lundi 23 mars 2015

700 mégawatts attendus du champ gazier de Banda en Mauritanie

700 mégawatts attendus du champ gazier de Banda en Mauritanie   Le ministre mauritanien de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Ahmed Salem Ould Béchir, a déclaré samedi que le projet de production de l’énergie à partir du gaz de Banda (au large de Nouakchott) permettra de produire 700 mégawatts.

M. Béchir a fait cette déclaration dans une allocution prononcée samedi, à l’occasion de la pose de la première pierre de l’extension de la centrale électrique de Djigueny (1100 kilomètres au Sud/Est de Nouakchott), par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, actuellement en tournée de 10 jours dans 2 régions orientales du pays.

«Au cours des dernières années, le gouvernement a réalisé 500 kilomètres de réseau électrique de tension moyenne et 1000 kilomètres de réseau électrique de basse tension, alors qu’en matière d’énergie solaire, 280 mégawatts supplémentaires sont désormais disponibles», selon le responsable gouvernemental mauritanien.

«Cette extension consiste en l’introduction de 3 groupes générateurs et d’un branchement aérien de basse tension de 25 kilomètres et d’un branchement terrestre de 3 kilomètres de moyenne tension, avec 150 foyers d’éclairage public, pour un coût total de 263 millions d’ouguiyas (soit environ 950.000 dollars us)».

Ces différentes réalisations s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique volontariste d’accès à l’énergie au profit des populations.

Nouakchott a abrité récemment une réunion triangulaire Mali-Sénégal-Mauritanie consacrée à l’énergie électrique devant être prochainement extraite du champ gazier de Banda, et dont une partie sera exportée vers le Sénégal et le Mali sur la base d’accords de fourniture signés entre les gouvernements.
Pana

Femme et Développement : la Guidimakhanké au rendez-vous

Femme et Développement : la Guidimakhanké au rendez-vous  Le développement n’est pas seulement une affaire d’hommes mais aussi celle de la femme surtout celles qui sont reconnues ou se font connaitre pour leurs réalisations.

Victimes de plusieurs maux et objets de souffrances, voire même marginalisées, nos mères, sœurs et épouses ont toujours contribué au développement économique et social du pays. La participation de la femme Guidimakhanké aux cotés des hommes s’inscrit dans ce cadre et mérite attention particulière.

Ainsi à Sélibaby et ailleurs dans la région des femmes sont réunies dans des groupements socioprofessionnels, communément appelées coopératives, aidées ou pas, elles ont toujours lutté et luttent efficacement contre la pauvreté et le sous développement.

Profitants des rencontres, des manifestations culturelles et/ou économiques (foires, safra, des semaines régionales et autres), la Guidimakhanké profite pour présenter ses productions dont des produits artisanaux et agricoles pour justifier son apport à l’éradication du fléau pauvreté et celui de la sous alimentation.

C’est dans ce cadre donc que lors de la célébration du 8 mars que des coussins, des peaux de prière, de porte-monnaie, des sacs en peau décorés et autres produits de l’artisanat mauritanien ont été exposés aux cotés des produits maraichers produits par des femmes, venues de différents coins de la région du Guidimakha.

Malgré leur volonté et efforts pour le développement, les femmes se mobilisent dans des coopératives ou d’unions de coopératives le plus souvent sans appui de l’état. Dans son combat contre la malnutrition dans la région, l’ONG ACF vient comme le GRDR au secours des femmes, aidant certaines à devenir autonomes. C’est le cas de la coopérative de Melga à la frontière avec le Mali à l’Est et celle de Gourel Adama à l’ouest parmi tant d’autres qui faisaient partie de celles qui ont exposé leurs productions le 8 mars passé.

Jadis connue pour la culture de l’arachide, du coton, du Gara et /ou Gombo, pour la vente du lait et du beurre et pour la cueillette et le ramassage, la femme au Guidimakha se spécialise aussi dans la production des produits tels ceux de la transformation (sirop et de l’huile à base de mirobolant), ceux du recyclage et des produits artisanaux .mais aussi par la production et la vente des légumes.

Handicapée par le manque d’eau, la Guidimakhanké est toujours au rendez-vous pour exprimer sa volonté et faire montre de ses efforts de lutte contre la pauvreté et le sous- développement. Grâce au soutien de certaines ONG précitées qui combattent la malnutrition, la pauvreté et qui luttent pour le changement de comportement à travers des sensibilisations, elles espèrent devenir plus indépendantes. Elle a été et reste toujours aux côtés de l’homme pour combattre l’insécurité alimentaire, la pauvreté et le sous-développement.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako