dimanche 15 mai 2011

Nouadhibou : Les directions de transport et des travaux publics cambriolées.




Selon le correspondant e l’ANI, les bureaux des directions régionales des travaux publics et des transports de Dakhlet Nouadhibou ont fait l’objet, dimanche aux premières heures, d’un cambriolages.

Les criminels, qui se sont introduits dans les locaux par effraction, ont pu emporter des équipements informatiques.

Rappelons que ce cambriolage, dont les auteurs demeurent inconnus, est le troisième du genre ayant visé les mêmes administrations.



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Source :
ANI (Mauritanie)

La mairie de Niabina-Garlol.




Je suis un habitant de la commune de Niabina-Garlol. Nous avons des problèmes suivants :
1. La mairie de Niabina-Garlol est toujours fermée
2. Le maire est toujours absent

3. Le secrétaire est toujours absent
4. Beaucoup d’enfants n’arrivent pas à trouver leurs actes de naissances, certains sont perdus, d’autres il faut donner de l’argent pour en avoir. NB : Je suis venu à la mairie Niabina-Garlol pour un acte de naissance, la mairie est fermée.

On m’a dit qu’il faut aller à Mbotto c’est là-bas que se trouve le secrétaire (il enseigne dans ce village) : il s’appelle Kane Hamidou ressortissant de Bagodine. Ce dernier m’a demandé de louer une voiture pour l’amener à Gargol (siège de la mairie) et le ramener à Mbotto.

En arrivant à Garlol, il a ouvert la mairie, j’ai déposé mes papiers puis il a fermé la mairie et je l’ai ramené à Mbotto. Pourquoi construire une maire et la fermer. De retour chez moi, tout le m’a dit que si tu ne donnes pas de l’argent à Kane Hamidou ton papier va disparaître. Deux mois plus tard, je n’ai pas retrouvé mes papiers et pourtant Sao Abdoulaye (toujours habitant à Nouakchott) le maire de la commune Niabina-Garlol est bien informer que la mairie qu’il dirige va très mal.

Pourquoi la mairie n’engage pas un secrétaire permanent dans la maire pour faciliter le traitement des dossiers des habitants de la commune.

Conclusion : Le maire de la commune Niabina-Garlol toujours absents, Sall Fatimata adjointe au maire reste toujours à Niabina : chaque dossier à traiter on doit faire le déplacement jusqu’à chez elle à Niabina (au lieu de traiter des dossiers des citoyens dans les institutions publiques, elle les traite dans sa propre maison) ; Kane Hamidou enseignant à Mbotto ne devait pas être secrétaire d’une maire qui se trouve dans un autre village que celui dans lequel il enseigne.




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Source :
progres

Evacuation à l’hôpital neuropsychiatrique de Nouakchott d’un mineur qui serait violenté par la police de Timbédra.




Mohamed Ould Abdallahi Ould Aly, un mineur de 16 ans, originaire de la localité Timbédra, a perdu connaissance avant d'être admis, en urgence, dans une clinique de la place et cela après séjour de quatre jours au commissariat de police de Timbédra où il aurait reçu une correction abusive de la part des agents de la police suite à une altercation qui l'opposait à 15 autres jeunes de sa localité, a déclaré son père Abdallah Ould Aly à ANI.

«C'est vers 23 heures, que des éléments de la police ont fait irruption dans la maison et ont arraché mon fils des mains de sa grand-mère», avance Abdallahi Ould Aly, qui pensait, au début, à une simple correction qu'ils voulaient lui apporter au garçon.

«Seulement, après quatre jours d'incarcération, s'étonne-il, mon fils a réapparu dans un état bizarre; Il n'arrêtait plus de crier et n'était plus maître de ses gestes.

Finalement, il est tombé en syncope et son état se dégradait de mal en pis jusqu'à qu'on l'évacuait à l'hôpital de Nèma où j’ai saisi l'opportunité de notre venue pour déposer une plainte auprès du Procureur de la République. Celui-ci d'ailleurs aura confirmation du médecin aux urgences de l'hôpital de Nèma, que le garçon avait bien été physiquement violenté avec blessures au niveau de la tête.

Il devait, par conséquent être rapidement évacué à l'hôpital psychiatrique de Nouakchott où nous sommes arrivés vendredi 6 mai courant. Et là encore c'était un autre calvaire, car le personnel soignant n'était pas sur place. Tous étaient partis en grève».

Et Abdallahi Ould Aly d’indiquer qu’il n'avait d'autre solution que de payer les services d'une clinique de la place avec son maigre portefeuille. En attendant les résultats du scanner que sont fils qui dors toujours sera subit, le pauvre Abdallah Ould Aly demande à ce que justice soit faite contre les auteurs du mal dont souffre son jeune enfant et qu'il soit dédommagé pour la peine et les frais dépensés.


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Source :
ANI (Mauritanie)

Boghé / Thidé : L’UPR réplique après le passage de l’UFP.




Après le Meeting organisé le 29 Mars dernier par l’Union des Forces de Progrès (UFP), parti d’opposition dans le village de Thidé ; les cadres de l’Union Pour la République (UPR), des ressortissants de Thidé en majorité, ont fait une descente ce week-end dans cette localité pour revisiter leurs bases politiques et réarmer le moral de leurs troupes sapées récemment par une série de défections.

A la tête de cette délégation, il y’avait Madame Dia née Rabyatou Chérif Aîdara, le sénateur maire de Sebkha. Elle comprenait entre autres; M. N’Gaîdé Abdarrahmane dit Baba Dia, président de la sous section UPR de la commune de Boghé, N’Gaîdé Samba (cadre à la banque centrale de Mauritanie), M. N’Gaîdé Oumar Aliouseîni, président de la Commission de Développement des cadres de l’UPR de Thidé, M. Dia Sileymani Daouda (comptable), M. N’Gaîdé Kalidou Mamadou, M. Baîdi Dia dit Diabal Aw, M. Demba Sow, M. N’Gaîdé Alassane Djibril, M. Oumar Bolo Diop, M. Mohamed Soko, M. Aliou Sogho.

La délégation du parti a tenu une réunion dans l’après midi du jeudi, 12 Mai avec les présidents des unités de base de la zone Est et qui regroupe outre, la localité de Thidé, celles de Ari Hara, Ganki, Bèlel Koîlé, Horé Mondié, Gourel Sadda, Daghvec, Ferougha et Moutogal.

C’est aux environs de 18 heures 30, le vendredi 13 Mai 2011 que le président de la sous section de l’UPR de la commune de Boghé a donné le coup d’envoi du rassemblement populaire convoqué par les cadres venus de Nouakchott. Selon les estimations, ils étaient entre 150 et 200 personnes à assister à la rencontre, dont une écrasante majorité de femmes de plusieurs observateurs. « Attention aux partis qui viennent de Tékane Ou de M’Bout »
Après avoir adressé ses salutations et remerciements à l’assistance, le responsable local de l’UPR a déclaré que l’objet de leur déplacement est de renouer le contact avec les militants de l’UPR dans le village, mais aussi de sensibiliser ces derniers et de les mettre en garde contre les tentatives de récupération de l’opposition au pouvoir, qualifiée dans une réunion tenue la veille « d’oiseaux de mauvais augures ».

L’essentiel de son intervention était axée sur les efforts déployés en faveur des femmes de Thidé par les ressortissants du village membres de l’UPR mais aussi sur des critiques parfois, acerbes contre l’opposition. A cet effet, il a annoncé la mise sur pied par la commission de développement d’un fonds d’aide pour promouvoir les activités génératrices de revenues pour les femmes de Thidé.

La décision de mettre sur pied un Fonds d’aide pour cette couche sociale est selon lui, consécutive à une enquête menée auprès d’un échantillon de femmes du village et qui a révélé que le financement des AGR au profit de cette couche pouvait générer jusqu’à 6000 UM de bénéfice par mois voire plus.

Il a affirmé que l’UPR est une formation politique qui accorde une attention particulière aux femmes en ajoutant qu’une commission communale des femmes sera constituée prochainement. Le président de la sous section a également exhorté les militants à se mobiliser et resserrer leurs rangs en vue de la préparation des élections municipales, législatives et sénatoriales à venir.

Pour se faire, dit-il, il nous faut de bons dirigeants et surtout un état civil en demandant à tous de se faire recenser massivement sur le fichier du nouvel état civil. Faisant l’éloge de l’UPR, il a par contre, critiqué sévèrement les partis d’opposition et mis en garde l’assistance « contre la participation à des réunions convoquées par des partis politiques venant de Tékane ou de M’Bout » affirmant au passage « que prendre part à telles réunions est une erreur voire une très mauvaise chose conduisant vers des lendemains qui déchantent ».

Pour un Maire UPR à Boghé.
N’Gaîdé Samba, cadre à la BCM, a abordé le rôle que la femme Mauritanienne de façon générale et celle de Thidé en particulier joue dans le développement de notre pays, les réalisations du président de la république Mohamed O Abdel Aziz, les rapports entre les militants UPR de Thidé et la Commission de développement du village entre autres sujets essentiels. Les femmes dira t-il aujourd’hui ont intégré tous les secteurs de développement affirmant qu’elles sont préfets, gouverneurs, ministres, maires, sénateurs, députée (en citant l’exemple de Rabi), etc…

Les cadres de l’UPR dira t-il, appuient toutes les femmes de Thidé sans tenir compte de leur appartenance politique. « Mohamed O Abdel Aziz a été élu par 52% des Mauritaniens fait-il remarquer. Fort de cette majorité électorale, le président Aziz a engagé beaucoup de réformes politiques et sociales qui se sont concrétisées par la réconciliation des Mauritaniens à travers le règlement du passif humanitaire, la prière de Kaédi sur les morts, le retour des déportés vivants au Sénégal où il ne reste que 2000 mille déportés selon lui.

Preuve que le président a mis fin à la corruption selon lui toujours, l’emprisonnement de plusieurs gabegistes (ministres, gouverneur, Dg de société, hommes d’affaires..). L’ouverture des boutiques de solidarité, la construction de routes goudronnées à Nouakchott ont également occupé une place importante dans son intervention.

Entre l’opposition et le pouvoir, c’est deux programmes différents qui ont été soumis au choix du peuple Mauritanien lors des élections présidentielles de juillet 2009. « Enéne Thidénaabé, Thioubidène diom Hiranndé ». Termes pulaar qui signifient : « nous, populations de Thidé avons choisi celui qui est en mesure de nous offrir de la nourriture (du pain et de l’eau)». Des mots qui ont suscités une tonnerre d’applaudissements. Pour lui, l’unité sacrée autour d’un seul leader politique dans la localité, demeure la meilleure option qui préserve les villageois contre d’éventuels prédateurs politiques, selon ses propres expressions.

Revenant sur les réalisations accomplies dans le village, il a lâché cette phrase : « aucune autre personne n’a investi ici (village de Thidé notamment) quelque chose !». Seuls les ressortissants de Thidé, avec leurs propres ressources ont fait quelques choses ici. « Aidez, ceux qui vous aident et ne suivez pas ceux qui ne pensent guère à vous ! » martèle-t-il.

Il a fustigé ensuite, la politique de la main tendue, surtout celle de la femme vers l’homme en affirmant « qu’elle entraîne le plus souvent une tension dans le couple conjugal ». Il a lancé un appel aux femmes pour élire un maire issue des rangs de l’UPR si elles veulent davantage avoir un interlocuteur attentif à leurs préoccupations.

Aziz ne fait pas partie des tortionnaires !


Quant à Rabi Aîdara, la secrétaire exécutive nationale de l’UPR chargée des relations avec la société civile et sénatrice maire de Sebkha qui s’est adressée à l’assistance peu avant le crépuscule, a déclaré que Thidé a choisi le président Mohamed O Abdel Aziz pour la pertinence de son programme électoral. Selon elle, Abdel Aziz dit-elle, ne fait pas partie des tortionnaires qui ont tué les négro-africains en 1989-1990.

« Abdel Aziz a sauvé à cette période, beaucoup de négro-africains de la mort. Il l’a prouvé en priant sur les morts à Kaédi et en demandant pardon aux victimes au nom de l’Etat. » ajoute-t-elle. Concernant le meeting tenu par l’UFP, elle a tenu des mots très durs à l’endroit des organisateurs. La voix émotive et grave, Rabi lâche

«ces gens sont jaloux de l’unité des Thidéens et ils ne sont venus que dans le but de disloquer notre unité. Ils sont venus pour calomnier, diffamer et diviser. Une femme qui vient de M’Bout et marié à Sarandogou est venue ici à Thidé et elle a tenu des propos acerbes à l’encontre du Président de la République Mohamed O Abdel Aziz. Elle demandait les 50 Millions de dollars. Si on avait du temps, monsieur N’Gaîdé de la BCM ici présent, aurait pu vous en dire quelque chose ».

Poursuivant son discours, elle ajoute « ceux qui croient qu’ils peuvent détruire notre unité se trompent !. Au contraire, Aziz a aidé les pauvres. Si tu viens pour détruire quelque chose, tu devais apporter quelque chose de nouveau pour la remplacer». Martèle –t-elle. Allusion faite à la députée de l’UFP, Kadiata Malik Diallo sans la nommer pour autant.

« On ne doit pas accueillir quelqu’un qui vient pour détruire » affirme Rabi. Elle a annoncé la pose de la première pierre (samedi, 14) d’un centre pour les jeunes filles de Thidé. L’intervention, de N’Gaîdé Fatimata Adama, présidente de la coopérative féminine de Thidé qui attiré l’attention du public. Cette dernière a salué l’initiative de ses camarades de Nouakchott de venir renouer le contact avec la base.

Mais elle appelé les habitants de Thidé à se souder derrière leurs cadres au lieu de suivre d’autres politiciens. Dans la foulé, elle fait savoir que elle et d’autres responsables de la coopérative qu’elle dirige, éprouvent toutes les difficultés pour rencontrer le maire de Boghé qui accorde la priorité à ses proches. Alors si c’était l’un de leurs camarades qui était là bas, tel ne serait pas le cas.

Yall Mama Djibi et Thiamel Soko ont pris la parole également. Le premier pour flatter les cadres et la seconde pour demander une plus grande aide en faveur des jeunes chômeurs du village. La réunion a pris fin aux environs de 19 heures 30 sur quelques notes musicales servi du balcon de l’étage par le célèbre laudateur du terroir Bowa Koulibali alternant avec les chants élogieux de Gambie M’Baye, la griotte de Nouakchott.

Thièrno Souleymane CP Quotidien de Nouakchott Brakna.


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott