vendredi 31 mai 2013

Communiqué des élus de la moughataa de Zouérate

Les Élus de la Moughataa de Zouerate (Député, Sénateur, Maire) au nom de l’ensemble des populations se félicitent et félicitent les travailleurs de la main d’œuvre occasionnelles (journaliers) de l’accord signé le 29/05/2013 entre l’État, les responsables des sous entreprises et les représentant des « journaliers », accord qui a permis le retour au calme dans la cité minière. Les élus souhaitent également que la réunion prévue le 16/06/2013 à Nouakchott, après l’adoption par le parlement du texte qui vise la normalisation du cadre relatif à la sous-traitance en Mauritanie, puisse être une occasion pour régler de manière définitive les problèmes de cette importante frange de la population. Tout en se réjouissant de cette avancée, les élus condamnent avec la plus grande énergie les actes de vandalisme dont ont fait l’objet les symboles de l’État le 28/05/2013 à Zouerate (locaux de la Wilaya, véhicules de l’État, véhicules et matériel SNIM, locaux de la radio FM, archives,…) ; actes inacceptables et irresponsables qui ont laissé la Wilaya « sans mémoire ». Les élus exhortent toute la population de Zouerate (partis, syndicats, OSCs,…) à dénoncer ces actes d’un autre âge dans un pays de démocratie où on peut se prévaloir d'autres modes d’expressions qui ne sont pas la violence aveugle, et demandent à l’ État de restaurer sa souveraineté et de faire respecter la loi. Zouerate, le 29/05/2013.
Source : Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Mauritanie-Basiknou: Arrestations de 15 manifestants qui réclamaient l’eau et l’électricité

Les forces de l'ordre mauritaniennes, ont arrêté ce jeudi matin, 15 personnes qui participaient à une manifestation des populations de Bassiknou (Est) pour réclamer l'eau et l'électricité. Les manifestants se sont rassemblés devant les locaux administratifs pour exprimer leur ras-le-bol par rapport à la persistance du manque d'eau et d’électricité. D’autres villes de l'intérieur de la Mauritanie souffrent de manque aigu d’eau potable qui s’est s'accentuant avec les vagues de chaleur qui ont fait 10 morts en quelques jours.
Alakhbar (Mauritanie)

Prison d'Aleg : 5 détenus évacués vers l'hôpital régionale des suites de la grosse chaleur

Selon le correspodant de l'ANI à Aleg 5 detenus de droit communs de la maison d'arrêt de la capitale du Brakna ont été évacués, jeudi, vers l'hôpital regional dans une situation critique des suites de la grosse chaleur que connaît actuellement cette ville. Le correspondant de l'ani, citant des source de l'intérieur de la prison, a affirmé que la hausse de la température (dépassant les 45 degrés) a provoqué des pathologies chez les prisonniers, notamment la l'hypertension arterielle. Il a ajouté que l'administartion de pentitetiaire étudie déjà une solution en vue d'une meilleure aération des lieux. Par ailleurs, le correspondant de l'ANI rapporte qu'un incendie s'était déclaré, jeudi, à Bouhchicha, une zone de pâturage située à 10 km au nord d'Aleg. Ce qui selon les autorités locales auraient "contribué à la hausse des températures. Des efforts sont actuellement déployés pour maitriser le feu pour éviter qu'il ne puisse atteindre d'autres zones de pâturages.
ANI

Transporteurs d’Aïoun et Assoiffés du Brakna : L’Etat tente d’éteindre les feux de la dissension

Que cela soit à Nouakchott, à Nouadhibou, au Brakna ou au Hodh, le rôle de l’Etat semble ces jours-ci être circonscris à celui d’un pompier-pieuvre, obligé de déployer ses multiples membres dans les quatre recoins du pays pour y éteindre les feux de la dissension sociale. Après la crise des ouvriers du Nord qui vient de trouver une issue heureuse, les transporteurs d’Aîoun et les populations assoiffées du Brakna ont reçu tour à tour des calmants justes utiles à calmer leurs multiples maux. Le remède ainsi dispensé est pour beaucoup un replâtrage provisoire qui risque de faire réveiller encore la douleur. A Aîoun, les autorités régionales se sont enfin résolues à discuter avec les transporteurs, dont la fureur gonfle depuis quelques jours. Ainsi, après l’usage de la force aveugle pour mater les acteurs locaux du transport, l’intransigeance récalcitrante de ces derniers a fini par ramener les représentants de l’Etat sur les chemins de la raison. Les taxes successives, fouettées par la gourmandise galopante de l’Autorité de régulation du secteur des transports, avaient ainsi crée un malaise que les professionnels du milieu ont vite traduit en des ondées de colère. La réunion d’Aïoun dont les résultats ne sont pas encore connus vise à régler la crise qui gonfle, les transporteurs ayant observé hier un sit-in devant la Wilaya pour réclamer la libération de 18 de leurs camarades, arrêtés après des journées de violence inouïe dans la capitale du Hodh Gharbi. Un peu plus au Sud vers le Brakna, les autorités régionales après des jours d’indifférence se sont également pliées aux exigences d’une demi-douzaine de localités, tannées par la soif estivale de ce mois de mai. Devant le refus des populations de rompre leur mouvement de contestation qui avait grandement perturbé le trafic, le Wali et ses adjoints ont finalement consenti à écouter leurs doléances, le mardi 28 mai dernier. Une délégation du ministère de l’Hydraulique a fait le déplacement sur les lieux. Aux termes de longues négociations, les autorités auraient consenti à satisfaire l’ensemble des doléances des populations des localités concernées, notamment Miftah el-Kheir, Dar Naïm, El Wiam, entre autres. Privés d’eau potable pour étancher leur soif et celui de leur bétail, les populations en question avaient voulu s’abreuver à la fontaine de la seule localité qui en disposait, celle de Cham. Mais les habitants de cette bourgade avaient refusé de donner leur eau. Aux dernières nouvelles, la crise de l’eau au niveau des localités sus-citées, a été réglée, évitant l’embrasement d’une situation qui avait atteint son summum d’incandescence.
MOMS.

mardi 28 mai 2013

Interpellation de Mohamed Ould Nahah, syndicaliste

Les autorités policières ont arrêté mardi Mohamedou Ould Nahah, leader du mouvement de protestation des journaliers de la Snim, a-t-on appris de source locale à Zouérate. Plusieurs milliers de manifestants continuent de protester contre cette interpellation et réclament, précise-t-on de même source, sa libération immédiate. Les employés occasionnels de la Snim, plus connus sous le nom des « journaliers », ont attaqué tôt ce matin des édifices publics, saccageant et brûlant au passage les locaux du gouvernorat et de la station FM locale. Selon les mêmes sources, deux personnes dont un policier, seraient légèrement blessés après ces heurts. L’Armée serait intervenue pour assurer l’ordre et la sécurité dans la ville de Zouérate. Mais cette intervention ne semble pas dissuader les manifestants à continuer à clamer leurs doléances pour l’amélioration de leurs conditions de vie, à l’origine dit-on de ces violences. Certains de ces journaliers avaient, rappelle-t-on, marché jusqu’à Nouakchott, il y a quelques semaines, où ils avaient été reçu par le président Aziz avec lequel ils avaient discuté de leur situation.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

La wilaya du tiris zemmour saccagée par des manifestants

Des travailleurs journaliers de la SNIM en colère s’en sont pris au locaux de la wilaya du Tiris Zemmour qu’ils ont saccagé après avoir brûlé trois véhicules qui étaient en stationnement dans la cour. Les véhicules dont deux SG et un de la SNIM ainsi que la tente qui avait servi la veille à la réunion des ministres ont été complètement consommées par les flammes. Les manifestant ont aussi sorti des mobiliers qu’ils ont livré au feu. Ces journaliers protestent depuis plusieurs années contre les conditions déplorables dans lesquels leur embauche et leur exploitation se fait de la part de sociétés de tâcheron. Notons que ce sont ces même journaliers qui avaient organisé une marche de protestation reliant Zouérate à Nouakchott à pied à l’issue de laquelle ils avaient été reçu par le président de la République qui leur aurait promis la solution de leur problème.
Crédit Photo : Mauriweb Source : Mauriweb (Mauritanie)

Le changement tant attendu de Aziz viendra t-il de zouérate?

Les grévistes de la SNIM à Zouerate ont incendié tôt ce matin dans les locaux de la Wilaya de Tiris Zemmour, la grande salle de réunion démontable sous forme de "khaima" achetée pour la circonstance par la SNIM et importée directement du Canada à coup de dizaines de millions d'ouguiya. Ce qui a poussé les travailleurs de la SNIM à ce geste suicidaire et très osée sécuritairement, c'est selon des recoupements crédibles au sein des travailleurs de la SNIM eux même, à cause d’une visite surprise tard hier soir dans la nuit que le commandant adjoint de la région militaire de Zouerate leurs a rendu sur les lieux de leur sitin pacifique et les a sommé de "vider" les lieux "sinon je vais vous tirer dessus, car j'ai reçu l'autorisation de tirer à balles réelles sur la foule des manifestants et de...!" .... et de continuer " si vous ne voulez pas que cette place soit une place appelée plus tard "place des Martyrs des travailleurs de la SNIM de Zouerate" dégagez vite,,,!!!!!" allusion à la place Tien an Men lorsque l'armée chinoise a tiré sur les foules de manifestants civiles à balles réelles. Cette montée des enchères confirme malheureusement le communiqué du parti de ould Maouloud quand il dit que la grève des travailleurs de la SNIM rappelle dangereusement celle de mai 1968 quand l’armée Mauritanienne de son temps a tiré à balles réelles sur les foules de manifestants et a fait les malheureuses victimes connues tard comme les martyrs de la MIFERMA de Zouerate qui ont poussé la France en son temps à accélérer la Nationalisation et le départ de la Mauritanie de la MIFERMA pour laisser place à la SNIM d’aujourd’hui.. Au vu de tout cela et à l’image du grincement de dents social et politique des gens du nord de la Mauritanie, on est en droit de se poser la toute petite question : est ce que le changement du pouvoir de Aziz tant attendu et ardemment souhaité par l’opposition n’est-il pas entrain de venir de Zouerate ? Il est à rappeler que Zouérate a toujours été à l’origine des bouleversements et grands tournants historiques de la Mauritanie contemporaine ; c’est ce qui explique la volonté des pouvoirs en place depuis l’Independance de l’enclaver et de tenir Zouérate et les travailleurs de la SNIM loin des regards indiscrets et des impact négatifs sur la vie publique et politique, car cette «cité révolutionnaire» est toujours restée difficilement maîtrisable et peut avoir sur le paysage politique de Nouakchott des effets négatifs. L’une des questions à méditer dans ce sens c’est le fait que Zouérate depuis la chute du pouvoir de Feu Mokhtar ould Daddah est la seule Wilaya du pays qui a toujours eu comme Wali un Militaire, chose à méditer longuement… !
Source : Mohamed Souleymane

Mauritanie: 13 décès qui seraient liés à la méningite

-Treize cas de décès, qui seraient liés à la méningite, ont été constatés dans la wilaya du Brakna (Sud Mauritanie), a rapporté le correspondant de Alakhbar. Six personnes sont décédées dimanche, et une autre lundi, alors que six autres cas de décès ont été signalés les jours précédents. Et selon des sources médicales, des prélèvements ont été envoyés à Nouakchott pour confirmer s’il s’agit ou pas de la méningite. Pendant ce temps, le ministre mauritanien de la Santé s’est rendu sur place ce matin pour faire le constat
Source : Alakhbar (Mauritanie)

lundi 27 mai 2013

Brakna-Aleg : Un nouveau décès qui serait lié à la méningite

Une administratrice à la wilaya de Brakna, est décédé, ce lundi après midi, à l'hôpital d'Aleg, pour un cas qui serait lié à la méningite. A-t-on appris du correspondant d'Alakhbar. Le nombre de décès qui seraient liés à cette épidémie, au cours de deux derniers jours, va s'alourdir , alors, à 14 victimes. Le ministre mauritanien de la santé se serait rendu sur le lieu de l'épidémie.
ALAKHBAR

Aleg : L’UPR organise un meeting sur fonds de divergences

Dans le cadre des batailles de positionnement en perspectives des prochaines échéances municipales et législatives, l’initiative « Yedan bi yed » (main dans la main) qui se réclame de l’UPR a organisé vendredi, en fin d’après-midi, dans la salle des spectacles de la Maison des jeunes d’Aleg, un meeting populaire auquel ont pris part des centaines de cadres et militants du parti venus de la commune d’Aleg et des communes voisines. On notait au premier plan, la présence des maires des communes de Bouhdida, de Cheguer, de Djelwar et de Male ainsi que du sénateur et du député d’Aleg, respectivement MM. Soueïdatt O. Boubacar et Housseïn O. Mohamed El Hady, du directeur du port de Nouadhibou, M. Cheikh Abdallahi O. Houeïbib, d’Ahmeddou O. Blal, inspecteur à l’IGE, Mohamed O. Bakkar O. Ahmeddou, directeur central à la DG des impôts et Mohamed O. Blal, directeur administratif de la CNSS. Cette initiative émane de MM. Mohamed O. Soueïdatt (cadre à la SNDE) et El Moustapha O. Mohamed Abdallahi dit Nahah (ex-maire et responsable au ministère des affaires islamiques). Ouvrant le meeting au nom du Fédéral empêché, M. Lemrabott O. Yaouma, secrétaire général de la sous-section communale UPR d’Aleg, a souhaité la bienvenue à ses camarades avant de rappeler l’intérêt que le président du parti apporte à cette initiative de soutien « au programme salvateur du Chef de l’Etat, Mohamed O. Abdel Aziz ». Il a annoncé dans la foulée, l’adhésion d’un groupe de notables dirigés par Sidi O. Hadj, un commerçant ₺influent₺ de la ville d’Aleg. Prenant la parole à leur tour, MM. Moustapha O. Abdel Vettah, Mohamed O. Soueïdatt, Mahfoudh O. Salem O. Mohameddou, Ould Elhadj Maham et Jaafar O. Ahmed Salem ont loué cette initiative qui « ne manquera pas de donner du sang neuf au parti après une longue période de somnolence politique ». Ils ont appelé les cadres et militants de base de l’UPR « à resserrer leurs rangs en vue de relever les multiples défis qui nous interpellent au premier rang desquels, les élections municipales e législatives prochaines ». Ils ont réitéré leur « engagement sans failles à soutenir et accompagner le programme De changement constructif du président Mohamed Ould Abdel Aziz ». « Aleg n’est et ne sera pas le bastion de l’opposition ! », ont-ils clamé en invitant cependant les décideurs à prendre en compte les doléances des populations. Notons que ce rassemblement populaire s’est tenu sur fonds de divergences politiques locales qui rappellent la vieille époque du défunt PRDS. En effet, deux tendances de l’arrondissement de Male y ont pris part (celles de Ali O. Issa, directeur de cabinet du PM et de Sid’amar O. Sidina et son compagnon le député El Housseïn O. Hady) alors que celle de Ismaïl O. Amar n’était pas au rendez-vous. Parallèlement à cela, le jour même du meeting, des réunions politiques ont été tenues ça et là par des cadres qui, comme ceux de l’initiative « main dans la main » soutiennent le Président de la République. Parmi celles-ci on notait celles de M. Mahi O. Oumar O. Sidi proche de l’ADG de la SNIM et la fraction Taboyt conduite par Ahmeddou O. Mohamed Sqaïr qui a annoncé son adhésion « inconditionnelle » à l’UPR sous l’égide de l’ADG de la SNIM. Quant aux jeunes du quartier des autochtones de Libeté, ils se sont retrouvés au domicile de Lehsen O. Meïssara pour apporter leur appui à l’ex-ambassadeur Sid’Amine O. Ahmed Challah qui y était représenté par son frère Mohamed, le maire de la ville. Ces réunion et initiatives au sein et en dehors de l’UPR réchauffent le climat politique dans la capitale du Brakna à l’image de la forte canicule qui y sévit depuis près d’une semaine. Ce bouillonnement politique après plusieurs mois de léthargie, s’inscrit dans le cadre de la guerre de positionnement pour le leadership local à quelques mois des consultations municipales et législatives attendues depuis 2 ans. Si l’ADG de la SNIM entend s’imposer sur le terrain politique comme un leader incontournable, il doit faire face à une opposition interne à l’UPR mais aussi au sein de l’opposition qui n’entend pas jouer les seconds rôles. Les prochaines semaines nous édifieront davantage sur les atouts et faiblesses des uns et des autres dans un contexte où le jeu des alliances familiales et tribales prime sur les principes républicains.
Brahim O. Ely Salem Cp. Brakna Source : Dia Abdoulaye

Marche de protestation de 700 personnes dans la commune de Darel Barka contre la soif et la gestion 'opaque' d’un forage

Ils étaient environ 700 personnes voire plus selon les organisateurs, à battre le maqadam dans le village de Cham, située au carrefour menant vers la localité de Darel Barka (chef lieu de l’arrondissement du même nom) sur l’axe bitumé reliant Rosso à Boghé. Malgré la chaleur torride. Les manifestants, venus des localités de Miftah El Kheîr, Dra Naîm, El Wiam, Velloujé, El Basra et de Jeddé , avoisinent 2500 âmes. Ces populations sont approvisionnées en eau à partir du forage de Cham. Las, de rester 5 mois sans eau dans leurs bornes fontaines et après avoir épuisés toutes les voies de recours, ont décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant cette marche a déclaré Abeid O Mohamed El Abd, un notable de la localité. Ainsi, ils ont barré la route empêchant la circulation des véhicules en partance ou en provenance de Rosso avant que la police n’intervienne pour dégager la voie. Des mères de familles en grand nombre, des adultes et des jeunes surexcités ont crié leur ras le bol d’une situation qui perdure. Les marcheurs soutenus par un groupe de l’IRA, ont ensuite arpenté les ruelles du village avec des slogans hostiles au pouvoir actuel. Ils ont dénoncé vigoureusement l’insouciance des autorités locales et régionales à leur problème. A leur arrivé prés du forage, ils se sont regroupés pour écouter l’intervention du représentant de l’IRA à cette marche. Ce dernier n’a pas été tendre avec le régime actuel et n’a pas non plus raté les organisateurs dans ses critiques. Il a dénoncé de façon virulente le régime de Mohamed O Abdel Aziz, qu’il a qualifié d’être un régime Beydane raciste et criminel qui affame les Haratines en voulant les maintenir dans l’esclavage et la pauvreté. Pour le représentant de l’IRA, Mokhtar O Abeîd, seule la lutte peut changer la donne et la situation de ces anciens esclaves qui mènent aujourd’hui une lutte contre la domination de leurs anciens maîtres. Dans ce pays dit-il, les Haratines constituent une majorité de 75% de la population mais qui reste marginalisée dans toutes les sphères de l’Etat. Cette situation est inacceptable a-t-il martelé en affirmant que l’IRA est là pour renverser cette donne. En Mauritanie, affirme Mokhtar, le commissaire de police est Beydane, le commandant de brigade est Beydane, le préfet est Beydane, le Wali est Beydane, le Cadi est Beydane, le directeur est Beydane, les ministres sont Beydane, les généraux sont Beydane, tous les postes sont occupés par les Beydanes selon le représentant de l’IRA. Il a appelé les populations présentes à cette manifestation à rester débout et à s’insurger par tous les moyens contre cette domination des Beydanes et contre l’injustice qui prévaut dans ce pays. Les manifestants eux aussi, ont eu leur lot dans ces critiques. Le jeune garçon, n’a pas eu froid aux yeux en affirmant de vive voix devant la foule que les marcheurs en question ont une grande part de responsabilité dans ce qui leur est arrivé. Il a ainsi martelé « vous êtes victimes de votre hypocrisie, de votre suivisme et de votre manque de courage ». Tout au long de son intervention, il a été applaudit par les manifestants. Lui succédant, le porte parole des manifestants a lu un discours dans lequel, ils rappelé les droits garantis par la constitution Mauritanienne à tous ses citoyens avant de décliner un chapelet de doléances. On peut en citer : la restitution du montant de 2 650 000 Ouguiyas détournés selon eux par le gérant du forage, le nommé El Hassène O Hbeyib, la création d’un comité de gestion représentatif de toutes les localités, le remplacement du gérant actuel et une gestion rotative de l’ouvrage, la désignation d’un gérant issu des communautés locales entre autres. Vers 14 H, la police qui encadrait la marche est partie cueillir le gérant, El Hassène O Hbeîb pour venir remettre en marche le forage mais en vain. Même avec l’appui des policiers et le commissaire, ils ne parviendront pas à le démarrer. Pendant ce temps, les manifestants, eux campaient sous leurs tentes qu’ils ont dressées autour de l’ouvrage avec leur ration alimentaire complète. Ils ont affirmé qu’ils ne quitteront qu’après avoir obtenu satisfaction. Non loin du forage, un Beydane, Imam de mosquée, fait des allers et retours sur une charrette pour servir de l’eau rempli dans des bidons aux manifestants. Il faut noter que le gérant du forage, El Hassène O Hbeyib qui nous a trouvé sur les lieux a refusé de répondre à nos questions pour s’expliquer sur cette affaire qui défraie la chronique dans la commune de Darel Barka. Source : Elfoutiyou

Urgent-Zouerate : tentative d’immolation d’un agent SNIM

Un employé de la SNIM a tenté de s’immoler ce matin devant les portes des locaux qui abritent la direction d’exploitation et les ateliers généraux de cette société. Natif de F’Dèrick, Cheikh Tidjane Seye, était convoqué hier au tribunal régional de Zouerate pour une affaire lié à son travail. Ce matin, il s’est aspergé du carburant et s’est mis le feu, avant d’être sauvé par des individus non loin de la place. Il est hospitalisé à la clinique de la Snim de Zouerate, sa vie ne serait pas en danger. A rappeler que Tijane Seye est un soutien de première heure du président Aziz et membre actif de l’UPR à F’Dèrick.
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Tagant /Siyassa : Six personnes décèdent victimes de la canicule

Les habitants de la localité de Siyassa sont sous le choc suite à plusieurs décès enregistrés dans cette bourgade du fait de la canicule. cinq personnes, d’un âge avancé (entre 70 et 80 ans) et une adolescente, ont, en effet, trouvé la mort dans cette localité située à quelques kilomètres d’Achram (chef-lieu de la commune de Soudoud). Dés l’annonce de la tragique nouvelle, les autorités régionales du Tagant (autorités administratives et responsables sanitaires) se sont rendues sur les lieux pour apporter leur soutien aux familles éplorées. Amadou Ba fait partie de l’équipe médicale dépêchée sur place par la DRAS du Tagant. Selon lui, le cas des personnes âgées est délicat car celles-ci ont fréquemment une hypertension artérielle (HTA) ou une insuffisance cardiaque, dont le traitement fait intervenir des diurétiques et/ou un régime sans sel. L'absorption d'eau sans sel peut conduire à une hyponatrémie (baisse de la teneur de sodium dans le sang). Ce qui expose l’intéressé à des risques de déshydratation et d'hyponatrémie dont les conséquences sont très souvent irréversibles. C’est visiblement cette cause qui a été à l’origine de la tragédie de Siyassa qui a frappé sévèrement six vieillards dont les décès ont été constatés par les médecins de l’hôpital de Kiffa après des convulsions et une courte période de suffocation. L’équipe médicale qui accompagne le ministre de la santé attendu à Siyassa ce dimanche devrait pouvoir apporter plus d’information sur le drame. Mais en attendant, force est de constater que la canicule qui s’est installée dans tout le pays provoque également de réelles pénuries d’eau un peu partout. Le cas de la localité de Rachid (chef-lieu de la commune d’El Wahat) est évocateur. Le réseau d’adduction d’eau de cette localité est à sec depuis bientôt plus d’une semaine. Les populations sont obligées de se rabattre sur l’eau des puits consommée avec rationnement du fait de sa rareté. Khalil Sow-Tagant
Khalil Sow-Tagant

Rosso : L’eau de robinet ne coule plus

Depuis quelques jours la ville de Rosso n’a pas d’eau du fait de coupures intempestives du réseau d’approvisionnement de la ville en eau courante. Approchée par la presse, l’Agence régionale de la SNDE refuse de s’étendre que la question relevant que la situation serait provoquée par une défaillance technique au niveau de la station de pompage de la ville de Rosso. En attendant, les coupures du réseau d’eau sont de plus en plus longues ; la dernière en date a débuté samedi dernier pour prendre fin lundi, le temps que certains s’approvisionnement et voilà que les robinets arrêtent de couler. Les recours demeurent pour nombre de foyers, l’eau du fleuve. Mais déjà, on relève un début d’épidémie de diarrhée qui serait en rapport avec l’usage de cette eau. Pour les foyers relativement nanties, l’eau de source commercialisée dans les commerces est dorénavant l’unique source, au grand bonheur des commerçants. Ici, aussi, un début de pénurie est annoncé. La ville de Rosso se meurt ainsi terrassée par la soif, alors qu’un autre phénomène d’aussi grande gravité s’annonce : depuis quelques jours, des moustiques d’un genre nouveau, attendent la tombée de la nuit pour s’attaquer aux populations. D’une taille relativement plus grande que les moustiques connus sur les lieux, leurs piqûres laissent de traces atroces sur la peau.
Sakho Source : L'Authentique (Mauritanie)

jeudi 23 mai 2013

Cambriolage de 45 millions d’un commerce à Nouadhibou

Un magasin de vente de gros sis au quartier du robinet 1 dans la capitale économique Nouadhibou a fait l’objet d’un cambriolage professionnel mercredi 23 mai dernier ayant permis aux voleurs d’emporter avec 45 millions ouguiyas. Selon elhora.info, l’opération de vol a été commise quand le propriétaire du magasin Ahmed a fermé les portes de son commerce pour se diriger vers la mosquée à l’heure de la prière d’ « El Isha » (21h). Il envoya 60 minutes après l’un de ses assistants pour ouvrir le magasin dont il a trouvé les portes fermées mais constaté après son entrée dans le local que l’un des murs a été partiellement démoli de sorte à permettre à un voleur d’entrer et de sortir sans grande peine. Vérifiant immédiatement la caisse, il se rendit compte que les intrus ont emporté sur eux 45 millions ouguiyas sans que leur cambriolage minutieusement préparé n’éveille le moindre soupçon des boutiques et des familles situées dans le même secteur. Aux dernières nouvelles, la police poursuit ses investigations pour identifier et arrêter les présumés voleurs qui se déplacent régulièrement de ville en ville, pour commettre dans les grandes cités leurs forfaits et se dissiper, compromettant sérieusement la traque menée par les commissariats des localités où s’est déroulé le vol, par leur évasion ailleurs avant de récidiver par la suite, après une période de répit. Et Ainsi de suite.
Source : Rédaction Cridem

Arrestation du président de la communauté des maliens résidents à Sélibaby

Mr Cheikh Tidjane Ndiaye président de la communauté des maliens résidents à Sélibaby est aux arrêts au commissariat de police de cette ville depuis le mardi, 21/5/2013. En effet, les choses ont mal tournées pour Mr Ndiaye, parti à la direction régionale de la sûreté pour solutionner le cas de son compatriote, Mamadou Niakhaté, un commerçant sommé par le patron de la police régionale de présenter une fiche d’accès au territoire pour avoir oser dire à ce dernier qui avait l’habitude de refroidir ses eaux dans le frigo de sa boutique que les eaux qu’il prenait n’étaient pas celles qu’il refroidissait. Selon des sources proches du dossier. Le directeur de la police a donc demandé à Niakhaté de présenter ses pièces et lorsqu’il réalisa que ce dernier est malien, il lui demanda une fiche d’accès. Mr Mamadou Niakhaté s’est alors rendu à Gouraye pour chercher une fiche et lorsqu’il l’a présenta au patron de la police, il lui est encore notifié de chercher une autre signée par la police de Khabou, une manière de le reconduire à la frontière. C’est dans ce cadre que le président de la communauté malienne résidente à Sélibaby s’et rendu à la Direction Régionale de la sûreté afin de décanter la situation. Avec le patron de la police au Guidimakha, il eu des prises de bec ayant conduit à d’échanges des coups de points. Battu et maîtrisé par des policiers, il est conduit au commissariat de la police où il est en garde à vue . Saisi par un groupe des ressortissants de ce pays en guerre, le coordinateur de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme a contacté le consul du Mali à Nouakchott joignable au 41663191, qui lui était en visite en ce Mercredi, 22/5/2013 à la prison civile de Dar Naim pour s’informer de la situation de ses compatriotes incarcérés. Ce dernier a promis de ne ménager aucun effort pour venir à bout de la souffrance de son compatriote et représentant de la communauté malienne à sélibaby dont le tort est peut d’être aller intervenir auprès d’un officier de la police zélé par les propos d’un étranger. En attendant de savoir ce qui est réservé à Ndiaye cheikh Tidjane, il importe de signaler que dans l’affaire de ces maliens soit reconduit ou gardé en vue il ya abus de pouvoir ou sentiment de exo phobie. Pour la coordination régionale des Droits de l’Homme indignée, il est regrettable qu’au moment où on pense être débarrasser des comportements d’antan que d’officiers d’un corps dont la mission première est de moraliser soit cités dans des affaires aussi inhumaines comme le cas de deux maliens. Dans tout les cas wet and see.
Signé Amadou Bocar Ba coordinateur régional de l’AMDH au Guidimakha

Siège régional de la BCM à Zoueirat : Marché douteux

Ca y est, les masques sont tombés. Le Gouverneur de la BCM Sid ‘Ahmed Ould Raiss vient d’acquérir dans des conditions douteuses un terrain à Zouerate auprès de l’homme d’affaire Mohamed Ould Lahah, un des hommes d’affaire clef de l’ère Ould Taya. Le terrain où le gouverneur a inauguré aujourd’hui le nouveau siège régional de la BCM est excentré et est très mal situé par rapports aux autres services régionaux et rien ne pourrait justifier son achat que la volonté de délester la BCM avec la complicité de cet homme d’affaire de quelques millions d’ouguiyas. Personne ne savait avant l’inauguration que c’était le siège de la direction régionale de la BCM, c’est dire que le marché a été passé en catimini et dans ce cas tout le monde sait comment se passe les choses. Une entreprise est venue de Nouakchott, elle appartiendrait à Ehel Ntahah et elle s’est mise à construire sans autre forme de procès. Sur un autre plan, on s’étonne que le Conseil de politique monétaire qui avait il ya quelques semaines condamné la GBM en déclarant « qu’il a pris connaissance de la fuite en avant de la GBM et de ces agissements contraires à la loi et aux dispositions régissant le secteur bancaire, malgré l’appel à l’ordre qui lui a été adressé la mi-février 2013. » et qu’il appelait par la même occasion à respecter tous ses engagements, en ouvrant ses guichets pour que les clients puissent accéder, selon leur volonté, à leurs dépôts dans la banque. C’est le gouverneur de la BCM qui depuis plus d’une semaine empêche les déposants d’accéder librement à leurs dépôts auprès de la GBM. En effet, en empêchant celle-ci, sans aucune raison, de participer à la compense, le gouverneur bloque l’exécutions des effets produits par les clients de la GBM. Dans ces conditions les actionnaires de la banque ne devraient ils pas tout simplement tirer la conclusion nécessaire car aucune banque ne saurait fonctionner normalement contre la volonté du gendarme qu’est la BCM. L’institution jadis respectable qu’est la Banque Centrale de Mauritanie est devenue un centre de commérage et un nid de gabegie. Une kyrielle de « samsars » y ont désormais pignon sur rue. Et le gouverneur ne s’embarrasse ni des convenances ni des règles pour s’y comporter comme avec son bien personnel. Pourtant malgré le satisfecit mitigé de la mission du FMI et malgré les réserves records dont nous avons déjà souligné l’origine et qui sont tout sauf une performance économique, notre monnaie nationale ne cesse de se déprécier, les prix ne cessent d’augmenter et nous ne parvenons même pas à mettre sur place un mode de paiement efficace autre que le numéraire. Rappelons que sous Sidi Ould Cheikh Abdallahi le dollar valait un peu plus de 230 ouguiyas alors qu’aujourd’hui le cours officiel affiché est de 305,95. Le carburant ainsi que certaines denrées de première nécessité ont pour leur part, vu leur prix s’envoler. C’est dire que la BCM a démissionné devant ses responsabilités traditionnelles que sont : juguler la hausse des prix et stabiliser la monnaie.
BC Source : Le Quotidien de Nouakchott

L’hôpital d’Aleg : des enfants portent leurs perfusions dans la cour

A Aleg, la température avoisine les 50 degrés Celsius. A l’hôpital d’Aleg, des mères accompagnant leurs enfants malades préfèrent les déplacer avec leur perfusion sous les arbres dans la cour de l’hôpital. L’absence de climatisation rend les chambres d’hôpital invivables à cause des moustiques la nuit et la chaleur le jour et la nuit. La cour, bien que jonchée d’ordures et exposée à la fumée et à la poussière, est l’unique refuge des pauvres malades hospitalisés. Pour Vatimetou, son petit, perfusé, dort la tête à quelques centimètres d’un amas d’ordure à l’odeur nauséabonde, l'hôpital d’Aleg n’a plus que le nom. Les spécialistes notamment les pédiatres, l’ont déserté fait-elle remarquer. Ses services sont au plus bas niveau ajoute-t-elle. Selon des sources bien informées, dont les propos ont été confirmés par des témoignages des parents de nombreux patients, l’hôpital d’Aleg bénéficie ces dernières années d’un budget annuel de 50 millions UM au lieu de 11 millions UM auparavant. Malgré cette augmentation substantielle de son budget, en plus de plusieurs millions de recettes via les services payés de l’hôpital, sa situation ne cesse de se dégrader Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Démarrage de l’ATPC au Hodh Chargui

La ville de Nema a abrité aujourd’hui le 21/05/2013 la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement et du démarrage des activités du programme Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC) au niveau de la Wilaya, sous la présidence du Wali M. Mohmed El Moustapha Ould Mohmed Vall et en présence des services techniques régionaux, des représentants de la Direction de l’Assainissement, de l’Unicef, des élus et de la société civile. Dans son mot d’ouverture M. le Wali a expliqué l’importance de l’approche nouvelle dite ATPC dans le cadre de l’amélioration des conditions des vies des populations en milieu rural, en matière de sante, d’hygiène et assainissement. Ce programme mis en œuvre par la Direction de l’Assainissement du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec l’appui technique et financier de l’UNICEF concerne les Moughataas de Nema et Bassiknou sera élargie aux Moughataa de la Wilaya dans les mois à venir. Rappelons que cette approche qui encadre et accompagne les communautés pour l’auto-prise en charge des problèmes d’hygiène et d’assainissement jusqu’à l’obtention du statut Fin de la Défécation à l’Air libre (FDAL) sera mise a l’échelle dans le pays après avoir été prouver ces acquis dans plusieurs régions et ce conformément a la stratégie nationale d’assainissement en milieu rural et sem-urbai.
Source : Mohamed Mahmoud Ould Cheyakh

Les élus de la Moughataa de M’bout à l’école des droits de l’homme et de l’éducation citoyenne

Dans le cadre de ses activités pour la vulgarisation de la culture des droits de l’homme, l’Association Bien Etre Familial Développement Durable (ABFDD) en collaboration avec l’USAID par le biais de l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott a organisé du 20 au 23 mai à M’bout (Région du Gorgol) un atelier de formation sur le renforcement des droits humains et l’éducation citoyenne. Cet atelier a profité essentiellement aux élus locaux et aux chefs religieux. Selon Mme Diarra : « Cet atelier entre dans le cadre de l’application d’un contrat établi et signé entre l’USAID par le biais de l’ambassade des Etats Unis et l’Association Bien Etre Familial Développement Durable (ABFDD) pour mener des activités de sensibilisation et de formation de proximité en matière des droits humains et d’éducation citoyenne au profit des populations des 9 communes de la Moughataa de M’bout. » La cérémonie d’ouverture de ce forum a été rehaussé par la présence du Hakem adjoint de M’bout, du maire de la ville accompagné par ses collègues venus des communes rurales, du représentant de l’ambassade des Etats Unis en Mauritanie et des chefs religieux et coutumiers et enfin de la présidente de l’ABFDD. Les interventions ont essentiellement tournés sur les principes de base des droits humains et l’éducation citoyenne. De la nécessité de promouvoir le respect des droits de l’homme Depuis la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’homme il y a 65 ans, la communauté internationale a œuvré en faveur de la reconnaissance et de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales par l’élaboration d’un vaste corpus de règles internationales en matière de droits de l’homme. Le droit à l’éducation, qui fait partie de ces droits, constitue un point d’entrée vers l’exercice de tous les autres droits fondamentaux. Il englobe l’éducation aux droits de l’homme, le droit à l’information sur ces droits, ainsi que les moyens de les protéger et de les promouvoir dans nos sociétés. L’éducation dans le domaine des droits de l’homme favorise une conception globale fondée sur les droits, s’articulant autour de deux notions : « les droits de l’homme par l’éducation »-ce qui signifie veiller à ce que toutes les composantes de l’éducation, et notamment les programmes, les matériels, les méthodes et la formation, soient propices à l’apprentissage des droits de l’homme-et « les droits de l’homme dans l’éducation », ce qui signifie veiller au respect des droits fondamentaux de tous les membres du système éducatif. En 2004, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le Programme mondial en faveur de l’éducation aux droits de l’homme, qui vise à soutenir les initiatives existantes en matière d’éducation aux droits de l’homme en s’appuyant sur le travail accompli au cours de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme (1995-2004). Il offre un cadre pour l’élaboration et le renforcement des programmes d’éducation aux droits de l’homme par tous les acteurs concernés, notamment au niveau national. L’éducation aux droits de l’homme, associée à l’éducation à la citoyenneté démocratique et à l’éducation au respect et à la compréhension mutuels, est vitale pour nos sociétés. Elle contribue à l’égalité, à l’autonomisation et à la participation, ainsi qu’à la prévention et la résolution des conflits. En résumé, elle favorise l’émergence de sociétés qui respectent, protègent et réalisent les droits fondamentaux de tous.
B.G Source : Bakary Gueye

Nouadhibou : Une ville sans trottoirs

Nouadhibou est une Ville sans trottoirs ni passages réservés aux piétons, Celui qui débarque à Nouadhibou, à tout moment, sera surpris par son trafic chaotique. La démographie y a atteint un tel seuil qu’à certains endroits, comme la place du marché de Kayrane ,ou le marché de numerowatt Robinet 4, on se bouscule dans ses rues étroites pour se frayer un chemin de passage. Circuler en automobile ou même y marcher à pied sans faire d’accident ou sans être heurté relève de l’exploit, car comment se mouvoir dans des espaces exigus au milieu de motos, de voitures, de charrettes, de marchands ambulants, de piétons, de marchandises exposées à même le sol, tout un monde qui se meut et qui s’agite dans tous les sens en même temps dans le chaos le plus total. Signalons que Nouadhibou est une ville sans trottoirs ni passages réservés aux piétons, ce qui veut dire que revenir chez soi sain et sauf après une promenade relève du miracle. Les pauvres touristes ne savent pas comment se comporter dans un tel désordre, toutes les règles et les schémas qu’ils ont dans la tête concernant la circulation dans une cité moderne se trouvent brusquement bouleversés, ici les notions d’espace ont une autre signification. Cette belle ville anciennement appelée Port Étienne, est une ville portuaire importante par ses hautes falaises et ses plages qui font face à l'océan Atlantique , cette capitale économique unique aujourd'hui zone franche , comment est-elle devenue une ville de désordre, de chômeurs au vu et au su de tout le monde? Autre facteur qui fâche, ses quartiers qui ne respectent aucune norme architecturale. Des habitations désordonnées construites sans plan d’aménagement, sans infrastructures depuis des années au vu et au su des autorités. Certes, son climat et sa position géographique ont attiré aussi des hommes d'affaires étrangers, tous ces bonshommes sont prêts à apporter le plus qu’il faut en devises et en idées pour Nouadhibou actuellement zone franche, mais il faut leur préparer un climat sain.Il n’y a pas longtemps, juste durant les années 60, la ville de Nouadhibou était un petit bijou. Tout n’y était qu’ordre et beauté. Pour mémoire, on peut citer des grandes sociétés : IMAPEC, SOFRIMA, SIGP, ELEMEC, PERISAC. On peut dire qu’à cette époque Nouadhibou était une vraie capitale économique. Toutes ces sociétés de la ville étaient productifs et absorbaient une grande partie de la main-d’œuvre locale. Aujourd'hui, la ville de Nouadhibou doit être sauvée. Pour ce il faut établir une feuille de route, un programme réaliste et des objectifs bien précis. L’urbanisation agressive et anarchique doit être bannie, la circulation des voitures et des piétons ainsi que les lieux de stationnement doivent être également parmi les priorités.
Source : Actualités Mauritanie

mercredi 22 mai 2013

Aleg : Aucune trace des détenus ayant fui la prison le mardi dernier

A Le mardi dernier 4 détenus profitant du va-et-vient de travailleurs qui procédaient à des travaux de réfection au sein de la prison civile d’Aleg, ont réussi à prendre la fuite. Une patrouille de la police est tombée sur un autre détenu, ayant fui à son tour la veille, dans une ruelle de la ville d’Aleg. Boubakar Ould Dreimiz, 30 ans, marchait pieds nus avant d’être rattrapé par les policiers. Dans son interrogatoire il a donné les noms des 4 fuyards et les circonstances de leur fuite. Les noms des fugitifs cités par Ould Dreimiz : - Memmé Ould Haroune, né en 1981 en inchiri - Brahim Ould Abdellahi, né en 1987 à Nouakchott - Maalainine Ould Mohamed, né à Kaédi en 1985 - Salek Ould Ahmed Maouloud, né en 1984 à Nouakchott Tous les quatre sont condamnés à plusieurs années de prison ferme avec travaux forcés. Des observateurs n’excluent pas qu’ils aient traversé déjà le fleuve pour se mettre à l’abri des recherches de la police mauritanienne.
Source : Taqadoumy (Mauritanie

Gorgol : Ba Yahya tente de dominer le département de Kaédi

En Mauritanie dès qu’on est nommé à une haute fonction, on se découvre une vocation politique et on entame alors une carrière pour laquelle on n’a pas été le moins du monde, préparé. C’est semble-t-il ce qui est arrivé au tout nouveau, Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Ba Yahya Bocar qui a lancé cette semaine une « OPA » sur les mouvements associatifs de Kaédi. La première action politique que veut exercer ce ministre dont la nomination avait surpris plus d’un, ce « Ministre de la République » (comme il aime se faire appeler) fut de s’attaquer à un noyau de jeunes connus dans tout le département central pour son engagement et son homogénéité bâts au cours des sept dernières années. Ce groupe qui s’était constitué autour de Ba Saidou (cadre à la Somelec) servait d’appui, de relais et de courroie de transmission entre la base électorale des 7 communes du département de Kaédi et le parti ou le gouvernement et était devenu ainsi incontournable dans la politique locale. Après sa nomination à la tête du Département de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire, Ba Yaya Bocar depuis près d’un mois tente de récupérer ce mouvement de cadres qui ont par la force des choses, une longueur d’avance sur lui pour ce qui concerne l’assise locale. Pour parvenir à ses fins, le ministre aurait dépêchés cinq jeunes avec pour mission de faire main basse politiquement sur tout le département et créer un embryon de base électorale en vue des futures échéances. D’ores et déjà cette équipe a effectué des visites de proximité dans tous les domiciles des hauts dignitaires, des notabilités politiques, des actrices et acteurs politiques et membres de la société civile. Pour le moment les discussions tournent autours des enjeux qui concernent ce département très politisé et qui est une Mauritanie en miniature et dont les acteurs ont développé une certaines animosité ou méfiance les uns vis-à-vis des autres. Contrairement à la logique «composer avec les acteurs préexistants » il semble que le Ministre Ba Yaya privilégie l’action en solitaire en voulant écraser toute la classe politique de Néré Walo, Kaédi, Lexeiba, Ganki, Djoel, Tokomadji et Toufndé Civet. Pour le moment, les leaders locaux et les cadres d’appui du parti UPR sont plus que circonspect devant ce programme décliné par Ba Yahya et qui ne se gène pas pour laisser entendre qu’il est l’envoyé du président Aziz en vue de mettre en œuvre la politique de renouvellement de la Classe politique et qu’il est par ailleurs investi d’une mission gouvernementale pour défendre les projets d’électrification de la vallée. Or ce volet relève des compétences du Ministre du Pétrole de l’Énergie et de Mines Taleb Ould Abdi Vall qui est sans doute plus à même de mener à bien cette mission. Quel que soit le chapeau arboré par ce jeune ministre, les observateurs locaux pensent que s’il continue à vouloir contourner les hommes déjà établis au plan local, il ya de fortes chances qu’il aille dans le mur.
B. C. Source : Le Quotidien de Nouakchott

Kseir Torchane : privé de gaz butane…. a la veille de la Guetna.

Selon « Moudewenit (blog) Atar », les populations de Kseir Torchane, 25 km au nord d’Atar , ont été surprises , il y’a deux semaines, par l’attitude du directeur régional de Somagaz qui s’est déplacé expressément et précipitamment dans leur village pour intimer ses ordres de : « retour immédiat a Nouakchott », au chauffeur de la citerne qui les alimentait généralement en gaz domestique et qui avait commencé par leur livrer une partie de sa cargaison. Face a leurs interrogations et leurs plaintes auprès des autorités administratives régionales, elles ne purent obtenir la moindre réponse convaincante. Que se passe-t-il encore pour cette denrée indispensable déjà très chère ?…Des explications sont nécessaires…. Cette décision inattendue et pour le moins peu chevaleresque, par les temps qui courent, amène les populations de Kseir Torchane et de la région de l’Adrar a craindre une pénurie de gaz , a la veille de la Guetna et du ramadan, qui viendrait s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et manque d’eau du robinet dans la ville d’Atar, en su du manque de l’eau douce dans les quartiers et agglomérations rurales.
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Lettre de démission du RFD de M. Bâ

A Monsieur le Fédéral du RFD à Nouadhibou s/c de la voie hiérarchique
Qu’il me soit permis par la présente de porter à votre connaissance ma décision de démissionner du parti du RFD à partir de ce jour. Cette décision est motivée par le fait que le RFD a pratiquement perdu son âme en se laissant entraîner par des courants on ne peut plus obscurantistes qui refusent de reconnaître pour vraie la réalité politique du pays. Aujourd’hui, à la croisée des chemins, les motivations qui m’avaient poussé à défendre contre vents et marées la ligne du RDF volent en éclat et me laissent perplexe quant à l’aboutissement des idéaux démocratiques en militant dans ce parti. J’ose dire que le grand espoir qui avait soutenu notre action est aujourd’hui inversement proportionnel à la grande déception qui envahit certains militants soucieux de préserver certains acquis démocratiques et une paix sociale, seule gage de stabilité dans une sous région dont le développement est menacé par des soubresauts récurrents. A mon sens le parti s’est fourvoyé en restant prisonnier d’une Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), aux desseins particularistes et calculateurs et portant en son sein même un magma d’idéologies qui ne serviront jamais notre patrie. En tant que militant et responsable politique, je me sens interpellé. Et comme la politique a toujours été pour moi une affaire de convictions, je n’ai pas le droit de trahir ma conscience en m’adossant sur un parti politique dont la voix devient de plus en plus aphone dans un dédale de positions et de partis pris opportunistes. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de démissionner de la Fédération du RFD de Nouadhibou et par conséquent du parti pour ne pas rester ‘’embrigadé’’ par un slogan ‘’tarhil’’ qui devient de jour en jour une expression démodée et sans effet parce que utilisée par ses importateurs dans un contexte totalement différent et complètement en déphasage temporel avec le contexte ou elle a vu le jour. En convergence de vue avec des camarades politiques au niveau local et national, au sein d’une initiative dénommé ’’ justice et bonne gouvernance’’, j’ai décidé en toute indépendance de rejoindre l’UPR et de travailler aux côtés de la majorité présidentielle pour participer au parachèvement de l’œuvre du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a lancé véritablement les bases d’une réconciliation nationale, permis la liberté d’expression et posé les jalons de bonne gouvernance économique et sécuritaire, baromètre éloquent d’indices démocratiques. J’assume par ailleurs toute prise de position ou critique que j’ai eu, par le passé, à porter sur le régime actuel. Simplement, la bonne foi et la sincérité doivent commander tout homme politique à un certain moment de sa vie politique, à faire une introspection franche et admettre la réalité. Et la réalité crève les yeux ! Avec le sentiment que vous ferez bon accueil de cette décision et tout en mettant en avant les relations cordiales et de respect mutuel qui ont caractérisé notre cheminement, je voue prie de croire en l’expression de mes meilleurs sentiments.
BA Djibril Ex Secrétaire Administratif du RFD à Nouadhibou Source : djibrilbandb

mardi 21 mai 2013

Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) : Communiqué de presse

Le bureau de l'Initiative pour la Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA) à Tembedgha (El Hodh Echarghi, Est du pays) a procédé, ce lundi 20 mai 2013, au signalement au près des Autorités administratives d'un cas d'esclavage dont la victime est une mineure (13 ans) répondant au nom de Zeineb Mint Etraha et la responsable Zeinab Mint Tolba épouse de Cheikhna Ould Khatry Ould Tolba. IRA avait effectué toutes les vérifications d'usage et s'était assurée au près du voisinage de la victime de la réalité de ce cas d'asservissement. Des témoins oculaires, voisins de la victime, avaient assuré que Zeinab et sa mère Traha Mint Mohamed sont toutes les deux esclaves chez Mint Tolba. Malgré l'ensemble de ses éléments, le commissaire de police Ahmed Salem Ould Tweinsy, au lieu de convoquer les accusés comme le prévoit la loi, les avait discrètement prévenus de la démarche d'IRA en les engageant à faire disparaître toutes traces de leur forfait. Ainsi, le Commissaire, s'était-il permis de rire au nez des militants d'IRA en leur disant que leurs informations étaient infondées quand ces derniers s'étaient présentés au commissariat. Sous l'insistance des militants d'IRA, le Commissaire envoya des agents de police sur les lieux pour constater qu'il n'y avait plus trace de la victime alors qu'eux lui avaient parlé juste avant de procéder au signalement... Poussant le vice à son extrême, le Commissaire accusa les militants d'IRA de "faux témoignages, et menaça de les arrêter. IRA, tout en exprimant son étonnement devant l'entêtement de certaines autorités administratives à refuser d'appliquer la loi criminalisant l'esclavage, affirme 1- sa condamnation ferme et sans équivoque de la complicité manifeste du Commissaire de police Ahmed Salem Ould Tweinsy avec des accusés de crime contre l'humanité et son implication dans l'organisation de la disparition de preuves; 2- sa demande adressée à l'Etat mauritanien pour diligenter le plus rapidement possible une enquête à propos de cette affaire visant à appliquer la loi 2007/048 criminalisant les pratiques esclavagistes pour que justice soit rendue contre Zeineb Mint Tolba et le commissaire Ahmed Salem Ould Tweinsy; 3- son appel lancé à la communauté internationale pour obliger le régime de Nouakchott à appliquer les conventions internationales et nationales en la matière et punir toutes les complicités dans ce domaine; 4- son appel pour organiser deux sit-in simultanés ce mardi 21 mai 2013 l'un devant le Ministère de la Justice à Nouakchott et le second devant le commissariat de police de Tembedgha à 10H30.
Nouakchott le 21 mai 2013 La Commission de communication Source : IRA Mauritanie

Mauritanie : Evasion à la prison d’Aleg de 5 prisonniers dont 3 condamnés à mort

Cinq personnes ont pu fuir dans la nuit passée de la prison centrale de la ville d’Aleg (Sud Mauritanie), après avoir trompé les vigiles de l’établissement pénitentiaire, a appris Alakhbar d’une source bien informée. Notre source a signalé que l’un des évadés a été arrêté par la police de la ville quelques heures après sa fuite, alors que les autres, qui comprennent trois condamnés à mort, restent introuvables. Les services sécuritaires de la Wilaya du Brakna, mènent une vaste compagne de recherche pour mette la main sur ces évadés de la prison d'Aleg ont sont détenus plus de 300 personnes.
Source : Alakhbar (Mauritanie)

lundi 20 mai 2013

Mustapha Salma: De nouveau en grève de la faim

Le militant sahraoui Mustapha Salma observera une grève de la faim ouverte devant la représentation du HCR à Nouakchott. Le militant sahraoui Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, déporté depuis plus de deux ans des camps de Tindouf en Algérie vers la Mauritanie, a annoncé qu’il allait observer une grève de la faim ouverte à partir de lundi devant la représentation du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) à Nouakchott et ce, jusqu’au règlement de sa situation. Dans un communiqué parvenu dimanche au bureau MAP-Nouakchott, Mustapha Salma dit avoir pris cette décision après avoir épuisé tous les voies et recours juridiques avec les parties concernées par le règlement de sa situation, tant au niveau des instances du HCR qu’à celui des autorités mauritaniennes depuis son entrée en territoire mauritanien en date du 30 novembre 2010. Il a déploré à ce propos n’avoir reçu aucune réponse positive concernant son droit et celui de sa famille à se réunir dans des conditions normales et aussi son droit à obtenir un passeport. Cette décision, explique-t-il, vise ainsi à interpeller le HCR sur ses engagements à «trouver une solution permettant mes retrouvailles avec ma famille dont j’étais forcé à me séparer depuis plus deux ans et demie, après l’interdiction qui m’a été faite de retourner auprès des mes enfants dans les camps des réfugiés sahraouis, en territoire algérien, et ma déportation en Mauritanie». Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a fait assumer la responsabilité des «conséquences négatives qui découleraient de ma situation» aux parties concernées qui l’ont contraint à prendre cette décision en raison «de leurs tergiversations dans la recherche d’une solution et leur indifférence à l’égard de la condition inhumaine que je subis ainsi que ma famille». Dans ce sens, il a exhorté les consciences vives dans le monde à soutenir son droit à se réunir avec sa famille et celui de jouir de la pleine liberté de déplacement. Le militant Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010 par les milices du polisario à son arrivée au point de passage frontalier conduisant aux camps de Tindouf, depuis le territoire mauritanien, alors qu’il comptait rejoindre sa famille. Il a été détenu dans un lieu secret pour avoir exprimé lors sa visite au Maroc son opinion favorable à la proposition d’autonomie proposée par le Royaume, en tant que solution crédible et sérieuse pour parvenir à un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara. Ould Sidi Mouloud, qui occupait le poste d’ «inspecteur général de la police du polisario», a été libéré fin 2010 et remis à la représentation du HCR en Mauritanie, à l’issue d’une large campagne internationale en faveur de sa libération.
Source MAP
Source : Mauriweb (Mauritanie)

La police de Bassiknou transfère Ould Bouamama aux services de sécurité de Nouakchott

La police de Bassiknou ( située à Néma, dans l'Est du pays) a transféré lundi, Sidi Ould Bouamama , le combattant et porte parole du Mouvement Jihadiste Ançar-Dine aux services sécuritaires de Nouakchott, a-t-on appris de sources informées présentes dans la ville. Rappelons que Sidi Ould Bouamama s'était rendu dimanche, à la police de Bassiknou, alors qu'il s'était caché à la frontière entre la Mauritanie et l'Algérie, fuyant les combats au nord du Mali,où, l'aviation militaire française menaient des raids sur les zones occupaient par les bandes terroristes qui occupaient le nord du Mali, depuis avril 2012.
Tawary

Lotissement de la zone nord de Kaédi : Qui sont les bénéficiaires des 1000 lots ?

Depuis plus de 3 ans, l’Etat a procédé au lotissement de la zone Nord en vue de l’extension de la ville de Kaédi et en même temps, a effectué la distribution de parcelles de terrains et de numéros pour une catégorie de populations sinistrées lors des inondations de 2007. Ayant eu vent de cela, alors les populations sont venues de tous les coins de la Mauritanie et s’installèrent anarchiquement, appelé en Mauritanie 'gazra'. Les parcelles en question sont établies sur des terres appartenant aux autochtones et natifs de Kaédi, qui y cultivaient pendant la saison de pluie et cela depuis la nuit des temps ; avant de devenir le site pour 700 familles sinistrées disposant de permis d’occuper du quartier appelé Niti hors site ; et Babetta dispose d’une copie de cette liste des ayants droit. Les Kaédiens qui vivaient de ces terres ou dont les parents y cultivaient, ont tous déposé des demandes en vue de bénéficier d’une parcelle légalement acquise (mieux vaut peu que rien), mais jusqu’à preuve du contraire personne n’a obtenu un lopin de terre. Pourtant de façon officielle, 1000 lots ont été distribués et nous voulons savoir qui en sont les bénéficiaires et comment. En tout cas, pas un seul parmi les ayants droit et propriétaires d’antan. La personne sensée donner les informations aux populations, par rapport à cette situation étant le Hakem, n’est pas joignable, car craint par les populations. Quant au responsable chargé du lotissement (SKAN), c’est le plus grand étonnement, il n’est attribué à quiconque l’audace de le saisir, car, C’est l’intouchable Babetta! Nous voulons savoir le rôle que l’autorité doit et pourra jouer dans le règlement de ce problème. Est-ce que, les autorités sont là pour nous mettre en mal les uns contre les autres ; les uns en mal avec l’administration ; ou tout simplement veulent-ils désolidariser les populations Kaédiennes des idéaux du président des pauvres, Monsieur le Président de la République, derrière lequel se mobilisent tous ! Quant à la Caisse d’Appui et de Développement (CDD), nous ne comprenons pas sa façon de faire : Depuis plusieurs mois, les populations ont déposé leurs études de projets et depuis lors, pas de suite. Est-ce que les financements sont annulés ?
Ishaqh M’Paly Kaba Diakhité Notable à Kaédi Tel : 46455479

Tournée marathon du Directeur Général de l’Agence nationale Tadamoun dans les deux Hodhs et le Tagant

Le directeur général de l’Agence nationale Tadamoun de la Lutte contre les Séquelles de l’Esclavage, de l’Insertion et de la Lutte contre la Pauvreté, Maître Hamdi Ould Mahjoub, a entamé, jeudi 16 mai 2013, une tournée marathon qui doit durer jusqu’au 23 mai . Arrivé ce 19 mai à Jrana, grande poche de pauvreté située à 9 kilomètres d’Adel Bagrou, le Directeur Général de l’Agence nationale Tadamoun s’est déjà rendu dans les localités de Toueimiyat Gueyaaet Teidouma (Moughataa de Tamchakett), Galb El Kheïr, Hassi lekwar, Hreijett ehel Cheikh Ahmed, Touil, Esset (Moughataa de Tintane), Keirkaratt, Medbougou, Bedr,Gogui (Moughataa de Kobeni),Aioun, et Néma . Dans les différents meetings et réunions qu’il a organisé avec les populations des localités visitées, Maître Hamdi Ould Mahjoub a expliqué les grands axes des missions de son agence qui est principalement « chargée d’identifier et proposer en concertation avec les autres acteurs intervenant dans le domaine, les programmes de nature à éradiquer les séquelles de l’esclavage et d’assurer leur exécution ». Ould Mahjoub a aussi précisé que « L’Etat continuera à s’occuper des couches les plus vulnérables en vue de résorber les inégalités et d’encourager la cohésion sociale. Et le volet insertion des rapatriés mauritaniens du Sénégal reste du domaine de la nouvelle agence ». L’Agence Tadamoun est aussi chargée de « promouvoir et mettre en œuvre, notamment dans le cadre du Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), des programmes visant l’éradication de la pauvreté ». L’Agence nationale Tadamoun dépend directement de la Présidence de la République. La volonté politique est claire et nette et elle sera accompagnée des moyens humains, juridiques, et matériels adéquats. Et Maître Hamdi Ould Mahjoub de préciser : « L’Agence Tadamoun peut exercer les droits reconnus à la partie civile relativement aux faits constituant une infraction poursuivie et réprimée suivant les dispositions de la loi 2007-048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes » . Nous y reviendrons sur les grandes étapes de cette tournée marathon.
Source : Rédaction Cridem

Kiffa: La police utilise la force pour disperser un sit-in des employés de la commune

Un détachement de la police anti-émeute de l'Assaba a dispersé avec violence, un sit-in des employés de la commune de Kiffa, dimanche aux environs de 11 heures, a constaté le correspondant de l'Agence Tawary d'information dans la ville. Lors de la descente des policiers pour disperser le sit-in, Oumar Ould Abdel Jelil, l'un des manifestants a été grièvement blessé par des éclats d'une grenade lacrymogène tirée par un policier. Il a été transporté d'urgence par ses camarades à l’hôpital régional de Kiffa ,où, il se trouve encore selon la même source. Les employés de la commune de Kiffa réclament 8 mois d'arrières de salaires en plus des indemnités d'heures supplémentaires. Selon une source proche de la commune, les protestataires cherchaient une audience avec les autorités administratives de la wilaya pour que leurs problèmes soient réglés. La source affirme que les autorités de la ville sont au courant de leur situation.
Source : Tawary (Mauritanie)

dimanche 19 mai 2013

Nouadhibou: Un opposant accuse les autorités de népotisme

Le Fédéral du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) au niveau de la wilaya de Nouadhibou, El Moukhtar Ould Cheikh, a accusé les autorités locales de faire usage de "népotisme" dans la distribution des aides destinées aux pauvres de la capitale économique. Ould Cheikh a dénoncé, hier soir, lors d’une cérémonie de ralliement d’un groupe de jeunes à son parti, la privation d'aide d’une large frange de personnes démunies à Nouadhibou en raison de leur engagement politique aux côtés de l’opposition. Le Fédéral du RFD a aussi demandé aux autorités locales de faire la lumière sur un montant de 800 millions débloqué par la Caisse du Dépôt et du Développement que les autorités prétendent avoir accordée comme crédits à des pauvres et chômeurs .
Source : Alakhbar (Mauritanie)

samedi 18 mai 2013

Commune de Dar El Avia : L’APP grossit ses rangs !

Un groupe composé de cadres et de leurs bases ont annoncé vendredi après-midi au cours d’un meeting organisé à Miftah El Khaïr (commune de Dar El Avia) leur ralliement « inconditionnel » à l’Alliance Populaire Progressiste (APP), la formation de Messaoud Ould Boulkheïr, le président de l’Assemblée nationale. Ce groupe conduit par M. Cheikh Tidjane Ould Bleïl et comprenant notamment MM. Demba O. M’Haïmid, Hmoud O. Yarg, Lam Toro O. Bleïl, Abdallahi O. Yarg et Taher O. M’Haïmid a milité au PRDS sous l’ère de Ould Taya étant à l’époque la première force politique de cette commune rurale de la mouqata’a de Boghé. Depuis le putsch de 2008, cette mouvance avait gelé toute activité politique même si elle avait soutenu la candidature de Messaoud O. Boulkheïr à la présidentielle de 2009. Une délégation de haut niveau de la direction du parti a tenu à faire le déplacement pour saisir cette opportunité. Conduite par M. Ladji Traoré, Secrétaire général, elle comprenait également MM. Mohamed O. Yarg (ex-ministre et coordinateur régional du parti), Sall Abdoulaye (secrétaire chargé de la jeunesse et des femmes et président de la commission d’implantation au Brakna) et Bécaye O. Baba O. Bechir ainsi que plusieurs autres cadres de cette formation. Les maires APP de Dar El Avia et Ould Birome, respectivement MM. Cheikh O. Abdallahi O. Habib et Mohamed Abdel Jelil O. Ebiyaye, les secrétaires généraux de la sous-section et de la section ainsi que le député UFP de Boghé, M. Kebbad O. Ndeyye étaient également au rendez-vous pour donner à cet événement un cachet particulier. Des centaines de personnes (dont une écrasante majorité de femmes) venues de diverses localités de la commune (Arwa 1, Arwa 2, Dar El Avia, Bowdé, Miftah El Khaïr et Hamdallaye ont accueilli la délégation sous des applaudissements et des youyous, scandant des slogans qui vantent les mérites du leader Messaoud, « l’Homme de l’initiative de sortie de crise ». Après la lecture de quelques versets de Coran par Nejiba M/ Ahmed, les secrétaires généraux de la sous-section et de la section, respectivement MM. Mokhtar O. Alioune et Ngaïdé Hamath ont vivement remercié la direction du parti pour sa présence physique avant leur satisfaction de voir ce groupe grossir les rangs de l’APP et lui insuffler ainsi un sang neuf. « L’APP est votre parti naturel ! », ont-ils lancé aux nouveaux venus. Ensuite, M. Demba O. Mhaïmid a lu, au nom de son groupe, la déclaration solennelle de ralliement qu’il justifie par « l’engagement patriotique de l’APP et de son leader qui s’est toujours sacrifié pour l’instauration d’une Mauritanie unie, forte, démocratique et prospère ». Lui succédant, les maires des communes de Dar El Avia et de Ould Birome ont exalté l’initiative ₺La Mauritanie d’abord » de Messaoud Ould Boulkheïr qui a rapproché les camps du pouvoir et de la COD qui se regardaient en chiens de faïence. Pour les édiles, « c’est la preuve de l’amour que le président Messaoud voue pour son pays et de son attachement aux principes de justice, d’égalité et de démocratie ». Le maire de Ould Birome a saisi l’occasion pour dénoncer « les agissements anti-démocratiques du Fédéral UPR du Brakna et de l’ADG de la SNIM qui instrumentalisent les projets de l’Etat en direction des populations pour en faire un instrument de propagande et de pression politique ». Il fait allusion à la sortie de ces deux hommes qui ont fait miroiter la semaine passée aux populations un projet de regroupement villageois d’une valeur de 500 millions d’UM. Pour clore ce ballet de discours, le SG du parti Ladji Traoré a pris la parole pour saluer et encourager au nom du président et de la direction du parti, les populations du Brakna et leurs élus pour « le travail remarquable qu’ils ont accompli ». « L’APP est engagée dans une campagne d’implantation de ses structures de base pour créer les conditions d’un changement radical par des voies pacifiques et instaurer un régime fondé sur l’égalité et la justice ». Il a dénoncé au passage les agissements de l’ADG de la SNIM qui doit être soumis à « l’obligation de réserve » avant de féliciter les nouveaux militants « qui ont pris leur courage à deux mains pour rejoindre le combat pour l’égalité ». Les propos du SG ont été traduits en Hassaniya et en Pulaar par le Dr Mohamed O. Yarg et Sall Abdoulaye qui ont saisi également l’occasion pour y ajouter leurs grains de sel. Cette grosse prise de l’APP dans cette partie du Brakna où elle demeure la 1ère force politique est censée donner des sueurs froides aux responsables locaux de l’UPR qui n’ont cessé, depuis ces dernières semaines, de mener une campagne de séduction à l’endroit des populations pour tenter de les apprivoiser (distribution de grillages aux coopératives avec exigence de la présence de leurs membres au moment même où le meeting de l’APP devait se tenir, instrumentalisation des projets financés par l’Etat et ses partenaires au développement etc.). La bataille promet d’être rude dans ce paysage politique très hétéroclite à quelques mois des échéances électorales./
Dia Abdoulaye (camadia6@yahoo.fr) Brahim O. Ely Salem

Sélibaby : démission collective au sein de l’UPR au profit d’El Wiam

Le Parti El Wiam consolide son ancrage dans la wilaya de Guidimakha notamment à Sélibaby. Le 13 mai dernier, trente quatre personnes ont décidé de quitter l’Union pour la République (UPR) pour rejoindre le parti El Wiam dirigé par Boidiel Ould Houmeid. Cette démission collective, qui renforce davantage le parti dans la wilaya de Guidimakha, a été officialisée par une lettre adressée au Fédéral UPR (Union pour la République) au niveau de Guidimakha. Parmi les démissionnaires, on peut noter Racine Biré Traoré, Lemrabott Taleb Vadel, Hademou Ould Bilal, Idrissa Hamidou Traoré, en plus de 30 présidents d’unités de base. De son côté, le président Boidiel Ould Houmeid a accueilli cette adhésion avec beaucoup d’honneur et de réconfort, ajoutant qu’El Wiam est un creuset de toutes les composantes nationales du pays, un parti ouvert à tous les mauritaniens, soucieux de construire un état de droit où chaque citoyen peut s’épanouir.
Source : Rédaction Cridem

L’abattoir communal de Boghé, désormais opérationnel

La mairie de Boghé a organisé avec les bouchers de la ville une cérémonie pour marquer l’inauguration de l’abattoir municipal réceptionné depuis l’an dernier. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Hakem mouçaid, des responsables du centre des ressources N°CR2 d’Aleg, des représentants des ONGs locales, des notables, des élus municipaux et des bouchers en tête revêtus de combinaisons vertes, avec des gants en plastiques aux mains, de masques protégeant le nez et de bottes blanches et couteaux en mains. A cette occasion, le maire a prononcé une allocution dans laquelle, il salué les invités présents avant de rappeler le processus suivi par la commune avec l’appui de ses partenaires et qui a abouti la réalisation de ce joyau qui offre tous les services à ses usagers et qui permet de lutter contre les abattages clandestins qui demeure comme il l’a dit « le fruit du partenariat privilégié de la coopération espagnole avec IEJI... ...(institut d’études juridiques internationales) à travers son projet intitulé « appui aux dynamismes communaux dans les Wilayas du Brakna et du Trarza », sous la haute impulsion du Centre de Ressources n° 2 D’Aleg ; ainsi que d’OXFAM Inter-monde et AMAD. Dans la foulé, l’idylle de la ville a annoncé la réalisation au cours de cette année 2013, de quatre grands projets, un marché communal, une école fondamentale à cycle complet, un hôtel de ville et une salle de spectacle de 500 places pour les jeunes. Des projets retenus par les partenaires à l’issue d’une évaluation drastique qui a passé en revue tous les indicateurs de performance de la commune pendant plus d’une année au cours de laquelle plus de vingt missions de haut niveau se sont succédées à Boghé. Pour l’instant, la municipalité a opté pour une gestion en régie le temps d’avoir une idée précise sur le fonctionnement et son coût. Mais, la commune compte plus tard déléguer la gestion à des promoteurs privés pour « permettre l’émergence d’acteurs locaux susceptibles de créer de la valeur ajoutée par la création d’emplois locaux rémunérateurs » a indiqué le maire pour garantir des conditions de vie meilleure aux populations estimées aujourd’hui à 60.000 personnes réparties entre 5 quartiers urbains et 56 villages à vocation agro-pastorale. Après l’allocution prononcée par le maire, les invités en grand nombre ont visité les différentes structures de l’abattoir composées d’une salle équipée d’abattage, d’un parc de transit du bétail, d’un couloir de la mort (si on peut l’appeler ainsi), d’une loge gardien, d’un magasin, d’un bureau du gérant, de toilettes et d’une annexe pour une poissonnerie communale. Désormais, la traçabilité et la sécurité de la viande en seront renforcées par un contrôle à priori du bétail sur pied, et un contrôle à fortiori après l’abattage. Avant d’assister à une séance de démonstration d’abattage d’un bovin à l’intérieur de la salle. Cette séance d’abattage a démontré le professionnalisme de nos bouchers qui en un quart d’heure ont égorgé et dépecé les deux bêtes sous le regard curieux de l’assistance. Le vétérinaire était là pour passer à la vérification sur pied d’abord ensuite avec l’estampillage. Les manœuvres municipaux étaient là pour nettoyer simultanément les lieux avec l’eau du robinet. Il reste maintenant à savoir, si les bouchers, très réticents dans leur majorité à fréquenter ce lieu moderne, vont se conformer à l’arrêté du maire qui interdit désormais l’abattage clandestin. La première journée qui a suivi l’inauguration, c’est le rush des bouchers. 43 bouchers ont été enregistrés. Un bon début dont la pérennité reste tributaire de l’application des mesures d’accompagnement (assainissement et entretien des lieux) prévues à cet effet. Il a fait savoir que « la mise en œuvre de ces projets participe de notre volonté commune d’aplanir les différents goulots d’étrangement portés sur le domaine public par les abattages clandestins et sauvages qui ont longtemps terni l’image de la ville par l’insalubrité qu’ils génèrent ». A la veille du démarrage des activités de l’abattoir, la mairie a rencontré l’ensemble des bouchers de la vile autour d’une réunion qui a duré 5 heures d’horloge pour s’accorder la gestion de l’abattoir. Le maire a enfin, salué le dynamisme de la société civile locale avant de remercier l’Etat qui dit-il apporte un soutien précieux aux communes à travers le FRD. Il a aussi salué et remercié le centre de ressources N°2, OXFAM-Inter-monde et AMAD pour leur soutien financier et logistique qui ont permis l’amélioration substantielle de cet important projet.
Source : Jules Diop

vendredi 17 mai 2013

Designation des CENI régionales

La Commission Électorale Indépendante a rendu public la listes des présidents des commission régionales qui auront a superviser les élections au plan local il s’agit de :
- Gorgol
: El Mamy Ould Mogueya
- Brakna
: El Ghotb Ould Baba
- Trarza
: Abdallahi Ould Mohamed Mahmoud
- Adrar
: Mohamed Ould Nahah
- Nouadhibou
: Ahmed Ould Mohamed Dit Beddy
- Tagant
: Mohamed yeslem Ndi
- Guidimagha
: Ahmed Jiddou Ould Aly
- Tiris Zemmour
: Coulibaly Bocar Mansour
- Inchiri
: Hadya Camara
- Nouakchott 1
: Hama Ould Soueilim
- Nouakchott 2
: Mohamed Ahmed Ould Moueissiga
- Nouakchott 3
: Ba Amadou Tijiane
Source : Mauriweb (Mauritanie)

Aleg : Atelier inter régional sur la réorganisation de l’administration territoriale

M. Cissé Seyyidi Abdel Kader, Conseiller du ministre de l’intérieur et la décentralisation, a présidé, les 16 et 17 mai 2013, à l’Auberge Espoir d’Aleg, aux côtés du Wali du Brakna, Isselmou Ould Sidi, les travaux de l’atelier interrégional sur la réorganisation de l’administration territoriale. Organisé par le MID, cet atelier, le 2e du genre après celui de Kiffa (il ya 2 jours) est financé par le PRECASP (Projet de renforcement des capacités du secteur public) et la Banque mondiale. Selon le conseiller du MID, la présente session qui concerne quelques Wali mouçaïd, Hakems, chefs d’arrondissements, conseillers des Walis et élus municipaux des Wilayas du Brakna, du Gorgol, du Trarza et du Tagant, a pour objectifs de « dresser un diagnostic de la réforme administrative qui introduit un organigramme nouveau et de formuler des recommandations pour une plus grande fluidité du service public ». A l’issue de la session, les participants ont formulé des recommandations pour une amélioration sensible des dispositions du décret 2007 du 27 mars 2007 portant statut des corps de l’administration. Ils ont proposé notamment une plus grande implication des autorités administratives aux projets relatifs à la réorganisation administrative, le renforcement du processus de déconcentration, la réorganisation du découpage des circonscriptions administratives et communales, la restauration de l’image de l’administration auprès des administrés en lui redonnant certaines prérogatives notamment dans les domaines de l’état-civil, du foncier et des élections, le recyclage permanent des autorités administratives, le renforcement des moyens matériels et humains des circonscriptions frontalières et enclavées, le recrutement d’archivistes. Quant aux formes, les administrateurs souhaitent que « le statut soit régi par une loi plutôt qu’un décret et que l’accès aux fonctions de commandement soit réservé au corps des administrateurs ». Ils demandent également un statut spécial de retraite ainsi que le droit de se constituer en association.
Dia Abdoulaye Brahim O. Ely Salem

jeudi 16 mai 2013

Sawab : Un village d’auto-affranchis sous la visière des maîtres

Sawab est selon certains chroniqueurs, le premier village des auto-affranchis dans la Guebla, celui qui retrace l’épopée d’un groupe d’esclaves ayant fui leurs maîtres et leur localité à Levreïwa, près de Tiguint. Aujourd’hui, ils seraient soumis à un chantage politique pour avoir adhéré massivement au parti islamiste Tawassoul, rompant avec le clan dirigé par le maire adjoint de Tiguint. Ce dernier reprocherait essentiellement à cette population en rupture de banc d’avoir boycotté la réunion politique qu’il avait convoqué et au cours de laquelle il voulait déclarer sa candidature à la prochaine députation. Il aurait ainsi profité d’un mini larcin commis par un jeune du village pour leur faire du chantage. Bien que sa mère, victime du vol de sa « Sejada », une natte de prière, ait pardonné au jeune chenapan, le maire adjoint aurait voulu faire de cet incident une arme de pression, pour faire libérer le jeune des mailles de la gendarmerie de Tiguint qui le détenait. Aujourd’hui, avec l’effervescence d’avant élections, le village de Sawab serait soumis à la convoitise politicarde des notables de la commune qui seraient allés jusqu’à refuser l’enrôlement d’une partie de ses habitants dans le registre des populations et titres sécurisés en cours. Pour les connaisseurs de cette partie du Trarza, la situation qui prévaut à Sawab démontre la situation difficile que vivent les populations victimes des séquelles de l’esclavage. Le malheur des affranchis de Sawab serait malheureusement d’être tombé dans une commune de Tiguint infestée d’intrigues politicardes et où les anciens maîtres tiendraient coûte que coûte à leur faire payer le prix de leur « liberté » usurpée.
C.A
Source : L'Authentique (Mauritanie)

mercredi 15 mai 2013

Ould Khawmani et le comptable de l'armée débarquent dans la prison d'Aleg

Les autorités judiciaires du pays ont décidé de transférer, le commerçant Abeidy Ould Khawamani et le comptable de l'armée, Khalifa Ould Abderrahmane à la Maison d'arrêt d'Aleg, la capitale du Brakna, située à quelques 278 km à l'Est de Nouakchott, apprend-on de sources informées. Les deux hommes sont inculpés dans le scandale financier qui a emporté plus de 410 millions d'ouguiyas une partie du budget de l'armée, que le capitaine Ould Abderrahmane (comptable de l'armée) avait prêté au commerçant Abeidy Ould Khawmani pour fructifier ses activités commerciales, selon nos sources. Les autorités judiciaires après avoir condamné les deux inculpés à 5 ans ferme, ont décidé de les transférer à la plus grande prison civile du pays, où, ils doivent purger leur peine. Notons que le ministère de la justice avait précisé dans l'une de ses déclarations que la Maison d'Arrêt d'Aleg a une capacité de 650 places.
Source : Tawary (Mauritanie)

Aleg : Atelier d’orientation au profit du CRD sur l’accélération des OMD santé

Aleg, la capitale régionale du Brakna a accueilli le 13 mai 2013, un atelier d’orientation au profit du Conseil Régional de Développement socio-sanitaire sur l’initiative présidentielle d’accélération de l’atteinte des OMD santé et sur la mise en œuvre de la Stratégie Nationale Communautaire en Santé. Cet atelier a été organisé par la cellule sectorielle de coordination de l’accélération de l’atteinte des OMD santé rattachée directement au cabinet du ministre de la santé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Wali du Brakna en présence du docteur Anne Amadou Tidjane, le directeur régional de l’action sanitaire et sociale, des Hakems, des maires, de plusieurs chefs de services régionaux membres du CRD et de personnalités de la société civile. Ouvrant cet atelier, le wali du Brakna, Isselmou O Sidi a souhaité la bienvenue à l’assistance avant de leur demander de se présenter tour à tour. Il a dit que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation sur le taux de mortalité de la mère et de l’enfant. Il a souligné que les informations disponibles du département de la santé confirment que le taux de mortalité de la mère et de l’enfant est très élevé. Donc, le ministère a jugé nécessaire d’organiser cette session de sensibilisation qui regroupe les différents acteurs de développement à l’échelle régionale. Il a conclu par une invite des acteurs présents dans la salle à s’investir activement dans cette phase de sensibilisation des communautés entamée par le ministère. Lui succédant, le DRASS a quant à lui déploré la léthargie du comité régional de développement socio-sanitaire, resté 7 années durant sans se réunir faute de médicaments essentielles dans la pharmacie. Il a en outre salué cette initiative du président de la république qui vise à assurer une meilleure couverture du territoire nationale afin de réduire au strict minimum le taux de la mortalité maternelle et infantile qui reste très élevé dans notre pays. Le docteur Youssouf Limame, expert en Ressources Humaines Santé à la Cellule OMD santé et chef du service de santé de base a présenté un brillant exposé sur la stratégie que le département ministériel compte mettre en œuvre pour parvenir à la réalisation de l’accélération des OMD santé. La Mauritanie a-t-il dit, accuse un grand retard dans la réalisation des OMD santé, comme le stipule le dernier rapport OMD de mars 2010. Ce rapport précise le spécialiste, montre qu’au rythme actuel, l’atteinte des OMD santé ne pourrait être envisagée en 2015 en dehors de mesures vigoureuses d’accélération. Les chiffres avancés par l’expert sur la tendance générale de la mortalité infantile et maternelle sont alarmants voire inquiétants. Pour les mères, 2 femmes sur 3 meurent en donnant naissance. Alors que 114 sur 1000 enfants meurent à la naissance. 660 enfants sur 100 000 décèdent à la naissance en indiquant que ces taux très élevés se trouvent dans les pays en guerre. Conscient alors de cette situation, le gouvernement mauritanien avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, a mis l’accent sur l’amélioration du cadre stratégique d’intervention, avec notamment l’adoption du PNDS 2012-2020, la signature du pacte pour le financement du secteur de la santé (COMPACT 2012-2015) et l’élaboration du Cadre d’accélération des OMD Santé. Celle-ci note l’expert, s’articule autour des axes suivants, notamment le renforcement des systèmes régionaux de santé par la mise à niveau du plateau technique, le renforcement des compétences des Ressources Humaines, la communication pour le développement à travers le plaidoyer et la mobilisation sociale, le transfert et l’adaptation des expériences réussies et le partenariat avec les services régionaux, les ONG et les élus municipaux qui seront cette fois-ci au cœur du dispositif stratégique mis en place par le ministère de la santé. Quant à l’approche adoptée par la cellule des OMD santé, elle sera axée sur l’implication directe des communautés bénéficiaires. Elle reposera sur la reconnaissance et la valorisation du potentiel des individus, des réseaux sociaux et des communautés elles mêmes, mais aussi sur le partage des responsabilités individuelles et collectives dans la réponse aux besoins et dans les solutions aux problèmes identifiés. Pour ce faire, le ministère va acheter des motos pour faciliter le déplacement des chefs de poste de santé à travers tout le pays, le recrutement d’agents de santé communautaire ayant un niveau d’instruction acceptable et qui sont acceptés par les communautés locales, l’appui à la formation et au renforcement de capacité. Les intervenants ont salué dans leur grande majorité cette initiative de la cellule OMD santé et ils ont aussi affiché leur disponibilité à accompagner le département ministériel pour l’atteinte de l’accélération des OMD santé. Ils ont toutefois, émis des réserves sur la démarche adoptée par le ministère qui risque de précipiter les choses. Ils ont déploré également l’insuffisance des moyens humains et matériels dans les structures sanitaires, l’interventionnisme qui constitue une entrave à la gestion du personnel de médiacl. Certains intervenants ont tiré à boulet rouge sur la World Vision et d’autres ONG de la place. Dans son mot de clôture, le wali a demandé aux Hakems, aux maires et aux médecins chefs d’envoyer les rapports de leurs Moughataa respectives avant la fin du mois de mai.
Jules Diop (L’Eveil Hebdo) et Brahim O Eli Salem (Calame)
Source : Elfoutiyou

mardi 14 mai 2013

Mauritanie: Arrestation d'un tunisien et d'un algérien à Bassiknou pour leur appartenance aux bandes terroristes

Une unité de l'armée mauritanienne en position à Bassiknou dans l'Est du pays sur la frontière avec le Mali ont arrêté , mardi matin, deux hommes suspectés d'appartenir aux bandes islamistes armées, dont un tunisien et un algérien qui tentaient de s'infiltrer sur le territoire national en provenance du nord Mali, nous renseigne des sources informées. Le tunisien répond au nom de Kemal et l'algérien porte le nom de Hakim et d'ailleurs il détient un passeport algérien, ajoutent les mêmes sources. Les services sécuritaires ont transféré les deux accusés vers Nouakchott pour des raisons d'enquête.
Source : Tawary (Mauritanie)

Arrestation de trois jeunes activistes à Guerrou

La Police a procédé ce matin à l’arrestation de trois jeunes du mouvements de la jeunesse indépendante qui avaient organisé un sit in à l’occasion de la visite du Wali de l’Assaba dans la localité de Guerrou et ce devant sa résidence. Les trois jeunes que sont Yahya Ould Isselmou, Mohamed Ould Larabass et El Hacen Ould Bouna comptaient protester ainsi contre ce qu’ils ont appelé la « répression et l’exclusion » dont souffre les ressortissants de la région.
Source : Mauriweb (Mauritanie

lundi 13 mai 2013

Réaction à un article paru sur votre respectable site

Etant un lecteur assidu de votre site, je voudrais eu égard à sa notoriété sur le champ médiatique national réagir par rapport à un article qui y est paru le 11 mai 2013 intitulé : « Aleg : La fraction Taboyt grossit les rangs de l’UPR ». Permettez-moi alors de faire les précisions suivantes : 1. Effectivement comme le dit si bien l’article, le communautarisme et le sectarisme doivent être totalement bannis au sein du parti. Que de fois son Excellence le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a exhorté à la transparence et à l’ancrage des valeurs démocratiques. Ainsi, les structures régionales du parti, leurs responsables (Fédéral, secrétaires de sections et de sous sections) et les très hauts cadres de la ville d’Aleg devraient au lieu de faire la promotion et l’apologie de pratiques rétrogrades comme les réunions à base tribale et sectaire... ...plutôt s’employer de façon plus citoyenne à engager les populations de leur parti à plus de cohésion et d’adhésion à des principes plus républicains et plus démocratiques autour du programme du Président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a toujours instruit le sommet et la base à bâtir un parti fort départi des anachronismes et des préjugés fondés sur la division et les querelles de minarets. 2. Pour le moment seul un groupe de la fraction Toboyt dont le nombre ne dépasse pas les doigts d’une seule main a été mobilisé pour organiser la réunion du vendredi 10 mai 2013 à laquelle une centaine de personnes venant des quatre coins de la moughataa d’Aleg a effectivement regagné les rangs de l’UPR. Mais réduire un ensemble aussi important que Toboyt en un si petit nombre procède d’un manque d’ambition notoire pour un grand parti de masse comme l’Union Pour la République vers lequel convergent toutes les forces vives nationales à cause des réalisations très importantes du Président de la République. 3. La rencontre de Bagdad organisée le 20 avril 2013 dont parle l’article avec une certaine désinvolture est juste une rencontre traditionnelle entre des centaines d’hommes d’appartenance politique différente dont l’objectif est de relancer quelques mécanismes sociaux de solidarité et d’entraide et avec laquelle ni Cheikh Sidi Moktar Ould Cheikh Abdallahi ni Sidamine Ould Ahmed Challa n’ont aucun rapport.
Elbou Ould Lewve
Source : Elbou Old Lewve

Une délégation de l'UFP en visite dans la ville d'Aoujeft

Une délégation de l'Union des forces du progrès (Ufp), dirigée par le vice-président du parti, Mohamed Oud Khlil accompagné des membres du bureau exécutif du parti dont Diop Harouna. Selon les informations qui nous sont parvenues d'Aoujeft, les populations ont réservé un accueil populaire à la délégation et ouvrant les activités, le vice-président, a déclaré qu'ils viennent écouter les doléances des populations. Il a ensuite signalé que le parti a une politique générale basée sur le développement et qui va dans l'intérêt des mauritaniens dans l'ensemble et cherche toujours à entendre leurs propositions. Notons que cette visite intervient quelques jours après la réponse de la COD au plan de sortie de crise élaborée par Messaoud et à la veille de l'ouverture de la session parlementaire prévue le lundi prochain.
Source : Tawary (Mauritanie)

dimanche 12 mai 2013

Hodh el Gharbi/ Kobeni : quand l’IDEN d’Aioun vexe et méprise des instituteurs.

L’Inspecteur départemental de l’Education nationale d’Aioun, Mokhtar ould Biye en violant ses attributions territoriales, a aussi provoqué le courroux des enseignants francisants de Kobenni. En marge d’une journée pédagogique organisée par trois écoles de Kobenni, un atelier a été organisé sur la mission de l’autorité pédagogique, ses rapports avec les autorités administratives, les parents d’élèves, les pouvoirs des directeurs d’écoles. L’inspecteur départemental d’Aiôun a présenté une communication sur ce sujet lors de l’atelier alors que l’IDEN de Kobenni était présent, dans l’ordre de préséance, cette activité lui revenait. Après son exposé en arabe, les enseignants en français lui ont demandé la traduction de ses propos, chose qu’il refusa sans autre forme de procès. Indignés, les instituteurs se retirent en protestation contre le manque de considération et les vexations à leur égard. Toute honte bue, l-inspecteur Mokhtar ould Biye est issu d’une formation française. Après le geste d’inconsidération doublé du zèle de l’iden d’Aioun, le directeur régional de l’éducation nationale du Hodh el Gharbi a présenté ses vives excuses aux instituteurs leur demandant de rejoindre l’atelier, chose refusée. "Libre Expression" est une rubrique où nos lecteurs peuvent s'exprimer en toute liberté dans le respect de la CHARTE affichée. Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.
Source : Mintou Mintou