lundi 23 mars 2015

Femme et Développement : la Guidimakhanké au rendez-vous

Femme et Développement : la Guidimakhanké au rendez-vous  Le développement n’est pas seulement une affaire d’hommes mais aussi celle de la femme surtout celles qui sont reconnues ou se font connaitre pour leurs réalisations.

Victimes de plusieurs maux et objets de souffrances, voire même marginalisées, nos mères, sœurs et épouses ont toujours contribué au développement économique et social du pays. La participation de la femme Guidimakhanké aux cotés des hommes s’inscrit dans ce cadre et mérite attention particulière.

Ainsi à Sélibaby et ailleurs dans la région des femmes sont réunies dans des groupements socioprofessionnels, communément appelées coopératives, aidées ou pas, elles ont toujours lutté et luttent efficacement contre la pauvreté et le sous développement.

Profitants des rencontres, des manifestations culturelles et/ou économiques (foires, safra, des semaines régionales et autres), la Guidimakhanké profite pour présenter ses productions dont des produits artisanaux et agricoles pour justifier son apport à l’éradication du fléau pauvreté et celui de la sous alimentation.

C’est dans ce cadre donc que lors de la célébration du 8 mars que des coussins, des peaux de prière, de porte-monnaie, des sacs en peau décorés et autres produits de l’artisanat mauritanien ont été exposés aux cotés des produits maraichers produits par des femmes, venues de différents coins de la région du Guidimakha.

Malgré leur volonté et efforts pour le développement, les femmes se mobilisent dans des coopératives ou d’unions de coopératives le plus souvent sans appui de l’état. Dans son combat contre la malnutrition dans la région, l’ONG ACF vient comme le GRDR au secours des femmes, aidant certaines à devenir autonomes. C’est le cas de la coopérative de Melga à la frontière avec le Mali à l’Est et celle de Gourel Adama à l’ouest parmi tant d’autres qui faisaient partie de celles qui ont exposé leurs productions le 8 mars passé.

Jadis connue pour la culture de l’arachide, du coton, du Gara et /ou Gombo, pour la vente du lait et du beurre et pour la cueillette et le ramassage, la femme au Guidimakha se spécialise aussi dans la production des produits tels ceux de la transformation (sirop et de l’huile à base de mirobolant), ceux du recyclage et des produits artisanaux .mais aussi par la production et la vente des légumes.

Handicapée par le manque d’eau, la Guidimakhanké est toujours au rendez-vous pour exprimer sa volonté et faire montre de ses efforts de lutte contre la pauvreté et le sous- développement. Grâce au soutien de certaines ONG précitées qui combattent la malnutrition, la pauvreté et qui luttent pour le changement de comportement à travers des sensibilisations, elles espèrent devenir plus indépendantes. Elle a été et reste toujours aux côtés de l’homme pour combattre l’insécurité alimentaire, la pauvreté et le sous-développement.

Amadou Bocar Ba/Gaynaako







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