dimanche 15 mai 2011

Evacuation à l’hôpital neuropsychiatrique de Nouakchott d’un mineur qui serait violenté par la police de Timbédra.




Mohamed Ould Abdallahi Ould Aly, un mineur de 16 ans, originaire de la localité Timbédra, a perdu connaissance avant d'être admis, en urgence, dans une clinique de la place et cela après séjour de quatre jours au commissariat de police de Timbédra où il aurait reçu une correction abusive de la part des agents de la police suite à une altercation qui l'opposait à 15 autres jeunes de sa localité, a déclaré son père Abdallah Ould Aly à ANI.

«C'est vers 23 heures, que des éléments de la police ont fait irruption dans la maison et ont arraché mon fils des mains de sa grand-mère», avance Abdallahi Ould Aly, qui pensait, au début, à une simple correction qu'ils voulaient lui apporter au garçon.

«Seulement, après quatre jours d'incarcération, s'étonne-il, mon fils a réapparu dans un état bizarre; Il n'arrêtait plus de crier et n'était plus maître de ses gestes.

Finalement, il est tombé en syncope et son état se dégradait de mal en pis jusqu'à qu'on l'évacuait à l'hôpital de Nèma où j’ai saisi l'opportunité de notre venue pour déposer une plainte auprès du Procureur de la République. Celui-ci d'ailleurs aura confirmation du médecin aux urgences de l'hôpital de Nèma, que le garçon avait bien été physiquement violenté avec blessures au niveau de la tête.

Il devait, par conséquent être rapidement évacué à l'hôpital psychiatrique de Nouakchott où nous sommes arrivés vendredi 6 mai courant. Et là encore c'était un autre calvaire, car le personnel soignant n'était pas sur place. Tous étaient partis en grève».

Et Abdallahi Ould Aly d’indiquer qu’il n'avait d'autre solution que de payer les services d'une clinique de la place avec son maigre portefeuille. En attendant les résultats du scanner que sont fils qui dors toujours sera subit, le pauvre Abdallah Ould Aly demande à ce que justice soit faite contre les auteurs du mal dont souffre son jeune enfant et qu'il soit dédommagé pour la peine et les frais dépensés.


www.cridem.org


Source :
ANI (Mauritanie)

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