jeudi 16 septembre 2010

Cinquantenaire de l’indépendance : Quatre membres de l’UPR représenteront Kaédi.




La ville de Kaédi sera représentée aux manifestations marquant le cinquantenaire de l'indépendance de la Mauritanie par Doro Sow ancien sénateur, Alioune O. Manza, ancien député, Hamd Zein, agent au CNARADA et Diagana Tidjani Dabo, notable. Point commun à tous ceux-ci leur appartenance au parti du président de la République, l’UPR.

Les hakem des quatre Moghataa du Gorgol ont été chargés de designer les 12 représentants de la région pour le cinquantenaire de l’indépendance. Monguel, 03 représentants, Kaédi, 04, Mbout, 03, Maghama, 02.

Les hakems ont ensuite transmis leurs listes à la commission régionale chargée de l’organisation des manifestations du cinquantenaire pour approbation. Au cours de la reunion tenue pour procéder à cette approbation, le premier adjoint au maire de Kaédi, Abou Cissé (UDP) a déploré le manque de concertation et a déploré le trop plein d’UPR.

Finalement, le choix du Hakem a été entériné avec engagement de tenir compte des remarques soulevées pour les futurs choix relatifs aux préparatifs de la célébration du cinquantenaire.

Source :
Khalilou Diagana Pour CRIDEM

Culture, jeunesse et sport : Néma, la jeunesse à l’unisson.




Après les Etats généraux sur le sport, à Nouadhibou ; Kiffa, les 12 et 13 août, à l’occasion du lancement de l’Année Internationale de la Jeunesse (AIJ, 2010-2011), voilà Néma où la jeunesse va chanter à l’union.

En effet, ce samedi 18 septembre, la ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, Mme Cissé Mint Cheikh Ould Boidé, va y présider les Journées culturelles et sportives des wilayas de la zone Est. Pendant une semaine, des centaines de jeunes des deux hodhs, Chargui et El Gharbi, de l’Assaba et du Guidimakha vont s’y retrouver dans de grands moments de communions.

A leurs côtés il y aura aussi des jeunes de Nouakchott mais aussi d’autres réunis par les soins de l’Agence nationale pour l’insertion des réfugiés (ANAIR), il s’agit de nos compatriotes ayant retrouvé le sol national après des années d’exil et qui réintègrent le tissu social sous toutes ses formes. On le sait, il n’y a pas de meilleurs chemins vers l’intégration que la culture !

Dans l’esprit de l’Année Internationale de la Jeunesse, qui a pour slogan Dialogue et compréhension mutuelle, le Ministère a au programme une série de conférences en prises directes avec l’actualité. Il y sera question notamment de la place de la jeunesse dans la construction nationale, mais aussi du rôle tolérant de l’Islam. Entre activités culturelles (théâtre, danse, musique, poésie), sportives et débats créatifs et ouverts, la capitale du hodh vibrera à plusieurs sons.


Source :
Com/ Ministère de la culture, de la jeunesse et des sports

Nouadhibou : La Roughya bataille contre la sorcellerie



Nouadhibou la capitale économique connait depuis plusieurs décennies la présence de nombreux magiciens dont les étals sont exposés dans les principales rues de la ville.

Il y a trois ans des jeunes ont pris l’initiative pour contrer et lancer une bataille farouche contre la sorcellerie.

Nous avons rencontré Cheikh ould Jewda, un jeune qui pratique la roughya et le plus célèbre de ses pratiquants à Nouadhibou, il nous a accueilli et nous a fourni des réponses concrètes et appuyés par des versets coraniques et hadiths.

L’érudit Cheikh Ould Jewda a commencé ses réponses par des versets coraniques : « Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une mésicorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroitre la perdition des injustes » verset 82 du sourat Elisra.

Il nous a déclaré : "Nous demandons à tous les patients d’ôter ce qu’ils ont comme talismans amulettes et de le laisser avec nous, de respecter scrupuleusement des instructions religieuses et pour les femmes ont les demande de porter les habits corrects, car on ne sait pas qu’est ce qui peut se produire au moment de la lecture de la Roughya, en général le patient émet des réactions au fur et à mesure de la lecture des versets coraniques et pour cette raison on demande aux femmes de se vêtir correctement, telles sont les exigences de la rougya.

Comment faites-vous le diagnostic ?

Pour le diagnostic nous lisons et nous observons le patient, il émettra sans doute des signes à partir desquels nous pourrons déceler la pathologie. Il se peut que le patient pleure,il se peut qu’il insulte, avoir les yeux rougeâtres, gonflement de l’abdomen et ou des éruptions cutanées… mais ces symptomes sont ceux de plusieurs maladies et donc pendant la première audience l’assurance est élévée mais non absolue, par la suite on lui donne le coran sous forme de solution buvable et ça était fait par le Khalif Ali Ibn Ebitaleb et l’imam Ahmed Inb Hanbal.

Ould Jewda dans sa réponse à propos des caractéristiques du magicien répond :il demande le nom de la mère, prétend pouvoir retrouver les biens volés, utilise les ficelles, des pièrres et raconte en général aux visiteurs des histoires qu’ils connaissent mais cela n’est qu’une relation avec les diables et cela est dit dans le saint coran dans le verset n°8 du sourat Elijine « Nous avons frôlé le ciel et Nous l’avions trouvé plein d’une forte garde et de solides ». Toutes personnes possédant l’une de ces caractéristiques est magicienne, car s’oppose à la religion, c’est pas comme ça que le prophète PSL faisait Lestikhara.

La roughya en général se fait pour des maladies morales vous l’avait fait pour des maladies organiques ?

Le prophète Mohamed PSL dans un hadith avait dit que la roughya ne se fait que pour une maladie, mais pour concretiser j’avais des patients qui et selon leurs analyses avaient des maladies organiques telles que le diabète, je leur ai fait la roughya et soudain le diable procuré s’exprime et cette personne n’a pas le diabète c’était moi, et nous l’avons expulsé de ce corps et j’avais demandé à la femme de refaire son analyse et sa glycemie était à la normale, par ailleurs nous avons reçu des cas d’asthme, de paralysie, stérilité, rhumatisme et du VIH ils étaient tous guéris.

Vous avez déclenché la guerre contre les diables avez-vous subi les conséquences ?

Allah nous dit dans son saint coran et précisément dans la sourate ALIIMARNE verset 175 « C’est le diable qui vous fait peur de ses adhérents. N’ayez donc pas peur d’eux. Mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants » des frères et sœurs à moi furent victimes mais je leur ai fait la roughya et ils sont gueris Elhamdoulilah. Qui les avait ciblés ? Des diables ou des magiciens ? Comme je vous ai expliqué pendant la lecture, le diable est endommagé et émet des réactions, parfois, verbales pendant lesquelles tu rentre en conversation directe avec lui, tu lui demande son nom, sa religion et qui a fait cette magie et il te donnera la réponse, on le demande sortir sinon il s’enflammera et le plus souvent ce sont les magicien de Nouadhibou qui le font et ils sont connu.

L’affluence est telle massive ?

Elhamdoulilahi les habitants de Nouadhibou commencent à comprendre et ils se destinent en masse pour la roughya et aussi on a constaté que quelques magiciens ont quitté la ville. Ce qui explique que nous sommes entrain d’atteindre nos objectifs qui est celui de la croyance et de démontrer aux populations que les pratiques des magiciens ne sont que du faux et l’usage du faux.

Nous avons visité un marabout « magicien » de la ville qui a souhaité l’anonymat, nous lui avons posé la question qu’elles sont vos prestations de services, il répond : nous devinons,nous faisons protection pour la gerginité des filles célibataires,nous extradons les vols,et nous avons un tas d’autres services.le magicien répondait au moment où il était assis sur son étal entouré de cornes, des ficelles, des bâtonnets, des boites de sel, peaux d’animaux sauvages.

Il est à rappeler que le crime odieux qui s’est déroulé à Nouadhibou le 26 Juillet écoulé était selon Le juge, Ahmed Ould Isselmou, liés à des actes de sorcellerie et de mystification étrangers à notre culture et à notre religion.

Abdelwedoud, correspondant Canalrim à Nouadhibou

Ouverture à Atar d'un atelier au profit des staffs de la santé dans 6 wilayas du pays



Atar, 15/09/2010 - Les travaux d'un atelier de formation organisé par le ministère de la santé au profit des staffs de la santé dans les wilayas du Tiris Zemmour, de l'Adrar, de Dakhlet Nouadhibou, de l'Inchiri, de Nouakchott et du Trarza ont commencé mercredi à Atar.
L'atelier qui dure deux jours vise à faire adopter une approche participative permettant de réaliser les objectifs du contrat entre les deux niveaux régional et central et de former les staffs régionaux de la santé sur les procédés et outils de gestion basée sur les résultats, de préparer les plans stratégiques annuels et de mettre à la disposition des participants une méthodologie pratique d'application de cette approche dans les domaines du suivi, de l'évaluation et de l'élaboration des rapports relatifs au niveau d'avancement et aux approches des coûts.
L'ouverture de l'atelier a eu lieu sous la supervision du wali mouçaid chargé des affaires administratives en Adrar en présence du directeur régional de l'action sanitaire.
AMI

Le wali de l'Inchiri visite certains barrages situés dans les environs de la ville d'Akjoujt



Akjoujt, 14/09/2010 - Le wali de l'Inchiri, M. Diallo Oumar Amadou a effectué, mardi matin, en compagnie du hakem de la moughataa d'Akjoujt, une visite d'inspection à certains barrages situés dans les environs de la ville d'Akjoujt. Il s'agit notamment du barrage de " Bouchoueira", du barrage de "ould Meimoune" et de la digue " d'El kheir".
Au cours de cette visite, le wali s'est informé sur la situation de ces barrages et digues dont certains ont subi des dégats à la suite des importatntes pluies qu'a connues la wilaya cette année, pluies qui augurent, selon le correspondant de l'AMI, une année agricole et pastorale prometteuse.
Le wali a précisé que le but de cette visite est de faire une évaluation des importants dégats subis au niveau de ces barrages.
Il a ajouté, que le gouvernement, sur instruction du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, se penche actuellement sur les moyens permettant la réhabilitation de ces barrages, contribuant ainsi à l'amélioration de la saison agricole qui aura des répercussions positives sur les populations.
Le wali a en outre indiqué que l'administration organisera mercredi une journée de sensibilisation des citoyens sur l'importance de l'agriculture.
Il est à noter le wali avait supervisé auparavant le démarrage d'une campagne d'assainissement au niveau de la ville d'Akjoujt organisée par la commune avec l'appui et le financement de la Société des Mines de Cuivre de Mauritanie.
AMI

72 heures culturelles des jeunes de Bélel Ournguel (Commune de Aéré Mbar).





L’Association des jeunes de Bélel Ournguel (localité située dans la commune de Aéré Mbar, Mouqata’a de Bababé) a organisé du 13 au 16 septembre 2010, des journées culturelles et sociales en présence de nombreuses personnalités politiques, sécuritaires et coutumières dont notamment MM. Dieng Mamadou Abdoulaye, Bâ Adama Moussa, respectivement maires de Aéré Mbar et de Boghé, Adjudant-chef Dah Ould Daha, Chef de la brigade de gendarmerie de Bababé, représentant le Hakem et M. Abou Bacry Malik Dia, chef du village.

La cérémonie d’ouverture de cette manifestation, la 1ère du genre organisée dans ce village, a été marquée par un imposant défilé de femmes et de jeunes montrant les différentes facettes de la culture peule traditionnelle sous les commentaires de brillants communicateurs dépêchés pour la circonstance et rompus aux spectacles du genre : il s’agit de Adama Guisset, Atoumani Diop et Abdoulaye Diallo.

Toutes les catégories socioprofessionnelles (peuls nomades, boisseliers, cordonniers, tisserands, potières, paysans, chasseurs, enseignants coraniques etc.) ont été mises en relief sous un décor qui évoque un passé lointain peu connu des générations actuelles.

Le « Yaro », véritable sport local favori des jeunes bergers a constitué aussi un des moments forts de cette cérémonie d’ouverture. La célèbre troupe artistique “Diddal Jaalal” était également de la partie pour donner à l’évènement tout l’éclat qu’il mérite. En plus, l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) a été mise à contribution à travers les T-shirts frappés de son logo, portés par les jeunes organisateurs et sur le dos desquels on pouvait lire : « Ensemble pour un monde sans SIDA ».

Après la lecture de quelques versets coraniques, le président de l’AJBO, M. Yaya Bâ a prononcé allocution de bienvenue dans laquelle il a lancé un appel à tous les jeunes « pour la redynamisation de nos valeurs culturelles ancestrales qui ont tendance à disparaître sous les pressions du modernisme, de la mondialisation et du brassage culturel ».

Il a ensuite présenté cette association créée il y 3 ans et qui regroupe les villages de Belel Ournguel, Mourtogal et Wouro Amadou Hawa liés par leur appartenance commune à la collectivité tribale des Jaawbe. « De 7 personnes à sa naissance, l’AJBO compte aujourd’hui 80 membres tous unis autour d’un idéal commun : celui d’œuvrer au développement communautaire local », a-t-il lancé.

Durant 72 heures, le paisible village de Bélel Ournguel a été la “capitale” culturelle de la commune de Aéré Mbar en général, de la communauté des Jaawbe en particulier. Un grand concert animé par Saïdou Nourou Gaye, une étoile montante de la musique locale a marqué la 1ère journée. Alliant l’utile à l’agréable, les organisateurs ont aussi inséré dans leur programme une conférence sur le thème « le voisinage dans l’Islam » présenté par Thierno Abdoul Hawa.

La fréquence des conflits opposant agriculteurs et éleveurs ainsi que les rapatriés du Sénégal et leurs voisins des sites d’accueil explique le choix de ce thème d’une importance capitale dans la consolidation de l’unité nationale et de la recherche de la paix civile.

Enfin, une journée de reboisement près des cimetières du village a bouclé ce grand rendez-vous de la jeunesse de Bélel Ournguel sans doute inspirée par le dynamisme associatif qui caractérise depuis plus de 30 ans, cette partie sud du Brakna, considérée comme une des pépinières des cadres de notre pays. En effet, ce “torrent” culturel a entraîné du coup de nombreux jeunes voire des adultes particulièrement les femmes.

Dia Abdoulaye