité la bienvenue aux hôtes tout en les remerciant de leur présence massive à cette cérémonie avant de s’engager solennellement à « poursuivre la mission du défunt en dépit du contexte politico-socio-économique différent notamment en matière d’accueil des hôtes, la sécurisation des transhumants, la consolidation des liens de bon voisinage, le redoublement de la vigilance pour préserver notre pays de l’instabilité ». Il a enfin exprimé « son entière disponibilité à travailler avec l’Etat ».

Notons que le nouveau Chef des Oulad Ahmed est un professeur de mathématiques de son état (il a servi à Boghé dans ce cadre), né en 1951 à Cheguer.

Notons enfin qu’une forte délégation de la communauté Halaybé (aujourd’hui tribalisée qu’on le veuille ou pas) conduite par le Général à la retraite Dia Adama Oumar a effectué le déplacement pour témoigner et perpétuer les liens traditionnels tissés depuis des siècles avec les Oulad Ahmed notamment dans les guerres de positionnement pour le contrôle du pouvoir dans l’Emirat du Brakna. Parmi la délégation, figuraient également le patriarche Thierno Abdoulaye Lam, l’ex-colonel Lô Baïdy, Lô Abou Sira (un des spécialistes du goumbala, aire musicale des guerriers Ceddo) et un groupe de griots Halaybés. La présence des Halaybé a été surtout marquée par les poèmes entonnés par Ahmed Tidjane Thierno Daouda Dia dans un arabe classique soutenu.

Les observateurs ont souligné la parfaite organisation qui a caractérisé cette cérémonie marquée par un impressionnant dispositif logistique (tentes, meubles) et une parfaite restauration ponctués par un décor musical religieux et lyrique et des détonations de tireurs professionnels.

Alhousseïnou SY

Brakna Actualités 

jeudi 14 avril 2016

Kaédi / Caravane médicale : 48 heures de consultations et de soins gratuits [PhotoReportage]


Kaédi / Caravane médicale : 48 heures de consultations et de soins gratuits [PhotoReportage] Le centre de santé de Tinzah (communément appelé 310) et le poste de santé de Touldé ont été pris d’assaut par les populations de Kaédi, les 2 et 3 avril derniers, à l’occasion de la caravane médicale initiée par Dr Abou Harouna Deh, directeur du centre hospitalier national (CHN) de Nouakchott au profit des populations de Kaédi, et dont le parrain est Saidou Athié, professeur de sciences physiques au lycée d’excellence de Nouakchott ouest.

Ces deux sites choisis pour la première édition n’ont pas désempli 48 heures durant. Au vu de l’affluence des patients et des réactions recueillies auprès de certains bénéficiaires, la caravane aura connu un succès éclatant.

« Nous remercions vivement les initiateurs de cette caravane de santé qui m’a évité un déplacement coûteux pour Nouakchott », a déclaré Mme Kadiata Sow à sa sortie d’une consultation en gynéco-obstétrique. « Cette initiative est louable à plus d’un titre car elle aura permis de consulter et d’octroyer gratuitement des médicaments à plus d’un millier de personnes, dans une ambiance bon enfant », a indiqué M. Ablaye Niang, après une consultation en ORL, une spécialité inexistante au CHR de Kaédi.

Ce sont en effet 1327 patients (dont cas opérables :20 de cataracte, 20 en ORL et 26 en chirurgie générale) qui ont bénéficié de prestations (gratuité de consultations et de médicaments) dans diverses spécialités : gynéco-obstétrique, ORL, médecine générale, ophtalmologie, dermatologie, chirurgie générale, échographie, médecine bucco-dentaire, effectuées par d’éminents médecins (1 chirurgien, 1 ORL, 1 interniste, 1 gynécologue et 2 généralistes) appuyés par une équipe médicale locale comprenant des techniciens supérieurs de différentes spécialités, des sages-femmes d’Etat, des IDE et des journalistes.

La caravane a bénéficié pour la réussite de l’organisation, de la collaboration de l’administration locale et du soutien de jeunes habitants les sites cibles et de ressortissants de kaédi résidant à Nouakchott.

Tirant les enseignements de la première édition de la caravane, Dr Deh, après avoir remercié toutes celles et tous ceux qui ont consenti des sacrifices, a exprimé son satisfécit sur le déroulement de la mission tant au plan organisationnel (mobilisation sociale, quiétude, bonne ambiance) que technique (qualité des prestations, l’état d’esprit du personnel médical).

Il a aussi souligné l’intérêt de pérenniser la caravane, avec une durée plus étendue car le constat est éloquent : les besoins en matière de santé sont énormes.

Dr Deh a en outre souligné qu’au de-là des prestations fournies, cette première édition a été l’occasion de prospecter le terrain mais aussi de permettre à ses collègues non natifs du Gorgol de sympathiser avec les populations de Kaédi ; « Ce fut aussi une opportunité pour briser le mur entre les populations et l’équipe médicale locale, dans une ambiance et un environnement qui tranchent d’avec ceux vécus au CHR, dans les centres et autres postes de santé », a indiqué Dr Deh.

Il a en fin annoncé l’organisation d’une « mission de chirurgiens » pendant les vacances d’été et promis de prendre contact avec son collègue du CHR de Kaédi afin de vulgariser une formule qu’il a expérimenté au CHR de Sélibaby qu’il dirigeait, et consistant à procéder à des opérations chirurgicales localement en faisant venir un spécialiste de Nouakchott ; ce qui éviterait à la fois des prises en charge onéreuses aux patients et à leurs accompagnants, et permettre de désengorger les hôpitaux de Nktt et de désenclaver les CHR où il manque cruellement de spécialistes.

Quant au parrain de la caravane, M. Athié Saidou, il s’est tout d‘abord félicité de la bonne organisation de cette première édition et de la franche collaboration de l’administration locale. M. Athié a aussi déclaré que les objectifs ont été largement atteints au vu du nombre élevé de consultations faites, en 48 heures, au profit des populations de Kaédi dont les charges en matière de santé demeurent importantes malgré les efforts des pouvoirs publics visant à doter les populations de prestations de qualité, dans toutes les spécialités médicales.

Il a en outre émis le vœu de voir se pérenniser cette caravane, au grand bénéfice des populations en général et des plus démunis en particulier. Il faut noter que Dr Deh avait organisé des caravanes similaires dans les communes de Mbout et de Monguel, au Gorgol, respectivement en 2013 et en 2014, pendant qu’il dirigeait le CHR de Sélibaby.

Vieux GAYE
Kaédi




Avec Cridem, comme si vous y étiez...























mardi 12 avril 2016

Boghé : L’UFP se réveille ! [PhotoReportage]

Boghé : L’UFP se réveille ! [PhotoReportage]
  Les militants de l’Union des Forces du Progrès (UFP), parti d’opposition se sont retrouvés en assemblée générale le samedi 09 avril à Boghé Dow après une longue léthargie consécutive au boycott des élections municipales et législatives de 2013. Boycott contre la volonté de la grande majorité des militants du parti.

Les participants sont venus des localités de Gourel Boubou, Lopel, Bakaw, Ari Hara, Daghvec, Thiénel, Thidé, Sarandogou, Roti et des quartiers de Boghé Dow, Escale et Nioly.

Ces hommes et ces femmes qui ont pris part à cette réunion ont tous un dénominateur commun : celui d’être des militants authentiques du parti et qui ont été de toutes les grandes batailles menées par l’UFP à Boghé depuis sa création en 1997.

Les participants à cette réunion ont réaffirmé leur attachement à l’UFP et ils ont salué à l’unanimité des présents l’initiative prise par leurs camarades, Abdarrahmane N’Diaye, Oumar Bâ et Abdoul Salam Sy tendant à redynamiser les structures de base du parti et à rompre avec la léthargie des structures qui a trop longtemps duré. Les militants présents ont exhorté les initiateurs de cette rencontre à persévérer dans cette voie.

Cependant, d’autres voix se sont élevées pour fustiger le boycott des élections législatives et municipales de 2013 et qui sont la cause de cette léthargie.

Ces mêmes voix exigent un bilan de cette prise de position. Les débats ont tourné autour de plusieurs sujets d’actualité comme la discrimination raciale qui sévit dans le pays, les difficultés d’enrôlement auxquelles sont confrontées les Négro-africains, l’accaparement dans la vallée, la crise économique et politique que traverse le pays, le troisième mandat réclamé par des proches du président Aziz, le chômage des jeunes et la crise du système éducatif. La réunion s’est achevée vers 17 heures sur une brève allocution de remerciement prononcée par Mariata Dia, la présidente de la section à l’endroit de l’assistance.

Daouda Abdoul Kader Diop






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Tagant/ Renforcement des capacités des responsables des coopératives féminines de soudoud [PhotoReportage]


Tagant/ Renforcement des capacités des responsables des coopératives féminines de soudoud [PhotoReportage]  Sur financement du programme européen PESCC, l’ong Camm qui opère dans la commune de Soudoud (Wilaya du Tagant) vient de lancer un programme dont l’objectif est de renforcer les capacités des femmes leaders de la commune sur les droits et la gestion administrative et financière des coopératives afin qu’elles puissent se constituer en coordination des Coopératives Féminines ayant plus d’efficacité et d’impact.

Le projet est mis en place en collaboration avec la commune de Soudoud, le projet PDA-PRSA.

D’une durée de trois mois à compter du 23 mars 2016, le lancement du projet a eu lieu ce dimanche 10 avril dans la Commune de Soudoud (Achram) sous la présidence du Hakem de la Moughata de Moudjéria, du Maire de la Commune de Soudoud, du Commandant de la brigade de gendarmerie et du Président de l'Ong Camm Chouaib Cheikh Mohamed Abdellahi et des notables de la ville d'Achram.

Khalil Sow




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